T'aimes bien raconter n'importe quoi, en Grèce :
- la dette publique est de 175% du PIB contre 105% avant la crise, malgré les défauts partiels qui ont été accordés au pays
- le taux de chômage est de 20% contre 10% avant la crise
- le salaire moyen a baissé de 20%
Des résultats que doivent envier les pays que tu listes et donnent envie de suivre cet exemple.
Ces indicateurs, on s'en contre-fiche. La Grèce a vécu au-dessus de ses moyens pendant des décennies, n'a jamais mis en place une politique fiscale pertinente. Du coup, ils en payent le prix maintenant ; tant mieux.
L'essentiel, c'est que désormais, le pays dégage un excédent budgétaire et n'augmente plus sa dette. À nouveau, le contexte actuel risque de nuire à cette tendance, mais avant cet événement, tous les voyants étaient au vert pour une amélioration progressive de la situation grecque.
Voyous par rapport à qui? A quoi? Selon quelles lois?
Si j'ai bon souvenir tu es Suisse... Venir faire la morale à coup "d'état voyou", faut pas manquer d'air pour la sortir celle là.
Par rapport à leur économie. Certains pays vivent au-dessus de leurs moyens, sacrifiant au mieux leurs générations futures, au pire les économies des autres pays. La politique de l'Italie est celle d'un parasite : ils dépensent plus qu'ils ne gagnent, ne font presque aucune mesure d'économie et comptent sur les autres pour les renflouer quand ils en ont besoin.
Non, on ne payera pas pour l'Italie ; cela n'a aucun sens. Si leur taux de chômage augmente, que le salaire moyen diminue et que l'âge de la retraite est repoussé, tant mieux ; tout ce qui compte, c'est qu'ils payent les dettes qu'ils ont sciemment contracté.
Je ne comprends pas comment tu peux citer un article et dire le contraire de ce qu'il énonce. Je tire cela de ton lien :
le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce (qui mesure la richesse nationale) est reparti en légère hausse en 2017 (+ 2 %).
(Et la croissance s'est poursuivie au même rythme en 2018 et en 2019)
Plusieurs années de rigueur, signifiant une baisse massive de la dépense publique et une hausse de l’imposition, ont permis à la Grèce de sortir du déficit et de dégager
un excédent budgétaire primaire de 0,6 % puis de 0,8 % du PIB en 2016 et en 2017. Un ajustement sévère, quand on sait qu’elle affichait un déficit de 15 % du PIB en 2009.
(En 2018, le solde budgétaire était de 1.1%. En 2019, je ne retrouve pas les chiffres, mais il me semble qu'il était plus important encore)
De quoi remplir les objectifs fixés par les créanciers du pays, mais surtout maintenir la dette publique aux alentours de 180 % du PIB.
La Grèce mettra de très nombreuses années avant de revenir à un taux d'endettement raisonnable, mais la tendance économique est super positive.
À nouveau, on s'en fiche de la conséquence pour la population grecque. Ils se sont comportés comme des voleurs, il en paye le prix, cela devrait nous faire plaisir, pas nous inquiéter. C'est un peu comme un criminel, qui est ensuite condamné à de la prison. Oui, sa situation est moins cool qu'avant de se retrouver en taule, mais quand il aura purgé sa peine, il pourra repartir de zéro. De plus, cela montre aux autres criminels ce qui les attend s'ils ne changent pas d'attitude.
Eh ben tu te surpasses dans le n'importe quoi dis donc. Si l'Allemagne et les Pays bas s'en sortent si bien, c'est surtout que l'Euro avantage énormément leurs économies, en leur permettant artificiellement de garder leur compétitivité sans mécanisme de dévaluation. Et ça dure depuis des années.
Cela n'a absolument aucun lien. Vraiment. On m'a déjà répondu ça, mais pas au principal : la France est en déficit depuis près de 50 ans. Quel est le poids de l'euro dans ce déficit chronique ?
L'équilibre budgétaire n'est pas une question économique, mais politique. N'importe quel pays peut être en positif, à tout moment, c'est juste que cela impose un coût plus ou moins conséquent.
Bien sûr que la situation grecque a des conséquences graves, mais c'est normal : il ne faut pas en arriver là. À Genève par exemple, on a fait un important excédent budgétaire en 2019. Résultat ? On a mis en place d'importantes mesures d'économie parce que l'année 2020 s'annonce plus maigre. Bien sûr, on aurait pu s'endetter, se dire que l'Allemagne et les Pays-Bas payeront pour nous quand on n'en sera plus capable, mais ce n'est pas ainsi que cela marche.
Toute économie coûte. Cela coûte aux Allemands et aux Néerlandais tout autant qu'aux Français et aux Grecs. Néanmoins, il y a deux visions du monde : une vision raisonnable, qui se projette dans l'avenir et fait en sorte d'avoir des bases solides, et celle des États
[Modéré par Episkey : "vivant au-dessus de leurs moyens"], qui ont une logique à court terme, "Après moi le déluge", et ne comptent pas rembourser l'argent qui leur est prêté par les fonds de pension d'autres pays.
Si la France fait défaut, ce ne sont pas les "grandes méchantes banques" qui en souffriront, ni les très riches. Ce sont les personnes aux revenus modestes ou moyens, qui ont cotisé toute leur vie pour leur retraite et verront tout ou partie de cette somme partir en fumée par l'action d'un État
[Modéré par Episkey : "vivant au-dessus de leurs moyens"]
Il y a plein de modèles permettant d'arriver à un équilibre budgétaire. La Suède a un État social fort, ne dispose pas de pétrole, mais est un exemple d'équilibre budgétaire. C'est juste une question de volonté politique.