Je vais pas reprendre point par point. Mais créer un groupe témoin extérieur, ça n'a pas de valeur, c'est bien pour ça qu'on s'emmerde à en faire dans les études. A chaque fois que vous faîtes un calcul vous multipliez les écarts types de chaque valeurs, donc vous vous retrouvez probablement avec des écarts genre "à plus ou moins 10 000%". Scientifiquement, faire des calculs à partir des données d'une études qui n'ont pas été designées pour ça a très peu de valeur. C'est globalement utilisé juste pour donner des pistes pour d'autres études.
Dans tous les cas, quoiqu'il se passe, j'aurais les nerfs. Si le traitement ne marche pas, la médiatisation qui a été faite aura entraîné le traitement d'un grand nombre de personne avec quelque chose qui ne marchent pas, donc empêchant possiblement l'essai d'un autre traitement, et avec des effets secondaires sur certains patients ; et, si le traitement marche, la façon de communiquer aura empêcher une organisation pour la mise en place de ce traitement de façon ordonner et utile pour un maximum de gens.
Dans tous les cas, j'aurais les nerfs.
Bref,
Plus intéressant : qu'est-ce qu'il se passe dans la Creuse ?
Je ne sais pas si vous avez vu, mais il y a une augmentation de mortalité dans la Creuse les deux premières semaines de mars. Quand on regarde les autres départements qui ont ça, ce sont des cluster reconnus de coronarovirus et dans les premiers (oise, la corse, le haut rhin et alentours). Sachant que quand on décortique, il n'y a pas de surmortalité franche la première semaine dans ces département pourtant touchés en premier, mais une surmortalité la deuxième semaine uniquement, et c'est en accélération (dans le haut rhin : +1% semaine 11, +75% semaine 12, +73% les cing premiers jours de la semaine 13), etc...
Seulement là, on a une surmortalité dans la Creuse, mais on entend rien par rapport au coronarovirus ? Est-ce que c'est moins parlant vu l'âge de la population très agée dans le département, et c'est passé sous le radar ?
|