Y a deux courants en ce moment qui s'affrontent dans l'Eglise. Un intégriste qui était incarné par Benoit XVI (candidat de la Curie et de l'opus Dei), et un courant plus moderne et réformiste. Clairement c'est le 2e qui a gagné avec François Ier (lol ce nom). Si le cardinal milanais Scola avait gagné ça aurait été l'inverse. Suffisait de voir la gueule et l'enthousiasme des cocos sur la place Saint Pierre pour voir que c'est pas forcément le plus fédérateur des papes qui soit passé.
Alors ouai, il est anti avortement et anti mariage gay, mais cite moi une autre religion qui soit pour ? Et par contre il est pour tout le reste. Ces positions là sont rendus problématiques par d'autres en amont et les rendent incohérentes.
Faut bien comprendre que l'Eglise n'était pas si arriérée et intégriste que ça. Elle c'est chié tout les dossiers du XXe siècle sur : les prêtres ouvriers, la capotes, le mariage des prêtres, la contraception (plus que l'avortement pour l'Eglise c'est ça le VRAI enjeu) ... Tous ces dossiers ont été ouverts à un moment par l'Eglise et saborder avec la Curie. Et faut savoir que quand l'Eglise statue sur un dossier il est très dur de les ré-ouvrir.
Or ce pape représente un courant qui souhaiterait le faire ... En plus au niveau de l'individu il est très impliqué par son action d'aide aux plus démunis, de sa proximité avec ses fidèles ... Bref un prêtre plus dans l'action que dans la théologie.
Après je me méfie de son côté jésuite. Ce sont des gens qui se caractérise par leur habilités politiques et pragmatiques (d(où ma remarque ...). Soit il va réformer, soit il va naviguer à vu. Les luttes intestines vont continuer mais la Curie n'a pas "son" pape.
Moi ce qui m'intéresse à titre d'observateur non croyant, c'est de voir si l'Eglise va se moderniser ou non. Là y a une possibilité.
Dernière modification par Lagh ; 13/03/2013 à 21h02.
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