L'effondrement ou le lent délitement. Perception et réalité. Comment le mesurer ?

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Problème épineux à venir pour certaines écoles de ma région :

Des cantines sont externes à l'école et nécessite un transport aller retour le midi.

Ça se pratique notamment dans les écoles de village où il n'y a qu'une classe par exemple, ils vont déjeuner dans les cantines d'autres écoles ou dans des locaux servant de cantine pour plusieurs écoles du coin.

Quelques un des sivos (syndicat intercommunal à vocation scolaire) n'ont pas les moyens d'assumer ce transport. La région prenait en charge.

Mais en ce début janvier, par un simple mot dans les cahiers de liaison ce 3 janvier, l'annonce de l'annulation de la prise en charge est passée.

Les parents vont devoir se débrouiller pour assurer la restauration de leurs enfants le midi. Pratique pour les travailleurs.
On parle déjà de tupperware et d'installation de micro ondes dans les classes. Et la pause des enseignants ?

Dans certaines autres régions, c'est déjà ainsi, et ça a poussé à s'organiser autrement, quitte à fermer des écoles.

Voici la réalité de la campagne. Ce n'est qu'une longue suite d'abandons.

Ces gens qui vont devoir se démerder pour les aller-retour, ces habitants des campagnes, on va leur expliquer ensuite qu'il faut moins rouler, avoir des voitures électriques avec moins d'autonomie pour accéder à la ZFE du centre ville de la métropole à 100 bornes de chez eux, en leur ajoutant du trajet pour l'école, ça doit participer à ce sentiment que tout s'effondre.

Je me demande quand ces gens vont commencer à se demander pourquoi ils payent autant d'impôts pour si peu de retour.
Miniatures attachées
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Nom : 20230110_140503.jpg
Taille : 3803x1653
Poids : 1,31 Mo
ID : 708303   Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : 20230110_141841.jpg
Taille : 1443x1118
Poids : 468,5 Ko
ID : 708304  
Citation :
Publié par Jenmir
Justement c'est aussi un des problèmes, les sociétés occidentale qui se soulèveraient pour pouvoir vivre "décemment" et consommé comme ils l'entendraient, mais c'est là le soucis, on consomme déjà trop pour que la planète reste vivable pour nous.

Du coup ils se soulèveraient pour pouvoir mettre le climat encore + à terre.

Le limite du supportable pour l'occidental moyen est déjà de trop en fait et beaucoup ne vont effectivement pas supporter les limites qu'on l'ont devra mettre en place pour ne pas mettre en péril le climat et on le voit déjà d'ailleurs.
Surtout quande c'es tle pauvre Africain ou Asiatique qui devra se soulever pour "SURVIVRE" aux effets du climat et de la pauvreté.
L'occidental a tout a y perdre car il a profité de 500 ans d'exploitation du pauvre qui veut aussi vivre décemment. Donc c'est à "NOUS" de diminuer notre train de vie pour sauver la planète. Pas au pauvre qui gagne 40 cents par jour de faire un effort pour qu'on achete notre 3eme smartphone de la décennie.

Mais la les populistes ne l'avoueront jamais. Sauver le monde c'est sauver le "migrant" "bougnouls" pour partager équitablement les ressources de la planète. Et non taxer Musk pu Besos ne changera quasi rien. Bill Gates sans etre taxé fait deja beaucoup volontairement.
Citation :
Publié par Ron Jet de Pise
Comment pourrions nous, tous ensemble, mesurer l'effondrement ? Un peu comme le ferait l'insee. Le taux de chômage, le coût de l'énergie, la masse monétaire, l'inflation, les prix en général mais aussi les pénuries etc.
Quels sont, pour ceux qui constatent que tout s'écroule, vos "marqueurs" de ce ressenti ?
J'éviterai toutes les mesures se fondant trop directement sur les prix puisque la monnaie est elle-même une pure construction sociale née de la confiance dans l'économie. Pour mesurer l'économie, je chercherai plutôt à mettre la monnaie au numérateur et au dénominateur (le plus simple est de diviser par le PIB ou le budget des ménages) pour faire apparaître l'évolution des proportions.

Me semblent être de bons indicateurs :
- L'évolution de la consommation d'énergie finale des Etats.
- L'évolution de la croissance des dettes publiques par rapport au PIB.
- L'évolution des taux de croissance économiques au niveau mondial, au niveau étatique et par secteur d'activité.
- L'évolution des dépenses militaires au niveau mondial et au niveau étatique par rapport au PIB.
- La part du budget des ménages consacrée à l'alimentation.

Sur la base de ces indicateurs, je dirai que nous sommes plutôt dans le lent délitement que dans l'effondrement. Mais le futur est difficile à concevoir sur un sujet aussi vaste :

Citation :
Publié par Silgar
Je viens de repêcher ce fil en page 5. Ça mériterait un fil à part pour discuter du traitement des priorités sur l'Agora !

A mon avis, ce sujet va largement se répandre dans les prochaines années. Les médias en parlent de plus en plus souvent, la communauté scientifique sonne l'alarme avec de plus en plus d'insistance, le Ministre de l'Environnement semble de toute évidence être conscient de ce risque inéluctable et le Premier Ministre a même exposé son inquiétude à propos d'un possible effondrement dans le futur.

La question n'est même plus de savoir si un effondrement peut avoir lieu. Dorénavant, les questions sont de savoir quand, avec quelle amplitude, avec quelle rapidité, avec quels amortisseurs et, à terme, quel projet politique et civilisationnel doit succéder au notre.

Quand ? Dans 5 ans ou dans 50 ans ?

Avec quelle amplitude ? Un effondrement mondial ou des effondrements régionaux ? Un effondrement du système financier ou un effondrement de l'ensemble du système économique (et donc de l'essentiel de la production mondiale) ?

Avec quelle rapidité ? Un effondrement rapide faisant péricliter la civilisation thermo-industrielle en quelques semaines ou un long processus s'étalant sur des décennies ?

Avec quels amortisseurs ? Faut-il enjoindre à la population de se préparer, de gagner en autonomie, d'augmenter sa sociabilité, d'économiser des ressources qui deviendront rares ? Faut-il dès à présent tourner la page du système libéral faisant des équilibres écologiques la variable d'ajustement de nos intérêts de courts termes ? Faut-il urgemment entrer dans un système illibéral faisant des équilibres écologiques l'intérêt supérieur de nos sociétés ?

Pour quel projet politique et civilisationnel ? Faut-il prioriser la démographie ou le niveau de vie ? Quelles sont les valeurs de demain ? Quelle place pour les Etats ? Quelle place pour la propriété ? Quelles règles pour partager des ressources qui manquent à tous ? Dessine-t-on les contours d'un monde ultra-violent ou d'un monde d'entraide ?
Et pour ceux qui ne sont pas encore familier avec la collapsologie, je ne puis que vous conseiller d'aller faire un tour sur ce fil (et de visionner la vidéo dans le message ci-dessous) :

Citation :
Publié par Silgar
Si vous avez 2h30 à consacrer à la collapsologie, je vous propose une très bonne vidéo intitulée "L'effondrement de notre civilisation industrielle" :


A peu près tous les thèmes sont abordés (aucune notion n'est approfondie, c'est plus un survol permettant d'avoir un exposé large) : fragilité de la finance mondiale, complexité de nos organisations politique et économique, effondrement de la biodiversité, mur alimentaire, climat, impréparation de notre Société à contrecarrer des chocs durables... Il me semble également que tous les auteurs contemporains sont cités. La vidéo est construite autour d'une série d'interviews par ailleurs visualisables sur YouTube, dont Thinkerview et Next. Le contenu est d'inégale valeur puisque les personnes qui se succèdent sont parfois hors du champ de leurs compétences, mais cela ne gâche rien à l'effort de synthèse et de compilation de l'auteur.

La vidéo a un parti pris dans le sens où elle ne présente que la version collapsologiste, mais la prochaine vidéo sera apparemment l'occasion de mettre en avant la contradiction.
Un truc quand même que je tiens à relever : le délitement actuel, en France notamment, il est actuellement à 300% d'origine politique. Je veux dire fondamentalement du point de vue de la physique, du climat & autre, il n'y a rien ou presque qui a changé par rapport aux années 60/80/2000 et qui explique ce délitement.

Alors oui il commence à faire un peu plus chaud, et il y a des épisodes de sécheresse qui commencent à être problématiques, mais cela n'explique en rien le délitement actuel. Des ressources il y en a, encore beaucoup, de quoi voir venir quelques décennies voir même de quoi faire la fête jusqu'à la fin du siècle si osef du climat et de l'environnement.

Non la vrai problématique elle est dans la phrase précédente. Si on ne veut pas que les futures générations crèvent la gueule ouverte, il faut qu'on se mobilise pour totalement changer la société afin qu'elle devienne résiliente et neutre en émission de GES, et globalement avec un impact minimum sur l'environnement. Mais ça pour le moment TOUT LE MONDE s'en bas les c*******.

Donc la seule chose qui explique notre délitement, à commencer par les problématiques d'approvisionnement en énergie, c'est l'incompétence et la prédation de la majorité des politiques et dirigeants d'entreprises de nos sociétés à travers le monde. C'est eux qui décident des guerre (coucou Poutine), d'organiser des pénuries (coucou l'OPEP), qui ne voit pas plus loin que le bénéfice net à n+1, qui font semblant de lutter contre les inégalités, ... C'est eux qui ne font rien pour mettre en place un grand plan de modification de la société afin que les ressources fossiles que l'on brûle actuellement soit majoritairement destiné à une transition.


Donc oui il y a un délitement, et quand celui de la crise écologique va s'y ajouter ça fera un effondrement. Mais tout ça on peut encore l'éviter, à la condition d'arrêter de croire que le monde de demain ce sera celui d'aujourd'hui avec des éoliennes et des réacteurs nucléaires.

Dans le monde de demain il n'y aura probablement plus de Kinder Bueno sur-emballé, probablement plus de SUV, ni de véhicule personnel d'ailleurs, et probablement plus de pleins d'autres choses. Mais si on le décide on aura surement plus de temps libre, car moins de production = moins de pollution = moins de travail. Et des trucs cools qui ne polluent pas/peu on peut en faire pleins quand on a du temps libre dans une société qui n'est pas tourné uniquement autour du matérialisme.
Clairement, c'est d'ailleurs pour ça que la collapsologie n'étudie absolument pas le "lent délitement" actuel mais l'effondrement à venir, qui en est finalement relativement indépendant, mais dont le délitement actuel ne fera qu'aggraver l'impact.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
Ca, c'est dans l'idée qui reste à démontrer qu'on ne se retrouverai pas avec 30-50% (voir plus) de la population active qui doit repartir dans le secteur primaire, en fait.
Le consumérisme, c'est mal, mais on a encore besoin de bouffer, en fait. Et sans pétrole, ca va être un peu moins drôle.
J'avais en tête, par exemple, que pour labourer 4.000 m² de terre, il faut :
- 1h à un tracteur,
- 1 journée, pour un agriculteur aidé d'un attelage de deux chevaux,
- 20 jours pour un homme seul.

Sans tracteur, et sans essence dans le tracteur, ça peut vite devenir compliqué.
Citation :
Publié par Caepolla
J'avais en tête, par exemple, que pour labourer 4.000 m² de terre, il faut :
- 1h à un tracteur,
- 1 journée, pour un agriculteur aidé d'un attelage de deux chevaux,
- 20 jours pour un homme seul.

Sans tracteur, et sans essence dans le tracteur, ça peut vite devenir compliqué.
Il faut 1 journée de 10h pour 20 hommes.
1h pour 200 hommes.
Fini le chômage, fini le réchauffement climatique.

Bon par contre à 12 balles de l'heure, ça fait un budget.
Citation :
Publié par Ron Jet de Pise
Il faut 1 journée de 10h pour 20 hommes.
1h pour 200 hommes.
Fini le chômage, fini le réchauffement climatique.

Bon par contre à 12 balles de l'heure, ça fait un budget.
A 10kg de patates la journée, un homme peut nourrir sa famille.
Citation :
Publié par Saurdholion
Un truc quand même que je tiens à relever : le délitement actuel, en France notamment, il est actuellement à 300% d'origine politique. Je veux dire fondamentalement du point de vue de la physique, du climat & autre, il n'y a rien ou presque qui a changé par rapport aux années 60/80/2000 et qui explique ce délitement.

Alors oui il commence à faire un peu plus chaud, et il y a des épisodes de sécheresse qui commencent à être problématiques, mais cela n'explique en rien le délitement actuel. Des ressources il y en a, encore beaucoup, de quoi voir venir quelques décennies voir même de quoi faire la fête jusqu'à la fin du siècle si osef du climat et de l'environnement.

Non la vrai problématique elle est dans la phrase précédente. Si on ne veut pas que les futures générations crèvent la gueule ouverte, il faut qu'on se mobilise pour totalement changer la société afin qu'elle devienne résiliente et neutre en émission de GES, et globalement avec un impact minimum sur l'environnement. Mais ça pour le moment TOUT LE MONDE s'en bas les c*******.

Donc la seule chose qui explique notre délitement, à commencer par les problématiques d'approvisionnement en énergie, c'est l'incompétence et la prédation de la majorité des politiques et dirigeants d'entreprises de nos sociétés à travers le monde. C'est eux qui décident des guerre (coucou Poutine), d'organiser des pénuries (coucou l'OPEP), qui ne voit pas plus loin que le bénéfice net à n+1, qui font semblant de lutter contre les inégalités, ... C'est eux qui ne font rien pour mettre en place un grand plan de modification de la société afin que les ressources fossiles que l'on brûle actuellement soit majoritairement destiné à une transition.


Donc oui il y a un délitement, et quand celui de la crise écologique va s'y ajouter ça fera un effondrement. Mais tout ça on peut encore l'éviter, à la condition d'arrêter de croire que le monde de demain ce sera celui d'aujourd'hui avec des éoliennes et des réacteurs nucléaires.

Dans le monde de demain il n'y aura probablement plus de Kinder Bueno sur-emballé, probablement plus de SUV, ni de véhicule personnel d'ailleurs, et probablement plus de pleins d'autres choses. Mais si on le décide on aura surement plus de temps libre, car moins de production = moins de pollution = moins de travail. Et des trucs cools qui ne polluent pas/peu on peut en faire pleins quand on a du temps libre dans une société qui n'est pas tourné uniquement autour du matérialisme.
On ne pourra pas "vendre" la société de demain en expliquant aux gens qu'ils vont devoir se priver de ci, de ça, se rationner, de plus en plus.
Il faut mettre en avant le fait qu'on vit "mieux", différemment, qu'on ne sera pas nécessairement "en pénurie de" si on s'organisait bien, voire qu'on bosserait moins et qu'on serait plus heureux. L'écologie punitive et taxatrice, sans cet espoir, ça ne passera pas et à mon avis à juste titre. Si les taxes servent juste à renflouer l'état ou les retraites, ça n'est qu'un discours mensonger. Si les taxes servent à mettre en place des politiques "de développement" massives, et concrètement perceptibles, ça passera beaucoup mieux.
Mais bon c'est pas avec notre classe politique ou nos votants boomer que ça va se mettre en place de sitôt. Et comme on prépare rien on va se manger, le lent délitement, + l'effondrement soudain potentiel.

Dernière modification par Déposeur2bilan ; 10/01/2023 à 21h46.
Citation :
Publié par Tranquil Nirvana
Ca, c'est dans l'idée qui reste à démontrer qu'on ne se retrouverai pas avec 30-50% (voir plus) de la population active qui doit repartir dans le secteur primaire, en fait.
Le consumérisme, c'est mal, mais on a encore besoin de bouffer, en fait. Et sans pétrole, ca va être un peu moins drôle.
C'est pour cela qu'il faut collectivement décider de ce que l'on produit, et arrêter de laisser la main invisible le décider. Le rationnement d'une ressource ne doit plus être subit par le prix, mais choisit en fonction de son impact sur l'environnement et de son utilité à la collectivité.

Mes VDD parlent du secteur agricole, et de remettre tout le monde aux champs dans un monde sans pétrole. D'abord l'objectif d'un monde neutre en carbone c'est de diviser par 5 nos émissions de GES, pas d'arriver à 0, grâce aux puits de carbone. Donc on peut très bien imaginer plusieurs scénarios :

1. L'utilisation d'engin agricole ne représente que 11Mt CO2 / an en France, soit 2,7% des émissions de GES totales. On pourrait décider que ce secteur continu à bénéficier d'une dérogation pour émettre des GES à travers ses engins agricoles.

2. On devient toustes végan ce qui permet de libérer des sols pour des techniques d'agricultures moins intensives, et donc avec très peu d'intrants chimiques, afin de compenser les pertes de rendements. Ceci afin de supprimer les émissions de CH4 et N2O dont l'agriculture est responsable et qui représentent 15% des émissions de GES en France.

3. On peut aussi décider de supprimer le véhicules individuel afin de favoriser l'électrification du parc d'engin agricole, si l'électrification de ces deux parcs n'est pas envisageable. Entre ma voiture perso et me casser le dos dans les champs parce qu'il n'y aurait plus de mécanisations mon choix est vite fait.

Et ce raisonnement on peut le faire pour tout :

Quid de la construction en terre plutôt que du ciment ?

Et si on avait tous une quantité maximum de GES que l'on pouvait consommer chaque année, avec une carte de crédit attenante et au delà nada ?

Il se passe quoi si demain avant de monter un business l'entretient n'est plus devant une banque pour obtenir un crédit mais devant un jury tiré au sort afin que celui-ci atteste de l'intérêt de ce business pour la société, et donc de l'intérêt de dépenser/utiliser des ressources pour mener à bien cette activité ?

Bref le monde de demain est entièrement à inventer et ceux qui veulent vous faire croire que les seuls chemins c'est 1880 à la bougie ou la fusion nucléaire dans ta chaudière, en mode business as usual dans les deux cas, ils mentent. Il sera plus sobre, plus écologique, plus résiliant, plus intelligent et donc plus humain. Sera t-il pour autant moins heureux ? Pour celles et ceux qui se baladent à dos de yatch toute l'année peut-être, pour le commun des mortels je ne le pense pas. Mais se monde là il va falloir l'arracher, et à mon avis ça ne se fera pas dans les urnes.

P.S : Ce message est d'ailleurs l'occasion de révéler un premier biais. Ce qui émet le plus de GES dans l'agriculture ce sont les engrais et l'élevage, loin, très loin devant sa mécanisation. Avant de se préoccuper de retourner au champs une bêche à la main, il va donc falloir se préoccuper de devenir vegan, ou a minima de supprimer notre consommation de produits animaliers issus de ruminants.

Dernière modification par Saurdholion ; 10/01/2023 à 23h50.
Citation :
Publié par Silgar
Me semblent être de bons indicateurs :
- L'évolution de la consommation d'énergie finale des Etats.
- L'évolution de la croissance des dettes publiques par rapport au PIB.
- L'évolution des taux de croissance économiques au niveau mondial, au niveau étatique et par secteur d'activité.
- L'évolution des dépenses militaires au niveau mondial et au niveau étatique par rapport au PIB.
- La part du budget des ménages consacrée à l'alimentation.
Ce sont de bons indicateurs macroéconomiques oui. Mais localement, dans ton quotidien, il est possible que tu constates des choses qui déraillent.

Hier j'étais en réunion avec notamment une dame du CMP local, la situation pour avoir un AVS dans un établissement est tendue. Tout s'est dégradé en une dizaine d'années alors qu'en parallèle les dépenses publiques augmentent.

Je n'ai personnellement qu'une conclusion simple : l'augmentation des dépenses publiques est absorbée par de l'administratif au détriment du personnel et matériel de terrain.
Citation :
Publié par Ron Jet de Pise
Je n'ai personnellement qu'une conclusion simple : l'augmentation des dépenses publiques est absorbée par de l'administratif au détriment du personnel et matériel de terrain.
Pas que, il y a l'orientation des dépenses publiques aussi :

66682-1673434884-6261.png

Comment se fait-il que l'éducation privée sont plus doté que l'éducation publique pour deux fois moins de lycées et quatre fois moins d'élèves ?

Autre exemple :

66682-1673434959-9414.png

Ça veut investir un demi-milliard dans les start-ups de recherche quand des universités sont en déficit parce qu'elles sont en sous-financement.

Elle est où la logique ?
Citation :
Publié par Anthodev
Elle est où la logique ?
les start up et les lycées pricés, c'est privé, les universités et les lycées publics, c'est public. quand ton but c'est d'accaparer les profits et le pouvoir, faut écraser/piller l'un pour renforcer l'autre.
Citation :
Publié par Anthodev
Pas que, il y a l'orientation des dépenses publiques aussi :

66682-1673434884-6261.png

Comment se fait-il que l'éducation privée sont plus doté que l'éducation publique pour deux fois moins de lycées et quatre fois moins d'élèves ?
C'est embêtant car tu postes une image sans la source.

Après quelques recherches, semble-t-il que madame Céline Malaisé ci dessous :

FTq_eWRWIAIcZSh.jpg

Ne raconte pas vraiment la réalité :
Citation :
La Région Île-de-France est mise en cause, accusée de favoriser les lycéens du privé au profit de ceux du public.
On peut lire en ligne que ces derniers bénéficieraient de dotations plus de 4 fois supérieures.
C'est faux, mais une récente mesure budgétaire décidée par la Région et qui pénalise les établissements publics fait bondir les syndicats.

Àla tête de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse fait l'objet d'une série de critiques liées à la gestion des lycées. Une conseillère régionale communiste déplore que "pour la 1ʳᵉ fois depuis la décentralisation, la dotation régionale aux lycées publics est inférieure à celle des lycées privés", de l'ordre de "65,5 millions d'euros contre 69 millions d'euros".

Dans la foulée, des internautes rebondissent sur ces propos et assurent sur les réseaux sociaux que "la dotation par élève est de 156 euros dans le public contre 725 euros dans le privé". Une large différence, qui représente "4,6 fois plus d'argent pour les enfants de bourgeois que pour ceux du populo", tacle un message largement relayé et consulté près de 200.000 fois. Des affirmations trompeuses, même si la grogne est dans les lycées publics d'Île-de-France.

Taper dans ses économies
La présentation fin 2022 du budget alloué aux lycées franciliens par la Région a fait grincer des dents : une baisse de la dotation de fonctionnement versée aux établissements publics pour 2023 a été entérinée, aboutissant à des économies dépassant les 17 millions d'euros. Soit une forme d'écrêtage : "Plutôt que de donner la somme habituelle, la Région a demandé aux établissements d'aller chercher dans les réserves qu'ils avaient et qui étaient le fruit d'économies potentielles d'années précédentes", a résumé le secrétaire général du SNPDEN-Unsa Bruno Bobkiewicz au micro de BFM Paris-Ile-de-France. Des lycées, qui avaient provisionné des sommes en vue d'investissements futurs, se trouvent ainsi ponctionnés.

Des dotations bien supérieures pour le privé ?
Cette décision budgétaire contribue-t-elle à faire chuter massivement la dotation par élève dans le public et à avantager ceux du privé ? "Des allégations totalement fausses et mensongères", nous réplique la Région Île-de-France. Si les lycées privés reçoivent des fonds (comme le forfait d’externat), une "obligation strictement encadrée par la loi pour la région de soutenir les charges en fonctionnement pédagogique et administratif", ainsi qu'une série d'autres aides, celles-ci sont bien inférieures au soutien apporté dans le public, nous assure-t-on.

"Le budget dédié au public dépasse 1,1 milliard d'euros", soit un "budget par élève de 2608 euros", tandis que "le budget dédié aux lycées privés sous contrat s’établit à 88 millions d'euros" et un "budget par élève de 917 euros". Nous serions donc loin d'un déséquilibre flagrant en faveur des élèves du privé.

Obligation de traiter de manière égale les élèves du public et du privé
Responsable de la Fédération syndicale unitaire (FSU) pour l'Île-de-France, Jean-François Gay invite à prendre du recul sur les chiffres avancés. Il est nécessaire, assure-t-il, de différencier dépenses de fonctionnement et investissements. En effet, il rappelle que "si l'investissement dans les lycées publics relève d'une compétence régionale ", ce n'est pas le cas pour les structures privées. La construction d'un nouveau lycée ou son agrandissement sera toujours pris en charge par la Région pour un établissement public, mais pas pour le privé.

Se focaliser sur les dotations relatives au seul fonctionnement aboutit en effet au constat suivant : avec un budget de 335 millions d'euros pour le public en 2023 (et 427.500 élèves environ) contre 72 millions d'euros dans le privé (96.000 élèves), les dépenses par élèves sont très proches. De l'ordre de 780 euros dans le public, contre approximativement 750 euros dans le privé. Mais "aucun élément ne démontre un soutien supérieur au privé", tranche Jean-François Gay, qui a pourtant épluché les éléments du budget avec attention. La Région, à l'instar des autres collectivités, est tenue par "l'obligation légale de traiter de manière égale les élèves du public et du privé", ajoute-t-il, sans compter qu'un "contrôle de légalité" est assuré par le préfet.
https://www.tf1info.fr/education/ile...e-2243927.html

Comme souvent, le format Twitter ne permet pas d'explications claires.

C'est dommage, car il y avait une réelle réflexion à se faire sur l'égalité pubkic/privé et en engager un débat, mais Twitter quoi.

Bref c'est un relais d'informations erronées, fallacieuses, voire carrément fausses.
Citation :
Publié par Saurdholion
C'est pour cela qu'il faut collectivement décider de ce que l'on produit, et arrêter de laisser la main invisible le décider. Le rationnement d'une ressource ne doit plus être subit par le prix, mais choisit en fonction de son impact sur l'environnement et de son utilité à la collectivité.

Mes VDD parlent du secteur agricole, et de remettre tout le monde aux champs dans un monde sans pétrole. D'abord l'objectif d'un monde neutre en carbone c'est de diviser par 5 nos émissions de GES, pas d'arriver à 0, grâce aux puits de carbone. Donc on peut très bien imaginer plusieurs scénarios :

1. L'utilisation d'engin agricole ne représente que 11Mt CO2 / an en France, soit 2,7% des émissions de GES totales. On pourrait décider que ce secteur continu à bénéficier d'une dérogation pour émettre des GES à travers ses engins agricoles.

2. On devient toustes végan ce qui permet de libérer des sols pour des techniques d'agricultures moins intensives, et donc avec très peu d'intrants chimiques, afin de compenser les pertes de rendements. Ceci afin de supprimer les émissions de CH4 et N2O dont l'agriculture est responsable et qui représentent 15% des émissions de GES en France.

3. On peut aussi décider de supprimer le véhicules individuel afin de favoriser l'électrification du parc d'engin agricole, si l'électrification de ces deux parcs n'est pas envisageable. Entre ma voiture perso et me casser le dos dans les champs parce qu'il n'y aurait plus de mécanisations mon choix est vite fait.

Et ce raisonnement on peut le faire pour tout :

Quid de la construction en terre plutôt que du ciment ?

Et si on avait tous une quantité maximum de GES que l'on pouvait consommer chaque année, avec une carte de crédit attenante et au delà nada ?

Il se passe quoi si demain avant de monter un business l'entretient n'est plus devant une banque pour obtenir un crédit mais devant un jury tiré au sort afin que celui-ci atteste de l'intérêt de ce business pour la société, et donc de l'intérêt de dépenser/utiliser des ressources pour mener à bien cette activité ?

Bref le monde de demain est entièrement à inventer et ceux qui veulent vous faire croire que les seuls chemins c'est 1880 à la bougie ou la fusion nucléaire dans ta chaudière, en mode business as usual dans les deux cas, ils mentent. Il sera plus sobre, plus écologique, plus résiliant, plus intelligent et donc plus humain. Sera t-il pour autant moins heureux ? Pour celles et ceux qui se baladent à dos de yatch toute l'année peut-être, pour le commun des mortels je ne le pense pas. Mais se monde là il va falloir l'arracher, et à mon avis ça ne se fera pas dans les urnes.

P.S : Ce message est d'ailleurs l'occasion de révéler un premier biais. Ce qui émet le plus de GES dans l'agriculture ce sont les engrais et l'élevage, loin, très loin devant sa mécanisation. Avant de se préoccuper de retourner au champs une bêche à la main, il va donc falloir se préoccuper de devenir vegan, ou a minima de supprimer notre consommation de produits animaliers issus de ruminants.
Pourquoi Vegan et pas végétarien ? C'est très similaire avec l'idéologie en moins.
Ou justement pour être créatif, pourquoi ne pas rester omnivore ? Les insectes pourraient être une source efficace de protéines animales sans gros rejets de co2. Les oeufs peuvent être considérés comme tolérables en terme d'empreinte.
La pêche contrôlée ? Quid des pâturages non cultivables (faut équilibrer dans ce cas l'érosion des sols, le puit carbone si les arbres peuvent pousser a cet endroit vs l'utilisation de cet espace non productif par des caprins ou ovins.)
Citation :
Publié par Hellraise
Pourquoi Vegan et pas végétarien ? C'est très similaire avec l'idéologie en moins.
Ou justement pour être créatif, pourquoi ne pas rester omnivore ? Les insectes pourraient être une source efficace de protéines animales sans gros rejets de co2. Les oeufs peuvent être considérés comme tolérables en terme d'empreinte.
La pêche contrôlée ? Quid des pâturages non cultivables (faut équilibrer dans ce cas l'érosion des sols, le puit carbone si les arbres peuvent pousser a cet endroit vs l'utilisation de cet espace non productif par des caprins ou ovins.)
Mon propos ne visait pas à lancer un débat spécifique sur l'agriculture.

Mais pour te répondre ce qui pollue le plus dans l'agriculture aujourd'hui c'est l'élevage de ruminants (bovins et ovins) par le méthane dégagé lors du processus de digestion. Donc végan n'est peut-être pas nécessaire, mais végétarien n'est pas suffisant, car pour produire des produits laitier, ou du cuir, il faut continuer cet élevage.

Et du coup d'un point de vu purement centré sur les émissions de GES, les pâturages non cultivable ne doivent pas être exploité par de l'élevage de ruminants. Pour les oeufs, pêche raisonné, etc ... je n'ai pas la réponse sans recherches, même si effectivement l'impact est plus faible, et pour les insectes aucune idée.

Les produits transformés sont d'ailleurs aussi une cible prioritaire, car représentant en moyenne 50% des émissions de GES alimentaire d'un.e français.e moyen.

DSO

Citation :
Publié par Ron Jet de Pise
Je n'ai personnellement qu'une conclusion simple : l'augmentation des dépenses publiques est absorbée par de l'administratif au détriment du personnel et matériel de terrain.
C'est évident qu'il y a un soucis massif dans l'utilisation de l'argent public. Quelques exemples dans mon secteur, la culture :

Le CNC peut aider à financer des clips de musique. On pourrait ce dire que ça vise à aider de jeunes artistes à se développer non ? Et bien qui en profite principalement ? Orelsan, Stromae, PNL, ... que des gars dans le besoin c'est évidant.

Source: https://www.rtbf.be/article/cnc-celu...t-pnl-10170433

La DRAC conventionne des projets sur plusieurs années pour les accompagner dans leur développement. Je trouve cela super, par contre qu'est ce qui explique que l'on continu à subventionner une même structure pendant 15, 20 ou 30 ans ? A un moment donné si la dite structure n'arrive pas à trouver un public et un certain équilibre financier faudrait peut-être qu'elle revoit son modèle non ?

Les SNA sont fières quand 35% de leur CA est du fond propre, ce qui signifie que tout le reste est de la subvention. Peut-être qu'avant de construire des bâtiments à plusieurs millions d'euro et de recruter des équipes de ministres, ce serait bien de juger de la pertinence du projet en terme d'encrage dans le territoire et d'intérêt des publics ?

Bref des exemples comme ça il y en a partout. Et qu'on soit clair, je suis 100% pour financer la culture et l'aider à se développer, mais les rentiers de la subvention (surtout vu l'ultra niveau de copinage de ce milieu), bof bof.

Dernière modification par Saurdholion ; 11/01/2023 à 13h41. Motif: Auto-fusion
Citation :
Publié par Saurdholion



C'est évident qu'il y a un soucis massif dans l'utilisation de l'argent public. Quelques exemples dans mon secteur, la culture :

Le CNC peut aider à financer des clips de musique. On pourrait ce dire que ça vise à aider de jeunes artistes à se développer non ? Et bien qui en profite principalement ? Orelsan, Stromae, PNL, ... que des gars dans le besoin c'est évidant.

Source: https://www.rtbf.be/article/cnc-celu...t-pnl-10170433

La DRAC conventionne des projets sur plusieurs années pour les accompagner dans leur développement. Je trouve cela super, par contre qu'est ce qui explique que l'on continu à subventionner une même structure pendant 15, 20 ou 30 ans ? A un moment donné si la dite structure n'arrive pas à trouver un public et un certain équilibre financier faudrait peut-être qu'elle revoit son modèle non ?

Les SNA sont fières quand 35% de leur CA est du fond propre, ce qui signifie que tout le reste est de la subvention. Peut-être qu'avant de construire des bâtiments à plusieurs millions d'euro et de recruter des équipes de ministres, ce serait bien de juger de la pertinence du projet en terme d'encrage dans le territoire et d'intérêt des publics ?

Bref des exemples comme ça il y en a partout. Et qu'on soit clair, je suis 100% pour financer la culture et l'aider à se développer, mais les rentiers de la subvention (surtout vu l'ultra niveau de copinage de ce milieu), bof bof.
En te lisant j'allais y venir et je vois que tu finis là dessus : le copinage.

C'est du capitalisme de connivence que je dénonce depuis tant d'années, version show-business.
Dans la musique c'est déjà révoltant.
Dans le cinéma, c'est délirant. On atteint des sommets de comment dire, détournements de fonds publics légaux ? Ces subventions sont distribuées n'importe comment.

Comment ensuite défendre la situation des intermittents par exemple sans que ces torrents de tunes distribués ne viennent parasiter le débat ?

Personnellement j'en suis arrivé à vouloir tout foutre en l'air et revenir au mécénat privé ou rien.

L'exception culturelle est tellement dévoyée que c'en est à vomir.
Citation :
Publié par Saurdholion
Un truc quand même que je tiens à relever : le délitement actuel, en France notamment, il est actuellement à 300% d'origine politique. Je veux dire fondamentalement du point de vue de la physique, du climat & autre, il n'y a rien ou presque qui a changé par rapport aux années 60/80/2000 et qui explique ce délitement.

Alors oui il commence à faire un peu plus chaud, et il y a des épisodes de sécheresse qui commencent à être problématiques, mais cela n'explique en rien le délitement actuel. Des ressources il y en a, encore beaucoup, de quoi voir venir quelques décennies voir même de quoi faire la fête jusqu'à la fin du siècle si osef du climat et de l'environnement.

Non la vrai problématique elle est dans la phrase précédente. Si on ne veut pas que les futures générations crèvent la gueule ouverte, il faut qu'on se mobilise pour totalement changer la société afin qu'elle devienne résiliente et neutre en émission de GES, et globalement avec un impact minimum sur l'environnement. Mais ça pour le moment TOUT LE MONDE s'en bas les c*******.

Donc la seule chose qui explique notre délitement, à commencer par les problématiques d'approvisionnement en énergie, c'est l'incompétence et la prédation de la majorité des politiques et dirigeants d'entreprises de nos sociétés à travers le monde. C'est eux qui décident des guerre (coucou Poutine), d'organiser des pénuries (coucou l'OPEP), qui ne voit pas plus loin que le bénéfice net à n+1, qui font semblant de lutter contre les inégalités, ... C'est eux qui ne font rien pour mettre en place un grand plan de modification de la société afin que les ressources fossiles que l'on brûle actuellement soit majoritairement destiné à une transition.


Donc oui il y a un délitement, et quand celui de la crise écologique va s'y ajouter ça fera un effondrement. Mais tout ça on peut encore l'éviter, à la condition d'arrêter de croire que le monde de demain ce sera celui d'aujourd'hui avec des éoliennes et des réacteurs nucléaires.

Dans le monde de demain il n'y aura probablement plus de Kinder Bueno sur-emballé, probablement plus de SUV, ni de véhicule personnel d'ailleurs, et probablement plus de pleins d'autres choses. Mais si on le décide on aura surement plus de temps libre, car moins de production = moins de pollution = moins de travail. Et des trucs cools qui ne polluent pas/peu on peut en faire pleins quand on a du temps libre dans une société qui n'est pas tourné uniquement autour du matérialisme.
Je ne suis même pas sûr qu'il soit possible d'avoir une société neutre en carbone et résiliente. En tout cas, à 10-15 millions d'habitants en France, sans problème, à 70 millions j'ai de gros doutes.

Et concernant les flux physiques, on a bien des choses qui ont changé depuis les années 70. L'approvisionnement il y a 50 ans était en croissance. On était des millions en moins. Les ressources naturelles étaient plus simples à trouver et exploiter. La situation est bien différente sur ce plan aujourd'hui.

"Dans le monde de demain il n'y aura probablement plus de Kinder Bueno sur-emballé, probablement plus de SUV, ni de véhicule personnel d'ailleurs,"
On peut considérer que c'est un effondrement dans ce cas.
Citation :
Publié par SekYo
Et tu penses que y aurait moins de copinage avec du mécénat privé ?
Bah c'est le principe du mécénat.

Ce qui est différent c'est qu'il file sa tune à son copain, pas la tienne via tes impôts.
Citation :
Publié par Caepolla
J'avais en tête, par exemple, que pour labourer 4.000 m² de terre, il faut :
- 1h à un tracteur,
- 1 journée, pour un agriculteur aidé d'un attelage de deux chevaux,
- 20 jours pour un homme seul.

Sans tracteur, et sans essence dans le tracteur, ça peut vite devenir compliqué.
Il me semble qu'on est en train de découvrir que le labour détruit la terre, non ?
En tout cas le labour profond comme il est pratiqué actuellement.
Si une micro-agriculture respectueuse de l'environnement demande moins de travail de la terre, ça peut permettre de réduire l'écart. Evidemment pas complètement du tout, mais chaque % gagné est positif.
Citation :
Publié par Quint`
Il me semble qu'on est en train de découvrir que le labour détruit la terre, non ?
En tout cas le labour profond comme il est pratiqué actuellement.
Si une micro-agriculture respectueuse de l'environnement demande moins de travail de la terre, ça peut permettre de réduire l'écart. Evidemment pas complètement du tout, mais chaque % gagné est positif.
C'est une question naïve mais a-t-on une étude sérieuse de quel pourcentage de la population terrestre actuelle la micro-agriculture généralisée pourrait-elle nourrir?
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