Je n'ai pas été spécialement impressionné par cet épisode de reprise, je devrais même dire que je l'ai trouvé tout juste divertissant ... bah, c'est déjà ça.
Disney conserve sa recette de western épisodique qui nous rappelle l'époque de la télé broadcast, sauf qu'ici la durée de l'épisode est allongée aux standards actuels, 50 min sans que l'on y trouve une utilité pour l'histoire.
La participation de Timothy Olyphant est plus de l'ordre du cameo, tant son personnage du Marshal nous évoque celui de Seth Bullock. C'est sympa pour les fans de Deadwood on dira.
Bébé Yoda ne sert à rien ici et ressemble plus à une poupée en plastique qu'on trimballe dans la galaxie.
L'histoire obéi aux standards de la narration épisodique et puisque qu'elle n'a pas le temps d'introduire un rebondissement, le scénario reste du coup très convenu.
Je dirais même que le scénar' est "dumbifié" au possible, tant il parait évident au public que le meilleur plan était depuis le début le plan final improvisé par les héros.
Enfin encore une fois tout fonctionne car The Mandalorian est un western où on ne réfléchit pas en tant que spectateur. On apprécie simplement le moment, la nostalgie, les décors, le lore et les caméos, comme si il s'agissait d'une fan-fic' au budget obèse. Eh puis The Mandalorian doit se regarder avec un scope plus large, puisque chaque épisode pose les jalons de l'intrigue en fil rouge.
On verra bien ce que le cumul des épisodes donnera.
Note : La séquence qui se voulait comique avec les droïdes était quand même bien cringe. ça m'a rappelé les mauvaises heures de la prélogie.
Dernière modification par lndigo ; 01/11/2020 à 13h39.
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