Il a montré de gros manques : il ne semble pas connaitre les profils et les accréditations des personnes qui s'occupent de la sécurité du Président ou passant un temps significatif à ses côtés (étant donné qu'il est présent à chacun de ses déplacement), ce qui semble invraisemblable de la part du ministre de l'Intérieur.
J'aurais été ministre de l'Intérieur jamais je laisse un mec être aux côtés du Président, dans le dispositif de sécurité, sans avoir fait une enquête de renseignement extensive sur cette personne et être certain qu'il n'est pas un risque (sécuritaire et politique).
Parce que tu imagines que le ministre de l'Intérieur doit connaître personnellement les profils et accréditations des dizaines de personnes chargées de la sécurité du chef de l'Etat ? Cela n'a strictement aucun sens. Le ministre de l'Intérieur dispose d'une administration dont c'est le travail.
Il y a eu des loupés, c'est évident. Laissons les enquêtes parlementaires, judiciaires et administratives les mettre en exergue.
En Suisse je suis sûr que ça aurait fait des remous et pas qu'un peu. Du coup j'ai du mal à comprendre ton relativisme Blackbird. Enfin relativisme, à ce niveau je ne sais même plus si on peut appeler ça du relativisme.
Pour ma part, je trouve beaucoup plus nauséeux le besoin de désigner des coupables avant que les enquêtes n'aboutissent.
Vous faites peser une présomption de culpabilité sur Gérard Collomb en ne donnant aucun crédit à ses paroles. J'ai du mal à voir ce qui est honorable dans la démarche.
Nous avons des éléments objectifs en notre possession : les vidéos. Elles en disent déjà beaucoup sur la responsabilité des auteurs directs des violences. Attendons de disposer d'autres éléments objectifs pour se satisfaire d'avoir des pierres à jeter.
Dernière modification par Silgar ; 23/07/2018 à 13h17.
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