Aller à la page... |
Dépense publique, Fonction publique et Service public
Suivre Répondre |
|
Partager | Rechercher |
|
Citation :
C'est le sénateur Delahaye qui pointe du doigt la façon dont l'État cache la facture avec des "surcotisations" qui montent jusqu'à 98 %, alors que le taux normal des employeurs est à 28 %. Ces surcotisations, déguisées en "contributions d'équilibre", sont planquées dans la masse salariale, ce qui dissimule le vrai poids des retraites publiques sur les finances de l'État. Dans son rapport, le Conseil d'orientation des retraites (COR) en prend aussi pour son grade, accusé de manquer de transparence et de bidouiller les chiffres en comptabilisant les contributions de l'État comme des cotisations classiques. Résultat : un déficit réel de 56,5 milliards d'euros en 2023, alors que le COR se félicitait d'un excédent de 3,8 milliards. Un écart énorme, et ça pose question. Le bon côté, aujourd'hui et d'ici quelques semaines/mois les magouilles institutionnelles seront objectivées. Le Sénat propose de rendre tout ça plus clair en séparant les cotisations légales des surcotisations. Le vrai débat, c'est de savoir si on peut continuer avec ce système ultra-généreux alors que la France est seulement 25e en termes de richesse par habitant. Dans quel autre pays démocratique ce genre d'inégalité existe entre les actifs ? Citation :
Par exemple, ce déséquilibre actif/retraités des fonctionnaires est aussi amplifié par des taux de cotisation qui, même en étant élevés pour l'État, restent insuffisants pour garantir l'équilibre financier du régime. Cela met en lumière la nécessité de réformes structurelles, soit en augmentant les cotisations, soit en modifiant les conditions de départ à la retraite, pour rendre le système plus soutenable sur le long terme. Alors comment faire pour ne plus faire peser ce système ultra-généreux sur l'ensemble des actifs ? Faire travailler les fonctionnaires plus longtemps pourrait vraiment changer la donne pour les retraites. D'abord, les faire cotiser plus longtemps aiderait à remplir la caisse des pensions, augmentant ainsi les ressources disponibles pour financer le système. Ça peut paraître simple, mais cet apport supplémentaire ferait une vraie différence. J'entends souvent ici ou là que les fonctionnaires ne sont pas payés assez, travailler plus pour gagner plus comme disait l'autre ![]() En réduisant la période pendant laquelle les pensions sont versées, l'État limiterait aussi le temps durant lequel il doit débourser de l'argent, ce qui aboutirait à des économies sur le long terme et à un allégement des dépenses globales. Pour les finances publiques, ça pourrait clairement aider à réduire la pression sur le budget et améliorer l'équilibre budgétaire. Enfin, le point que j'avais commencé à abordé l'autre jour : l'optimisation de la gestion des fonds de retraite des fonctionnaires. |
![]() |
|
Airmed / Ildefonse |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Airmed / Ildefonse |
|
|
![]() |
|
|
|
![]() |
|
|
|
![]() |
|
|
|
![]() |
|
Attel Malagate |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Attel Malagate |
|
|
![]() |
|
|
J’avais évoqué le sujet de l’attractivité de la fonction publique . Voilà qu’un rapport de France Stratégie dresse un bilan clair sur le manque d’attractivité des administrations.
Sur le constat : Citation :
Citation :
Citation :
Citation :
Le rapport évoque aussi la complexité de la rémunération avec la distinction indiciaire et indemnitaire, la dévalorisation des métiers notamment dans le discours médiatique et politique. Quand on voit qu’encore récemment le ministre de la fonction publique voulait réduire les prise en en cas de maladie et augmenter les jours de carence, que Guerini n’a rien proposé de sérieux lorsqu’il était ministre. Et que le projet de la droite c’est toujours de s’attaquer à la fonction publique… Dernière modification par Aedean ; 11/12/2024 à 11h05. |
![]() |
|
Suivre Répondre |
Fil d'ariane
Connectés sur ce fil1 connecté (0 membre et 1 invité)
Afficher la liste détaillée des connectés
|