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On peut débattre des discriminations positives. Elles ont comme avantage d'être simples à appliquer, efficaces, et d'avoir des effets à court terme. Elles semblent inégalitaires souvent parce qu'on oublie qu'elles servent à compenser une inégalité pré-existante (dans ton exemple : recruter un quota minimum de personnes racisées à l'université pour compenser les discriminations que subissent ces groupes et qui peuvent faire obstacle à leur accès à l'université). Elles sont insatisfaisantes car elles ne règlent pas les causes du racisme, mais ne font que compenser ses conséquences. Seulement les solutions s'attaquant aux causes, outre qu'elles sont plus coûteuses, ont des effets de long terme uniquement, et c'est difficilement audible pour des personnes discriminés de s'entendre demander d'être patientes et de subir en silence le temps que ces mesures fassent effet sur le temps long. Ah, et les discriminations positives ont des effets positifs pas uniquement sur ceux qui en bénéficient directement, mais aussi de manière plus globale par la représentativité qu'elles entraînent, et donc réduisent les préjugés par biais d'exposition. Citation :
Sinon pour l'évolution du racisme en France, quelques données parcellaires ici (qui ne concernent que les actes et les indices de tolérance. Il faudrait aussi mesurer l'évolution d'autres manifestations de racisme, comme les discriminations) : https://www.franceinter.fr/societe/l...ile-un-rapport . Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 21/02/2021 à 00h45. |
21/02/2021, 00h30 |
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