Donc, si tu te hurles à la mort parce que tu as un rhume et que tu déclares avoir le cancer et que tu ne veux pas mourir, c'est un sophisme que de te dire "non, ce n'est pas ça le cancer" ?
Non. J'espère que tu liras attentivement ma réponse. C'est pas du tout un sophisme, j'ai dit "un terme comme".
OK. C'est bien pratique, on peut donc dire n'importe quoi et ne faire aucune distinction. Cela va bien avec des trucs comme la nana qui dit avoir été microviolée parce qu'un mec lui a fait un compliment ou Balkany qui compare son procès pour fraude fiscale au sort des déportés juifs en 42. Quelle belle époque.
Et donc non, justement, le but est justement de pouvoir faire des distinctions.
Je cherche un terme qui décrive les situations où l'argument est absolument non-recevable, en comparaison avec les situations où il peut l'être. Pour qu'on puisse en faire, et discuter, justement, parce que sinon justement, en toute situation l'argument "c'est pire ailleurs" ou "c'était pire avant" revient faire perdre du temps à tout le monde.
En même temps, il n'y avait pas vraiment lieu d'aller chercher des éléments de comparaison en Russie ou en Corée du Nord : il suffisait juste de remonter au mandat de Nicolas Sarkozy, ou il ne faisait pas bon de le critiquer lorsque tu étais journaliste (cf les coups de pression en off sur ceux de France 3 et l'éviction de Stéphane Guillon de France Inter par exemple), des lois comme LOPPSI2 et HADOPI où on nous promettait la fin de l'Etat de droit français et une corruption généralisée à une époque où terme de moralisation de la vie politique était encore un gros mot, et par corruption je ne parle pas de placement de produits sur Instagram.
En tout cas, les termes qu'utilise Ghaz pour désigner le mandat de Macron s'appliquent bien mieux à celui de Sarkozy.
Ben oui, Macron se rapproche jour après jour d'un Sarkozy, le symbole récent de la droite bien dure qui flirtait avec l'ED. Jamais Sarkozy n'aurait pu prétendre au centrisme ou faire jouer le "front républicain" autant que l'a fait Macron.
Ton post va exactement dans notre sens…
Pourtant c'est en grande partie ce qui la définit, et comment elle-même se définit aujourd'hui.
Que tu le répètes en boucle ne le rend pas plus vrai. C'est ce qui la définit pour toi, ou c'est ce que prétendent les médias parce que ça fait cliquer, oui c'est sûr.
Les partis de gauche sont ceux qui affichent le plus leur soutien aux problématiques que soulèvent les minorités, ça c'est évident. Mais dire "la gauche c'est plus que les thèses identitaires décolonialistes blabla", c'est complètement biaisé.
En plus je suis d'accord que le débat est intéressant. Mais il est biaisé quand il démarre avec une telle certitude sortie de nulle part.
J'avoue ne pas avoir rencontré de cas de posteurs de droite se dénigrant l'appartenance à l'idéologie de droite en se basant sûr le fait que l'un des deux seraient un peu moins à droite que l'autre. Ou alors je ne m'en suis pas rendu compte, si t'as des citations à partager...
Tu parles de jol ? Je prête assez peu attention à l'écosystème de droite sur jol. Mais si je vais sur une communauté comme Reddit, où il n'y a pas de sujets dédiés à l'un ou à l'autre, le nombre de militants de droite qui rejettent des personnes parce qu'elles sont pas assez à droite est bien supérieur à ce que je peux voir dans l'autre sens.
En vrai, je vois ni l'un ni l'autre de manière significative en France. C'est beaucoup dans la sphère anglo-saxonne.
Tu voulais parler de whataboutism ?
Rah, je crois que je dois clarifier : je pense pas à un terme particulier qui m'échapperait ! J'en appelle un de mes voeux, sans savoir s'il existe.
Je pense pas que whattaboutism corresponde bien.