T'inquiètes, c'est de la vente à emporter... du buffet à ta table.
C'est aussi exactement mon point de vue. Je prends un article au pif :
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On peut postuler qu’un masque qui réduit subitement le visage aux seuls yeux ne va pas faciliter la confiance face à un visage non familier."
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On imagine qu’il n’en va pas tout à fait de même pour un jeune enfant de 18 mois par exemple qui a pris davantage de repères et consolidé des liens plus forts avec les accueillant·e·s"
"priver l’enfant des expressions faciales des adultes
peut faire barrage à une communication qui s’avère essentielle pour les jeunes enfants accueillis hors de leur famille"
On appréciera l'assurance des propos. Sur le même ton, je pourrais dire
qu'on peut postuler qu'étant donné la plasticité du cerveau des enfants et leur adaptabilité,
on peut imaginer qu'ils seront encore meilleurs à la lecture des expressions dans le regard que notre génération, et qu'ils seront donc plus empathiques, à l'image des aveugles qui renforcent leurs autres sens.
On remarque une augmentation des consultations pédopsychiatre? Mais ça fait une vingtaine d'année que c'est en constante augmentation et que la névrose des parents "nouvelle vague" va grandissant. On colle un smartphone dans les mains des gosses en primaire et on les gave de télé, ou à l'inverse on en fait des enfants rois en écoles "alternatives", le tout à grand renfort de suivi psy dès qu'il y a un pet de travers. Résultat, la moitié des gamins aujourd'hui on un PAI et leurs parents déchargent le moindre comportement à problème sur leur collection de troubles "Dys" en réclamant un traitement de faveur... Donc quelle proportion de ces fameuses augmentations de consultation pédopsy de Lausanne sont liées à de vrais troubles des gosses et non à une névrose des parents liée à la situation actuelle bien merdique?
Enfin au final, le gouvernement n'a pas imposé le masque sur les enfants de moins de 6 ans et je doute qu'un filc raisonnable aille coller une prune à une puéricultrice qui enlève son masque ponctuellement pour gérer une communication avec un môme. Du coup, Debione s'énerve tout seul en disant qu'on ne fait rien pour les enfants, que personne ne parle de ces problèmes, mais nous cite quand même 9 articles parlant de ces problèmes et proposant des solutions d'adaptation à la situation.
Allez, je vais te la faire différemment: au mois de janvier les épidémiologistes postulaient/imaginaient que cela allait partir en cacahouète. La même en août. On ne les a pas écouté. On voit le résultat. La on a la même, les pédopsychiatres, les éducateurs qui postulent/imaginent, on ne les écoute pas. Et non, on ne peut pas savoir exactement ce que sera le futur de ces enfants dans 10-20-40 ans... On ne peut que postuler, mais j'ai tendances à faire confiance aux pros avec quand même du recul. Donc quand un épidémiologiste me dit : Il y a de grandes chances que Ca parte en cacahouète et il y aura beaucoup de contamination, je vais le croire, quand un éducateurs/pedopsy me dit que cela péjore les enfants aussi.
En fait ton post n'est qu'une longue minimisation des conséquences des mesures prises sur les enfants, comme je le disais on a tendance à les considérer comme des sous-homme... Et qu'importe par exemple à Lausanne que ce soit directement les parents... C'est l'ensemble dans lequel baigne les enfants, parce que question névrose l'école/crèche et certain prof/educ/parents da'utres enfant se posent bien là, certains camarades aussi, des membres des familles... A vous entendre, l'enfant n'est influencé que par ces parents. L'enfant est influencé par son environnement. Quand la bouchère de mon quartier me sort: Ils font chier ces jeunes à se rassembler et a propager la mort ... Et que j'ai mon gamin de 11 ans à côté, comment il le prend? Elle a un putain d'impact, et c'est pas sa mère. Et elle été influencé par quoi pour sortir une merde pareille devant un enfant: Les "c'est la guerre", les infos, la paranoïa qui s'auto alimente avec délectation.
Et oui proposition d'adaptation... Dont personne ne parle parce que cela aurait un cout, parce que se poserait la question pour le politique: Si on bouge maintenant alors qu'il ne reste que 6 mois avant le vaccin, on va nous demander encore de nous justifier sur pourquoi pas avant.
Enfin. c'est un naufrage de plus dans la politique menée par les gouvernements. En fait c'est comme pour les hôpitaux, au lieu d'écouter les épidémiologistes et de former fissa (et c'est faisable en 6 mois) des infirmières pour épauler en SI, d'augmenter les lits de réanimation, d'augmenter le personnel qualifié etc etc, ben non on a fait le pari: si 2ieme vague il y a, alors elle sera moins grande, et sans doute qu'il n'y aura pas de deuxième vague. Ben la c'est la même pour les enfants.
A vous entendre, les faits n'engendre pas de conséquences (alors que les pros disent le contraire), des sceptiques ... Et ça pullule dans tous les sens en ce moment... Et c'est pas pour le mieux de l'humain.