Publié par
Gordon Shumway
Mon père a fumé ça pendant des semaines c'est épouvantable, ça pue encore plus que la clope et il n'a pas arrêté (mais bon, il est intoxiqué à mort il faut reconnaître aussi ...)
C'est surtout tellement dégueu que, quand tu as fini une de ces horreurs, tu es deux fois plus frustré de ne pas avoir fumé une vraie clope, et que tu en as encore plus envie qu'avant.
Ah non franchement, les mouises aux fines herbes, je le déconseille plus que vivement.
Parce que ça n'enlève pas l'automatisme du geste, parce que ça frustre, parce que ça donne envie de fumer encore plus qu'avant, et qu'en définitive, ça énerve et ça contribue plus que le reste à faire craquer quelqu'un qui est en train de s'arrêter.
Et en plus ça pue et ça arrache la gorge...
Pour arrêter, un conseil quand même : ne jamais rester à ne rien faire, toujours être actif au maximum. Faire du sport (on retrouve de suite un souffle incroyable), travailler (on retrouve une bonne concentration, sur la durée) et s'occuper (jardiner, bricoler, etc.). Bref, oublier la clope en étant très actif, et changer toutes les habitudes et les lieux qui étaient associées à la clope.
Bon, après, moi, en sachant tout ça, j'ai quand même repris... Mais je m'arrêterai à nouveau. Je pense que le contexte joue énormément dans le fait de s'arrêter, et surtout, de ne pas reprendre. La pire période, c'est l'été. On fait des bouffes tout le temps, on sort, on s'amuse, on est en vadrouille, et dans ce contexte festif, la clope fait partie du décors, et en définitive, on en reprend une petite "comme ça", et petit à petit, on replonge sans vraiment s'en rendre compte (en fait, si, on s'en rend tout à fait compte, mais on refuse de l'admettre, tout en étant conscient... C'est un peu étrange comme phase).