Tu as du courage .K., et une énergie que je n’ai plus effectivement. Entre les complotistes du cinéma, les provocations à la petite semaine, les poncifs, il ne manque plus qu’un brin d’appropriation culturelle versus soralien en herbe dans le sujet et on aura tous les éléments qui pourrissent le Cercle depuis des mois et qui ne donnent plus vraiment envie de discuter. Quand on aborde la chronologie des médias, la routine est toujours bien installée sur le forum : tu as toujours un petit libéral de camping qui va dénigrer l’exception culturelle, et deux-trois qui vont déféquer sur le cinéma français alors même qu’ils en ont une culture lacunaire. Au final, personne ne maîtrise le dossier (au-delà d’une introduction Wikipedia).
Personnellement je vis très bien avec le fait que certaines personnes n’aiment pas ce qui est estampillé « français », cela ne me dérange pas s’ils préfèrent la culture des anglois. Me concernant, je consomme de tout (du film hongrois au film français, en passant par le dernier marvel), et je suis HEUREUX de pouvoir tout consommer. C’est une chance incroyable, quand on y pense. De fait le mécanisme de chronologie des médias ne me dérange absolument pas, car je sais qu’il est essentiel, comme l’est le prix unique du livre dans mon domaine professionnel. Nous n’avons pas à en rougir, car c’est entre autres grâce à la chronologie des médias que le secteur a la tête un peu hors de l’eau et, surtout, que nous conservons un haut niveau culturel. Ce haut niveau ne vous intéresse pas ? C’est votre affaire, cela vous regarde, aucun problème avec ça et personne ne devrait vous imposer ce qui ne vous émoustille pas. Mais gardez pour vous cette haine viscérale, ou cette ignorance, que vous nourrissez à l’endroit de la culture de votre pays. Je refuse que l’on tue tout un pan du cinéma pour vous permettre d’avoir votre film DC/Marvel quelques mois en avance. Je sais que la patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins, mais vous pouvez survivre.
Ce qui ne veut pas dire que la chronologie des médias ne doit pas évoluer, bien au contraire. Il faut interroger les pratiques. Mais c’est autour d’une table, avec des acteurs différents, et des problématiques qui vous échappent.
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