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Publié par .K.
En Italie par exemple, leur cinéma est quasiment mort, phagocyté par l'industrie cinématographique Américaine que les Italiens consomment en masse, leur cinéma en dehors de quelques réalisateurs est au plus bas, alors qu'il y a des années encore il était au sommet, bien vivant.
Comment se passe cette histoire de chronologie des médias dans les autres pays Européens (et dans lesquels le cinéma se porte pas trop mal), genre Angleterre ou Espagne ?
Citation :
Publié par B£iss
Comment se passe cette histoire de chronologie des médias dans les autres pays Européens (et dans lesquels le cinéma se porte pas trop mal), genre Angleterre ou Espagne ?
Je ne suis pas au fait de tous les systèmes de sauvegarde lié au cinéma dans les divers pays Européens, mais c'est la grosse galère, il faut comprendre, qu'il est très difficile de rivaliser avec les US et leur culture populaire, qui est la culture la plus consommée par la plupart des pays de l'EU.

On ne se bat pas à armes égales, c'est certain, et le cinéma Européen est en souffrance, il suffit de voir qui regarde du cinéma Français, Anglais, Espagnol, Italien, Allemand ou Hongrois, pour ainsi dire personne. La France a su via son système & sa sauvegarde de sa culture, faire en sorte que ça se passe mieux qu'ailleurs.

Dans les années 50/60/70 les Français et les Italiens étaient au top du cinéma, ils étaient très liés, avec de grands réalisateurs qui rameutaient des gens en salle, pas toujours, mais plus qu'actuellement. La France par son système à l’orée des années 90 a su préserver sa culture, tandis que le cinéma Italien a décliné, faute de support.

Citation :
Au cours des années 1980, le cinéma italien traverse une grave crise, qui touche aussi d'autres pays de tradition cinématographique comme le Japon ou la France. En sont victimes la comédie à l'italienne, les différents cinémas de genre et le cinéma d'auteur. Le niveau des films destinés à un public populaire baisse jusqu'à la série B. Les causes sont à chercher d'une part dans la diffusion de la télévision dans les foyers italiens, et son aspect de plus en plus commercial, et d'autre part dans l'invasion des films hollywoodiens au budget de plus en plus gros et qui monopolisent les salles italiennes et internationales.

La crise économique et créative des années 1980 s'atténue dans la décennie suivante, même si les différents films de genre, désormais sans public et incapables de lutter avec le cinéma américain, ont dans l'ensemble disparu.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cin%C3...n%C3%A9es_1990
L'Italie de concert avec la France ont réagi, et celui-ci se porte mieux.

Citation :
Des relations franco-italiennes renouvelées et renforcées

Dans les années 50 et 60, les cinémas italiens et français rivalisent, cohabitent, collaborent et sont sur le devant de la scène de la production en Europe. A cette période on compte en moyenne une centaine de coproductions franco-italiennes par an parmi lesquelles on peut citer « Les nuits Blanches » et « Le Guépard » de Visconti, « Le Mépris » de Jean-Luc Godard ou « la Dolce Vita » de Federico Fellini avec la participation remarquée de Pathé. Ce sont les succès de cette collaboration qui ont bénéficié du premier accord de coproduction franco-italien du 1er août 1966, venant en faciliter la mise en place.
Cependant, si les relations franco-italiennes en matière de cinéma sont anciennes, elles se sont amenuisées avec le temps, faute d'un cadre adéquat, et ont connu un effondrement dans les années 80 et 90 dont témoignait par exemple le retrait de la filiale Gaumont Italie.
Cette relation reste néanmoins une composante majeure du cinéma européen et face à une perte de vitesse des échanges financiers techniques et artistiques entre les deux pays, les secteurs et institutions gouvernementales concernés ont voulu trouver une réponse efficace. C'est pourquoi ils ont renouvelé l'accord de coproduction entre les deux pays (a) mais également récemment mis en place un fond d'aide au développement (b).

Un nouvel accord de coproduction franco-italien

La mise en place d'un nouvel accord de coproduction franco-italien en 2003 est venue changer radicalement les dispositions applicables aux relations entre les deux pays en matière de coproductions. En effet, si un cadre existait déjà pour régir les coproductions franco-italiennes, il datait de 1966 et les quelques modifications du texte d'origine ne pouvaient pas suffire à le rendre efficace aujourd'hui.
L'accord de coproduction permet aux coproducteurs d'un film de bénéficier dans chaque état des avantages découlant des dispositions relatives à l'industrie cinématographique et ce dans chaque pays. S'il est évidemment entendu que ces avantages ne sont accordés qu'au producteur du pays qui les accorde, cela permet néanmoins un cumul potentiel d'aides sur un même film.
Sur le fond, ce nouvel accord instaure des conditions extrêmement souples pour les producteurs qu'il s'agisse des conditions financières ou des conditions de tournage. Aussi est-il prévu dans l'accord que “La proportion des apports respectifs du ou des coproducteurs de chaque État dans une œuvre cinématographique de coproduction peut varier de 10 % à 90 % du coût définitif de l'œuvre cinématographique. ». Afin d'entrer en coproduction il est donc possible de n'apporter que 10 % du budget du film pour bénéficier de l'accord de coproduction. Plus encore le texte prévoit, par exception, de baisser ce seuil minimal à 5 % soit pour les films dont le budget excède 7,62 M d'euros soit dans le cas où les autorités compétentes des deux états se sont entendues pour abaisser le seuil minimal.

On peut ici noter que cette disposition est très favorable au développement des coproductions franco-italiennes, le seuil minimal choisi est en effet bas par rapport aux seuils habituels. Pour ne comparer qu'avec des pays européens, on peut observer que les minima allemands et espagnols sont plus hauts : le coproducteur minoritaire doit apporter au moins 20% du budget du film. On rappellera que c’était ce même seuil de 20 % qui s'appliquait aux coproductions franco-italiennes avant la mise en place du nouveau traité, plus clément à l’égard des producteurs.
De plus, l'accord prévoit qu'il est possible de tourner des prises de vues dans des décors naturels dans un pays qui ne participe pas à la convention dès lors que le scénario ou l'action du film le justifie.
Il est également possible que les œuvres cinématographiques admises pour bénéficier de l'accord franco-italien soit coproduites avec le soutien d'un autre pays avec lequel la France ou l'Italie serait liée par des accords de coproduction cinématographique. Cette possibilité est primordiale car elle permet aux coproducteurs de travailler en collaboration avec des interlocuteurs variés, sans craindre de perdre le bénéfice de l'accord de coproduction.

Surtout, l'accord de coproduction franco-italien ne pose pas d'obligation relative à la nationalité des travailleurs employés sur le tournage. Cette absence de distinction entre les techniciens est assez rare car en règle générale les accords de coproductions obligent à l’emploi de techniciens de nationalité d’un des deux pays partenaires, ou du moins de pays européens. Cette obligation sera cependant éventuellement à respecter en fonction des aides demandées par chacun des producteurs, et des conditions d’obtentions de celles-ci. Point également important, l’accord franco-italien autorise les coproductions purement financières, ce qui est également rare. En effet habituellement, une réelle collaboration artistique entre producteur est exigée.
Avec ce nouveau cadre, les coproductions franco-italiennes se font plus nombreuses et la souplesse de ce nouvel accord semble porter ses fruits.Toutefois, si l'accord de coproduction franco-italien semble être efficace, il n'en demeure pas moins qu'il a des implications principalement financières et Valérie Ganne le rappelait : “les coproductions artistiques [restent] trop rares ». Le fonds d'aide au développement semble aujourd'hui vouloir corriger cette tendance.

Un fonds d'aide au développement d’œuvres cinématographiques franco-italiennes

Au-delà de l'accord de coproduction, le CNC et le MIBACT viennent de mettre en place un fonds d’aide au développement d’œuvres cinématographiques franco-italiennes. Ce fonds vise à encourager le développement des coproductions “artistiques”. En effet si la coproduction est souvent choisie pour des raisons financières il n'en est pas moins important de considérer l'enrichissement culturel qu'elle peut apporter. Le CNC s'exprime en ce sens en précisant qu'avec le fonds il s'agit de soutenir “la coopération le plus en amont possible entre co-auteurs et coproducteurs des deux pays, pour favoriser un développement artistique riche du croisement des cultures et imaginaires des deux pays”.
L’idée de départ était de constituer un mini-traité comme il en existe par exemple avec l'Allemagne, mais le coût d'une telle initiative en a freiné la concrétisation.
C'est finalement un fonds d'aide qui a été annoncé à Cannes en mai 2013 et qui se voit doté d'un budget annuel de 500 000 euros. Ce fonds vient aider des producteurs se trouvant dans la phase de développement de projets de longs métrages qu'il s'agisse de fiction, de documentaire ou d'animation. En effet, seules les dépenses effectuées en amont du tournage et après le dépôt de la demande de subvention sont éligibles. Il s'agit notamment de la rémunération des auteurs du scénario, des frais engendrés pour des recherches et des repérages, des frais de personnel, les charges sociales ou les éventuels frais juridiques.
On espère en soutenant les projets franco-italiens dans leur phase de développement que ceux-ci pourront s'enrichir du bénéfice des deux cultures pour produire des films franco-italiens plutôt que des montages financiers. La volonté des institutions est de sélectionner au plus 10 projets de films par an pour une attribution d’environ 50.000 euros par projet.
De fait, la forme de la coproduction est envisagée de manière moins souple ici que dans l'accord de coproduction de novembre 2000. En effet l'apport des producteurs ne peut osciller qu'entre 20 et 80 %. Surtout : “Les coproductions « financières », c'est-à-dire n’impliquant pas une participation technique et artistique proportionnelle aux apports financiers, ne peuvent pas bénéficier des subventions du fonds.”
Le fonds propose donc une aide sélective accordée annuellement par la commission franco-italienne d’aide au développement (composée de 3 membres choisis par le CNC et de 3 membres choisis par le MIBACT). Le dépôt des premiers dossiers pour prétendre à des subventions du fonds d'aide à la coproduction a ouvert le 15 octobre dernier et les crédits seront accordés en fin d année.
Nous l'avons vu, les relations franco-italiennes en matières de cinéma se sont ravivées. Il serait intéressant maintenant de voir quelles sont les aides dont il est possible de bénéficier en Italie du fait de l'accord de coproduction ou par la simple localisation d'un tournage dans le pays.

Même si le système Italien reste fragile comparativement à celui de la France.
Citation :
Un système d'aide italien intéressant mais fragile

Il convient ici de faire un point sur l’économie du cinéma en Italie, en effet si celle-ci a longtemps été florissante elle a aussi connu une mauvaise passe. En 1987 Daniel Toscan du Plantier écrivait même un article “le déclin de l'empire italien” et la production de films italienne a en effet connu une diminution spectaculaire. L’avènement de la télévision dans le pays a largement contribué à ce déclin et Marin Karmitz annonçait en 1995 “On peut dire que l'influence catastrophique de la télévision privée a détruit le cinéma italien”. Il faut bien dire que les chaînes italiennes ne participent que peu au financement des films, n'en ayant pas l'obligation, et le cas échéant elle se tourne vers la production “mainstream” en négligeant les films d'auteur qui seraient exploitables en festival ou à l’étranger.

Par ailleurs, le soutien des distributeurs est très faible en Italie, avec une absence quasi systématique de minimum garanti ce qui a contribué à la perte de vitesse du cinéma indépendant italien. C'est certainement cette absence de soutien des chaînes et des distributeurs vis à vis du cinéma d'auteur qui fait que la majorité des coproductions franco-italiennes de ces dernières années sont des coproductions de majorité italienne qui se tournent vers la France pour compléter leur budget.
Néanmoins, l'industrie du cinéma italien, comme le gouvernement, n'entend pas laisser s’éteindre la production et c'est certainement ce qui avait déjà abouti en 1994 à une “intervention urgente en faveur du cinéma” et que diverses mesures plus récentes permettent au cinéma italien de se maintenir et au pays de rester attractif en matière de coproduction.
On notera ici que le système d'aide nationale s'est peu à peu renforcé (a) pendant que dans le même temps des aides régionales se sont développées (b).

Un système d'aide nationale renforcé mais en sursis
Les aides au cinéma en Italie sont très anciennes, le pays est même l'un des premiers a avoir mis en place un soutien automatique à la production en 1938. Cependant aujourd'hui elle sont extrêmement faibles : elles représentent 8% de l'aide publique en Italie, quand en France les aides automatiques représentent plus de 70% des aides publiques pour le cinéma. En 1994, en pleine crise du cinéma italien, le gouvernement est donc venu modifier le système d'aide afin de le renforcer (1) avant de mettre en place dix ans plus tard un crédit d’impôt cinéma afin de soutenir la production italienne (2).

  • Les aides du Mibact depuis la reforme de 1994
Le décret de 1994 est venu modifier le système d'aide italien : il met en place le fonds de garantie bancaire géré par la Banco Nazionale del Lavoro qui apparaît désormais comme un des outils majeurs du soutien au cinéma italien actuel et réorganisait l'aide apportée par le MIBACT, équivalent du CNC.
En effet, depuis lors le MIBACT propose des nouvelles aides sélectives à la production via le Fond pour la production, la distribution, l'exploitation et les industries techniques (Fondo).
Ce système assez développé peut permettre à un film d'obtenir une partie substantielle de son budget. L'apport maximum est de 1,350 M d'euros pour les premiers et seconds films et peut aller jusqu’à 2,5 M dans certains cas. Ces aides ne doivent pas dépasser 50% du budget total du film, bien que des exceptions soient prévues (augmentation du seuil a 90% pour les premiers et seconds films). Le budget pour 2012 était de 25,8 M d'euros avec un apport moyen par film de 300 000 euros et aide en moyenne 80 films par an.
Si on est ici assez proche de l'avance sur recette mis en place par le CNC, qui bénéficiait en 2012 d'une enveloppe de 30 M d'euros, il faut rappeler que le système d'aide italien est bien plus restreint que le système français qui multiplie les aides en faveur de la production (aide au développement, aide à l’écriture, fonds de soutien automatique, aides sélectives...).

Le problème majeur restant que, en Italie plus qu'en France, les fonds alloués au cinéma sont intrinsèquement liés au budget du ministère de la culture. Le Fondo dépend de la loi de finances votée chaque année et est donc très incertain d'une année sur l'autre. On se souvient à ce titre du Ministre de l’économie Giulio Tremonti, qui s'était illustré fin 2010 en déclarant : « Con la cultura non si mangia » (« Ce n'est pas avec la culture qu'on se nourrit »), faisant planer une ombre inquiétante sur la pérennité du système. Massimo Bray a cependant rassuré le milieu du cinéma italien en annonçant, lors du festival de Venise, une relance du programme, avec un fonds d'un montant de 90 millions d'euros sur deux ans.
De plus, l'Italie semble prendre à cœur de renforcer et d’améliorer son système de soutien à l'industrie cinématographique comme en témoigne la mise en place d'un crédit d’impôt avec la loi de finance pour 2008.

  • Le crédit d’impôt en faveur de la création cinématographique
Ce crédit d’impôt propose de garantir une politique d’aide au cinéma national, afin de promouvoir la production et la distribution de films nationaux. A cette fin, la loi met spécifiquement en place des allègements fiscaux au profit des sociétés, qu’elles fassent partie ou non du secteur du cinéma, qui réinvestissent leurs bénéfices dans la production et la distribution de films en Italie. Cette nouvelle forme de soutien est intéressante à la fois pour les films italiens, étrangers et pour les coproductions avec l'Italie.
Tous les films sont éligibles au crédit d’impôt italien : documentaire, fiction, animation, courts et longs métrages. Cependant il existe des catégories favorisées : les films difficiles (documentaires, premiers, films, long métrages sous conditions) et les films au budget modeste c'est à dire inférieur à 1,5 M d'euros.
Le système distingue également les cas des films, italiens, étrangers et en coproduction. Afin de redynamiser l'industrie du cinéma italienne il est prévu que des productions étrangères ou en coproduction avec l'Italie puisse bénéficier du crédit d’impôt.
Le crédit d’impôt accordé pour un film étranger revient cependant à la production exécutive italienne. Son montant est calculé en s'appuyant sur les dépenses italiennes avec un taux de 25 %, c'est à dire 10 % de plus que le taux des films nationaux. Il ne peut excéder 60 % du coût du film et est d'un maximum de 5 millions d'euros en toutes circonstances. Cette mesure pourrait rendre l'Italie beaucoup plus attractive. En témoigne d'ailleurs le tournage de « To Rome with love » de Woody Allen ou le passage par l'Italie d'un film comme « Belle du seigneur » sorti cet été.

Du côté des coproductions le dispositif est moins large. Seule la partie italienne peut bénéficier du crédit d’impôt et celui-ci n'est calculé que sur la part des droits revenants à la production italienne.
Le taux applique de 15 % comme pour les films italiens et s'applique au coût relatif à la part des droits revenant au coproducteur italien. Ce dispositif permet en fait au producteur italien de ne pas perdre le bénéfice du crédit d’impôt lorsqu'il entreprend une coproduction internationale. Cela a permis par exemple aux producteurs de Salvo de compléter leur financement avec des partenaires français (notamment Films distribution et Cité films) qui sont venus apportés un tiers du budget du film.
Malgré son succès le crédit d’impôt en faveur de l'industrie cinématographique est débattu.

Déjà en 2010, le renouvellement du plan triennal de crédit d’impôt cinéma avait suscité des difficultés. Le gouvernement, en temps de crise aurait préféré resserrer le budget alors que les professionnels du cinéma, l'ANICA en tête soutenaient que le crédit d’impôt était la seule chance de survie du cinéma italien. Le crédit d’impôt avait été reconduit pour 3 ans et vient d’être prolonge d'une année (jusqu'au 31 décembre 2014)
Par ailleurs, Massimo Bray a annoncé une politique renforcée en direction du cinéma avec notamment une obligation d'investissement et de diffusion de films nationaux pour les chaînes italiennes. En effet, la production cinématographique italienne ne bénéficie pas de l'aide des groupes télévisuels. Les chaînes lorsqu'elles investissent préfèrent se tourner vers la production “mainstream”, plus rentable et le cinéma italien en pâtit. Si la volonté du ministre se concrétisait l'industrie du cinéma italien bénéficierait d'une nouvelle source de financement, lui permettant de se redresser et de devenir un partenaire intéressant en terme de collaboration. L'exemple français le prouve bien, l’investissement des chaînes télévisées en pré-achat ou en coproduction est primordial en matière de financement d'un film.
Il est important d’évoquer qu’au-delà du système national l'Italie bénéficie d'un important réseau d'aide régionales qui peuvent se révéler intéressante dans le cadre d'un partenariat avec l'Italie.

  • Des aides régionales diverses valorisant la localisation des tournages en Italie
De la même manière que des fonds d'aides régionaux se sont développés en France (Île de France, Rhône-Alpes Cinéma, CCRAV...), différentes régions d'Italie se sont organisées de manière à favoriser la création cinématographique sur leurs territoires.
Il faut avant toutes choses noter que les commissions italiennes de soutien à l'industrie cinématographique se sont réunies au sein d'une association : IFC, la commission italienne du film. Cette association réunit 17 commissions de soutien aux productions et investisseurs et permet une grande lisibilité du réseau italien d'aides régionales. L'IFC renforce la coopération et l’échange d'information ainsi que la croissance de l'industrie cinématographique en Italie. Nous n'allons pas revenir ici sur chaque région, néanmoins nous en évoquerons certaines parmi les plus développées afin d'éclairer notre propos.
La région des Pouilles, au sud-est de l’Italie, par exemple propose depuis 2007, au travers de l'Apulia film fondation, des aides diverses destinées à redynamiser la création cinématographique dans la région.
Aussi la région dispose-t-elle d'un fond national, d'un fond d’accueil (hospitality fund) et d'un fond international. Il est entendu que les aides accordées sont assorties de conditions à la fois de localisation de la dépense mais aussi de localisation du tournage (trois semaines de présence dans la région en général).
Les fonds nationaux et d'accueil bénéficient chacun d'un budget de 1 million d'euros par an. Le fonds d’accueil est le plus important en pratique : il vient aider 38 coproduction de majorité italienne par an.

Le fonds d'aide international bénéficie d'un budget plus modeste, 500 000 euros, et n'aide en moyenne que deux films par an. Cependant il offre à la région des possibilités de coopération internationale intéressante. Le tournage d'un film comme The third man de Paul Haggis qui a bénéficié de l'aide ne se serait sûrement pas déroulé dans la région sans cela.
La région des Pouilles est donc devenue attractive pour les producteurs étrangers, soit en coproduction avec un producteur italien pour obtenir l'aide des fonds nationaux et d’accueil soit en terme de localisation du tournage en bénéficiant du fond international.
Par ailleurs la commission a instauré un fonds de développement, doté de 90 000 euros. L'aide attribuée par ce fonds concerne des films dont l'histoire ou une partie de l'histoire se déroule dans les Pouilles. L’idée étant de mettre en avant le patrimoine culturel de la région au travers d’œuvres cinématographiques.
Il faut cependant nuancer notre enthousiasme : en effet, les régions du sud de l'Italie sont connues pour de nombreux problèmes de malversations et il n'est apparemment pas rare que les aides annoncées ne soient pas versées dans leur intégralité aux producteurs.
Dans un autre plan géographique, la région de Rome est elle aussi, particulièrement tournée vers le développement de l'industrie cinématographique Le Lazio regional film fund, est ainsi doté d'un budget annuel très conséquent : 15 millions d'euros. Ce fonds ne distingue pas les productions nationales et internationales. Il va pouvoir financer le film dans la limite de 15 % du projet ou de 20 % en cas de coproduction de majorité italienne. Le montant de l'aide peut être très important avec un maximum de 500 000 euros pour les œuvres cinématographiques et de 750 000 pour les œuvres audiovisuelles. Cette aide est automatique et ne demande que de correspondre au critère du test culturel. Néanmoins 40 % du budget de production doit être dépensé dans la région, avec une réduction possible à 20 % si le budget excède 2 millions d'euros.
En 2011, ce fonds régional a ainsi profité à 114 films ou œuvres audiovisuelles, parmi lesquels le fameux « To Rome with love » de Woody Allen. De la même manière chaque année de nombreux films cannois sont des bénéficiaires de cette aide comme « Reality » de Matteo Garrone ou « Dracula 3D » de Dario Argento, coproduit par la société française Les films de l'astre.
Les fonds accordés par cette commission permettent de relancer fortement l’activité dans la région de Rome en accroissant réellement l’attractivité de la région.

De plus la région Rome-Lazio bénéficie d'un fonds supplémentaire : le FILAS, doté d'un budget de 5 millions d'euros et destiné à soutenir des projets avec un impact fort dans la région. Le tournage doit avoir lieu sur place et 50 % du coût du film doit y être investi. Le montant maximal de l'aide est de 600 000 euros, dans la limite de 50 % du coût total du film. Cette aide vient elle aussi renforcer l’attractivité de la région du Lazio.

La région du Sud Tyrol bénéficie également depuis peu d'un fonds de soutien (2009). Ce dernier a un budget annuel oscillant autour des 5 millions d'euros et aide les films à une hauteur moyenne de 230 000 euro, avec un maximum de 1,5M et n’excédant pas 50 % du budget ou 80 % pour les premiers et deuxièmes films ou ceux au budget inférieur à 1,5 millions d'euros.
Ce fond est ouvert aux coproductions, son montant sera alors calculé sur la part du coproducteur italien uniquement. L'aide est automatique, à condition de répondre au test culturel, mais elle s'accompagne d'une obligation de dépense assez lourde. En effet 150% de l'aide doivent être dépensés dans le Sud-Tyrol. Des exceptions sont possibles pour des projets témoignant de fortes références à la région de part leur thèmes ou décors. Les aides de cette fondation vise donc avant tout à relocaliser des tournages en région et à promouvoir la région.

Bien qu'elle soit récente on peut déjà constater son efficacité, notamment dans des rapports de coproductions avec l'Allemagne. On peut par exemple citer le film « Peak » de Hannes Lang ou « The station » de Marvin Kren's présenté au dernier festival de Toronto. Il semble alors approprié pour les producteurs français de s’intéresser à ces aides dont le montant prévoit un maximum exceptionnellement élevé.
Nous pourrions ici multiplier les exemples, chaque région ayant des fonds spécifiques : le Piémont avec un budget annuel de 5 millions d'euros et une obligation de dépense entièrement localisée, les régions de Venise, de Calabre ou de Toscane avec des budgets plus modestes ou encore la région de Sicile qui a contribué au budget de Salvo, le grand succès de la coproduction franco-italienne contemporaine.
Il apparaît bien dans notre développement que l’Italie bénéficie d'un système d'aides nationales et régionales développé et qui est à considérer en matière de coproduction comme de localisation des tournages. L’Italie est et restera un partenaire majeur de l'industrie cinématographique française.

https://www.journaldunet.com/media/p...ent-du-cinema/
C'est un cercle vicieux, les plus gros succès viennent des US, les gens vont voir principalement du cinéma US, donc les salles de cinéma programment avant tout du contenu culturel et populaire US, ils restent aussi plus longtemps à l'affiche. De fait, le cinéma FR ou Européen, qui ne déplace pas les foules et donc fait moins d'entrées donc moins d'argents, est moins diffusés, moins programmés et ne reste pas longtemps à l'affiche.

Ce ne concerne pas seulement les salles de cinéma, mais aussi les producteurs surtout les petits, les acteurs culturels en général, bref cela peut vite tourner à l’hécatombe et sans système type chronologie des médias, c'est la mort assurée.

Le cinéma US est un rouleau compresseur et son moteur, sont les consommateurs.
Citation :
Publié par M.a.X
Franchement, il faut vite qu'ils sortent des series/films exclusifs a Disney+ car c'est pas foufou.

90% c'est du deja vu.
Faire une série ça prends du temps, ça se fait pas malheureusement en quelques secondes
Faudra être patient gars.
Citation :
Publié par Peredur
Avengers: Endgame, il est PG-13.
Je ne pense pas qu'on puisse le considérer comme un flim pour enfant. :/
13 ans c'est pas très loin de l'enfance quand même. Mais c'est vrai qu'ils sont vraiment bien les films Disney pour les enfants. Surtout les Marvel ! Ils finissent toujours pareil et il y en a vraiment pour tous les goûts, sensibilités, ethnies etc. C'est un peu comme avoir des pâtes au dîner tous les soirs mais à chaque fois de changer de sauce, c'est bien ça évite la routine.
Citation :
Publié par .K.
La question est, que fait Disney ou Netflix pour le cinéma Français? Est ce qu'ils reversent un pourcentage de leur monstrueux chiffre d'affaires pour la culture cinématographique FR? Non, elles versent 0€, donc en contrepartie, elles sont servies en dernières, logique.
Netflix finance des contenus français, que ce soit en achetant leurs droits de diffusion (comme pour Plan Coeur ou Dix Pour Cent) ou en les produisant (comme l'oubliable Marseille). Franchement, je trouve assez dur de critiquer Netflix sur ce plan puisqu'ils produisent partout. Tu as des séries nord-américaines, mais aussi des séries sud-américaines, européennes, asiatiques, africaines...

En outre, ce sera de toute façon obligatoire pour toutes les plateformes VOD dans un proche avenir, donc cela rend cet argument en bonne partie caduque.

Citation :
Publié par .K.
Si demain on supprime le système de la chronologie des médias, le marché vidéo physique s’effondrera
C'est déjà en grande partie le cas. En quoi est-ce un problème ? Est-ce qu'on pleure parce que les jeux vidéo se vendent de plus en plus en dématérialisé ? Est-ce qu'une loi protège ces acteurs ?

Citation :
Publié par .K.
et le cinéma Français sera réduit au néant voir n'existera plus, au profit des gros studios Américains que la plupart des gens consomment.
Je ne sais pas. Regarde le jeu vidéo : il se porte très bien en France, malgré l'absence de lois analogues.

Je suis favorable aux subventions, mais je pense que si elles sont mal utilisées, cela peut inciter à la médiocrité et à l'entre-soi. Il me semble super important de les utiliser avec parcimonie, afin d'encourager la créativité, l'ambition et la croissance. La France est capable de créer des films capables de concurrencer les films anglais ou américains et je pense qu'elle n'a pas besoin de lois de ce type pour y parvenir.
Citation :
Publié par Alandring
Netflix finance des contenus français, que ce soit en achetant leurs droits de diffusion (comme pour Plan Coeur ou Dix Pour Cent) ou en les produisant (comme l'oubliable Marseille). Franchement, je trouve assez dur de critiquer Netflix sur ce plan puisqu'ils produisent partout. Tu as des séries nord-américaines, mais aussi des séries sud-américaines, européennes, asiatiques, africaines...

En outre, ce sera de toute façon obligatoire pour toutes les plateformes VOD dans un proche avenir, donc cela rend cet argument en bonne partie caduque.
Netflix finance ce qu'elle a envie de financer, c'est un choix relevant du privé à des fins commerciales.

Ce qui sort de la chronologie des médias et des subventions en général, sert aussi à financer l'ensemble du monde culturel cinématographique FR, sans spécialement d'attentes commerciales en la matière, allant de certaines salles type cinémathèque Française, petits producteurs, films, distributeurs, restauration d’œuvres anciennes, événements type festivals, diffusion du cinéma FR à l'international etc. Ca ne se limite pas à une production, mais au monde culturel.

Citation :
C'est déjà en grande partie le cas. En quoi est-ce un problème ?
Le problème a été exposé plus haut, un contenu provenant des plateformes type Disney ou Netflix sont stockés dans des serveurs, ils ont la mains-mise sur le contenu, donc ce que tu regardes, et peuvent censurer à l'envie, de fait, l'ancienne version disparaît à jamais.

Prenons l'exemple de Netflix, à posteriori, elle a censuré 13 Reasons Why supprimant la scène du suicide, sur Disney +, il y a des scènes supprimées dans différents films d'animation, comme Lilo & Stich, ou Splash concernant les fesses d'une actrice, une scène de Toy Story 2 a été effacé, bref y'en a d'autres, je te laisse consulter les articles.

Pour Netflix
Pour Disney+

Le fait de posséder l'objet physique permet, d'un, de reverser une partie aux distributeurs physiques, de deux, de conserver une version définitive qui n'a subit de censure a posteriori. Si ça ne te dérange pas qu'un tiers contrôle, régente, ce que tu peux regarder ou non, vas-y, ce n'est pas mon cas.

Citation :
Je suis favorable aux subventions, mais je pense que si elles sont mal utilisées, cela peut inciter à la médiocrité et à l'entre-soi. Il me semble super important de les utiliser avec parcimonie, afin d'encourager la créativité, l'ambition et la croissance.
Je suppose que comme les autres pour toi le cinéma FR se résume aux comédies insipides, en fait non, c'est autrement plus vaste, encore faut-il s'y intéresser. Les subventions permettent de réaliser des films qui faute de budget ne verraient pas le jour, permettent de restaurer des œuvres anciennes etc (voir plus haut).

Si vous ne voulez pas de subventions arrêtez de vous gaver de culture Américaine au détriment de la votre, pourtant bien réelle et de qualité. Mais les gens ne veulent pas, donc on a des subventions. Et quand je lis l'égoïsme ambiant, du genre pleureuses qui ne supportent pas d'attendre Endgame (film du siècle) dans le catalogue Disney+, à cause de la chronologie des médias, je me dis que ce n'est pas demain la veille que ça changera.

Le jour ou il n'y aura plus besoin de soutenir le cinéma Français, c'est que les gens consommeront différemment, et je serais très heureux de le constater.

Vos productions Disney Marvelisés, c'est l'équivalent de nos comédies FR à la con, sauf qu'il y a du pew-pew laser et des méchants très méchants et des gentils, et que vos thunes vont chez l'oncle Sam.

D'ailleurs là-bas il y a très peu de subventions, et bien le privé du genre énorme studio Disney, Warner & co font la loi écrasent largement les petits studios indépendants. lls ont tellement de poids, qu'ils façonnent le panorama cinématographique US, en imposant leurs conditions.
Citation :
Regarde le jeu vidéo : il se porte très bien en France, malgré l'absence de lois analogues.
Concernant le jeux vidéos, c'est un art mineur. Le cinéma un art majeur, la France est l'une des mères du cinéma avec les frères lumières, son cinéma brille dans le monde entier, encore aujourd'hui, et vu la capacité des gens à ne consommer que du contenu US, elle se doit de le préserver en le protégeant.

Une autre solution serait d’éduquer les gens et de les sensibiliser à leur culture, mais ils ne veulent pas.

Citation :
La France est capable de créer des films capables de concurrencer les films anglais ou américains et je pense qu'elle n'a pas besoin de lois de ce type pour y parvenir.
Je n'ai pas envie que la France produise du Marvel ou un dérivé, ce n'est pas ça l'excellence. Si pour changer les choses la France doit céder à la médiocrité Disney & co, ça ne m'intéresse pas. Qui plus est, le cinéma FR explose largement Marvel & co niveau qualité, ce n'est simplement pas la même catégorie, clairement. Marvel c'est du divertissement, vite vu, vite oublié, le cinéma dont je parle est un art, qui restera et marquera l'histoire du cinéma.

Les films Anglais ne rivalisent pas avec ceux Américains. Mon dieu, intéressez-vous au cinéma. Les chiffres n'ont rien à voir.

Après je me doute que sur un thread Disney et parlant à Alandring, ça ne va pas changer grand chose, que c'est une démarche vaine de sens, tellement vous êtes attachés à la culture pop US, tout en ignorant et critiquant la qualité de votre culture cinématographique national.

Je connais le cinéma US et ses dérives, j'ai vu les Marvel, par contre je suis persuadé que vous n'avez vu aucun film Français dont je peux parler au dessus, de fait, vous ne savez pas de quoi vous parlez et c'est ennuyant.

J'ai proposé d'exposer ce qu'est le cinéma fr de qualité, personne n'a voulu le savoir. Voilà le niveau.

Dernière modification par .K. ; 14/04/2020 à 23h03.
Citation :
Publié par .K.
Le cinéma FR est plus vaste, c'est juste que vous l’ignorez. Si l'envie vous dit, je peux vous parler, préciser, sourcer, ce qu'est le cinéma Français en dehors des comédies insipides sus-cité.
Je veux bien que tu me conseilles quelques films, parce qu'en dehors de Le Chant du Loup, Goal of The Dead, Melancholia (et encore est-il vraiment français?), quelques Dupontel, et la Vénus à la fourrure, j'ai bien peu de film français que j'ai vraiment apprécié à citer sur les dernières années. Alors que paradoxalement, j'ai apprécié beaucoup de films venus d'Espagne et de Belgique, et quelques co-productions européennes.
Citation :
Publié par .K.
Le cinéma FR est plus vaste, c'est juste que vous l’ignorez. Si l'envie vous dit, je peux vous parler, préciser, sourcer, ce qu'est le cinéma Français en dehors des comédies insipides sus-cité.
Le cinéma français vit sous perfusion parce qu'il faut rémunérer trop de monde pour des choses que peu de monde veut voir.

Vu que nos politiques baisent avec les gens du spectacle, les règles sont faites pour leur assurer assez de sous pour continuer à bien vivre comparativement au travail demandée.

La faute à qui si les "comédies insipides" sont les seules à être rentable ?
Personne en fait, c'est ça qui plait.

Mais des pseudo-élite ont décidé que vu que les gens sont des cons, il faut récupérer un max de pognon pour financer des projets intellectuels qui n'intéressent bien souvent même pas ceux qui les font, mais leur permettent de très bien se payer.

En résumé, c'est une mafia qui détourne de l'argent public légalement avec l'appui des politiques auxquels ils fournissent régulièrement des beaux petits culs.

Au passage, résumer le cinéma US à Disney c'est soit malhonnête, soit faux-cul. Les USA ont une production indépendante qui met qualitativement la misère au cinéma Français, ne serait-ce que parce que le niveau d'acting y est plus élevé quand en France ça se joue surtout à l'ascendance de qui a été "à l'école de la vie" .
Ok BOOMERS.
Par contre les capitalistes des gros studios type Disney et autres Harvey Weistein font ça pour le plaisir du divertissement, ne baisent personnes, surtout pas leurs clients, en leur servant de la soupe avilissante qui honore en rien leur capacité intellectuelle réduite au néant après des décennies de culture pauvre, continuez à acheter vos sabre laser made in china & engraisser les majors. Pourquoi se priveraient-ils, quand tu vois le degrés d'aveuglement de leurs consommateurs.

Ce qui manque aux gens, c'est de l'éducation, pour éviter de se faire enfler par les majors Disney et leurs produits, et apprécier leur culture d'origine. Même tarif que vos copains, vous n'y connaissez rien, c'est pas faute d'essayer.


@Soviet_Suprem, je reviens vers toi très vite, effectivement, Melancholia est une réalisation de Lars von Trier, un réal Danois.
Citation :
Publié par Aragnis
Le cinéma français vit sous perfusion parce qu'il faut rémunérer trop de monde pour des choses que peu de monde veut voir.

Vu que nos politiques baisent avec les gens du spectacle, les règles sont faites pour leur assurer assez de sous pour continuer à bien vivre comparativement au travail demandée.

La faute à qui si les "comédies insipides" sont les seules à être rentable ?
Personne en fait, c'est ça qui plait.

Mais des pseudo-élite ont décidé que vu que les gens sont des cons, il faut récupérer un max de pognon pour financer des projets intellectuels qui n'intéressent bien souvent même pas ceux qui les font, mais leur permettent de très bien se payer.

En résumé, c'est une mafia qui détourne de l'argent public légalement avec l'appui des politiques auxquels ils fournissent régulièrement des beaux petits culs.

Au passage, résumer le cinéma US à Disney c'est soit malhonnête, soit faux-cul. Les USA ont une production indépendante qui met qualitativement la misère au cinéma Français, ne serait-ce que parce que le niveau d'acting y est plus élevé quand en France ça se joue surtout à l'ascendance de qui a été "à l'école de la vie" .
Cela me rappelait le sketch des guignons sur le cinéma français avec Audrey Tautou et Clovis Cornillac.

https://www.youtube.com/watch?v=jiFvVUGBSpg

https://www.youtube.com/watch?v=3FNWAvuKbJY

https://www.youtube.com/watch?v=jTzj6hbg0PA&t=24s
@Soviet_Suprem
Voilà les réalisateurs contemporains importants en France, en piochant dans leur filmographie tu y trouveras de quoi satisfaire ta curiosité.

Roman Polansky
Bruno Dumont
Gaspar Noé
Costa Gavras
Raymond Depardon
Clément Cogitore
Leos Carax
Jacques Audiard
Arnaud Desplechin
Quentin Dupieux
Abdellatif Kechiche
Xavier Beauvois
Raymond Depardon
Olivier Assayas
Claire Denis
Agnès Varda
Bertrand Mandico
Bertrand Bonello
Claude Barras
Antonin Peretjatko
Julia Ducournau
Jean-Luc Godard

Après il est clair qu'on est loin des productions Marvelisés ou labélisés Disney, là on parle véritable cinéma. Il doit manquer des réalisateurs lié à l'animation qui est secteur ou la France s'en tire bien, si tu veux, je peux t'en fournir un peu plus.
Citation :
Publié par .K.
Ce qui manque aux gens, c'est de l'éducation, pour éviter de se faire enfler par les majors Disney et leurs produits, et apprécier leur culture d'origine. Même tarif que vos copains, vous n'y connaissez rien, c'est pas faute d'essayer.
Oui oui on est trop cons et incultes pour apprécier l'excellent de la pensée du cinéma français ... Enfin Parisien je devrais écrire, c'est le premier problème. Bref le discours classique de l'élitisme qui veut continuer à faire sa tambouille au frais du contribuable.

Et tu sais, Melancholia est un de mes films préférés. Et le problème en France, au delà du fait qu'on a pas un réalisateur qui arrive à la cheville de Von Trier, c'est qu'il aurait coûté beaucoup trop cher à produire avec notre système.
Citation :
Publié par sinernor
Cela me rappelait le sketch des guignons sur le cinéma français avec Audrey Tautou et Clovis Cornillac.

https://www.youtube.com/watch?v=jiFvVUGBSpg

https://www.youtube.com/watch?v=3FNWAvuKbJY

https://www.youtube.com/watch?v=jTzj6hbg0PA&t=24s
Oui, ou encore ça : https://youtu.be/m6VrfA5my3k
Citation :
Publié par Aragnis
Et tu sais, Melancholia est un de mes films préférés. Et le problème en France, au delà du fait qu'on a pas un réalisateur qui arrive à la cheville de Von Trier, c'est qu'il aurait coûté beaucoup trop cher à produire avec notre système.
Ok BOOMERS. Melancholia est aussi produit par la France. Par Arte France Cinéma et Eurimages. Ce n'est pas le seul d'ailleurs.
Citation :
Sociétés de production : Zentropa, Memfis Film, Slot Machine, BIM Distribuzione et Trollhättan Film AB, en coproduction avec arte France Cinéma et une aide au financement de Eurimages
https://fr.wikipedia.org/wiki/Melancholia_(film,_2011)
Renseignez vous svp.
Citation :
Publié par .K.
Ok BOOMERS. Melancholia est aussi produit par la France. Par Arte France Cinéma et Eurimages. Ce n'est pas le seul d'ailleurs.

Renseignez vous svp.
Le sens de ton "Ok BOOMERS" au fait ?
Parce que c'est juste ridicule de ponctuer tes messages avec ça.

Je sais que Melancholia est une coproduction internationale, et ce n'est pas parce qu'il y a quelques fonds français que ça en fait un film français.

C'est avant tout une production danoise ... Après c'est effectivement très "cinéma français" d'aller essayer de récupérer un peu du talent où il y en a pour se l'attribuer. Les héritiers de la nouvelle vague française font pitié.

Mais bon, on est hors sujet là, ici c'est pas "le cinéma français" mais Disney+, et on peut juste y constater que le cinéma français bride l'offre étrangère afin de survivre dans son entre-soi .
Citation :
Publié par Aragnis
Mais bon, on est hors sujet là, ici c'est pas "le cinéma français" mais Disney+, et on peut juste y constater que le cinéma français bride l'offre étrangère afin de survivre dans son entre-soi .
Hmmm, c'est plus pour continuer à faire vivre les salles de cinéma qu'à financer le cinéma français non ?
Parce que sinon, il suffirait juste de taxer les abonnements Netflix, Amazon Prime et Disney+

De toutes façons, apparemment les jeunes générations vont de moins en moins en salle (logique, vu le prix d'une place en même temps)

Je suis pas sûr que ça changerait grand chose pour le cinéma français, tant que ça reste subventionné, ça peut toujours être diffusé sur Canal ou vendu à Netflix, si les rentrées d'argent sont en baisse parce que la télé rapportent moins que le cinéma, ils peuvent toujours réduire les cachets des acteurs.
@Aragnis
T'avais pas l'air de vraiment le savoir pourtant, mais ce soir je suis sympa, je te laisse le bénéfice du doute. A noter que la production FR est de l'ordre de 30%, ce qui n'est pas négligeable, donc loin de quelques fonds.

Il n'existe pas d'héritiers de la nouvelle vague en France, la nouvelle vague est un mouvement cinématographique avec des réalisateurs aux envies différentes et aux films eux aussi bien différents, il n'y a pas d'école stylistique définit de la nouvelle vague, c'est avant tout un regroupement de jeunes réalisateurs en opposition au cinéma d'antan.

De fait, vu l’hétérogénéité & l'absence de définition clair et précise de la nouvelle Française des années 50/60, les réalisateurs contemporains Français ne peuvent être qualifiés d’héritiers de cette même nouvelle vague. Il suffit de voir leurs films pour le constater, tu as une liste de noms juste au dessus.

Pour le reste ce n'est que divagation complotiste et généralités frauduleuses en faveur de la culture populaire Américaine, leurs émissaires sévissant même ici https://jolstatic.fr/forums/jol3/images/icons/cercle/film.gif

Dernière modification par .K. ; 15/04/2020 à 02h18.
Citation :
Publié par .K.
@Soviet_Suprem
Voilà les réalisateurs contemporains importants en France, en piochant dans leur filmographie tu y trouveras de quoi satisfaire ta curiosité.

[...]

Après il est clair qu'on est loin des productions Marvelisés ou labélisés Disney, là on parle véritable cinéma.
Top, merci. J'irai me faire une petite liste de films. Cela ne me dérange pas, premièrement parce que je préfère le DC Univers et que je n'aime pas Star Wars (), et plus sérieusement parce que je n'oppose pas les genres.


Citation :
Publié par Doudou Piwi
De toutes façons, apparemment les jeunes générations vont de moins en moins en salle (logique, vu le prix d'une place en même temps)
Je suis assez surpris, mes salles de cinéma affichent régulièrement complets, y compris lors des films qui ciblent cette tranche d'âge. Mais peut-être que c'est propre à la campagne, (22k d'habitants dans ma ville, qui est la ville la plus peuplée du département), ou, comme tu le dis, que le faible prix du ticket y est pour qlqchose (5,5€ à 8€ suivant le jour - ciné indépendant, tout ça). Quoi qu'il en soit, j'espère que je ne serais pas de la génération qui verra la fin des salles de cinémas... ().
Citation :
Publié par .K.
Pour le reste ce n'est que divagation complotiste et généralités frauduleuses en faveur de la culture populaire Américaine, leurs émissaires sévissant même ici https://jolstatic.fr/forums/jol3/images/icons/cercle/film.gif
Complotisme hein ?

Si le cinéma Français est sous perfusion c'est pour avoir cru que le talent était génétique et/ou qu'il se transmet par copinage.

@Doudou les salles de cinéma FR survivraient très bien sans les masses de films FR qui n'y sont diffusés que pour des raisons de quota et restent souvent une semaine à l'affiche pour faire 3 entrées. C'est un peu comme en radio où on oblige un quota de musique FR sous prétexte de sauvegarder la langue française.

Déjà il n'y a plus vraiment de cinéma Français : il n'y a quasi plus qu'un cinéma Parisien fait par des bobos pour des bobos qui vit au crochet du cinéma US qu'il méprise.
Le rêve mouillé de ces gens serait de remplacer les films US par des FR mais ils ne se rendent pas compte que ça ne ferait que vider les salles.

Si 2019 a été une des meilleures années pour les cinémas en France c'est pas grâce à des films comme Les plus belles années d'une vie .
Citation :
Publié par Aragnis
@Doudou les salles de cinéma FR survivraient très bien sans les masses de films FR qui n'y sont diffusés que pour des raisons de quota et restent souvent une semaine à l'affiche pour faire 3 entrées. C'est un peu comme en radio où on oblige un quota de musique FR sous prétexte de sauvegarder la langue française.
Je disais que les salles de cinéma auraient du mal à survivre si les sorties ciné (mondiales) arrivaient trop vite sur Disney+ et cie, pas qu'elles auraient du mal à survivre sans le cinéma français.

Citation :
Publié par Soviet Suprem
Je suis assez surpris, mes salles de cinéma affichent régulièrement complets, y compris lors des films qui ciblent cette tranche d'âge. Mais peut-être que c'est propre à la campagne, (22k d'habitants dans ma ville, qui est la ville la plus peuplée du département), ou, comme tu le dis, que le faible prix du ticket y est pour qlqchose (5,5€ à 8€ suivant le jour - ciné indépendant, tout ça). Quoi qu'il en soit, j'espère que je ne serais pas de la génération qui verra la fin des salles de cinémas... ().
J'avais vu ça genre la :
https://www.bfmtv.com/culture/infogr...s-1821756.html
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Je disais que les salles de cinéma auraient du mal à survivre si les sorties ciné (mondiales) arrivaient trop vite sur Disney+ et cie, pas qu'elles auraient du mal à survivre sans le cinéma français.
Trop vite ce ne serait pas bon effectivement pour les salles de cinéma. Et Disney a lui aussi tout intérêt à faire sortir en salle avant.
Mais 3 ans est un délai d'un autre âge, qui n'a plus rien à voir avec la technologie et les réseaux actuels.
Citation :
Publié par Aragnis
Trop vite oui bien sûr. Et Disney a lui aussi tout intérêt à faire sortir en salle avant.
Mais 3 ans est un délai d'un autre âge, qui n'a plus rien à voir avec la technologie et les réseaux actuels.
Je pensais que ça avait été raccourcis d'ailleurs
Citation :
Publié par Doudou Piwi
D'acc, thx. Alors je ne suis pas un pro des stats, mais j'ai un peu du mal à interpréter leurs graphiques. Le premier montre que la part des 15-25 ans à avoir visionné un film au cinéma est relativement stable de 93 à 2017. Le deuxième est plus parlant, puisqu'il démontre une baisse du nombre de film vu sur une même année pour cette même tranche d'âge. Mais... sur quoi se basent-ils? ^^
Citation :
Publié par .K.
Netflix finance ce qu'elle a envie de financer, c'est un choix relevant du privé à des fins commerciales.

Ce qui sort de la chronologie des médias et des subventions en général, sert aussi à financer l'ensemble du monde culturel cinématographique FR, sans spécialement d'attentes commerciales en la matière, allant de certaines salles type cinémathèque Française, petits producteurs, films, distributeurs, restauration d’œuvres anciennes, événements type festivals, diffusion du cinéma FR à l'international etc. Ca ne se limite pas à une production, mais au monde culturel.
C'est le cas pour Canal +, TF1 et compagnie aussi, non ?

À mon sens, il y a deux choses différentes. Tout d'abord, les subventions du CNC, qui est financé par une taxe sur les produits culturels. Pour le coup, il me semblerait normal que les plateformes de VOD paient cette taxe également et, dans tous les cas, il est pertinent de la réformer, car il est aberrant que les cinémas doivent payer une taxe plus importante que les autres acteurs.

Ensuite, les producteurs financent des contenus français. Ils choisissent en effet ce qui les intéresse, mais en quoi est-ce un problème ?

Citation :
Publié par .K.
Le problème a été exposé plus haut, un contenu provenant des plateformes type Disney ou Netflix sont stockés dans des serveurs, ils ont la mains-mise sur le contenu, donc ce que tu regardes, et peuvent censurer à l'envie, de fait, l'ancienne version disparaît à jamais.

Prenons l'exemple de Netflix, à posteriori, elle a censuré 13 Reasons Why supprimant la scène du suicide, sur Disney +, il y a des scènes supprimées dans différents films d'animation, comme Lilo & Stich, ou Splash concernant les fesses d'une actrice, une scène de Toy Story 2 a été effacé, bref y'en a d'autres, je te laisse consulter les articles.

Pour Netflix
Pour Disney+

Le fait de posséder l'objet physique permet, d'un, de reverser une partie aux distributeurs physiques, de deux, de conserver une version définitive qui n'a subit de censure a posteriori. Si ça ne te dérange pas qu'un tiers contrôle, régente, ce que tu peux regarder ou non, vas-y, ce n'est pas mon cas.
Je ne comprends pas trop la pertinence du propos. Premièrement, avant d'être diffusé, un film est retouché 356 fois. On voit déjà ce que le producteur veut nous montrer, qu'est-ce que cela change qu'il modifie cela soixante ans plus tard ? Un producteur est propriétaire de son oeuvre, il en fait ce qu'il veut, cela me semble normal.

Deuxièmement, ces exemples représentent quoi sur la taille gigantesque du catalogue de Disney+ ou de Netflix ? Moins d'1% ? Et il ne s'agit que de scènes mineures...

Citation :
Publié par .K.
Je suppose que comme les autres pour toi le cinéma FR se résume aux comédies insipides, en fait non, c'est autrement plus vaste, encore faut-il s'y intéresser. Les subventions permettent de réaliser des films qui faute de budget ne verraient pas le jour, permettent de restaurer des œuvres anciennes etc (voir plus haut).
Je ne me suis jamais vraiment intéressé aux subventions françaises donc non, ce n'était pas vraiment le propos. Ce dernier vient du fait que j'ai appris qu'en Suisse, certaines compagnies théâtrales vivent de subventions. Elles sont actives depuis des dizaines d'années, ont monté de nombreux projets, mais aucun d'entre eux n'ont été rentables ; elles ne continuer à fonctionner que parce qu'elles reçoivent des subventions.


Ce genre de cas me dérange fondamentalement. Cela me gêne que des gens exercent une activité professionnelle, qui n'est accessible que de manière payante et pour une minorité de la population, uniquement grâce à des subventions. À mon sens, les subventions devraient avoir une utilité bien définie :

  • Permettre la croissance durable d'une structure de production.
  • Permettre la réalisation d'un projet ambitieux.
  • Permettre la mise à disposition gratuite d'un contenu d'intérêt général.
Si un réalisateur désire faire un film sur le réchauffement climatique pour sensibiliser les gens et le mettre gratuitement sur YouTube, je pense qu'il est important qu'il reçoive des subventions. De même, si une société a une super idée, qui lui permettra de grossir, mais qu'elle ne peut financer autrement, je pense qu'il est important de la subventionner,

En revanche, je pense que sur le principe, toute subvention devrait être unique. Cela devrait être une aide ponctuelle, pas quelque chose que des producteurs reçoivent pour chacun de leurs projets.

Citation :
Publié par .K.
Concernant le jeux vidéos, c'est un art mineur. Le cinéma un art majeur
Parce que ? Le jeu vidéo génère plus d'argent en France que le cinéma. La France est une nation super importante pour les jeux vidéo. Et surtout... de quel droit un art serait-il supérieur à un autre ?

Citation :
Publié par .K.
Je n'ai pas envie que la France produise du Marvel ou un dérivé, ce n'est pas ça l'excellence. Si pour changer les choses la France doit céder à la médiocrité Disney & co, ça ne m'intéresse pas. Qui plus est, le cinéma FR explose largement Marvel & co niveau qualité, ce n'est simplement pas la même catégorie, clairement. Marvel c'est du divertissement, vite vu, vite oublié, le cinéma dont je parle est un art, qui restera et marquera l'histoire du cinéma.
Même chose qu'au-dessus : c'est purement subjectif. Tu as le droit de préférer d'autres types de films, mais je trouve ridicule d'en faire une généralité. Les gens votent avec leur porte-monnaie ; si les films Disney cartonnent autant, c'est que c'est ce que les gens aiment, ce dont ils ont envie. Si certains producteurs ne veulent pas faire ça, c'est leur droit. Cependant, je n'ai aucune envie de leur financer plusieurs productions non rentables parce que "c'est de l'art, tu ne peux pas comprendre."

La rentabilité est la clef. Si ton projet n'est pas rentable, c'est que les gens n'en veulent pas. Si les gens n'en veulent pas, c'est qu'il n'a pas à être financé par un fond public.

Citation :
Publié par .K.
Les films Anglais ne rivalisent pas avec ceux Américains. Mon dieu, intéressez-vous au cinéma. Les chiffres n'ont rien à voir.
Bien sûr, mais le cinéma anglais produit beaucoup de films de qualité, qui ont une portée internationale, et je pense que le cinéma français peut le faire aussi.

Le cinéma américain a un avantage de poids : la préférence nationale. Tous les pays, des États-Unis à la France en passant par la Corée, la Chine et l'Inde, surconsomment leurs productions nationales. Ainsi, si on regarde les plus gros succès du box office français entre 201o et 2019, on constate que les films français sont très bien représentées (il y en a 4 dans le top 6). Néanmoins, les États-Unis sont un bien plus gros pays que la France ou l'Allemagne, donc leur marché domestique génère bien plus d'argent, leur permettant de financer des films plus ambitieux.

Compte-tenu de cela, je ne pense pas qu'il soit possible de concurrencer durablement le cinéma américain. En revanche, produire quelques films par année qui sortent du lot et ont une réelle envergure internationale ne me semble pas impossible. Cela demande néanmoins d'investir réellement dans ce but.

En ce sens, je trouve que le personnage le plus important du cinéma français est Luc Besson. Oui, ses derniers films étaient nuls et se sont vautrés sur le plan commercial. Néanmoins, il est impliqué dans les trois films français ayant généré le plus d'argent à l'étranger et il a prouvé que ce type de projets pouvait voir le jour en Europe. À mon sens, c'est ce genre de structures qui devraient recevoir des financements (au début, en attendant qu'ils deviennent pérennes financièrement par eux-mêmes).
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