[Parti Socialiste] La vie du parti

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Publié par prootch
Ouais, enfin les kebabs, bars et autres qui blanchissent : réalité économiques de faits. Le pognon des ventes ne reste pas entassé dans des valises la plupart du temps.
La restauration, le tourisme, le jeux, le fret traditionnellement oui c'est potentiellement le cas.

Mais le fond du problème c'est le blanchiment, c'est pas sujet de ciblé les barbus avec les kebab et les barbiers.

Si c'est le cas, tu tape dessus et t évite de nourrir le communautarisme en adoptant une hygiène républicaine.
Mais tu a taper dessus car c'est des délinquants pas parce qu ils tiennent un kebab et un barbier.

Le choix des mots est important.

Cela ne fait pas de ce monsieur un raciste mais sa communication est un problème.

Dernière modification par ind ; 08/04/2025 à 12h17.
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Publié par ind
La restauration, le tourisme, le jeux, le fret traditionnellement oui c'est potentiellement le cas.

Mais le fond du problème c'est le blanchiment, c'est pas sujet de ciblé les barbus avec les kebab et les barbiers.

Si c'est le cas, tu tape dessus et t évite de nourrir le communautarisme en adoptant une hygiène républicaine.
Mais tu a taper dessus car c'est des délinquants pas parce qu ils tiennent un kebab et un barbier.

Le choix des mots est important.

Cela ne fait pas de ce monsieur un raciste mais sa communication est un problème.
Sa communication fait de lui un raciste, car il s'en fout des délinquants il esquive rapidement l'aspect trafiquant hein. Cela lui pose problème le nombre de kebad dans sa ville alors qu'il y a plus de pizzéria, décalage culturelle de maire bobo avec la population de sa ville.


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Publié par gnark
Nice n'est pas dans les 30 villes françaises avec le plus de fast food ... donc a priori c'est ok.
Il parlait du nombre de restaurants. Les fast food sont juste une partie de ces restaurants, j'imagine en effet que les restaurant haut de gamme tu dois en avoir un certains nombre là bas. Après Fast food, certains sont capable de te vendre un burger à 15 euros donc ce n'est plus forcément lié à de la nourriture bas de gamme et pas chère.
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Publié par ind
Je suis quant même fortement étonné des gens de droite qui passent gauche radicale/communiste quant il s agit d obliger le voisin enfin la "petite entreprise".
Non a la redistribution des richesses, oui a la redistribution des médecins.
C'est moi qu'on a attaque, ici, sur le fil des déserts médicaux, hein ?!
Oui, oui, oui, je le vois bien ! C'est ignoble ! Mais je vais me défendre !

Y a pas plus de gauche que moi. Aubry & Jospin, c'est ma période bénie de référence.

Oui, MAIS :

Quand d'un côté, tu avais LFI = RN avec anti-sémitisme, pro-poutine, anti-confinement, anti-gestes barrière, et je ne sais plus si c'était pas anti-vax en plus,
et que de l'autre tu avais le PS qui délirait à être anti-confinement et anti-gestes barrière aussi, ça a pas été possible.

Il l'a payé cher ensuite. Une part de ses électeurs, il les a perdus alors, parce qu'il était devenu con, lui aussi.
Le PS était devenu le parti de la technocratie depuis 2002, rien d'étonnant que Macron, un pur technocrate, en ait fait son joujou pendant un temps avant de le balancer avec pertes et fracas pour construire son propre mouvement, drainant la plus grande partie du PS avec lui et de l'UMP aussi - qui était le pendant technocrate de droite, la différence principale étant sur le positionnement économique. Le PS était devenu le parti des taxes, des impôts et des réglementations pour faire grossir ad infinitum la fonction publique ; l'UMP était devenu le parti des taxes, des impôts et des réglementations pour protéger ad infinitum les copains du CAC40. La synthèse c'est les Macronistes, le parti des taxes, des impôts et des réglementations pour... aucun résultat tangible, si ce n'est le déclassement inexorable du pays à force de décisions et non-décisions toutes plus ubuesques que les autres.

Le centrisme technocratique est, de mon point de vue, tout aussi détestable que les populismes d'extrême-gauche et d'extrême-droite. L'élection de Macron a été l'une des principales raisons de mon départ de France, parce que je savais où ça allait mener le pays, c'est-à-dire à la catastrophe.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
C'est moi qu'on a attaque, ici, sur le fil des déserts médicaux, hein ?!
Oui, oui, oui, je le vois bien ! C'est ignoble ! Mais je vais me défendre !

Y a pas plus de gauche que moi. Aubry & Jospin, c'est ma période bénie de référence.

Oui, MAIS :

Quand d'un côté, tu avais LFI = RN avec anti-sémitisme, pro-poutine, anti-confinement, anti-gestes barrière, et je ne sais plus si c'était pas anti-vax en plus,
et que de l'autre tu avais le PS qui délirait à être anti-confinement et anti-gestes barrière aussi, ça a pas été possible.

Il l'a payé cher ensuite. Une part de ses électeurs, il les a perdus alors, parce qu'il était devenu con, lui aussi.
Te sens pas visé.

Macron (;¬_¬), la droite est censé représenté la liberté d'entreprendre, la baisse du cout du travail et blablalbla.


Les libéraux on pas "vu" la couleur, au moins avec les socialistes y avaient des taxes mais pas ce niveau de défonçage en règle des services public et des droits des travailleurs.

La il y a eu des quoi des réquisitions, des obligations...

Et si on parle des infirmières.... elle serait trop chère, bref la libre concurrence oui mais pas pour tout le monde.

C'est contre cette "droite" mon coup de gueule, pas contre toi.

On dirait qu'ils gèrent la santé comme des financiers à coup de powerpoint et de KPI.

Dernière modification par Tonton Jack ; 02/05/2025 à 07h55.
Glucksmann continue sur sa bonne dynamique dans les sondages après les élections européennes, pendant que Mélenchon continue à sombrer à gauche depuis 2022 (43% de son électorat perdu depuis 2022). Glucksmann récupère pour l'instant énormément de voix vertes, communistes, ps, macron, et même un quart des voix de Mélenchon de 2022. Il rassemble bien plus largement la gauche, et se place donc en premier.

Sondage IFOP

Une candidature unie de gauche non-LFI, pourrait franchir le mur du premier tour et ensuite gagner contre Le Pen/Bardella, mais seulement si LFI ne se présente pas. Si LFI s'obstine, pas de gauche au deuxième tour.

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Citation :
Dans la course à l’incarnation d’une gauche capable de l’emporter pour la première fois depuis plus de dix ans, l’hypothèse d’une candidature de Raphaël Glucksmann parvient à faire jeu égal avec Jean-Luc Mélenchon, y compris en présence d’autres candidatures de gauche telles que celles de Fabien Roussel (2,5 %), Marine Tondelier (2 à 4 %) ou encore François Ruffin, qui ne dépasse pas les 5 % à ce stade.

Surtout, dans le scénario où la gauche n’est représentée que par Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, l’avantage revient très légèrement à ce dernier, avec 15 % des intentions de vote contre 13 % pour Jean-Luc Mélenchon. Et pour cause, Glucksmann rassemble plus largement la gauche, en récupérant 70 % de l’électorat d’Anne Hidalgo de 2022, 54 % de celui de Fabien Roussel, 64 % de celui de Yannick Jadot et même un quart (26 %) de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon, qui lui ne récupère « que » 57 % de son électorat de 2022.
Enfin, si François Ruffin est opposé à Jean-Luc Mélenchon, ce dernier conserve une avance de 2 points (12 % contre 10 %).
Ce sondage renforce aussi la cuisante défaite de Mélenchon face au RN (quelle que soit l'incarnation, Le Pen ou Bardella) au second tour (67/33, un plébiscite pro-RN face à LFI), alors que Philippe gagnerait (mais pas dans toutes les configurations):

Globalement, si on ne veut pas voir MLP/Bardella président, il faut envoyer soit Glucksmann soit Philippe au deuxième tour. Toutes les autres options sont perdantes d'avance et donc ne servent absolument à rien (LFI) ou très risquées (Attal...).

Citation :
Ce serait notamment le cas face à Jean-Luc Mélenchon, s’il parvenait à se qualifier pour le second tour — une hypothèse non appuyée par nos résultats au premier tour, mais jugée crédible au regard des performances passées du candidat. Dans ce scénario d’un duel Bardella-Mélenchon, le candidat du RN l’emporterait avec 67 % des voix contre 33 % pour Jean-Luc Mélenchon.

Pour l’heure, toutefois, c’est un duel avec Édouard Philippe qui semble le plus probable, selon nos résultats du premier tour. Dans cette configuration, le rapport de forces s’équilibre pour les candidats, laissant parfaitement ouvert le « match » du second tour, avec 50 % chacun en cas de face à face Philippe – Bardella et 52 % contre 48 % dans le cas d’un Philippe – Le Pen.
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Gluksmann s'est positionné pour la présidentielle ?

Et si il veut avoir une chance il va surtout avoir besoin de bosser un programme solide, clair et très concret.
Parce que j'ai été voir ce qu'il a annoncé pour les européennes, c'est peut être totalement en accord avec mes valeur mais c'est surtout totalement vide et creux sans aucune idée de comment il compte le faire.

C'est le gros points fort de LFI, un programme détaillé avec des actions et des moyens de le réaliser.
Je rejoins sur le programme. C'est la force de LFI d'avoir un problème construit, là où c'est flou du côté du PS. Par ailleurs, Glucksmann, c'est un micro-parti et qu'il n'est même pas au PS. On l'oublie souvent, mais son parti, c'est 1 député à l'Assemblée nationale.

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Est-il capable de réunir l'ensemble de la gauche, y compris la gauche radicale si LFI ne se présentait pas. Je n'en suis pas sûr. Sa stratégie depuis des mois, ce n'est pas d'essayer de proposer un compromis avec la gauche radicale, mais de dire qu'il faut les isoler du reste de la gauche. Autant LFI ne gagnera pas seule, autant Glucksmann non plus. Et je dis çà en ayant voté Glucksmann aux européennes.

Le sondage est intéressant en tout cas. Il illustre le fait que LFI n'arrive pas à dépasser son socle, mais aussi une radicalisation du centre et de la droite qui préfère l'extrême-droite à la gauche radicale.

Dernière modification par Aedean ; 11/05/2025 à 20h43.
Glucksmann avait une fenêtre très étroite après les Européennes. Il l'a totalement raté. Il ne sera pas au 2e tour et peut-être même pas au premier.

Il est contreproductif pour un politicien de gauche de chercher le conflit avec LFI, "la meute" explique bien pourquoi. Il est aussi contreproductif de chercher l'alliance avec eux, puisque leur objectif reste de détruire tous les rivaux de Mélenchon et de provoquer la disparition ou la vassalisation de tous les autres partis de gauche.

Que fallait-il faire ? Miser sur l'union du reste de la gauche mais sans fermer la porte à LFI. Avancer un programme résolument humaniste mais sans perdre son temps et son énergie à attaquer les sympathies totalitaires de LFI et de son chef.
Ils ne nourrissent du buzz et du conflit, il faut donc éviter les conflits et petites phrases et ne pas nourrir les buzz qu'ils cherchent sans arrêt. Les foutre en "ignore list", mais avec le sourire. Et concentrer les attaques sur Macron et la droite.

Glucksmann et Ruffin n'ont pas compris ça et vont donc échouer.
Les scénarios d'une candidature de Glucksman sans candidat LFI, je ne vois pas le sens qu'ils ont au delà du troll.

Glucksman ne cherche aucun compromis avec LFI, donc évidemment s'il se présente il aura un candidat LFI en face. Au delà de cette logique élémentaire, c'est même sain pour la démocratie qu'une bonne partie de l'électorat de gauche ait un candidat qui corresponde à ses idées.
Citation :
Publié par Aedean
Par ailleurs, Glucksmann, c'est un micro-parti et qu'il n'est même pas au PS. On l'oublie souvent, mais son parti, c'est 1 député à l'Assemblée nationale.
Ha oui j'avais zappé ce détail.

Ça fait se poser des questions vis à vis du sondages qui le considère comme le candidat du PS d'office.

Et en ayant été voir les résultats je suis surpris de voir qu'ils font des simulations très fragmenté / moins fragmenté seulement pour tester les candidats du centre et de la droite.
Ils ont pas de scénario la gauche uni hors LFI mais le centre et la droite fragmenté. Je comprends que ce soit moins fréquent mais au du paysage politique actuel et des deux dernières années ça me semble un scénario possible pour le moment.
Citation :
Publié par Tzioup
Glucksmann continue sur sa bonne dynamique dans les sondages après les élections européennes, pendant que Mélenchon continue à sombrer à gauche depuis 2022 (43% de son électorat perdu depuis 2022). Glucksmann récupère pour l'instant énormément de voix vertes, communistes, ps, macron, et même un quart des voix de Mélenchon de 2022. Il rassemble bien plus largement la gauche, et se place donc en premier.

Sondage IFOP

Une candidature unie de gauche non-LFI, pourrait franchir le mur du premier tour et ensuite gagner contre Le Pen/Bardella, mais seulement si LFI ne se présente pas. Si LFI s'obstine, pas de gauche au deuxième tour.

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Ce sondage renforce aussi la cuisante défaite de Mélenchon face au RN (quelle que soit l'incarnation, Le Pen ou Bardella) au second tour (67/33, un plébiscite pro-RN face à LFI), alors que Philippe gagnerait (mais pas dans toutes les configurations):

Globalement, si on ne veut pas voir MLP/Bardella président, il faut envoyer soit Glucksmann soit Philippe au deuxième tour. Toutes les autres options sont perdantes d'avance et donc ne servent absolument à rien (LFI) ou très risquées (Attal...).


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C'est le fameux sondage qui a énervé MLP parce qu'il y a Bardella à sa place ?
En très gros (lecture perso) :
- Olivier Faure (secrétaire sortant), qui milite pour l'union des gauches de "Ruffin à Glucksmann" (sans LFI) en se basant sur le fait que selon certains sondages, cette union des gauche pourrait se qualifier au second tour de la présidentielle grâce à la division des droites (mais cette union est-elle réellement réalisable ?) ;
- Nicolas Mayer-Rossignol (maire de Rouen), qui revendique un positionnement social démocrate (héritier de Hollande, tendance Glucksmann), pour une gauche de gouvernement pragmatique et "agissante" concrètement (il a le soutien de plusieurs représentants PS locaux, notamment Carole Delga ou Karim Bouamrane, qui assurent déjà la gestion de collectivités locales). Il est historiquement contre le rapprochement avec LFI, on lui reproche sa proximité avec le "hollandisme".

Pour caricaturer, peut-être une gauche d'appareil (parisienne ?) vs une gauche d'action (régionale ?). Ce qu'on peut retenir, je crois, c'est que les deux actent la rupture avec LFI (de longue date chez Mayer-Rossignol, plus récente chez Faure).
Faure est apparemment favori, mais j'ai l'impression que Mayer-Rossignol a quand même des partisans chez les militants qui considèrent qu'il y a un espace au centre gauche.
La différence, je pense, c'est que Faure cherchera à ressembler en intégrant l'électorat LFI, d'une manière ou d'une autre, alors que Mayer Rossignol cherchera plutôt à rassembler en allant vers le centre.

Je vois s'opposer des logiques très proches de celle du NFP vs celle du macronisme 2017.
Si on vous lit, c'est une tambouille électorale contre une autre tambouille électorale mais personne n'a pensé à un projet pour la France. Ces gens n'ont encore rien compris a ce qui est attendu d'eux, leur empreinte restera anecdotique.

Hélas..
Non je dis tout le contraire. Justement, tu noteras que je parle d'électorats et pas d'accord de partis, et pour convaincre un électorat il faut un programme adéquat.

Je ne pense pas que le programme de Faure et de Meyer Rossignol serait le même.

Dernière modification par Soumettateur ; 05/06/2025 à 14h54.
Citation :
Publié par Borh
Un petit résumé des candidats et ce qui les différencie ?
Olivier Faure est essentiellement soutenu par Johanna Roland, Pierre Jouvet, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault et Stéphane Troussel.
Il a aussi été rejoint, entre les deux tours, par Boris Vallaud et ses soutiens dont la démarche est animée par une sincérité et un désintéressement qui pourrait se confondre avec celle des télévangélistes Sud-Africains.
Ce camp est en faveur d'une primaire dite "large" car elle inclurait Raphaël Glucksmann, Cazeneuve, Hamon mais aussi François Ruffin et Clémentine Autain pour identifier le candidat qui serait le plus compétitif à l'élection présidentielle.
Glucksmann a indiqué, dans le journal de la NUPES, qu'il ne participerait pas à une primaire mais concernant Faure c'est visiblement tombé dans l'oreille d'un sourd.

Nicolas Mayer-Rossignol est relativement soutenu par Michael Delafosse, David Assouline, Patrick Kanner, Jérôme Guedj, Carole Delga, Hélène Geoffroy, Philippe Brun, Lamia El Araje et Karim Bouamrane. Ses soutiens ne sont pas du tout des alliées entre eux, ils sont très hétérogènes et c'est vraiment très difficile de comprendre leurs motivations. Aucun d’entre eux ne sont réellement enthousiaste vis-à-vis de Mayer-Rossignol (même Delga, censé être la plus proche de lui, a essayé de le faire remplacer par quelqu'un d'autre lol) et ils ont surtout en commun de détester Faure.
Ce camp est en faveur d'une sélection d'un candidat en fonction des rapports de force aux municipales et des sondages. Leur rassemblement n'inclurait pas Ruffin et Autain.
C'est difficile de comprendre si tout ce petit monde désire secrètement que Glucksmann soit leur candidat à l'élection présidentielle ou si à l'inverse chacun d'entre eux s'imagine l'être.

Un running gag pendant toute cette campagne a consisté à ce que chacun des camps se présente comme étant le plus à gauche et se revendique de la social-démocratie tout en affirmant que son adversaire est un social-libéral... qui comploterait secrètement pour s'allier à Mélenchon !
Du coup c'est assez illisible... l'idée de social-démocratie n'est jamais défini et les deux candidats tiennent hypocritement une position très ferme contre la LFI en public tout en étant très ambigu en "off".

Globalement cette campagne a été détestable et ressemble surtout à une guerre des petits chefs. Est-ce la faute des deux candidats qui sont nuls ou bien celle des médias qui s'obsèdent pour les considérations tactiques et ont de manière générale un traitement épouvantablement superficiel de la politique ?
Je pense que ce sont les deux à la fois mais je suis un esprit chagrin.
Le problème du PS c'est que soit ils font sans LFI et c'est perdu, Faure fera entre 5 et 10 %, Melenchon 15% et on aura un deuxième tour droite / extrême droite.

Soit ils font un genre de Nupes 3 avec un pseudo programme LFI compatible et si jamais ils sont élus ça explosera au bout de deux semaine comme la Nupes 2022 et L'Union Populaire 2024, c'est un peu ça le running gag de la gauche.

Dans tous les cas jamais Melenchon ne se retirera au profit de Faure ou de n'importe qui au PS, ça n'existe pas.
En fait pour s'en sortir il faudrait nommer quelqu'un de LFI qui soit PS compatible et donc qui n'est pas Melenchon.
Qui à LFI hors Melenchon peut être président ? C'est pas Mathilde Panot ou Louis Boyard ça c'est sur, c'est pas non plus Sébastien Delogu donc c'est Bompard, Coquerel ou Guetté.

Mais sinon ce qu'il peut se passer, et je pense qu'il y a une fenêtre, c'est le retour du sauveur, du fils prodigue.

Il va venir il va faire comme aux législatives, fuck la Nupes le mec random que vous avez assigné pour la circo là il dégage, je récupère toute la gauche Macroniste parce que c'est des gens qui votaient pour moi à la base, et le PS même s’ils sont pas content ils vont devoir s'écraser. Vous l'aurez deviné je parle bien de François Hollande.
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