Mon entreprise ne me touve plus de mission et me demande d'envisager une rupture conventionnelle

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Comme déjà dit, ils te proposeront pas une rupture conventionnelle si tu as un emploi sous la main.

Tu fais plutôt plaintif dans ta lettre la.

Tu dis simplement que tu es prêt à négocier, mais que la proposition actuelle ne te convient absolument pas et que dans tous les cas tu as besoin d'un minimum de temps, pas besoin de t'étendre sur tes problèmes personnels (et sûrement pas de transits ). Ça pourra limite venir plus tard, mais en réalité, je pense qu'ils en auront rien à carrer.

Eux ont intérêts à ce que ça aille vite, que tu n'aies pas le temps de te renseigner ou de te protéger. Rien ne te presse.

S'ils veulent vraiment que tu partes, ils peuvent toujours essayer de te licencier, et même s'ils y arrivent (faudrait trouver une justification économique si tu n'as pas commis de fautes graves), le minimum légal sera toujours bien plus élevé que leur proposition.

En attendant, tu te couvres, tu fais profil bas, et t'acceptes rien.
Enfin le marché faut pas exagérer non plus, c'est les juniors qui galère la actuellement.

Si tu es senior et que tu t pas enterré.

Tu baisse tes prétentions a 45k tu va trouver vite.

Le volume a assez baissé pour qu on puisse pas négocier systématiquement a la hausse mais c'est pas le crash des dotcoms non plus.

Quant à signer une rupture conventionnelle avec un poste a la clé...
Si t arrive a faire accepter ça sans qu ils essayent de te pousser très fort bravo.

Après, je ne remet pas en question ton inquiétude.
Je dis juste que le pire que tu envisage sûrement est peu probable.
Et que le marché est légèrement stable/décroissant mais il n'a pas décroché.

Après si tu es dans une ESN très connu et très grosse, vu les bruits de couloirs que j ai.
Elle rencontre des difficultés car le marché est en légère récession mais pas "que".

Nous par exemple une autre ESN de bonne taille, on fait une très bonne année.

Et tu a un secteur a forte contrainte qui ne s offshore pas, c'est la défense et autre industrie stratégique.
Et ce marché ne me semble pas en récession plutôt stable.
Et potentiellement en croissance.

Bon courage en tout cas.

Dernière modification par ind ; 19/03/2025 à 20h21.
Mon ESN rencontre des difficultés peut-être parce qu'elle est sauvage et trop brutale.
Elle a peut-être fini par acquérir une mauvaise réputation. Mais c'est pas mon problème.

Deux possibilités :
  • se laisser ouvert à la rupture conventionnelle, en demandant la somme requise, mais en imposant que c'est soi qui choisir le moment pour la faire,
    (de toutes façons, s'ils l'imposaient, je pourrais toujours rétracter !)
  • Ou la refuser pour le moment, en justifiant par le risque de chômage qui ne le permet pas.
Honnêtement, te justifie pas, surtout si on parle de la même ESN...
Tu es juste un centre de coûts et qui plus est potentiellement une emmerde.

Par contre, tu peux demander un délais de X mois parce que.
Et passer dans la case "problème géré".

Et toi derrière, tu gagne du temps pour sonder le marché, trouver du taff et au pire rentrer en guerre.
L objectifs étant surtout de diminuer la charge mentale avec un délai qui te mette dans de bonne condition avec un bon contexte pour te vendre sur le marché.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Quid de leur envoyer assez rapidement cette réponse écrite ?

"La rupture conventionnelle n'a de sens que si elle est intéressante financièrement, permet de rejoindre un poste apprécié, et donc que cet emploi est trouvé avant son échéance.
Et je n'ai pas eu le temps matériel de vérifier que le marché m'assurerait de le trouver.
Ne pas observer cette prudence, c'est risquer de tomber au chômage pour une durée inconnue. Or, mon épouse s'y trouve déjà, alors je ne peux me le permettre maintenant.

Je comprends le besoin de [...] et je cherche un nouveau poste avec vivacité.
Dès que mon transit me paraîtra sûr [j'aurais la promesse d'embauche sous les yeux] nous pourrons procéder à cette rupture conventionnelle."

[Et peut être plutôt, je soumets ça à un avocat pour qu'il réponde à ma place ?]
Pourquoi tu te justifie?
Ils te font une proposition inacceptable. Tu refuse sans fournir de details ou tu demande un delai au moins equivalent a la duree de ton preavis.
Si tu commence a te justifier, ils vont continuer jusqu'a trouver le montant pour lequel tu es pret a accepter, et non le montant qu'ils sont pret a mettre.

N'oubli pas que c'est une negociation.
Pour info, 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté, c'est ce qui est prévu par la convention Syntec pour les indemnités de licenciement. Sauf que là, la boîte ne te propose pas un licenciement économique mais une rupture conventionnelle. Avec le même niveau d'indemnités qu'en cas de licenciement (si t'es sous Syntec). Donc s'ils veulent vraiment une rupture conventionnelle (et ne pas avoir à justifier un licenciement), fait les faire raquer.
Ça reste des ESN.

Au COVID ça a dégraisse sévère et de manière violente.

Certaines l ont fait de manière si violente qu elles sont passe sur les listes "en dernier recours" quant le marché est reparti.

Les contrats qu on signe nous empêche généralement de refuser une mission.
Et pour peux qu on soit cadre, ils peuvent t expédier en Guyane Du jour au lendemain sans possibilité contractuelle de dire non.
Citation :
Publié par Quild
Si la boîte n'a pas de motif de le licencier, contourner ça avec une rupture conventionnelle est un abus.
La rupture conventionnelle ne sert pas à supprimer des postes dans un cadre de changement de contexte économique.

L'entreprise argue justement de difficultés économiques à cause d'un manque de clients chez qui placer ses salariés.
En fonction de la taille de l'entreprise, le critère de temps peut être vite atteint (un trimestre pour les petites, un an maxi pour les plus grosses).
Le phénomène conjoncturel a commencé en 2024.

Tourne le comme tu veux, une rupture conventionnelle n'est pas censée être utiliser pour supprimer des postes quand la conjoncture économique se dégrade.

Et même si ça peut, EVENTUELLEMENT être discuté en bonne intelligence, c'est pas avec une proposition insultante + en foutant la pression.

L'argument de sa femme déjà au chômage calmera, j'espère, les projets de la boîte.

Perso je suis dans un tout petit monde où tout le monde se connait et tout se sait donc je n'oserais pas faire jouer mes droits. Mais dans le milieu des SSII c'est clairement pas ça qui jouera une fois que l'activité aura repris.
Il s'agirait de commencer par respirer par le nez. Tu fais une fixette sur le licenciement économique mais actuellement, rien n'indique que cela en relève puisqu'on n'a pas connaissance de la situation économique de l'entreprise. Des services bénéficiaires peuvent compenser des services déficitaires. Le seul élément pouvant être probant, c'est la baisse des missions. Mais l'est-il suffisamment pour mettre en place le licenciement économique ? On en sait rien. Si on part du postulat que c'est le cas, alors il y a un délai à respecter.

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Je suppose que l'entreprise de Canniveau doit avoir soit entre 11 et 50 salariés, soit entre 50 et 300. Ce qui veut dire qu'il faut que la baisse dure entre 2 et 3 trimestres. Là, ça en fait qu'un, donc ça ne relève toujours pas d'un licenciement économique. Si l'entreprise sent que le vent tourne pour Canniveau, qu'ils le payent déjà à rien faire depuis 3 mois et que ça va probablement durer encore alors ils sont dans leur droit de souhaiter arrêter les frais dès à présent. C'est pourquoi ils proposent une rupture conventionnelle qui repose sur un COMMUN ACCORD. Ils auraient pu également proposer un chômage partiel dont j'ai mis le lien dans le message précédent. Ils font le choix de proposer une rupture conventionnelle en proposant le minimum d’indemnité. C'est leur droit. Ce n'est pas une insulte, ni un manque de respect, ni un coup de pression. D'autant plus que Canniveau travaille pour l'entreprise depuis deux ans et demi donc rien, surtout à l'échelle d'une carrière de plus de 30 ans. Tu n'imagines pas le nombre de salariés que j'ai vu défiler dans mon bureau parce que l'employeur leur refusait la rupture conventionnelle et les poussait à la démission.

Étant donné que la rupture conventionnelle repose sur un COMMUN ACCORD, Canniveau a parfaitement le droit de refuser. C'est pour ça que le point de départ c'est avant tout de savoir s'il y a l'envie ou l'intérêt de partir. Une rupture conventionnelle est parfois un bon déclic et tremplin pour se lancer sur des projets pro ou perso. L'autre élément à prendre en compte, c'est l'état du marché dans la zone géographique de Canniveau et l'employabilité de son profil. Autrement dit, va-t-il trouver rapidement et facilement un emploi qui lui correspond. Quelles seront les éventuels sacrifices qu'il devra concéder. Peut-il se permettre d'avoir une baisse de revenu, et si oui, combien de temps il peut tenir.


Citation :
Publié par Dr. Troy
Tu fais plutôt plaintif dans ta lettre la.

Tu dis simplement que tu es prêt à négocier, mais que la proposition actuelle ne te convient absolument pas et que dans tous les cas tu as besoin d'un minimum de temps, pas besoin de t'étendre sur tes problèmes personnels (et sûrement pas de transits ). Ça pourra limite venir plus tard, mais en réalité, je pense qu'ils en auront rien à carrer.
Exactement. Lundi, s'ils te demandent de signer quelque chose, tu refuses simplement en leur disant que tu pensais que tu allais avoir des info supplémentaires mais que là c'est trop tôt pour prendre une décision lourde de sens.

Tu rajoutes que tu dois bien réfléchir à tout ça, voir comment est l'état du marché parce que, vous comprenez madame la RH, moi j'aime bien mon poste, je me plais dans l'entreprise et je ne songeais pas au départ, bien au contraire, surtout à mon âge. Alors je comprends que l'entreprise rencontre des difficultés mais moi je fais mon travail quand on me le demande, aux commerciaux de faire le leur pour me trouver des missions. Surtout que ce que vous me proposez là actuellement, c'est vraiment pas grand chose. Ma femme étant au chômage, on peut pas se permettre de l'être tous les deux sans une solide compensation. Alors je vais prendre le temps de la réflexion et vous laissez voir également ce que vous pouvez proposer de plus.


Citation :
Publié par Caniveau Royal
Venir avec le délégué du personnel, Lundi, et dire simplement :
là, c'est trop tôt, je n'ai même pas eu le temps de prendre tous les premiers conseils juridiques. Je ne peux décider pour le moment.
Vas y graduellement, par étape. Si tu commences à venir avec un délégué du personnel ou parler de conseil juridique, tu vas brusquer le jeu et crisper les rapports. Joue-là candide détendu à la quête d'info mais place ici ou là, que tu es pas mal ici et que tu as pas spécialement envie de partir sauf si on te donne de bons arguments pour. C'est en fonction de leur réaction que tu muscles le jeu si nécessaire. D'autant plus que tu n'as pas de raison de précipiter les choses actuellement. Vaut mieux jouer la montre.
Citation :
Publié par Belzebuk
Il s'agirait de commencer par respirer par le nez. Tu fais une fixette sur le licenciement économique mais actuellement, rien n'indique que cela en relève puisqu'on n'a pas connaissance de la situation économique de l'entreprise. Des services bénéficiaires peuvent compenser des services déficitaires. Le seul élément pouvant être probant, c'est la baisse des missions. Mais l'est-il suffisamment pour mettre en place le licenciement économique ? On en sait rien. Si on part du postulat que c'est le cas, alors il y a un délai à respecter.

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Je suppose que l'entreprise de Canniveau doit avoir soit entre 11 et 50 salariés, soit entre 50 et 300. Ce qui veut dire qu'il faut que la baisse dure entre 2 et 3 trimestres. Là, ça en fait qu'un, donc ça ne relève toujours pas d'un licenciement économique. Si l'entreprise sent que le vent tourne pour Canniveau, qu'ils le payent déjà à rien faire depuis 3 mois et que ça va probablement durer encore alors ils sont dans leur droit de souhaiter arrêter les frais dès à présent. C'est pourquoi ils proposent une rupture conventionnelle qui repose sur un COMMUN ACCORD. Ils auraient pu également proposer un chômage partiel dont j'ai mis le lien dans le message précédent. Ils font le choix de proposer une rupture conventionnelle en proposant le minimum d’indemnité. C'est leur droit. Ce n'est pas une insulte, ni un manque de respect, ni un coup de pression. D'autant plus que Canniveau travaille pour l'entreprise depuis deux ans et demi donc rien, surtout à l'échelle d'une carrière de plus de 30 ans. Tu n'imagines pas le nombre de salariés que j'ai vu défiler dans mon bureau parce que l'employeur leur refusait la rupture conventionnelle et les poussait à la démission.

Étant donné que la rupture conventionnelle repose sur un COMMUN ACCORD, Canniveau a parfaitement le droit de refuser. C'est pour ça que le point de départ c'est avant tout de savoir s'il y a l'envie ou l'intérêt de partir. Une rupture conventionnelle est parfois un bon déclic et tremplin pour se lancer sur des projets pro ou perso. L'autre élément à prendre en compte, c'est l'état du marché dans la zone géographique de Canniveau et l'employabilité de son profil. Autrement dit, va-t-il trouver rapidement et facilement un emploi qui lui correspond. Quelles seront les éventuels sacrifices qu'il devra concéder. Peut-il se permettre d'avoir une baisse de revenu, et si oui, combien de temps il peut tenir.
Il s'agirait de commencer par balayer devant sa porte

Je ne sais pas comment reformuler ce que tu cites sans le comprendre parce que c'était très clair, je vais quand même essayer :
- Une entreprise n'a pas le droit d'utiliser la rupture conventionnelle pour réduire ses effectifs quand la raison de réduction de ces effectifs est une baisse d'activité.

Simple. Basique.

Citation :
C'est leur droit.
Non

Citation :
Ce n'est pas une insulte, ni un manque de respect
Ce n'est pas l'avis de ceux qui trouvent la proposition ici faite insultante.

Citation :
ni un coup de pression.
Caniveau me semble pourtant assez sous pression suite à cette proposition. Peut-être que le fait qu'on lui dise "je te cale un point lundi avec les RH" contribue à cette pression. C'est fou hein ?
C'est un peu le sujet de la discussion depuis un moment "je compte refuser, j'ai peur de la suite, comment je m'y prends ?"

Citation :
D'autant plus que Canniveau travaille pour l'entreprise depuis deux ans et demi donc rien, surtout à l'échelle d'une carrière de plus de 30 ans.
Là tu es insultant.

Citation :
Tu n'imagines pas le nombre de salariés que j'ai vu défiler dans mon bureau parce que l'employeur leur refusait la rupture conventionnelle et les poussait à la démission.
Tu confirmes donc que les entreprises n'hésitent pas à recourir à des pressions illégales.
Je ne vois pas le rapport avec le potiron ceci dit. Caniveau devrait se réjouir de se voir proposer cette RC refusée à tant d'autres ?
J'ai envoyé un e-mail à mon boss, sur le sujet d'une mission où je peux candidater, en disant ceci

Bonjour [...],

Comme je disais l'autre fois,
[Notre société] a l'avantage d'adresser beaucoup d'acteurs du [...]: ... Et s'il y a des perturbations, je les espère temporaires.

J'ai tendance à penser que mon CV devrait continuer à passer partout, même si avoir une dernière expérience en
[...] quand la techno la plus vive reste Java a pu peut-être freiner [ils m'ont mis sur une mission sur une techno de niche pendant deux ans, et maintenant on le paie]. Mais d'un autre côté, ça montre la polyvalence, ça doit aussi être un plus.

Si j'ai fait l'effort de rassembler dans un même profil du développement Java, de la conception, du Big Data, des Systèmes d'Information Géographiques, du déploiement, et de faire des projets online en démonstration, c'est pas pour faire des belotes, c'est pour que quand il y a besoin sur des choses complexes ou critiques je puisse intervenir. Et au moment où
[...], je serai frustré de ne pas pouvoir vous accompagner sur [...], en jetant mes forces dans la bataille (comme je l'ai fait chez [...])

J'ai envie de dire : demandez aux commerciaux de s'occuper de mon profil plus que des autres (j'imagine que tout le monde veut ça), parce que ça me scie que ça ne marche pas.
Dans mes précédentes boites, mon CV servait régulièrement à ouvrir des comptes. C'était peut-être une autre période, et ce n'est peut-être plus possible, mais si tu l'envoies à dix entreprises où tu aimerais bien apparaître, que se passe t-il ?

La mission
[...] est très prenable.
[et là j'explique que le commercial veut envoyer mon CV en changeant les dates des expériences, en en retirant, bidouillant tout, et qu'à la fin on se retrouve avec d'un côté des technos annoncées en préambule qui n'ont plus d'expérience professionnelle en illustration, et "des fromageries où je serai allé implémenter un logiciel de tricot". Que je suis parfois pas aidé, quoi].
Bah là pression est illégale si tu a connaissance de, si tu peux le prouver et que tu a l énergie nécessaire pour faire la procédure et que tu es capable de gérer la charge mentale.

Dans la réalité, sur une procédure soft comme ça (même si le contexte peut rendre cela dur) avec deux ans de boîte.
J'ai fais 15 ans de distribution pour moi ça c'est respectueux...
L usage est plutôt de gagner du temps pour se retourner et prendre ses valises.
Que de faire valoir ses droits, que seul un avocat connait, et de se faire drainer de l énergie (nécessaire pour rebondir).
Ce qui en fonction du mindset de la personne peut ou pas poser problème de chercher du travail tout en rentrant en guerre avec son entreprise.


Bref au contraire, je trouve pas le post irrespectueux mais bienveillant au contraire.
Et l analyse pertinente au vu des éléments.

Ha sa place, je gagnerais du temps avec l espoir que le contexte évolue pour gagner encore plus de temps et bien préparer mes valises.
Et éviter au maximum de durcir un contexte deja tendu apparemment.
Et faire des petits dossiers au cas où en évitant au maximum dans les échanges de vouloir chercher le conflit en montrant que je suis porteur de solution et flexible.

Dernière modification par ind ; 20/03/2025 à 07h58.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
J'ai envoyé un e-mail à mon boss, sur le sujet d'une mission où je peux candidater, en disant ceci

Bonjour [...],

Comme je disais l'autre fois,
[Notre société] a l'avantage d'adresser beaucoup d'acteurs du [...]: ... Et s'il y a des perturbations, je les espère temporaires.

J'ai tendance à penser que mon CV devrait continuer à passer partout, même si avoir une dernière expérience en
[...] quand la techno la plus vive reste Java a pu peut-être freiner [ils m'ont mis sur une mission sur une techno de niche pendant deux ans, et maintenant on le paie]. Mais d'un autre côté, ça montre la polyvalence, ça doit aussi être un plus.

Si j'ai fait l'effort de rassembler dans un même profil du développement Java, de la conception, du Big Data, des Systèmes d'Information Géographiques, du déploiement, et de faire des projets online en démonstration, c'est pas pour faire des belotes, c'est pour que quand il y a besoin sur des choses complexes ou critiques je puisse intervenir. Et au moment où
[...], je serai frustré de ne pas pouvoir vous accompagner sur [...], en jetant mes forces dans la bataille (comme je l'ai fait chez [...])

J'ai envie de dire : demandez aux commerciaux de s'occuper de mon profil plus que des autres (j'imagine que tout le monde veut ça), parce que ça me scie que ça ne marche pas.
Dans mes précédentes boites, mon CV servait régulièrement à ouvrir des comptes. C'était peut-être une autre période, et ce n'est peut-être plus possible, mais si tu l'envoies à dix entreprises où tu aimerais bien apparaître, que se passe t-il ?

La mission
[...] est très prenable.
[et là j'explique que le commercial veut envoyer mon CV en changeant les dates des expériences, en en retirant, bidouillant tout, et qu'à la fin on se retrouve avec d'un côté des technos annoncées en préambule qui n'ont plus d'expérience professionnelle en illustration, et "des fromageries où je serai allé implémenter un logiciel de tricot". Que je suis parfois pas aidé, quoi].
Propose d'aider les commerciaux dans leur recherche, de participer aux réunions commerciales en te présentant en expert technique pour apporter du poids aux arguments de vente.

J'ai été dans une situation similaire mais dans un pays ou il n'y a pas de rupture conventionnelle. Au final d'un commun accord le deal avec la SSII a été d'aider les commerciaux à me trouver une position et de chercher aussi de mon coté. J'ai découvert la pré-vente, les prises de contact, les premières réunions tout comme les réunions de suivi commercial, c'était intéressant et l'expérience m'a servi dans le boulot que j'ai aujourd'hui. J'ai quitté la SSII parce que j'ai trouvé de mon coté.

Je pense que tu devrais ne pas te fixer sur ton mode de départ. Ta situation est simple, soit ta SSII te trouve un contrat, soit tu devras partir, à partir de là comme je le dis plus haut, ton intérêt est de jouer sur les 2 tableaux en même temps pour maximiser tes chances de "retour à l'emploi".

Une question importante à te poser est> Si tu trouves par toi même un nouveau poste, est-ce que te battre pour toucher des indemnité de licenciement ou de rupture co vaudront la peine? Pour moi ca ne l'est pas, je privilégie toujours l'avenir au passé. Mais tout le monde ne pense pas pareil.
Franchement ça sert à rien de proposer des choses. Si son manager est venu le voir pour lui proposer une RC, c'est que ça fait déjà longtemps qu'ils veulent le faire partir et que la décision est déjà prise.

Donc dans ces cas là, la seule chose à faire est de partir de la façon la plus arrangeante possible.

Si ils veulent faire une RC avec une grosse prime, du genre 1 an de salaire en extra, ça peut être intéressant. Tout en sachant qu'il faudra attendre 6 mois pour le chômage

Si il veulent faire une RC avec le minimum légale il faut absolument refuser car ça n'a strictement aucun intérêt, tu toucheras la même chose qu'avec un licenciement mais tu ne pourras pas les attaquer au prud'hommes


Bref si ils ne veulent pas proposer une RC avec une grosse prime bas il faut glander le temps qu'ils se dédisent à te virer et les attaquer après au prud'Hommes


Avec la réforme Macron, les licenciements sont maintenant clairement budgétés, les RH tentent avant tout de faire des économies dessus en proposant des RC au minimum légale au cas ou un idiot accepterait.
Citation :
Publié par Christobale
Franchement ça sert à rien de proposer des choses. Si son manager est venu le voir pour lui proposer une RC, c'est que ça fait déjà longtemps qu'ils veulent le faire partir et que la décision est déjà prise.
La décision est certaine : je partirai. Après une déclaration comme ça, qui resterait ?
Mais ce que je veux, c'est : quand je le déciderai. Ne pas me mettre en danger, et faire retomber la pression.
Donc là, je leur dis : hé là, ne vous emballez pas, vous n'avez pas tout essayé.

Qu'importe qu'après qu'en plein milieu d'une mission, ensuite, je donne ma dem' ou avant je leur re-propose leur rupture conventionnelle.
Je prépare le discours pour Lundi où je leur dirais : donnez-moi du temps, pour le moment, c'est pas possible.
+1.

Tu as l'air convaincu de vouloir rentrer en négociation, et le b-a-ba d'une négociation, c'est d'en dire le minimum.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Pour moi ca ne l'est pas, je privilégie toujours l'avenir au passé. Mais tout le monde ne pense pas pareil.
Penser à l'avenir n'est pas incompatible avec faire valoir ses droits. Ou alors c'est se tirer une balle dans le pied et dans celui des prochains.
Citation :
Publié par ind
Enfin le marché faut pas exagérer non plus, c'est les juniors qui galère la actuellement.
Mais là du coup faut partir du principe que sa boîte c'est des glandus incapables de le placer. Caniveau Royal est le mieux placé pour juger car attention à l'inverse qui indiquerait que son profil n'est pas recherché, dur pour un retour à l'emploi.

Parce que la seule chose dont on est sûr c'est que sa boîte veut le dégager à moindre frais. Les raisons derrières peuvent être multiples mais ce que qu'on a pu lire là c'est que ça fait 3 mois qu'ils ne lui trouvent rien et visiblement ils ne pensent pas trouver quelque chose rapidement.

En tout cas Caniveau Royal je te trouve trop "gentil" et tu comptes en dire beaucoup trop. Tu n'as pas à montrer que tu es accommodant ou flexible, tu es dans la boîte depuis plus de 2 ans, de ce que tu nous as dit tu as donné satisfaction sur tes missions, t'es plus en période d'essai, t'as rien à prouver. Eux veulent te dégager en te prenant pour un con (les indemnités proposées risibles).

Donc cherche un boulot ailleurs et essaye de faire monter les indemnités en attendant au cas ou tu trouves vite. Ne démissionne que quand tu es certain d'avoir autre chose et si la rupture n'est plus sur la table.
Ceci Lundi ?

"Je dois vous dire que Mardi, j'ai été surpris. Notre société a un fort potentiel et des clients intéressants.
Pour ma part, j'ai toujours donné satisfaction, particulièrement ici et là où vous vous en souvenez : ...
→Là, soit ils acquittent ou ne disent rien, soit ils commencent les critiques et je sors un truc d'un tiroir, et je vais vite savoir sur quel mode les choses vont se passer.
Mais enfin, vous m'avez expliqué vos nécessités, et moi j'ai du commencer à découvrir les choses. J'ai pris mes premiers renseignements."

"J'ai appris que la rupture conventionnelle est une pratique prisée qui permet au salarié et son entreprise de se quitter en excellents termes,
chacun y ayant bien trouvé son compte.
Deux jours après votre suggestion, je ne peux me faire une idée définitive à son sujet.

[si la RH me dit : "on a tout établi, c'est très clair et si simple, c'est écrit sur ce papier que vous n'avez plus qu'à signer"
→ je prends le papier, je ne le signe pas, le mets dans mon sac, pour droit du travail, avocats, etc dans les semaines qui suivent
→si la RH se tend quand je le fais, je lui le rend, faisant mine de comprendre : "Pardon, il n'est pas prêt, c'est encore une ébauche..."
→si elle me dit : "Prenez-le, mais signez ceci qui dit qu'on vous a remis cela et que ceci et que cela", je dis: "Oh non, pas déjà, c'est trop tôt..." et je laisse les deux documents sur son bureau ]

Mais tout de même, d'ici un mois, j'aurais une idée plus sûre de ce que je peux faire.
[J'aurais trouvé l'avocat qui négociera à ma place la rupture conventionnelle... Ou bien qui répondra Non,
et qui dans les deux cas, sera préparé à tout conflit à venir, ça me coûtera sûrement entre 300 et 700 euros]

Si ça conteste :
Ces ruptures conventionnelles, ça tout le monde en témoigne, pour qu'elles réussissent, elles doivent être réfléchies.
Et je n'ai même pas encore établi mes propres conditions de succès, d'adhésion... Laissez-moi le temps.

Si ça conteste encore :
Je ne peux pas l'envisager si simplement, chômage, épouse...

Si pression et agressivité, ou si je vois qu'à cet occasion un chef quelconque a trouvé un dossier ou un truc à se plaindre à mon sujet qui sort d'un tiroir, ou toute menace de "si tu n'acceptes pas..." :
La rupture conventionnelle, elle doit faire quitter son entreprise au salarié dans d'excellents termes, et il faut qu'il y trouve son compte lui aussi.
D'où la notion de commun accord. Pour le moment, il n'est pas possible de progresser plus avant. Je pense qu'il faut prendre le temps d'établir les choses.
Nous ne pourrons pas signer, tant que nous ne serons pas heureux tous les deux.

Comprenez : il ne peut pas y avoir de commun accord pour aujourd'hui. C'est encore beaucoup trop tôt !

Comme ça, j'attaque nulle-part sur aucun sujet, et je prends le délai qu'il faut pour tout confier à un avocat.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 21/03/2025 à 07h03.
D'une part, je pense malheureusement que faire valoir des droits demandera un investissement en temps et stress énorme pour le gain financier.

A voir avec des experts ou gens passés par là. Perso j'ai gagné un procès contre ma propriétaire il y a 10 ans, j'ai gagné genre 8k EUR mais ça a traîné deux ans, multiples réunions, multiples documents à fournir, etc...
Si c'était à refaire, je ne referais pas. Surtout que la justice est bien + saturée qu'à l'époque et que ça prendrait encore + de temps.



D'autre part, je pense que ton plan à tiroir est trop alambiqué et se passera pas comme ça sur le stress.
Je sais que ceux qui te disent de refuser sans te justifier ont probablement raison. Perso ça serait juste "j'ai réfléchi, à ce stade je refuse, notamment parce que ma femme est déjà au chômage et que je n'ai pas eu le temps d'avoir de la visibilité sur mes chances de retrouver rapidement un travail.
Je vais me rapprocher des commerciaux pour les aider à vendre mon profil et en parallèle rechercher activement et si j'ai une piste, on en reparle.
Je vous propose de refaire un point début mai".

T'es pas plaintif, t'es pas dans la justification (pour moi t'as juste un argumentaire factuel), tu fermes la porte à la discussion.

Et tu n'avais pas relevé, mais à nouveau, si tu as des congés le fait de les poser devrait te faire gagner du temps. Pour l'entreprise c'est toujours ça qu'elle n'aura pas à te payer à la rupture du contrat donc ça lui coûte rien.


Nb : Avec le recul je me dis que dans ton cas, même si tu démissionnes après avoir trouvé un truc, ils pourraient te proposer la rupture conventionnelle. Ca leur coûterait moins cher que... Te payer pendant ton préavis.
Pour toi un préavis 3 mois (si c'est bien ça dans les SSN) où t'as pas de mission, ça devrait être tout bénef.
Ton scenario est trop complique et comme dans toutes nego, essaye de coller au script, c'est prendre le risque de ne pas ecouter activement, et essayer d'adapter les questions de l'interlocuteur (ou reponse) au script, plutot que s'adapter. Surtout plus tu te justifie plus ils vont pouvoir fournir de contre-argument pour t'epuiser.

Que veux-tu obtenir de la discussion? Du temps.
A partir de la, toutes tes reponses ne doivent aboutir qu'a cet objectif: j'ai besoin de temps.
Quelques soit les arguments, si la reponse est la meme, la discussion va vite s'essoufler: J'entends bien vos arguments, mais j'ai besoin de temps pour etudier la proposition.
Tu attends qu'ils te repondent. Dans ces moments de silence, on a tendance a vouloir le combler, et donc donner de plus en plus de justification/details etc...
L'autre aspect, c'est de renverse la discussion pour que ce soit eux qui se justifient. Leur demander pourquoi les commerciaux n'arrivent pas a te placer? Pourquoi ils envisagent une rupture conventionelle ?

Evite de donner des details personnels (comme ta femme au chomage). Ca ne les regarde pas et peut-etre un facteur de decision (il a une situation personnelle et financiere tendue, on a juste a lever un peu le prix et c'est bon... ou on peut l'envoyer sur des missions merdiques, il refusera pas etc...)
Citation :
Publié par Quild
Je ne sais pas comment reformuler ce que tu cites sans le comprendre parce que c'était très clair, je vais quand même essayer :
- Une entreprise n'a pas le droit d'utiliser la rupture conventionnelle pour réduire ses effectifs quand la raison de réduction de ces effectifs est une baisse d'activité.
Le droit non, mais le pouvoir si.

Tout simplement parce que le motif de la RC n'est stipulé nul part.

Alors service-public.fr ca va 5 minutes Quild, mais on est pas en Master RH là, on est dans la réalité.

Y'a des tas de truc bien cool sur service-public.fr, malheureusement incontrôlable par les autorités, ou facilement contournable (comme la discrimination a l'embauche par exemple)
Citation :
Publié par (0)Draki
Le droit non, mais le pouvoir si.

Tout simplement parce que le motif de la RC n'est stipulé nul part.

Alors service-public.fr ca va 5 minutes Quild, mais on est pas en Master RH là, on est dans la réalité.

Y'a des tas de truc bien cool sur service-public.fr, malheureusement incontrôlable par les autorités, ou facilement contournable (comme la discrimination a l'embauche par exemple)
Il y a un fil de discussion avec des gens qui affirment des choses et d'autres le contraire.
Il y en a qui se trompent.
Je donne mon avis, argumenté, sourcé.
Je ne dis pas que c'est un totem d'immunité.
Tu noteras que dans mon message précédent celui-ci, je nuance vachement l'utilité d'avoir des droits.

Mais c'est sûr que des propos comme les tiens n'aident pas à ce que les gens connaissent leurs droits et ne se laissent pas bouffer par la loi du plus fort.
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