Concernant la forme des femmes, ça n'a rien à voir avec du DEI comme il a déjà été expliqué, exemples à l'appui, j'sais pas combien de fois. Tu psychote un peu sur ce coup à voir du DEI partout.
Bien sûr que si c'est du DEI.
Avoir des options de création d'avatar féminins limitées à des formes très plates, à des bras et des jambes musclés, à des épaules larges et à des traits taillés à la serpe, bref avoir seulement des options de personnages féminins à l'allure peu féminine voire masculine ou androgyne, ça n'a rien d'un hasard. C'est même en plein dedans avec un objectif assez évident derrière .
La vidéo de Anagund, le redac chef de jeuxvideo.com qui dit à peu près la même chose que Jyharl.
Est-ce que Dragon Age est un jeu "woke" ? Est-ce qu'il a des idées progressistes qui passent à travers le jeu ? Oui, notamment autour de la transsexualité. Mais ce n'est pas du tout le scénario du jeu. Y a une ou deux quêtes où la question peut arriver. Le reste du jeu n'a aucun rapport avec le sujet.
Mais le simple fait que ça existe pose problème à des gens.
Globalement jeuxvideo.com, c'est pas le site le plus politisé de la terre. Pour qu'ils fassent ce type de vidéo, c'est que ça devient complètement disproportionné.
Mouais je trouve ça quand même assez piquant d'entendre des mecs de chez jeuxvideo.com alerter sur le danger de manipuler la perception et parler comme si ils n'étaient pas eux-même une grosse partie du problème et une chambre d'enregistrement pour gros éditeurs, ayant précisément pour but de manipuler la perception et de pousser à l'achat. Mais j'imagine que c'est de la "bonne" manipulation de perception alors ça va.
Non parce que là on vient juste d'avoir une concert de louanges absolument dithyrambiques de la part d'une grosse part de la presse vidéoludique, auquel s'est bien sûr joint Jeuxvideo.com, pour ce nouveau DA, bombardé tour à tour "meilleur jeu de Bioware", "GOTY" ou "aussi bien que BG3" etc, malgré le fait qu'on en est de toute évidence très loin, rien qu'en regardant son écriture qui a l'air complètement aux fraises, très artificielle, presque infantile et donneuse de leçons.
Et l'envolée finale sur la contestation actuelle qui serait "anti-démocratique" est juste grotesque. Parce que ce qui importe vraiment ici c'est pas une meute de mecs énervés qui vont aboyer et mal parler sur les RS. Ca, tout le monde s'en fout en vérité et eux les premiers. Ce sont les boycotts qui vont derrière le vrai problème pour ce joli monde. Et ça, bah non, désolé, ça n'a rien d'"anti-démocratique".
Ce qui se passe ici c'est qu'on constate une défiance grandissante chez de nombreux joueurs qui en ont leur claque des messages idéologiques forcés dans les jeux. Ils passaient peut être il y a encore 3 ou 4 ans mais à force d'être toujours plus agressifs, intrusifs et méprisants, ils suscitent de plus en plus de rejet. J'en fait partie.
Et le hic c'est que c'est un rejet qui vient se mêler à d'autres comme ceux de la qualité de plus en plus médiocre des jeux AAA et de l'avidité complètement délirante et de plus en plus insatiable des éditeurs qui l'accompagne.
Or on commence à voir que cette vague de grogne est capable de boycotts massifs qui alarment sérieusement l'industrie. Le moment Concord ça leur a fait l'effet d'une douche polaire. Du coup il s'agit de faire rentrer les gens sagement dans les rang à coup de circulez y' a rien à voir, de généralisations et de raccourcis un peu commodes.
Moi c'est comme ça que je perçois l'intervention des deux compères et de nombreux autres personnalités de l'industrie. Mais à leur décharge ils sont bien moins agressifs que certains de leurs collègues outre-Atlantique qui n'hésitent pas à carrément attaquer, voire insulter les joueurs pour simplement ne pas aimer et critiquer tels ou tels jeux.
Cette vague menace également le modèle économique des médias vidéoludiques, notamment si les gros éditeurs se retrouvent en difficulté. De plus, vu qu'ils sont de plus en plus perçu comme les simples suppléants de ces derniers, ils perdent d'autant en crédibilité et donc en pouvoir d'influence, au profit de divers influenceurs perçus comme plus proches des joueurs et plus réalistes.
Et je ne m'en réjouis pas spécialement personnellement, notamment parce qu'il est évident que ces influenceurs vont inévitablement tomber dans les même travers que les journalistes, avec sans doute encore moins de déontologie et de résistance derrière.
A mon avis c'est plutôt cette tendance là qui pousse le sieur Anagund à faire son billet. Après je ne vais trop lui jeter la pierre parce que c'est le modèle économique dans lequel sa boîte est hermétiquement enfermée. Et le cercle vicieux qui s'étale devant ses yeux ne doit pas être joli à voir.