Dépense publique, Fonction publique et Service public

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
"Sophisme bonjour, je raconte de la merde, j'ai aucun exemple, mais j'écris quand meme". Aujourd'hui, l'homme de paille.

Le système privée suedois, le meilleur exemple que cela ne fonctionne pas : https://www.tresor.economie.gouv.fr/...d-aa030bcff8d0
Tu link un papier qui ne dit pas ce que tu racontes, sans souligner les points. Je l'ouvre, je lis la conclusion:

Citation :
La réforme des retraites ambitieuse des années 90 a permis la création d’un système à plusieurs piliers complémentaires (combinant répartition et capitalisation) et dont la soutenabilité financière est assurée de manière quasiment automatique par les paramétrages mêmes du premier pilier par répartition. Le système a jusqu’à présent assuré des taux de remplacement élevés. Toutefois, le taux de remplacement du premier pilier est passé de 60% à 50% du revenu pré-retraite entre la fin des années 1990 et aujourd’hui. Ce sont les excellentes performances des fonds de pension du deuxième pilier qui ont permis aux retraités d’atteindre des taux de remplacement de 80% en moyenne. Un des objectifs de cette réforme consistait aussi à créer de manière endogène les incitations pour prolonger de manière volontaire la vie active. De ce point de vue, l’objectif n’a été que partiellement atteint : entre 2000 et 2021, l’âge moyen de départ à la retraite a certes progressé de 62 à 64,2 ans , mais i/ d’une part la cible était plus ambitieuse (65 ans après 10 années de mise en place de la réforme) et ii/ d’autre part les hausses récentes sont aussi liées au décalage de l’âge minimal pour faire valoir ses droits (ainsi la hausse de cet âge minimal de 61 à 62 ans en 2021 a contribué à un rehaussement en 2022 de 0,5 an de l’âge moyen de départ à la retraite). A noter que les « surperformances » de la capitalisation ont pu évidemment jouer un rôle désincitatif). De fait, les autorités escomptaient qu’un rallongement plus significatif de la vie active aurait limité le recul du taux de remplacement pour le premier pilier.
Ah oui carrément, la conclusion est "ça ne fonctionne pas". Alors que j'imagine que ça fonctionne super en France si on fait l'inventaire! Grosses dépenses, fortes taxes, déséquilibre du système, faible taux de remplacement, dette à gogo, retraités qui se retrouvent avec un niveau de vie plus élevé que les actifs...

Sinon j'aimerais bien que tu addresses mes points du dessus au lieu de balancer un avalanche de links sans contexte qui ne disent pas ce que tu veux leur faire dire.
La conséquence est que le jour ou ça va re-planter côté capitalisation (mode 29), les sources de revenus qui financent 30% s'effondrent. Et dans le cadre actuel de régulation, les contribuables bouchent le trou sans que personne ne finisse en taule.

Et il n'existe aucune autre garantie durable que celle des états.
Donc pourquoi privatiser et verser une marge aux actionnaires financiers, qui ensuite prennent les états en otage de leur dette, tout en contribuant à l'aggraver du fait de leur privilège indu de création de monnaie fiat.
Citation :
Publié par prootch
La conséquence est que le jour ou ça va re-planter côté capitalisation (mode 29), les sources de revenus qui financent 30% s'effondrent. Et dans le cadre actuel de régulation, les contribuables bouchent le trou sans que personne de finisse en taule.
Si ça se plante mode 29, la répartition est tout aussi explosée. L'argent vient d'où? La différence, c'est que la répartition en mode français n'a même pas l'avantage de pouvoir accumuler un petit matelas de sécurité, vu que le système est dans le rouge depuis des années et des années, et que les niveaux des retraites sont décorrélées de l'activité économique du pays. Ce n'est pas simplement une histoire public/privé, encore. Il y'a énormément de défauts au système français qui mènent à sa perte.
Pas tant que l'état conserve son droit régalien d'ester monnaie.

Mais c'est bien ce que j'écrivais au dessus: le système est dans le rouge du fait de la démographie. Il faut donc trouver des sources de financement autres qu'une quote part des salaires. Mais pas forcément la capitalisation.

Ca pourrait être un mix de taxation sur les importations de produits industrialisés pour compenser les pertes sur les salaires équivalents, de taxation sur les flux financiers (comme en espagne), etc... autrement dit s'adapter aux sources de richesses.

Le tout sans avoir besoin de donner un pouvoir indu à d'autres institutions financières qui ont démontré être irresponsables crises après crises.
Citation :
Publié par prootch
Pas tant que l'état conserve son droit régalien d'ester monnaie.

Mais c'est bien ce que j'écrivais au dessus: le système est dans le rouge du fait de la démographie. Il faut donc trouver des sources de financement autres qu'une quote part des salaires. Mais pas forcément la capitalisation.

Ca pourrait être un mix de taxation sur les importations de produits industrialisés pour compenser les pertes sur les salaires équivalents, de taxation sur les flux financiers (comme en espagne), etc... autrement dit s'adapter aux sources de richesses.

Le tout sans avoir besoin de donner un pouvoir indu à d'autres institutions financières qui ont démontré être irresponsables crises après crises.
Comment explique tu que grâce à notre super système apparemment moins cher, nous dépensons plus en PIB que la majorité de nos voisins - ceux qui ne sont pas dans un sombre merde similaire type Italie ou Grèce -? Que la pression fiscale est déjà la plus élevée ? Comment pouvoir affirmer que ce qui manque, c'est encore et toujours plus d'argent ?
Comment expliquer que tous nos voisins arrivent à tenir le coup en taxant seulement les salaires, mais que nous, uniques Français, nous serions forcés de taxer d'autres choses parce que...parce que...? À un moment, il faut remettre les choses en question. Si la solution c'est "il faut faire rentrer plus d'argent dans le système", alors que le système est déjà objectivement très cher pour un taux de remplacement faible, je ne suis pas convaincu du bien-fondé de la procédure. Ça fait un peu acharnement pour sauver quelque chose qui ne fonctionne pas.
On peut toujours tenter de passer à 20% du PIB dans les retraites, dépenser deux fois plus que les autres, et se gargariser d'avoir sauvé la répartition centralisée, mais à quel prix?

Les fameuses institutions financières irresponsables, elles donnent des retraites à des dizaines de millions d'européens en ce moment même, et ce depuis des dizaines d'années. Sauf en France. Quelle défiance étrange. Et personnellement, si pour des raisons idéologiques on veut passer par la capitalisation gérée par l'état à la place, ça me va aussi. La Suède fait ça sur la partie gérée par l'état.

Dernière modification par Tzioup ; 31/10/2024 à 13h21.
On a de toute façon pas le choix que de continuer avec le système actuel en France.
Pas qu'on ne pourrait pas faire voter un changement vers un mixte capitalisation/répartition (compliqué mais pas impossible à mon avis si évite de prendre les gens pour des abrutis finis et qu'on leur explique correctement), mais que même si on y arrivait on ne pourrait tout simplement pas mettre ce système en place.
La capitalisation c'est bien, mais ça veut dire qu'une partie des cotisations doit aller dans un fond et pas vers les retraités actuels, hors on a déjà pas l'argent pour payer nos retraités.

Comment on fait pour mettre 30/50/70% des cotisations dans un fond dans ces conditions ?
On double les cotisations retraites ? L'état abonde le fond à la place des travailleurs ?
Impossible dans les deux cas bien évidemment.
C'est dans les années 60 à 80 qu'il aurait fallu le faire quand les salariés avaient très peu de retraites à financer et que l'état n'était pas endetté et aurait pu aider à constituer ce fond.
Aujourd'hui c'est mort.

Mais bon certains ici et ailleurs nous racontent que les fonds de pensions c'est le mal absolu, tout en mettant bien gentiment du pognon de côté sur des PER,de l'Assurance Vie, de l'immobilier, etc, tous les mois pour leurs vieux jours.
Cherchez l'erreur ....
Pas que ce soit mal, je le fais bien évidemment moi-même puisque j'en ai les moyen, mais a un moment il faut un peu de cohérence entre ses actes et ses paroles.

Dernière modification par aziraphale ; 31/10/2024 à 13h47.
Citation :
Publié par Tzioup
Sinon j'aimerais bien que tu addresses mes points du dessus au lieu de balancer un avalanche de links sans contexte qui ne disent pas ce que tu veux leur faire dire.
Tu dois toujours démontrer que cela fonctionne et c'est le taux de reversement qui pourrait etre interessant et non de remplacement. Mais j'ai peur que cela n'aille pas dans ton sens.
Tous les systemes par capitalisation sont dépendant de la santé économique de la société qui gère la capitalisation ainsi que de la situation economique mondiale. Mes liens montrent que du jour au lendemain *pouf* les cotisations disparaissent, soit de la mauvaise gestion des fonds, soit de la situation économique mondiale et qui doit compenser ? Les autres.
En gros, c'est plus rentable de cacher ses billets sous son matelas que d'investir dans les retraites par capitalisation. Et bon, une simple recherche google montre comment cela a l 'air trop safe d'investir là dedans.


Citation :
Publié par Tzioup
Si ça se plante mode 29, la répartition est tout aussi explosée. L'argent vient d'où? La différence, c'est que la répartition en mode français n'a même pas l'avantage de pouvoir accumuler un petit matelas de sécurité, vu que le système est dans le rouge depuis des années et des années, et que les niveaux des retraites sont décorrélées de l'activité économique du pays. Ce n'est pas simplement une histoire public/privé, encore. Il y'a énormément de défauts au système français qui mènent à sa perte.
Spécifiquement sur les retraites, la démonstration est simple.
Par capitalisation, tu mets 100 en l'an 0. En cas de crise, pandémie, probleme majeue, en l'an 50 il te reste ... 0.
Par répartition, tu mets 100 en l'an 0. En cas de crise, pandémie, probleme majeue, en l'an 50 il te reste ... > 0 dépendant du nombre de cotisant à un instant T.

Dans le cas où il n'y a pas de problemes, sur tes 100, tu enleves xx% de "frais de gestion", frais beaucoup plus faible dans le public.

Citation :
Publié par Tzioup
Les fameuses institutions financières irresponsables, elles donnent des retraites à des dizaines de millions d'européens en ce moment même, et ce depuis des dizaines d'années. Sauf en France. Quelle défiance étrange. Et personnellement, si pour des raisons idéologiques on veut passer par la capitalisation gérée par l'état à la place, ça me va aussi. La Suède fait ça sur la partie gérée par l'état.
Une simple recherche google "fermeture usine fond de pension" montre bien la mutualisation des pertes et la privatisation des benefices. Mais à priori c'est ce vers quoi tu veux te tourner.
Bénéfice pour les uns, chomage payé par la communauté pour les autres.
Il y a un moment, si les mecs annoncent des gains tres supérieurs à la croissance, soit c'est risqué, soit il y a un probleme.

Citation :
Publié par prootch
Mais c'est bien ce que j'écrivais au dessus: le système est dans le rouge du fait de la démographie.
Du faite essentiellement des différentes diminutions de cotisations patronales et salariales. La démographie n'aide pas, mais diminuer constament les rentrées d'argent encore moins. Si sur le terrain cela avait amené a une augmentation des salaires, on pourrait pinailler, mais cela n'a pas ete le cas.
Ou peut donc bien etre parti tout ce pognon ?
Parce que nous le choisissons en temps que peuple.

Parce que nous avons une vision politique plus exigeante de la société, de ses fondamentaux et de ses objectifs. C'est le cas depuis 1789.

Et que ne pas en tenir compte (à la macron) a de bonnes chances de déboucher à nouveau sur une forme ou une autre de gilets jaune. Avec un risque bien réel de type "pic, tête, rempart... autocratie mode 1804".

La france a souvent été pionnière de nombre de réformes politiques qui se sont appliquées partout en europe (anarcho syndicalisme, bourses du travail, syndicats combattants, réductions du temps de travail, congés payés, chômage, sécurité sociale, âge de la retraite...).

D'où un âge de départ à la retraite actuel inférieur et un temps de travail global inférieur aux autres pays européen. C'est un choix de société. Nous sommes moins riches que d'autres, mais nous avons plus de temps pour vivre.

S'il est certain que nous devons ajuster nos sources de financement des régimes sociaux aux réalités économiques, ce n'est pas forcément en acceptant la soumission de nos régimes de retraites aux marchés financiers.

Nous pouvons aussi faire le choix de faire payer aux marchés financiers leur part due au fonctionnement de la société. Pourquoi les flux financiers (et les importations) seraient ils les seuls à ne pas contribuer aux régime sociaux ?

Parce que ?
Parce que les privilège d'une oligarchie ?
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
Spécifiquement sur les retraites, la démonstration est simple.
Par capitalisation, tu mets 100 en l'an 0. En cas de crise, pandémie, probleme majeue, en l'an 50 il te reste ... 0.
Par répartition, tu mets 100 en l'an 0. En cas de crise, pandémie, probleme majeue, en l'an 50 il te reste ... > 0 dépendant du nombre de cotisant à un instant T.
C'est simple mais complètement faux. Si ta capitalisation de pension nationale tombe à 0, je peux t'assurer qu'il ne reste pas grand chose de debout dans le pays, et que y'aura pas un seul kopek à mettre dans les retraites par répartition non plus.

Citation :
Parce que nous le choisissons en temps que peuple.

Parce que nous avons une vision politique plus exigeante de la société, de ses fondamentaux et de ses objectifs. C'est le cas depuis 1789.
Tu penses que les français choisissent sciemment de payer plus moins recevoir moins ? Je pense juste qu'on leur a bourré le crâne d'idées préconçues mais maltraitées par la réalité de tous nos voisins. Ça fait un peu discours d'américain exceptionnaliste qui nous explique pourquoi les school shootings sont inévitables.

Et je répète encore une fois: ce n'est pas seulement la capitalisation privée qui est en question ici, il y'a des fonds de pension gérés par les états qui fonctionnent très bien.


Citation :
Du faite essentiellement des différentes diminutions de cotisations patronales et salariales. La démographie n'aide pas, mais diminuer constament les rentrées d'argent encore moins. Si sur le terrain cela avait amené a une augmentation des salaires, on pourrait pinailler, mais cela n'a pas ete le cas.
Je répète: nous dépensons plus que les autres, cet argument est caduque. Si nos dépenses étaient inférieures, il y'aurait clairement un levier d'action, mais la France est déjà championne des impôts qui financent les retraites, public/privé confondus. Jusqu'à où monter?

Dernière modification par Tzioup ; 31/10/2024 à 13h54.
Je pense qu'ils ont plébiscité majoritairement les réductions du temps de travail et plus de temps libre avec leur famille (je l'ai constaté dans les dizaines de boites où je suis intervenu en temps que conseil).

De même qu'ils ont plébiscité la retraite à 60 ans, vécu par beaucoup comme une avancée sociale majeure (auparavant l'espérance de vie à la retraite était d'ailleurs faible).

Et oui... la france a un statut particulier dans l'univers des conquêtes sociales et contrairement aux shootings aux US, il est favorable à une majorité de français.

Le bourrage de crane d'idées préconçues actuel, est celui du néolibéralisme qui sacrifie année après année les droits sociaux des français sur l'autel des dividendes des actionnaires.

Il suffit de voir les dividendes croître et les salaires stagner en période de crise. Il serait normal que les revenus du capital soutiennent les régimes sociaux au même niveau que les salaires.

Dernière modification par prootch ; 31/10/2024 à 14h04.
Citation :
Publié par Tzioup
C'est simple mais complètement faux. Si ta capitalisation de pension nationale tombe à 0, je peux t'assurer qu'il ne reste pas grand chose de debout dans le pays, et que y'aura pas un seul kopek à mettre dans les retraites par répartition non plus.
Effectivement, si tu déformes mes propos, c'est complétement faux.

|quote] Je répète: nous dépensons plus que les autres, cet argument est caduque. Si nos dépenses étaient inférieures, il y'aurait clairement un levier d'action, mais la France est déjà championne des impôts qui financent les retraites, public/privé confondus. Jusqu'à où monter? [/quote]

Depuis quand c'est les impots qui financent les retraites ? A priori, jamais. Si tu ne fais pas la différence entre impots et cotisations, cela rend la discussion un peu compliqué.
Si tu prends les chiffres etatiques tout en omettant le cout reel pour les salariés, avec par exemple la nécessité de prendre des complémentaires dont l'objectif est de marger à xx% avec une croissance de xx%, c'est sur que cela à l'air vachement interessant.
Pas pour les habitants en tout cas.

Un article du monde diplomatique de 2003 : http://www.focom-orange.fr/wp-conten...de-pension.pdf

Citation :
La glissade atteint déjà des proportions gigantesques : selon le cabinet d’audit américain Watson Wyatt, la valeur des fonds de pension a régressé de quelque 2 800 milliards de dollars, au niveau mondial, entre 1999 et 2002. Plus de dix fois le budget de la France. L’économiste Christian E. Weller fixe la perte moyenne pour un ménage américain disposant de fonds de pension à 43 % (3). Et ce n’est pas fini.
On a trouvé comment éponger la dette de la France, en supprimant les fonds de pension. Parce que les 2 800 Milliards, pour les épargnants, ils ont fait *pouf*. C'est à dire qu'ils toucheront 0 ad vita eternam. Ce qui dans le cas de la répartition, si au mieux il y a une période plus faible, cela ne dure pas.
Mais vasy, continue à expliquer que la capitalisation c'est trop mieux.
Je parle tout simplement du poids des retraites rapporté au PIB. Le poids total. Tu lis mes posts ? J'en parle plus haut. https://www.oecd.org/en/data/indicat...-spending.html

Et ouais, les fonds de pension, publics comme privés, peuvent se cassent la gueule. Les budgets des pays aussi: les retraites ont été une des raisons pour lesquelles la Grèce s'est retrouvée en faillite. Tout peut se casser la gueule si mal géré.
Le poids des retraites par rapport au pib a plusieurs effets.
Une pauvreté moindre de nos retraités.
Un dépendance moindre aux marchés financiers et à leurs influences politiques sur les modes de taxations et de financement des retraites.
Un moindre risque de voir disparaître tout ou partie du capital en cas de crise systémique (dont on doit rappeler qu'elle est déjà engagée).
Citation :
Publié par Nneek
Personnellement je suis pas pour de plus grande rémunération dans le publique.

Je suis pour une meilleurs qualités de travail (au minimum le respect du code du travail avec lequel actuellement le secteur publique se torche allègrement quand il le veut sans conséquence) et une meilleurs salaires dans les métiers qui sont déserté.

Justement parce que du fait que dans le privée ça paye bien mieux on se retrouve avec un grand nombre de secteur du publique qui galère pour recruter et une charge de travail énorme sur ceux qui y travail en sous effectif.
Les secteurs auxquels je pense sont la santé et la protection de l'enfance vu que c'est ce que je connais.
Il y a eux quelque revalorisation dans la santé qui ont permis de ramener les effectif du tréfonds ou ils étaient mais je sais pas si ça va survivre à la politique actuelle.
Je comprends l’idée d’améliorer les salaires, mais augmenter les salaires tout en conservant la sécurité et la rigidité de l'emploi dans la fonction publique, c'est un peu antinomique. La sécurité de l’emploi, c’est déjà un avantage énorme, mais ça va souvent de pair avec des grilles de salaire moins flexibles que dans le privé. Si on veut revaloriser, il faudrait probablement accepter plus de souplesse et de performance individuelle, comme ça se fait dans le privé.

On le voit bien, les réformes pour moderniser la fonction publique visent à mieux aligner les salaires sur la performance et les compétences. Mais ça coince quand on garde la sécurité absolue de l’emploi, car si on ne peut pas ajuster les effectifs selon la performance, ça bloque un peu. Et puis, la grille salariale actuelle, assez rigide, rend difficile les grosses augmentations pour récompenser les efforts individuels ou attirer les talents dans les secteurs en tension. Dans le privé, ils ont cette flexibilité qui permet justement d’adapter les salaires à la demande et de motiver les employés en fonction de leurs compétences.

En gros, vouloir des salaires compétitifs tout en gardant la garantie de l’emploi, ça crée une sorte de paradoxe. C’est soit l’un, soit l’autre, parce qu’offrir les deux en même temps pourrait vite exploser les budgets et diminuer la compétitivité du secteur public. Mais de toute manière, la FP est verrouillée à tous les niveaux, c'est irréformable sauf à y aller par de petits coups de butoir de temps en temps. A ce rythme là, il faudra bien 20-30 ans pour améliorer le bousin.
Citation :
Publié par Tzioup
Je parle tout simplement du poids des retraites rapporté au PIB. Le poids total. Tu lis mes posts ? J'en parle plus haut. https://www.oecd.org/en/data/indicat...-spending.html

Et ouais, les fonds de pension, publics comme privés, peuvent se cassent la gueule. Les budgets des pays aussi: les retraites ont été une des raisons pour lesquelles la Grèce s'est retrouvée en faillite. Tout peut se casser la gueule si mal géré.
Combien de fonds de pension se sont pétés la gueule ou ont perdu des milliards de cotisation ?
Combien de pays au monde (tiers monde compris) se sont pétés la gueule ou ont perdu des milliards de cotisation ?
Et bon, quand le privé se pète la gueule, c'est le public qui paye les pots cassés. L'inverse n'est pas vrai.
Mais oui oui, le privé cémiE
Les gains des fonds de pension, bien que présentés comme des instruments de sécurité financière, se font souvent au détriment des travailleurs. En détournant une part importante de leur productivité vers la rémunération des actionnaires par le biais de dividendes, ces fonds contribuent à la domination de l'économie financière sur l'économie réelle. Cette dynamique peut mener à ce qu’on appelle la « vampirisation » des entreprises, où des fonds de pension agissent comme des prédateurs, exploitant les ressources internes des sociétés qu'ils contrôlent pour maximiser les gains à court terme.

Ces pratiques poussent souvent les entreprises à adopter des stratégies de rentabilité immédiate, au détriment de leur développement à long terme et de leur stabilité. Cela peut inclure des coupes budgétaires drastiques, des licenciements, ou des réductions de salaires et d'investissements dans l'innovation, ce qui affaiblit leur capacité à contribuer durablement à l'économie. Une fois que ces entreprises ont été exploitées au maximum de leur potentiel à court terme, les fonds passent à la suivante, laissant derrière eux des sociétés affaiblies ou en difficulté.

Si l'objectif est de financer les retraites par une partie des gains issus du travail, il existe une alternative plus directe et plus saine : la taxation. Les impôts progressifs sur les bénéfices et les revenus permettent de redistribuer la richesse de manière équitable et de financer les systèmes de retraite sans recourir à des mécanismes qui fragilisent les entreprises et favorisent la spéculation. Un système fiscal bien pensé peut soutenir un modèle de retraite plus juste, assurant la sécurité des travailleurs tout en maintenant l'économie réelle solide et durable.
Imo, dire que les fonds de pension vampirisent toujours les boîtes, c’est un peu poussé. Ces fonds, c’est quand même un moyen pour des millions de gens de sécuriser leur retraite, surtout quand on voit que les systèmes publics de retraite tiennent plus trop la route. Alors oui, certaines pratiques de « rendement rapide » existent, mais c’est loin d’être la norme pour tous.

Beaucoup de fonds de pension misent maintenant sur des investissements responsables, genre avec des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), ce qui les pousse à soutenir des entreprises sur le long terme, pas juste à les pomper et les laisser tomber.

Quant à remplacer tout ça par la taxation, c’est pas forcément la solution miracle. Même avec un bon système de taxes, ça compensera pas forcément les fonds que ces pensions injectent dans les retraites. En vrai, l’idéal serait de trouver un équilibre : des fonds qui investissent de manière responsable et permettent aux entreprises de se développer sans tout miser sur le court terme.

Citation :
Publié par aziraphale
Mais bon certains ici et ailleurs nous racontent que les fonds de pensions c'est le mal absolu, tout en mettant bien gentiment du pognon de côté sur des PER,de l'Assurance Vie, de l'immobilier, etc, tous les mois pour leurs vieux jours.
Cherchez l'erreur ....
Pas que ce soit mal, je le fais bien évidemment moi-même puisque j'en ai les moyen, mais a un moment il faut un peu de cohérence entre ses actes et ses paroles.
This.

Dernière modification par Tonton Jack ; 01/11/2024 à 00h58. Motif: Auto-fusion
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Si l'objectif est de financer les retraites par une partie des gains issus du travail, il existe une alternative plus directe et plus saine : la taxation. Les impôts progressifs sur les bénéfices et les revenus permettent de redistribuer la richesse de manière équitable et de financer les systèmes de retraite sans recourir à des mécanismes qui fragilisent les entreprises et favorisent la spéculation. Un système fiscal bien pensé peut soutenir un modèle de retraite plus juste, assurant la sécurité des travailleurs tout en maintenant l'économie réelle solide et durable.
Ce qui est totalement contredit par la réalité objective telle que Tzioup l'a démontrée depuis 3 ou 4 pages à maintes reprises, puisque la France malgré une taxation supérieure fait moins bien que la plupart de ses voisins européens. Autrement dit, nos retraités nous coûtent plus cher à revenu équivalent qu'à peu près partout ailleurs. Avant d'intervenir sur un sujet il serait bon de le lire. Et il serait également judicieux de s'abstraire des notions propagandesques politiques et d'observer le réel chiffrable par des données objectives et non par un ressenti personnel.

Dernière modification par Déposeur2bilan ; 01/11/2024 à 03h28.
Post
Citation :
Publié par Déposeur2bilan
Ce qui est totalement contredit par la réalité objective telle que Tzioup l'a démontrée depuis 3 ou 4 pages à maintes reprises
Tzioup n'a rien démontré du tout hein, il passe son temps à comparer des pommes et des oranges.
Il lui a notamment déja été répondu sur le famoso système scolaire suédois qui est en train de tomber en ruines suite à sa privatisation. On ne va pas retoquer maintes fois sur 3 ou 4 pages, une fois suffit. Repasser la douzième couche derrière n'y changera rien.
Citation :
Publié par Touful Khan
Tzioup n'a rien démontré du tout hein, il passe son temps à comparer des pommes et des oranges.
Il lui a notamment déja été répondu sur le famoso système scolaire suédois qui est en train de tomber en ruines suite à sa privatisation. On ne va pas retoquer maintes fois sur 3 ou 4 pages, une fois suffit. Repasser la douzième couche derrière n'y changera rien.
Le système scolaire?
J'ai l'impression que ça parlait des retraites, j'ai dû lire de travers les deux dernières pages.
Et btw la baisse de niveau scolaire en Suède est largement imputable à l'immigration.
Citation :
Publié par Touful Khan
On aurait du s'en douter: Kasbarian mentait.
L'absentéisme est moindre dans la FPE que dans le privé.
https://www.liberation.fr/checknews/...KENELKUNIDVVU/

Comme je le sentais venir lors d'un post précédent, il y a bien entourloupe en assimilant la FPH et les territoriaux pour tromper délibérément.
Lui, si tu as suivi ses déclarations, tu sais qu'il va mentir ou plutôt interpréter les chiffres comme il l'entend et son interprétation est systématiquement tellement biaisée et torturée pour que cela puisse être considéré comme un mensonge tellement elle est éloignée de la réalité.

Bref, c'est une personne assez détestable et un politique minable qui ne mérite aucun respect. Cela en dit long sur le personnage pour que je dise cela d'un politique par ailleurs.
Citation :
Publié par Touful Khan
On aurait du s'en douter: Kasbarian mentait.
L'absentéisme est moindre dans la FPE que dans le privé.
https://www.liberation.fr/checknews/...KENELKUNIDVVU/
C'est en partie dû à des effets de structure. La population de la FPE était plus fortement composée de cadres que le privé.

En corrigeant des effets de structures, le privé, la FPE et la FPH sont au même niveau. La territoriale a plus d'absences non explicables par des effets de structure, mais moitié moins que ce que vend le ministre.

https://jolstatic.fr/attachments/6/6/523/7/ZWE1Yzk5MGUyMTc3NTdiNjQxNWZjYWUxM2NiYTJlOTQ/72856_1730146779_7395.png
Citation :
Publié par Tonton Jack
Imo, dire que les fonds de pension vampirisent toujours les boîtes, c’est un peu poussé. Ces fonds, c’est quand même un moyen pour des millions de gens de sécuriser leur retraite, surtout quand on voit que les systèmes publics de retraite tiennent plus trop la route. Alors oui, certaines pratiques de « rendement rapide » existent, mais c’est loin d’être la norme pour tous.

Beaucoup de fonds de pension misent maintenant sur des investissements responsables, genre avec des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), ce qui les pousse à soutenir des entreprises sur le long terme, pas juste à les pomper et les laisser tomber.

Quant à remplacer tout ça par la taxation, c’est pas forcément la solution miracle. Même avec un bon système de taxes, ça compensera pas forcément les fonds que ces pensions injectent dans les retraites. En vrai, l’idéal serait de trouver un équilibre : des fonds qui investissent de manière responsable et permettent aux entreprises de se développer sans tout miser sur le court terme.


This.
Si les fonds prives sont capables, les fonds publiques le sont également, avec l'avantage de repartir plus justement la richesse de chacun, au lieu de la garder individuelle. Le Quebec le fait d'ailleurs, une des excessivement rares choses que le Quebec fait correctement, avec CDPQ.
Répondre

Connectés sur ce fil