Publié par
Curufinwe Melwasul
Bah ou au delà des posture idéologie, l'Union Européenne est nue, a genoux et vulnérable.
ça fait 6 mois que ça parle mais aucune anticipation ni plan concret pour cet hiver. L'UE est incapable de faire face au moindre défi. C'est pitoyable.
C'est bien excessif, ce que tu écris.
Non seulement elle s'est mise en ordre de marche, a su faire fonctionner ses échanges d'énergie pour alimenter tous ses états membres pour qu'ils refassent leurs stocks de manière accélérée, et la plupart début Septembre progressent bien : à 82% faits, ils permettent faire face à 2,5 mois de consommation en hiver froid.
mais de plus :
(Le Monde)
La Commission européenne est prête à aller au bras de fer avec Vladimir Poutine en plafonnant le prix du gaz russe
Face à la flambée des prix du gaz et de l’électricité, les Européens veulent protéger le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. Pas question d’ajouter à la guerre une révolte sociale, comme avec les «
gilets jaunes », ni d’accroître les risques d’une récession qui se profile.
Les discussions s’annoncent vives, tant les mix énergétiques varient d’un pays à l’autre, mais elles permettront de faire des propositions plus élaborées.
Sur le gaz, les Vingt-Sept se sont entendus pour réduire leur consommation de 15 % d’ici au 31 mars 2023, pour un hiver sans hydrocarbure russe.
Les stocks sont remplis à 82% ce qui permet de «
faire face à 2,5 mois de consommation en hiver froid ».
Sur l’électricité,
Ursula von der Leyen milite pour que les Vingt-Sept réduisent leur consommation avec « un objectif obligatoire [de baisse] aux heures de pointe » d’au moins 5%.
Les 27 n’ont pas eu besoin de fermer des usines ou de rationner l’énergie.
Avant la guerre, l’Union européenne (UE) dépendait du gaz russe pour 10% de son énergie ;
aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 2,5%.
Mais les prix se sont envolés, Moscou «
utilise le gaz comme une arme », la sécheresse cet été a réduit la production hydroélectrique, et les difficultés de plusieurs centrales nucléaires, notamment en France, n’ont rien arrangé.
C'est pourquoi
Ursula von der Leyen souhaite plafonner le prix du gaz russe importé par l’UE
L’exécutif communautaire souhaite mettre en place des mécanismes de ponction les profits exceptionnels engrangés par certaines entreprises grâce à la flambée des prix de l’énergie :
Celles qui produisent de l’électricité à bas coût – nucléaire, solaire, éolienne… – et la vendent au prix du marché se verraient prélever dès que le mégawattheure dépasserait 200 euros.
Les acteurs de l’énergie fossile – géants du pétrole, raffineries… –, dont les bénéfices s'envolent, se verraient pour leur part soumis à une «
contribution solidaire ».
Nous sommes loin d'une UE victime amorphe et impuissante.