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[Wiki][POGNAX] Coronavirus/Covid-19, ici c'est le sujet mondial
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Qu'aurait fait Napoléon contre le covid ? On ne le saura évidemment jamais. On dispose cependant d'un exemple concret : son attitude face à un fléau incroyable de son temps : la petite vérole, autrement dit la variole. Cette maladie faisait alors environ 400 000 morts chaque année en Europe. Elle était mortelle pour 90 % des enfants de moins de 10 ans infectés. Une méthode de vaccination, en inoculant du pus prélevé sur le pis des vaches puis « de bras à bras » à partir de pustules humaines, avait été mise au point en Angleterre, dans les années 1770. Mais cette protection préventive n'est pas sans danger et elle nécessite que le patient soit très soigneusement isolé afin qu'il ne provoque pas lui-même une épidémie. Napoléon ne cessa d'encourager les initiatives publiques et privées en faveur de la vaccination. Il fait contrôler le contenu des journaux par l'Académie de médecine, donne instruction aux préfets de développer la vaccination, assure la gratuité de la vaccination pour les enfants d'indigents. La croisade contre la variole s'est d'abord heurtée à toutes sortes de résistances aussi bien de l'administration des hospices de Paris que d'une partie du clergé. Napoléon, dont les relations avec le Saint-Siège étaient conflictuelles, craignait l'opposition de l'Église catholique. Il avait tort. Dans son écrasante majorité, celle-ci se mobilisa en faveur de la vaccination. Certains curés profitèrent des baptêmes pour recommander la vaccination, et la firent pratiquer dans les presbytères, dans les écoles religieuses, lors du catéchisme. Des curés de campagne vaccinèrent eux-mêmes massivement. L'opposition morale à la vaccination vint du philosophe par excellence des Lumières, Kant. Celui-ci s'était d'abord opposé à la variolisation : « Le prétendu péril de la petite vérole se fait bien peu sentir... et il ne représente de toute façon pas grand-chose... Placer délibérément, par l'exemple, ou la persuasion, d'autres hommes dans un danger est de la méchanceté. » Il poursuivit avec la vaccination, qui constituait pour l'humanité un « avilissement, puisqu'on introduit en elle une sorte de bestialité ». D'autres oppositions à la vaccination vinrent de médecins, souvent d'anciens variolisateurs, qui se sentaient mis en cause, après avoir tant lutté. En France, deux d'entre eux, Vaume et Chappon, menèrent une campagne résolue. Chappon en particulier prit contact dans toute la France avec les parents dont les enfants auraient été victimes de la vaccination, ce qui lui valut parfois des réponses indignées, comme celle d'un certain citoyen Viquernet, dont l'un des enfants vaccinés était bien mort, mais de la scarlatine. D'autres livres hostiles à la vaccination circulèrent, la plupart jouant sur la peur de transmettre à l'homme des maladies animales ; mais la censure n'agit pas, « évitant ainsi de leur conférer une notoriété dont ils ne jouissaient pas ». Le 11 mai 1800, pour donner suite à un rapport scientifique, Napoleon favorisa la création d'un « Comité central de la vaccine », destiné à inviter la population à se protéger contre le fléau. Vingt-cinq dépôts furent créés afin que chaque grande ville soit en mesure de fournir les vaccins aux médecins qui en faisaient la demande. L'empereur suivait avec attention ces initiatives et les encouragea. Suivre les consignes impériales exigeait un certain sens de l'équilibre : publier les noms des familles qui avaient refusé la vaccination et avaient été frappées par la variole était autorisé par le ministre ; les priver de certains droits ou les frapper d'un impôt spécial était en revanche interdit. Napoléon ordonne son utilisation dans les armées en 1805, puis face aux réticences, le rend obligatoire six ans plus tard. Napoléon donna enfin l'exemple suprême en faisant vacciner son fils héritier le roi de Rome, le 11 mai 1811, comme Louis XVI avait fait vacciner le Dauphin vingt-cinq ans plus tôt. La nouvelle, dûment relayée, fut un coup décisif. On estime qu'à la fin de l'Empire, un enfant sur deux était vacciné. A partir de 1812, les textes réglementaires imposèrent d'ailleurs la vaccination dans les établissements publics, et dans les écoles et collèges, politique qui entraîna un net recul de la variole, sans que les épisodes aigus mais localisés disparaissent totalement. Alors qu'elle causait 5,4 % des décès au XVIIIe siècle, 4,8 % pendant la Révolution, la petite vérole n'en représentait plus que 1,8 % à la fin de l'Empire. Le 6 février 1816, le préfet du Var, Monsieur Siméon, émet une première circulaire sur les fake news: Citation :
Le 15 février 1902, la loi sur la protection de la santé publique rend la vaccination antivariolique obligatoire chez tous les nourrissons ainsi que les re-vaccinations des 10e et 21e années. L'Union soviétique propose à l'Organisation mondiale de la santé, en 1958, d'éradiquer entièrement la variole, qui faisait alors 2 millions de victimes par an dans le monde En France, la vaccination fut générale en 1958. L'éradication a été proclamée par l'OMS en 1980. |
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Echtelion Maelin |
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Zangdar MortPartout |
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Malgré une augmentation des cas, l'Australie qui appliquait la stratégie zéro covid va relâcher les mesures de restrictions pour les vaccinés.
L'Australie n'est pas particulièrement en avance sur la vaccination mais pour autant la stratégie zéro covid ne tient plus, elle ne peut pas continuer, désormais ils misent sur la vaccination. https://m.huffingtonpost.fr/amp/entr...01d0862ed25a2/ Selon moi ça montre que miser tout sur le zéro covid en oubliant le vaccin n'était pas le bon choix, il fallait au moins miser aussi sur le vaccin. Et aussi que le zéro covid, s'il a bien sûr permis d'éviter de nombreux morts dans les pays qui l'ont appliqué, n'était pas la solution parfaite, surtout dans le temps. Et pourtant c'est une île :P |
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Vous dissertez beaucoup pour ce qui relève très certainement de l'effet nocebo.
Dans les études cliniques de phase III, les effets secondaires délétères ont été observés aussi sur le bras contrôle, même si de moindre intensité. Et à ce jour, on n'a pas plus, et certainement moins d'ailleurs, de connaissances sur ce qui déclenche ou pas l'effet nocebo qu'on en a pour son alter ego l'effet placebo. Par contre, on sait que l'effet nocebo sur des traitements actifs, ça fait des chocapics, il y a d'ailleurs des études prometteuses pour prévenir l'effet placebo, avec des paradoxes savoureux, notamment celui des effets secondaires plus fréquents et plus intenses dans les deux bras des essais randomisés en double aveugle que dans les études observationnelles en prescription parce que le consentement à la participation aux études cliniques impose une information directe du candidat sur les effets secondaires connus, du coup les cobayes les connaissent souvent mieux que les patients (qui lit l'intégralité des notices à part ceux qui ont un jour souffert ou vu souffrir d'une interaction médicamenteuse toxique ? Pas grand monde) et ça augmente l'effet nocebo dans les études cliniques, mais la seule solution à ce jour connue pour diminuer ce phénomène est d'informer plus et mieux sur les effets secondaires. La pharma, c'est plus fort que toi. ![]() |
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Un entretien que je trouve bien intéressant par Blast, ça dure une heure et ça parle d’un livre de Brice Perrier, sur le thème de l’origine du virus. Pas vraiment sur ce qu’il veut dire (le virus vient d’un labo chinois) mais bien pour la gymnastique intellectuelle si on peut dire. À savoir que si on cherche avec une idée derrière la tête, on trouve tout un tas de trucs qui vont dans le "bon sens", le notre.
https://www.youtube.com/watch?v=n_AAQr118aM Citation :
Dernière modification par Tchey ; 26/08/2021 à 20h49. |
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Alpha & Oméga
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Ce gars est passé sur thinkerview il me semble et il est effectivement intéressant sur le sujet, et objectif je trouve.
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-Black-Shadow- |
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Bah tiens, les antivax de FranceSoir font maintenant des procès aux scientifiques dont les études ne leur reviennent pas en particulier si elles démontrent la protection des vaccins.
"Une loi qui repose potentiellement sur un document faux" Vincent Pavan et Me Heringuez (francesoir.fr) C'est marrant, quand c'est Raoult ou Mucchielli qui se font critiquer par l'APHM ou le CNRS, c'est une grave atteinte au débat nécessaire. Bon par contre eux font des procès contre les opinions qui leur reviennent pas. Bon remarque après avoir menacé de la guillotine des médecins et scientifiques, c'est moins pire. |
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Zangdar MortPartout |
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