Ca ne peut guère rivaliser avec les
no-limits de la fac (on voit jusqu'à quelles extrémités mène le désoeuvrement qui touche la jeunesse) mais quelques anecdotes classiques de n'importe quel collège mal fâmé et équivalent.
Première année de collège, de jeunes gens barbus (ayant probablement triplé leur sixième, leur cinquième et leur quatrième) défonçant les murs à coup de pied et d'extincteur d'un vieux bâtiment. L'expérience a au moins eu le mérite de montrer comment était constitué les murs du préau : i.e. deux plaques de métal et au milieu du polystyrène.
Même année, et comme ce n'était pas très drôle d'utiliser les extincteurs uniquement comme objets contondants : dispersion atmosphérique abondante dans la cour et les couloirs.
Troisième année, en cours de technologie, diffusion par les deux personnages de moindre compétence et de plus haute délinquance de la classe d'un film pornographique sur la TV dans la partie "établi" de la classe tandis qu'une autre regardait le tableau et faisait de passionnants dessins techniques (avec la marge et les caractères d'imprimeries, et tout et tout). Une ou deux jeunes filles ont appris un certain nombre de choses ce jour-là et d'autres ont probablement vu là leur premier film X (ah, mais depuis, il y a eu l'avènement de l'internet et il paraît que les femmes consomment du porno, et en grande quantité), je suppose donc qu'il faudrait remercier les deux gaillards pour le cours d'éducation sexuel gratuit et efficace.
Le professeur de technologie s'en est aperçu, mais n'a rien dit à ce moment. Plus tard, il a pris à parti les deux coupables et leur a raconté son expérience de la vie, du moins j'aimerais le penser, mais en réalité ce que j'ai entendu, c'était "Toutes les conneries que vous pouvez imaginer, je les ai déjà faites et même pire". Bizarrement, ils ne perturbèrent plus son cours ; quelques jours plus tard, je voyais mon professeur de technologie arpenter mon quartier, en veste de cuir noir et entourés de cinq gardes du corps (sans doute eux aussi de moindre compétence et hautement délinquant) et c'est là que j'ai compris qu'il était un ancien du quartier, un de ces jeunes qui s'en était sorti mais je me demandais quand même s'il n'avait pas quelques sympathiques à côté en matière de chanvre et autre.
Un de ces deux projectionnistes improvisés aimait aussi jouer avec son sexe dans certains cours et au dernier rang (et ainsi faisant, il faisait des bruits et des poses obscènes avec sa bouche et sa langue). Je n'ai pas osé lui faire remarquer que pour un
black, il avait le sexe bien petit
Après il y a eu les années lycées mais c'était un lycée assez ennuyant. Je mentionnerais juste un jogging d'une partie de la classe en petit short moulant à travers tout le lycée, mais aussi pendant le cours d'un professeur qu'on connaissait pour être particulièrement ennuyeux et ennuyant - depuis il les ignora royalement et ne leur adressa plus jamais la parole. Précisons quand même pour le sport qu'on était en hiver et qu'il faisait 5°C.