Tu peux tout aussi bien voir le parfum comme un cadeau, une récompense.
Exemple: Je m'apprécie, je me trouve beau, alors je me récompense en m'embellissant encore.
Ce qui ne fait qu'augmenter un capital beauté/appréciation de soi déjà existant, et qui apparemment convient déjà à nos minima.
Et donc ensuite, je me parfume encore plus, et à la fin, je deviens volatil tellement j'ai d'alcool sur la peau. Prenez un cercle, caressez le, il deviendra vicieux, comme dirait Ionesco...
Ce qui reste malgré tout une entreprise de séduction, certes la plus complexe que l'homme ait jamais à accomplir, apprendre à s'aimer soi même.
Euh...
Je vais peut être, que dis-je, sans doutes dire un truc un peu bête, et pardonne moi de te froisser en t'éclaboussant de ma naïveté, mais c'est pas de la psychologie de comptoir, ça ? Bon, j'admet que ça généralise à tire larigot, mais bon, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais semble être ton leitmotiv. Parce que ranger les gens qui mettent du parfum dans la catégorie "mal dans leur peau", "pas sûr d'eux même", et ce genre de choses, à peu de choses près, ça s'appelle généraliser de manière plutôt bovine, et je pense que nous devrions nous dépêcher de héler un modérateur, qu'il fusionne cette discussion avec cette fameuse diatribe de je ne sais plus qui, au sujet des émos, le mal-être étant visiblement le fond de commerce des parfumeurs.
Après tout, en quoi est-ce si inconcevable de mettre du parfum par...plaisir ? Enfin je sais pas, quand tu manges quelque chose de bon et délicat au palais, c'est une entreprise de séduction de tes papilles, ou c'est par plaisir ? A ce que je sache, l'odorat est un sens, tu sens bon, t'es content. Ca me semble pas impossible. Tu sens bon, tu te sens mieux dans ta peau, possible aussi. Tu sens bon, tu va te sentir plus attirant, concevable, non ? Je dirais qu'il y a un certain nombre de raisons pour se parfumer, et que c'est fort heureux.
Sinon, moi c'est Azzaro Now, ma copine a la version fille, c'est le buzz de ce truc, mais c'est pas grave, ça reste marrant et complicitatif (néologisme).