Bah faut savoir ce que l'on veut ...
C'est quoi ce parallèle douteux? (pour pas dire autre chose)
A la limite les mesures de sécurité au travail et la qualité de vie des employés, ça peut faire baisser la productivité, mais sûrement pas le savoir faire.
Heu oui enfin, la BCE aurait pas racheté pleins d'obligations, je suis pas sûr que les taux seraient si bas.
C'est un peu tautologique comme remarque.
Si il n'y avait pas eu de QE, les taux seraient plus élevés probablement, m'enfin il le serait pour tout le monde donc d'un point de vue comparaison on garderait notre place d'investissement plus sûr que les autres.
Et les QE, ils ont eu lieu, ça n'a pas vraiment de sens de faire de l'économie fiction, c'est fait c'est passé.
Publié par Doudou Piwi
Si on se met à les filer directement aux gens via hélicoptère money
Quel "hélicoptère money"?
Actuellement la dette sert à remplacer un revenu qui n'existe pas (chômage partiel, prêt pour trésorerie des entreprises), elle ne vient pas donner de l'argent en plus des revenus habituels. Il n'y a pas d'inflation du pouvoir d'achat, donc pas d'inflation des prix. (
a minima du point de vue de cette mécanique spécifique de l'inflation, d'autres facteurs peuvent créer de l'inflation)
Publié par Doudou Piwi
Maintenant imagine, si on commence à délocaliser de Chine, qu'on doive mettre en place des mesures sanitaires dans les usines qui risquent de diminuer la production et que la demande repartent avec plein de monnaie en circulation, je vois bien les prix remonter.
Rajoute à ça une hausse de la demande en pétrole après que pleins de boites aient coulé ou fermé le robinet et un pétrole qui repasse à plus de 80$ ça serait la fête lol
C'est de l'économie fiction mais pourquoi pas, je donne mon avis sur ce que tu dis:
Il n'y aura pas de relocalisation massive depuis la Chine. Si il y a un retour de production, ça sera uniquement sur les besoins stratégiques (pharma, équipements santé etc...). Le système de la mondialisation ne fonctionne pas sans consommation de masse, qui n'est possible que grâce à une production de masse à bas coût.
Que la demande "reparte", oui, mais elle ne dépassera pas le niveau d'avant COVID. Il n'y a pas eu "d'hélicoptère money", juste un maintien des revenus (et à la baisse, le chômage partiel c'est 16% de pertes nets, sans compter les CDD et intérimaires sur le carreau). Donc pas de quoi provoquer une inflation du point de vue de la demande.
Pour ce qui est du prix du pétrole, faut jamais dire jamais, mais il a atteint les 80$/baril (brent) une fois en 5 ans. Et de plus il était entre 80 et 120$ entre début 2011 et début 2015, sans effet sur l'inflation non plus.
Je suis clairement pas économiste et je maitrise pas toutes les subtilités des modèles inflationnistes, mais j'ai tendance à penser qu'elle est plus lié à la croissance qu'autre chose. Les période de forte croissance et de forte inflation sont derrière nous, ça n'a plus grand sens de se baser dessus pour prendre le pouls de nos économies. C'est le même problème que le PIB ou les dettes souveraine.