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Capitaine Courage
Tu est sûr de toi là ? Si plus personne ne se met à écrire la langue de la même manière, ça va rien changer ? C'est un peu individualiste comme façon de voir les choses. Chacun fait ce qu'il veut, règne de l'individualisme roi, quitte à ce que plus personne ne puisse communiquer.
Cette malhonnêteté intellectuelle… c'est vraiment du sophisme. On a des graphies différentes pour plein de trucs (toujours l'exemple de la parenthèse), il y a même des règles typographiques différentes pour un même élément (par exemple l'écriture des dialogues même dans un domaine aussi exigeant que l'édition). Mais le point médian, ça y est c'est ce qui va faire basculer la France dans l'anarchie.
Bah donne nous des exemples français, et pas seulement des "tout le monde le sait" ou "c'est évident".
Et montre nous aussi en quoi la langue telle qu'elle est aujourd'hui est néfaste aux femmes et à leur condition en France, en quoi les règles d'accord des langues latines ont été sciemment créées dans le but d'oppresser les femmes.
J'ai malheureusement pas le temps de faire ton éducation sur le sujet de zéro, pas par manque de bonne volonté mais vraiment par manque de temps pur et simple, mais je suis sûr qu'il y aura des personnes serviables (si tu ne veux pas google par toi-même ce sujet très, très largement documenté).
Si soit disant "ça ne change rien" le point median, pourquoi alors utiliser cette graphie excluante (et non pas inclusive) ?
Ton usage des guillemets est à nouveau malhonnête puisque j'ai dit "quasiment" (dans un autre post plus haut j'ai certes dit "ne changera rien à vos vie" mais en ajoutant "par lui-même").
Pour résumer oui, le point médian ne changera quasiment rien à nos vies, c'est-à-dire qu'il y a un léger temps d'inconfort dû à l'adaptation visuelle… et puis c'est tout. J'imagine que la plupart des personnes si virulentes contre ce point médian se considèrent comme parfaitement égalitaires envers les femmes. Eh bien oui dans ce cas ça ne changera donc presque rien à vos vies d'hommes éclairés qui n'ont pas besoin de ça pour voir la femme comme totalement égale et sont libres de tout préjugé sexiste.
En revanche, son intérêt, d'après ses promoteurs, est de participer à un changement de fond pour mettre vraiment la femme à égalité de l'homme dans tous les domaines, y compris ce domaine très inconscient du langage. Mais j'imagine que tu es au courant. De mon côté je ne suis pas assez certain de l'importance du sujet pour affirmer que ce sera le cas, mais je ne suis pas assez sûr de moi non plus pour affirmer que "c'est de la merde", comme si souvent argumenté.
Et pour répondre au troll qui me demande, encore une fois de manière bien malhonnête intellectuellement, pourquoi je suis contre, je rappellerai que j'ai bien dit "pour mon usage personnel". Le jour où ce que j'écris sera potentiellement lu par une audience plus importante que quelques agoriens, je me poserai sans doute la question plus en profondeur… mais en attendant ce qui m'interpelle c'est vraiment le mécanisme de défense par lequel il est rejeté de manière si virulente. On voit régulièrement cette attitude face à des sujets comme le végétarianisme ou l'écologie, le genre de trucs où commencer à admettre un souci global, c'est tellement mettre le doigt dans l'engrenage de la boîte de Pandore que c'est bien plus simple de juste tout rejeter en bloc.
En tout cas après ce point médian, j'aimerai vraiment qu'on prenne tous les noms communs de la langue française et qu'on fasse un référendum sur chacun pour déterminer si il doit être masculin ou féminin par exemple. Pour ma part je me sens oppressé que "bite" soit féminin, wtf? Et puis "vagin" masculin? N'importe quoi, vivement la révolution et vive l'Égalité.
Ok Mimu rigolo tout ça… mais tu sais que le sujet c'est pas le genre des noms communs hein, la question c'est pourquoi le masculin serait le genre par défaut ? Les femmes ont longtemps été naturellement effacées de la société parce que c'était relativement dans l'ordre des choses, mais aujourd'hui on est dans une société où elles devraient être à égalité avec les hommes dans quasiment tous les domaines, pourtant cet effacement face au masculin subsiste, et le langage fait partie des sujets.