Je penses que le premier problème viens d'un certains nombres de professeurs qui ne savent tout simplement pas captiver une classe. Ce n'est pas vraiment leur faute, rien ne les prépare à ça, mais il n'y a rien de pire que les prof soporifique et l'on en trouve malheureusement à tout les niveau.
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Non, le problème ne vient pas de là. Des profs chiants, j'en ai eu des tonnes, ce n'est pas ça qui t'empêche d'apprendre. Le principal problème, c'est la langue et sa maîtrise. Et ça vient de ce qui se passe à la maison, pas à l'école. Un enfant "favorisé" entends trois fois plus de mots nouveau par jour qu'un enfant "défavorisé" lors de ses premières années. Arrivé à l'école, ce fossé facilite l'apprentissage des premiers (qui n'ont qu'un effort minime à fournir et peuvent apprendre bien plus de choses) et plombe les seconds (qui doivent mobiliser de très gros efforts pour décrypter ce dont on leur parle). Du coup, l'écart se creuse sans cesse.
Qu'est ce que tu veux dire par la?
Il fait référence à l'échec des garçons, plus important que celui des filles. Mais, d'expérience, c'est surtout un problème culturel : il y a un vieux fond machiste en France, parfois boosté over 9000 chez certaines familles d'origine maghrébine ou turque mais parfaitement identifiable aussi chez plein de petits Kévin blonds aux yeux bleus, qui crée une dissonance cognitive massive chez plein de petit futurs connards :
"comment se fait-il que moi, le roi de la création, obtienne de moins bons résultats que des gonzesses sans valeurs ? C'est certainement parce que les profs ne m'aiment pas. La preuve, ils ne me laissent pas faire tout ce que je veux et osent me répondre quand je les envoie chier légitimement".
Sérieusement, essayez d'imaginer une sorte de Eric Zémmour, avec les idées d'Eric Zémmour, mais en culotte courte et dans une école mixte, et avec un cerveau nettement plus moyen que l'original. Le mec, sans être forcément très mauvais, il est juste moyen, ce qui signifie que plus de la moitié des filles de sa classe sont meilleures que lui. En plus, la maîtresse ose lui donner des ordres, à lui, alors que sa mère lui répète sans cesse qu'il est beau, fort et intelligent, tout du moins en l'absence de son père qui lui interdit de parler à voix haute.
Forcément, il se révolte contre cette injustice manifeste, il joue la provoque, il ne bosse plus et il s'enfonce.
A l'inverse, sa petite sœur qu'il méprise et qu'il considère comme
appartenant à sa famille n'est jamais grondé par ses instits. Ou si elle l'est, elle a l'habitude et le réflexe logique de bosser comme on lui demande pour éviter les baffes.
Douze ans plus tard, elle sera à la fac tandis que lui aura échoué à entrer en CAP à cause d'un dossier pourri. Il ne lui restera plus qu'à prendre sa carte au FN s'il s'appelle Kévin et pense que les gonzesses devraient retourner à la cuisine, ou à aller zoner entre une cage d'escalier et une mosquée s'il s'appelle Tarek.
Est-ce qu'il faut pour autant placer Tarek et Kévin dans des écoles pour garçon only ? Bof... Je ne suis pas certain qu'on ait besoin de chercher à tout prix un moyen d'organiser la préservation sociale de certaines espèces menacées. Je pense plutôt qu'une éducation à destination des parents serait bien plus efficace, moins coûteuse et moins réactionnaire.