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Bref, tu démontres tout seul que c'est du vent. Je m'excuse d'être agressif, mais c'est avec ce genre de discours qu'on nous vend des pédagogies à la con, et que les écoles des quartiers difficiles sont devenues des garderies où les élèves qui, par miracle, voudraient réellement bosser et se donner du mal pour leur avenir, n'en ont pas les moyens. |
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Le système éducatif français est il plus anxiogène ?
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Vu le carnage qu'est l'éducation nationale en terme de machine à produire de l'exclusion et de l'échec, tu m'excuseras de m'intéresser à des alternatives. Le truc c'est que justement on ne sait pas si ça "fonctionnerait" à grande échelle, il y a quand même des bonnes raisons de croire que ça mériterait d'être essayé au lieu de tout rejeter en bloc pour rester dans un truc dont on sait très bien que ça ne fonctionne pas/plus. Mais forcément, avec le blocage idéologique institué par des gens qui ne comprennent rien à la pédagogie et à l'ingénierie de formation mais qui "sont bien placés pour en parler parce qu'ils ont été à l'école", on est aussi avancés qu'avec des random qui discutent de fission nucléaire "parce qu'ils ont l'électricité chez eux" (ça te vise pas Borh
![]() Quand au coup de la pédagogie à la con dans les quartiers populaires (faut arrêter d'employer "difficiles", ça ne désigne rien de réel à force d'employer cette expression les quartiers pas difficiles on ne les nomme même plus...) je serai agréablement curieux de voir ça, vu l'inertie de l'EN. Les instits et profs qui se sont risqué à ces méthodes éducatives ont été formellement priés de rentrer dans le rang (par l'inspection et les parents), avec mutation, placard ou dépression à la clé en cas de refus. On en a notamment accueilli une en mi-temps thérapeutique au boulot, c'était pas joli à voir. Je n'étais pas au courant de ce problème d'adaptabilité, tu as quelque chose qui le décrit ? Citation :
Là aussi le courant de la non-violence (qui a inspiré Freinet et vise-versa) a expérimenté des choses en matière de coopération en lieu et place de la compétition. Les gens qui expliquent que les enfants ont besoin d'une hiérarchie entre eux oublient que cela ne reste qu'un moyen de se situer par-rapport à autrui et qu'il existe de ces moyens qui ne soient pas anxiogènes et excluants. Faut pas oublier non plus le facteur "prof". Les premiers à dire que les élèves ont besoin de notes, ce sont les instits et les profs... qui sont aussi les premiers à ne pas pouvoir les supprimer. Le truc que les détracteurs de ces alternatives refusent d'admettre, c'est que ce courant pédagogique ne concerne pas une poignée de hippies dans un garage. C'est une discipline universitaire (sciences de l'éducation), des revues spécialisées (Cahiers pédagogiques, Vers l'éducation nouvelle, de régulières couvertures et articles dans Sciences humaines, ...), des personnalités reconnues (bien que souvent controversées, comme Meirieu) et des travaux de recherche en pagaille (en 10 secondes de recherches : http://www.cafepedagogique.net/lesdo...sit%C3%A9.aspx et http://ecole-steiner-colmar.chez-ali...-shankland.pdf). Dernière modification par Laadna ; 04/12/2013 à 09h47. |
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Et la note (enfin, l'évaluation sommative, qui est ce dont on parle ici), elle ne mesure pas de toute manière une qualité intrinsèque de la personne. Elle évalue, à un instant X, la réalisation d'un certain nombre de tâches afin de valider l'aquisition de connaissance et de compétence qu'on (comprendre l'éducation nationale, vu que c'est elle qui écrit les programmes) estime nécessaire. Elle valide (ou pas) le résultat du travail. Rien de plus, rien de moins. Elle ouvre essentiellement deux types de questions en cas d'échec. D'abord est ce que cet échec est lié à une incapacité de l'élève (auquel cas, quel sens est ce que cela à de le laisser continuer si les items évalués étaient bien nécessaire dans sa formation) ou à un manquement à son travail (et ce qui reste quand même souvent le cas, ce qui explique qu'il n'y a pas forcément de corrélation directe entre l'intelligence de l'élève et les résultats qu'il obtient, mais ca tombe pas plus mal que ca, c'est pas un test d'intelligence). Prootch : si tu as un lien vers la méthodologie utilisé pour évaluer ce niveau anxiogène, je serai preneur. Je ne suis pas sur que le débat sans fin, justement, autour des notes, ne diminue pas leur légitimité, et ne les fait pas paraître de fait plus anxiogènes aux élèves. |
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