Pourquoi prendre un élément clivant quand on a un groupe en paix à la reconquête du public ?
Je pense que tu prends le problème à l'envers et qu'il faut retourner la question que tu poses :
Pourquoi ne pas le prendre alors que tu as pris pendant des années un Evra responsable principal de Knysna, qui insultait les journalistes/consultants ? (et pas particulièrement bon en bleu depuis 2010)
Pourquoi ne pas le prendre alors que tu sélectionnes Kurzawa, qui a insulté le sélectionneur ? (et pas particulièrement bon en bleu depuis toujours)
Pourquoi ne pas le prendre alors que tu sélectionnes Coman, condamné pour violences conjugales il y a quelques mois ? (et pas particulièrement bon en bleu depuis toujours)
Benzema ne fait pas sa meilleure saison au Real, ça on est bien d'accord dessus, mais parler de "groupe en paix" n'a pas de sens vu que c'était déjà le cas en présence de Benzema (et on parle d'un gars qui a fait l'unanimité au Real depuis 8 ans, ça se saurait si c'était un gars qui met le dawa dans le vestiaire).
Idem, parler de "reconquète du public" quand tu prends des Kurzawa ou Coman (ou même Evra récemment), ça n'a pas de sens. Soit tu dégages totalement tous ceux qui donnent une mauvaise image, soit aucun, mais tu peux pas faire du cas par cas à la tête du client.
Notons quand même que la mauvaise image de Benzema vient principalement de la presse FR, parce que dans tous les autres pays il n'a pas du tout une mauvaise image, bien au contraire. Donc c'est plutot justice qu'il y ait des émissions comme celle d'hier soir pour redorer un peu son image, parce qu'elle a été énormément salie (souvent de façon injuste) par certains qui continuent d'ailleurs de le faire (Daniel Riolo par exemple...

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Après, je doute que Deschamps soit raciste, il est juste incompétent sur beaucoup de points et a tellement d'égo qu'il refusera de rappeler Benzema en continuant son discours ridicule "non je ne ferme la porte à personne hinhinhin"...
Par contre au vu des déclarations de Le Graët avant l'Euro (sur les lettres racistes qu'il a reçu), nier le caractère politique de l'affaire Benzema, c'est vraiment se voiler la face.