Julien Bayou est à nouveau "mis en retrait", parce que son ancienne compagne porte plainte contre lui.
Ses précédentes dénonciations n'avaient aboutit à rien parce que personne n'a jamais su concrètement de Bayou était accusé. Là, c'est un poil plus clair, mais pas beaucoup plus :
«harcèlement moral» et «abus frauduleux de l’état de faiblesse»
Ce sont des violences psychologiques qu’il m’a infligées. Il s’est acharné sur moi alors que j’étais au bout du rouleau.»
Dans cet article, elle explique également que Julien Bayou lui aurait fait signer une convention de séparation, un protocole d’accord et un acte de vente de leur maison commune alors qu’elle était en détresse psychologique, chose qu’elle a vécue comme un moyen de lui «mettre la tête sous l’eau». «J’ai fait deux tentatives de suicide, en avril et en juin 2022. j’ai un stress post-traumatique qui a été diagnostiqué», précise-t-elle.
La justice se prononcera sans doute sur les actes en question, afin de savoir s'ils constituent ou pas des "abus de faiblesse". On verra bien.
Par contre, je trouve la conclusion de l'article de Libé intéressante pour EELV :
«Personne ne sait quoi faire de ces situations… déplore un écolo. Si une plainte entraîne automatiquement une exclusion, c’est la fin de l’état de droit, c’est n’importe quoi, mais en ce moment, c’est comme ça et nous avons nous-mêmes contribué à créer cela.»
C'est inextricable. S'ils ne font rien, ils passent pour des salauds machistes. S'ils font quelque chose, ils passent pour des gardes-jours se torchant avec l'Etat de droit et les principes de base de la justice. Et comme la justice en France est lente, qu'il y a plein de cinglé(e)s et que les relations humaines sont complexes, je ne vois pas de solution satisfaisantes à ce genre de situation.
Sauf peut-être le célibat forcé pour les politiciens et politiciennes, comme les moines de jadis.
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