Publié par
cyber clochard
C'est vrai que jusqu'ici, les idées fascisantes ne prennent pas du tout place dans notre société et de plus en plus rapidement... Rha punaise, heureusement que t'es là pour rétablir la vérité...
Pourquoi tu racontes n'importe quoi en fait ? J'ai dit ce que tu évoques ? Non.
Pas la peine donc d'agiter des propos qui ne sont pas les miens pour ne pas avoir à répondre à ce que j'évoquais réellement.
Publié par
Déposeur2bilan
Avant que les fascismes prennent le pouvoir, on n'était pas non plus dans la discussion non-violente et la non-radicalité. Les camps se tapaient dessus, faisaient le "coup de poing", et publiaient des articles complètement incendiaires et très violents (bien plus que de nos jours). En vain. Peut être qu'une approche tout en souplesse, en douceur et bienveillance, dialogue et écoute aurait été plus efficace. Tu as le droit d'y croire, ou de te sentir non concerné par toute cette violence.
Après je m'en fous un peu, perso je suis idéologiquement très très à droite donc bon ... mais ça me semble évident que pour lutter contre le fascisme du côté gauche il vaut mieux avoir un éventuel LFI ou revival coco stal avec plus de testostérone, que de compter sur la soc-dem façon PS.
(bon même s'il vaut mieux avoir aussi et surtout, des bons vieux nationalistes très à droite mais opposés à leurs collègues étrangers, mais lorsque le fascisme est à domicile c'est moins garanti)
Ce que tu dis reviens à trouver une radicalité ou une violence plus légitime qu'une autre, c'est juste une question d'idéologie partisane.
Je ne suis pour aucune radicalité et aucune violence, pas plus celle que tu revendiques comme nécessaire que celle que tu dénonces.
Il y a quelque chose de fallacieux à identifier une menace sur un vecteur qui est celui choisi pour la combattre.
Mais tu as raison sur le point qu'effectivement avant ils se foutaient bien sur la gueule pour savoir qui allait l'emporter. Les communistes et les nationalistes s'adonnaient bien volontiers à la violence débridé, on a vu où ça avait mené tout ce petit monde. A l'époque déjà je n'aurais été ni pour l'un ni pour l'autre et effectivement au final j'aurais été dans le camp de ceux qui ne l'emporte pas. Mais choisir de ne pas s'adonner à une idéologie radicale est aussi une position. Tu vas la critiquer comme pour justifier que ton choix est meilleur que le miens, mais de mon point de vue, ta position est celle qui assure que demain sera toujours pire. Tu peux faire ce choix et mieux tu peux l'assumer ou au moins être conscient de la portée de la démarche.
Abyssus abyssum invocat
Une solution qui aurait été à mon avis la meilleure c'était que la droite tradi type RPR absorbe et neutralise les "idées fascistes" (surtout leurs électeurs). La famoso "union des droites". Il aurait fallu le faire beaucoup plus tôt que la vaine tentative de Zemmour, dès les années 80/ début 90"s. Ceci a échoué, et beaucoup à cause de l'opposition et manœuvres de gauche, ainsi que par le manque de courage et vision des dirigeants à droite. Résultat nos fascistes se sont renforcés et autonomisés au point que c'est l'inverse qui est en train de se passer, l'absorption de la droite par l'ED.
T'as l'air de croire que la montée des idées radicales de droite ne sont que le résultat de la politique de droite. C'est pour le moins ne pas comprendre le sujet, pardonne moi de te le dire. Quand LePen est au second tour en 2002, c'était la faute de Jospin qui était au pouvoir ? Non je ne pense pas, en tout cas pas de sa politique.
La monté de l'extrême droite ne se fait pas en réaction de telle ou telle politique qui est menée mais en conséquence de celle qui ne l'est pas. Quand ça fait 30 ans qu'on dénonce l'insécurité par exemple et qu'on ne cesse de mettre la poussière sous le tapis dans le déni le plus profond, la conséquence est lourde et portée par tous. Quand on ne trouve rien à redire aux dérives migratoires, on porte une responsabilité de quand les gens s'emparent du problème. etc...
D'ailleurs, si on étudie la sociologie de la rhétorique de Mélenchon courant des années 2010, on se rend compte que les électeurs valident certaines de ses positions et que c'est aussi ce constat d'écrasement qui fait que ces mêmes électeurs choisissent en fait de voter RN. Il est bon de rappeler que le vote d'extrême droite a un socle "bourgeois" relativement faible, à la louche entre 7 et 10% ; au dessus c'est un vote social, principalement prolétaire. C'est cette dérive dans la variable qui fait que le RN monte et ils capitalisent peu sur le volume des électeurs de droite en fait qui lors des dernières élections sont surtout parti voter au centre. En conclusion, le RN prospère sur un gain d'électeurs et que ces derniers viennent surtout de la gauche. La gauche ET la droite sont responsable de leurs pertes d'électeurs et c'est cette perte qui fait grossir le RN qui ne prospère que parce que les 2 anciens courants majoritaires n'ont fait que délaisser certains sujets. Macron s'ajoutera très probablement au prochain bilan.
Croire que la montée du RN ne dépend que d'une mauvaise gestion de la situation de la part de la droite traditionnelle c'est se tromper sur ce qui se joue vraiment. D'ailleurs ce que tu dis manque de sens puisque tu traites le sujet qu'en imaginant des reports de voix ici ou là alors qu'en définitive il aurait été question de traitement politique des questions données. Si la droite avait dû faire la convergence, comme tu l'évoques, elle aurait alors dû prendre des mesures contre les questions qui font monter le RN (insécurité, immigration, déclassement...) et ces mesures n'auraient forcément pas été des mesure "droite tradi" et puis quid des moment où la gauche était en responsabilité et où elle n'a pas non plus pris ces problèmes à bras le corps (?). Je le redis, ils prospèrent essentiellement sur les politiques qui ne sont pas menées et dont pour le coup tout le monde est comptable.