Dépense publique, Fonction publique et Service public

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Publié par Cpasmoi
Si les fonds prives sont capables, les fonds publiques le sont également, avec l'avantage de repartir plus justement la richesse de chacun, au lieu de la garder individuelle. Le Quebec le fait d'ailleurs, une des excessivement rares choses que le Quebec fait correctement, avec CDPQ.
Oui mais on est en France, et le gouvernement français nous fait la démonstration en ce moment et depuis bien longtemps qu'on ne peut absolument pas lui faire confiance pour gérer correctement les finances publiques avec toutes les prérogatives exorbitantes d'un état. Alors encore moins un fonds soumis aux règles du marché.

(tiens d'ailleurs ça devient quoi le super fonds de 10 milliards € de Le Maire pour la high-tech fr?)

Par ailleurs ton assertion est fausse dans le cas français puisque la France dépense plus et fait moins bien que la plupart des pays comparables, comme déjà prouvé par Tzioup depuis longtemps, et comme tout un chacun peut facilement s'en apercevoir. Les fonds publics peuvent faire mieux que le privé, quand ils sont bien gérés. C'est là que le bât blesse. On pourrait vouloir tenter "des potentiels escrocs" choisis librement, quand de toute façon on a des "losers certains" obligatoires.

(par ailleurs rappelons tout de même, que les caisses de retraite du privé n'ont pas de problèmes de financement, ont un petit aléa prévisible d'ici quelques années, et redeviendront largement bénéficiaires à horizon 2040/2050 hors changements de cotisations / durée. Ô suprise les vrais problèmes de retraite viennent majoritairement du secteur public avec ses pratiques et comptabilités opaques et sa grande générosité dispendieuse aux frais des générations futures).

en dessous : absolument pas les chiffres sont clairs et nets, et sourcés. Il n'y a pas d'arguments, c'est une réalité objective. Les soi-disant arguments "démontés" portent sur les remèdes, mais le constat est indiscutable. Par ailleurs quand le fameux "démontage" c'est d'augmenter la dose de mauvaise gestion publique et de taxation abusive, "because (french) reasons" et en dépit de toute réalité chiffrable, laisse moi un peu rigoler

Dernière modification par Déposeur2bilan ; 03/11/2024 à 09h37.
Citation :
Publié par Touful Khan
Tous ses pseudo-arguments ont été démontés les uns après les autres, try again.
Tu peux répéter sur deux messages sans jamais avoir interagi avec mes posts, ça ne le rends pas plus vrai. Surtout lorsque tu affirmais qu’on parlais de l’école, alors que le sujet n’a pas été abordé une fois, lol.
Citation :
Publié par Tzioup
Tu peux répéter sur deux messages sans jamais avoir interagi avec mes posts, ça ne le rends pas plus vrai. Surtout lorsque tu affirmais qu’on parlais de l’école, alors que le sujet n’a pas été abordé une fois, lol.
Ah ben voilà, je suis pas fou, ça ne parlait pas du système scolaire...
Il a du me mettre dans sa liste d'ignoré, lol.
Citation :
Publié par Aedean
C'est en partie dû à des effets de structure. La population de la FPE était plus fortement composée de cadres que le privé.

En corrigeant des effets de structures, le privé, la FPE et la FPH sont au même niveau. La territoriale a plus d'absences non explicables par des effets de structure, mais moitié moins que ce que vend le ministre.

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L'article de Libé ne contredit pas l'idée d'un absentéisme globalement plus élevé dans la fonction publique par rapport au privé, mais il nuance cette affirmation en soulignant que cet écart d'absentéisme se concentre dans certaines branches de la fonction publique, comme les secteurs hospitalier et territorial, tandis que dans la fonction publique d'État (hors enseignants), les taux d'absentéisme sont comparables, voire inférieurs, à ceux du privé (légèrement).

Donc le ministre s'emballe en presentant un phénomène homogène, mais il n'empêche: l'absentéisme est plus élevé dans le public. Concernant les spécificités démographiques et structurelles de chaque sous-secteur (comme le type de métier, l'âge moyen des agents, la féminisation des effectifs, etc.), le privé a efalement ce genre deprobleme.

Le levier des jours de carence me parait justifié, en plus c'est une mesure d'équité sociale.

Citation :
Publié par Déposeur2bilan
Oui mais on est en France, et le gouvernement français nous fait la démonstration en ce moment et depuis bien longtemps qu'on ne peut absolument pas lui faire confiance pour gérer correctement les finances publiques avec toutes les prérogatives exorbitantes d'un état. Alors encore moins un fonds soumis aux règles du marché.

(tiens d'ailleurs ça devient quoi le super fonds de 10 milliards € de Le Maire pour la high-tech fr?)

Par ailleurs ton assertion est fausse dans le cas français puisque la France dépense plus et fait moins bien que la plupart des pays comparables, comme déjà prouvé par Tzioup depuis longtemps, et comme tout un chacun peut facilement s'en apercevoir. Les fonds publics peuvent faire mieux que le privé, quand ils sont bien gérés. C'est là que le bât blesse. On pourrait vouloir tenter "des potentiels escrocs" choisis librement, quand de toute façon on a des "losers certains" obligatoires.

(par ailleurs rappelons tout de même, que les caisses de retraite du privé n'ont pas de problèmes de financement, ont un petit aléa prévisible d'ici quelques années, et redeviendront largement bénéficiaires à horizon 2040/2050 hors changements de cotisations / durée. Ô suprise les vrais problèmes de retraite viennent majoritairement du secteur public avec ses pratiques et comptabilités opaques et sa grande générosité dispendieuse aux frais des générations futures).

en dessous : absolument pas les chiffres sont clairs et nets, et sourcés. Il n'y a pas d'arguments, c'est une réalité objective. Les soi-disant arguments "démontés" portent sur les remèdes, mais le constat est indiscutable. Par ailleurs quand le fameux "démontage" c'est d'augmenter la dose de mauvaise gestion publique et de taxation abusive, "because (french) reasons" et en dépit de toute réalité chiffrable, laisse moi un peu rigoler
Totalement. La gestion des finances publiques en France, c’est pas glorieux. On est l’un des pays les plus endettés de la zone euro, avec une dette qui dépasse les 3 000 milliards d’euros. Rien qu’en 2023, on a lâché 54 milliards juste pour rembourser les intérêts de cette dette, et ça risque de grimper à 87 milliards dans trois ans. On dirait que le "quoi qu’il en coûte" est devenu une sorte de réflexe.

Concernant les retraites, si on prend l’exemple d’Agirc Arrco franchement, c’est un bon modèle de gestion dans le privé. Ce régime de retraite pour les salariés du secteur privé en France, il sait tenir ses comptes. Ils ajustent régulièrement les cotisations et les prestations pour rester à flot, sans attendre d’être dans le rouge. Résultat : ils ont des réserves financières solides qui les aident à encaisser les coups durs, comme les crises économiques ou les évolutions démographiques.

Ça tranche pas mal avec les régimes publics, où l’adaptation aux nouvelles réalités traîne souvent. Mais bon comment ça peut changer ? Je vois pas qui où comment ils vont réussir à assainir le système. Pour moi on est foutu.
Citation :
Publié par Tonton Jack
L'article de Libé ne contredit pas l'idée d'un absentéisme globalement plus élevé dans la fonction publique par rapport au privé, mais il nuance cette affirmation en soulignant que cet écart d'absentéisme se concentre dans certaines branches de la fonction publique, comme les secteurs hospitalier et territorial, tandis que dans la fonction publique d'État (hors enseignants), les taux d'absentéisme sont comparables, voire inférieurs, à ceux du privé (légèrement).

Donc le ministre s'emballe en presentant un phénomène homogène, mais il n'empêche: l'absentéisme est plus élevé dans le public. Concernant les spécificités démographiques et structurelles de chaque sous-secteur (comme le type de métier, l'âge moyen des agents, la féminisation des effectifs, etc.), le privé a efalement ce genre deprobleme.

Le levier des jours de carence me parait justifié, en plus c'est une mesure d'équité sociale.
Le rapport de l'IGAS démontre que la comparaison est mauvaise puisque qu'on compare des choux et des carottes. Les structure d'âge ou de métier, par exemple, ne sont pas identiques entre le privé et le public. Dès lors comparer les deux, sans redresser les chiffres n'a pas de sens.

C'est justement ce que fait le rapport de l'IGAS. Quand on redresse toutes choses étant égales par ailleurs, on a justement un même chiffre d'absentéisme entre le privé, la FPE et la FPH. Il reste une part plus importante d'absentéisme dans la FPT, mais moindre que les chiffres bruts. C'est le graphique que je mets justement.
Citation :
Une bonne partie de la différence de nombre de jours entre le privé et le public s'explique par les caractéristiques des agents et des emplois :
  • une part de 39 % de professions supérieures dans les effectifs de la FPE plus importante que dans le secteur privé (23 %) et que les autres versants (14 % dans la FPH et 12 % dans la FPT) ;
  • Une plus grande féminisation de la fonction publique (63 %) et de tous ses versants (57 % dans la FPE, 61 % dans la FPT et 78 % dans la FPH) que le secteur privé (46 %) ;
  • un âge moyen (44 ans) de trois ans plus élevé que dans le secteur privé (41 ans) avec un âge moyen le plus élevé dans la FPT (46 ans) ;
  • des agents plus diplômés dans la FPE que dans les autres versants et secteurs avec 77 % d’agents détenteurs d’un diplôme de niveau supérieur ou égal à Bac+3 ;
  • des agents publics territoriaux et hospitaliers plus souvent atteints de maladie chronique ou membres d’une famille monoparentale que les salariés du privé.
La FPE a moins d'absentéisme que le privé, parce qu'il y a plus de cadres et donc moins de travaux manuels. A l'inverse, la FPH a plus d'absentéisme que le privé parce qu'il y a plus de femmes, plus de maladies chroniques et de familles monoparentales.

Par ailleurs, je vois mal comment une mesure générale qui va pénaliser des gens qui font leur travail tout à fait normalement serait une mesure de justice sociale. Si l'on était dans une vraie mesure de justice sociale, on mettrait en place un vrai courage managérial au plus haut niveau de l'administration pour gérer les brebis galeuses, comme il en existe partout dans le public et le privé.

La réalité, c'est que cette mesure ne vise pas la justice sociale, mais des économies sur le dos des travailleurs du public, au détriment de la santé et de l'organisation des services. J'encadre dans le public. La dernière chose que je veux, c'est des gens malades qui viennent travailler et contaminer le service.

Citation :
Publié par Tonton Jack
Ça tranche pas mal avec les régimes publics, où l’adaptation aux nouvelles réalités traîne souvent. Mais bon comment ça peut changer ? Je vois pas qui où comment ils vont réussir à assainir le système. Pour moi on est foutu.
Il y avait des études qui étaient sorties, il me semble, sur le fait d'harmoniser les règles du public et du privé. Il en ressortait qu'environ la moitié des agents publics y gagneraient, la moitié y perdraient. En cause le fonctionnement du régime actuel qui calcule la retraite uniquement sur la partie indiciaire de la rémunération (il existe une toute petite partie sur la partie indemnitaire, ce qu'on appelle à tort les primes, sous la forme d'un régime par capitalisation, mais c'est peanuts à la fin ou presque).

Or cela va impacter de manière très différente les agents publics. Certains agents publics ont une part indemnitaire très faible (les professeurs par exemple). A l'inverse d'autres ont une part indemnitaire fortes (les finances publics par exemple). On retrouve aussi des différentes importantes entre les catégories C, B et A. En général, les catégories A et au-dessus ont une part indemnitaire plus importantes.

Pour donner une idée, 50% de ma rémunération est versée sous forme indemnitaire. C'est à dire qu'à la fin de ma carrière, ma retraite ne sera calculée que sur 50% de ma rémunération. Si demain on appliquait les règles du privé, c'est à 50% des 25 dernières années, je serai gagnant.

Autrement dit l'harmonisation avantagerait les cadres et surtout les cadres supérieurs et les ministères qui versent beaucoup d'indemnitaires. A l'inverse, elle désavantagerait les catégories C et les ministres qui versent peu d'indemnitaires.

Dernière modification par Aedean ; 03/11/2024 à 14h16.
Citation :
Publié par Déposeur2bilan
Oui mais on est en France, et le gouvernement français nous fait la démonstration en ce moment et depuis bien longtemps qu'on ne peut absolument pas lui faire confiance pour gérer correctement les finances publiques avec toutes les prérogatives exorbitantes d'un état. Alors encore moins un fonds soumis aux règles du marché.
Mdr si seulement je pouvais faire assez confiance au gouvernement québécois pour faire 1% des trucs biens qui se font en France, on améliorerait notre qualité de vie par 10.
CDPQ est une caisse d'investissement, ça n'a rien à voir avec la gestion de l'argent publique (les taxes) puisque ce sont les cotisations retraite qui vont dedans.
Citation :
Publié par Tzioup
Tu peux répéter sur deux messages sans jamais avoir interagi avec mes posts, ça ne le rends pas plus vrai. Surtout lorsque tu affirmais qu’on parlais de l’école, alors que le sujet n’a pas été abordé une fois, lol.
Je t'invite à aller te rafraichir la mémoire sur le sujet de l'éducation.
Citation :
Publié par Touful Khan
Je t'invite à aller te rafraichir la mémoire sur le sujet de l'éducation.
1. Non, c'est faux ? Mes seules interventions sur le sujet éducation cette année traitaient des atteintes à la laïcité. Mes messages précédents datent de 2022, et avant. Je viens de perdre du temps à vérifier, merci.
2. Cette technique d'argumentation que tu pratiques depuis trois messages consiste à inventer des discussions imaginaires "remportées" (par qui? comment? avec quels arguments? qui décide du "vainqueur?") dans sa tête et à les utiliser comme argument dans des débats connexes pour tenter de gagner des points, sans répondre aux arguments présentés dans la discussion actuelle. C'est un sophisme de haut niveau, qu'on peut appeler argumentum ad personam, sophisme génétique, voire empoisonnement du puits*. Complètement caduque. Si tu veux t'engager dans le débat, je t'invite à le faire de façon productive. Par exemple, en engageant directement avec mes messages sur les retraites, plutôt qu'en inventant des discussions sur lesquelles j’avais apparemment tord de façon indéniable pour réfuter tout ce que je peux raconter sur d'autres sujets sans même préciser l'objet du désaccord.


Citation :
*
L'empoisonnement du puits est un sophisme où l'on donne préalablement de l'information négative, vraie ou fausse1, à propos d'un adversaire2, dans le but de discréditer ou de ridiculiser tout ce que dira par la suite ce dernier, ou une personne qui lui est liée.
La structure logique de ce sophisme est la suivante2 :

  1. Voici une information négative (vraie ou fausse) à propos d'une personne.
  2. Par conséquent, ce qu'elle dit, en lien ou non avec cette information, est douteux.
De façon générale, elle est utilisée pour discréditer un opposant ou un adversaire, en présentant des informations perçues comme défavorables, afin de discréditer ses propos5.

Dernière modification par Tzioup ; 04/11/2024 à 12h28.
Citation :
Publié par Tonton Jack
Concernant les retraites, si on prend l’exemple d’Agirc Arrco franchement, c’est un bon modèle de gestion dans le privé. Ce régime de retraite pour les salariés du secteur privé en France, il sait tenir ses comptes. Ils ajustent régulièrement les cotisations et les prestations pour rester à flot, sans attendre d’être dans le rouge. Résultat : ils ont des réserves financières solides qui les aident à encaisser les coups durs, comme les crises économiques ou les évolutions démographiques.
Agirc Arrco :
- Système par répartition
- Privé à but non lucratif
- Obligatoire

La seule différence avec un système public repose sur la question du cout de gestion en comparaison de la version publique reste entière. Information que je n'ai pas trouvé.
Citation :
Publié par Cpasmoi
Mdr si seulement je pouvais faire assez confiance au gouvernement québécois pour faire 1% des trucs biens qui se font en France, on améliorerait notre qualité de vie par 10.
CDPQ est une caisse d'investissement, ça n'a rien à voir avec la gestion de l'argent publique (les taxes) puisque ce sont les cotisations retraite qui vont dedans.
Je pense aussi que ça serait pas si mal géré parce que sûrement une gestion institutionnelle pépère et sans risque, mais sur le principe je serais quand même contre quand on voit ce que donne la BPI par exemple à lâcher des tickets en capital-risque à des boites sans avenir qui n'ont pour but que de rincer des types ayant le bon réseau.
Citation :
Publié par Kocinsky
Je pense aussi que ça serait pas si mal géré parce que sûrement une gestion institutionnelle pépère et sans risque, mais sur le principe je serais quand même contre quand on voit ce que donne la BPI par exemple à lâcher des tickets en capital-risque à des boites sans avenir qui n'ont pour but que de rincer des types ayant le bon réseau.
La CDPQ vient de réaliser un métro
Citation :
Publié par Tzioup
Cette technique d'argumentation que tu pratiques depuis trois messages consiste à inventer des discussions imaginaires
Mon propos de base et que se servir de tes contributions comme sources est malhonnête, tes "analyses" foireuses ayant été débunkées, on ne va pas repasser dessus, Brandolini toussa.
On se demande quelle pirouette va etre utilisee par nos amis fonctionnaires du forum cette fois ci pour justifier l’injustifiable a nouveau.

« En 2023, un retraité du secteur public aura donc coûté en moyenne 14 125 euros aux finances publiques, contre 1 230 euros pour un retraité du privé. Un rapport de 1 à 12 !

Retraites des fonctionnaires financées par la dette : le Sénat brise le tabou
INFO LE POINT. Un tiers du déficit, et la moitié de la dette : c’est ce que représente le déficit chronique des retraites des fonctionnaires, calcule le Sénat, qui va bientôt entamer l’examen du Projet de loi de financement de la sécurité sociale. Explosif.


https://www.lepoint.fr/politique/ret...4647_20.php#11



Il y a un paywall derrière ton lien. Pour le reste, l'argument avancé est d'une rare stupidité. L'Etat paye les pensions des fonctionnaires, la Sécurité Sociale paie les retraites des salariés du privé. Forcément, les premières coûtent plus cher à l'Etat que les secondes, qui elles coûtent plus cher à la Sécurité Sociale.

Enfin, venant du Point, c'est normal. C'est vraiment le magazine de la droite débile, celle qui se plaint toujours des fonctionnaires mais voudrait plus de flics dans sa ville et ne jamais attendre aux urgences.
Citation :
Publié par Dens
On se demande quelle pirouette va etre utilisee par nos amis fonctionnaires du forum cette fois ci pour justifier l’injustifiable a nouveau.

« En 2023, un retraité du secteur public aura donc coûté en moyenne 14 125 euros aux finances publiques, contre 1 230 euros pour un retraité du privé. Un rapport de 1 à 12 !

Retraites des fonctionnaires financées par la dette : le Sénat brise le tabou
INFO LE POINT. Un tiers du déficit, et la moitié de la dette : c’est ce que représente le déficit chronique des retraites des fonctionnaires, calcule le Sénat, qui va bientôt entamer l’examen du Projet de loi de financement de la sécurité sociale. Explosif.


https://www.lepoint.fr/politique/ret...4647_20.php#11



Mais tu ne comprends pas, il faut plafonner la retraite de toute le monde et piquer la thune de ceux qui ont cotisé à une complémentaire pendant 40 à 45 ans.
saleté de boomer / retraité qui "nous suce le sang", "achète 3 voitures + 1 croisière par an" et pour qui on a "sacrifié nos vie pendant le covid - qu'ils payent" (vrais arguments lus ici et non modéré sur ce forum).

La majorité des gens ne se rendent vraiment pas compte comment on leur ment sur les retraites depuis des décénnie. Seul ceux, comme moi ou mon père, ayant travaillés pour des complémentaire (et donc indirectement pour l'Agirc Arrco) savent la vérité.

Juste un rappel, la suppression de l'Agirc Arrco, comme le voulait le gouvernement, sous injonction de l'EU ça représente :
- 350 milliard de cotisation
- 170 milliard de réserve
- 30.000 salarié.

On se doute bien de ce que l'état veut faire de cette thune, et ce n'est pas créer un meilleur système...

Je repense encore à mon PDG + DRH où, devant les instances représentative du personnel, finis par dire énervé "arrêté de m'emmerdez avec la retraite, ça n'existera plus la retraite! pareil pour les fédération!"
C'était avant le covid, et ils venaient de changer la convention collective pour enlever les mots liés à la retraite pour ne garder que ceux lié à la prévoyance / mutuel) et la séparation en 2 entités afin de dégager celle de la retraite quand le plan gouvernrmental de la suppression de l'Agirc Arcco serait entrée en vigueur, après la prise totale des cotisations de l'AA par les Urssaf.... (tellement prévus que mon frère qui y bosse n'avait même pas de nouvelle sur le sujet sur comment ça allait se passer xD)

Dernière modification par GrindPlayer ; 07/11/2024 à 11h50.
Citation :
Publié par Aloïsius
Il y a un paywall derrière ton lien. Pour le reste, l'argument avancé est d'une rare stupidité. L'Etat paye les pensions des fonctionnaires, la Sécurité Sociale paie les retraites des salariés du privé. Forcément, les premières coûtent plus cher à l'Etat que les secondes, qui elles coûtent plus cher à la Sécurité Sociale.

Enfin, venant du Point, c'est normal. C'est vraiment le magazine de la droite débile, celle qui se plaint toujours des fonctionnaires mais voudrait plus de flics dans sa ville et ne jamais attendre aux urgences.
lien archive

Le point important est que les retraites des fonctionnaires sont financées par la dette, parce que le système ne peux tout simplement pas être à l'équilibre. Et que ca a été caché.

Citation :
« Si l'État cotisait comme tout employeur au taux maximum de 28 %, il ne pourrait pas payer les retraites de ses fonctionnaires », explique le sénateur. « Pour le faire, il surcotise à 98 %, en dissimulant la dépense dans sa masse salariale ! » Pour la première fois, le Sénat a donc entrepris de calculer ce que coûte réellement à l'État, et donc à la collectivité, les « surcotisations » versées par l'État employeur, pudiquement appelées « contributions d'équilibre », pour compenser le déséquilibre chronique entre actifs et retraités dans la fonction publique.

Les chiffres, une fois retraités, donnent le vertige. Depuis 2002, des centaines de milliards d'euros de déficits ont été masquées. Pour la seule année 2023, alors que le Conseil d'orientation des retraites (COR), instance paritaire censée « éclairer » le débat public, affichait fièrement un excédent de 3,8 milliards d'euros, le déficit réel des retraites du secteur public atteignait 56,5 milliards. Un gouffre qui représente un tiers du déficit public total.

Comment un tel dérapage a-t-il pu rester masqué durant si longtemps ? Créé en 2000, le Conseil d'orientation des retraites, institution « d'expertise et de concertation » composée de 42 membres (dont de nombreux syndicalistes), s'est attaché à obscurcir le débat, se noyant dans des hypothèses complexes de productivité ou de taux de chômage, et dans des « conventions comptables » contestables, consistant à considérer toutes les sommes versées par l'État pour équilibrer le régime de retraite des fonctionnaires, des régimes spéciaux, des collectivités locales, etc. Comme si elles étaient des cotisations ou des impôts affectés. En clair : le fait incontestable que les retraites des fonctionnaires sont financées par la dette a été masqué.

Une opacité aux conséquences politiques majeures : les Français n'ont pas compris, en 2023, l'urgence d'une réforme adoptée dans la douleur, et qui n'a en réalité « réglé que 10 % du problème », selon Vincent Delahaye.
Dans le détail, documente le Sénat, cette surcotisation, ajoutée à diverses subventions que verse l'État (bonifications pour enfants, pensions de réversion…), entraîne un coût total de 72,5 milliards par an, dont 56,5 milliards pour les retraites publiques (4 millions de pensionnés) et 16 milliards pour les retraites privées (13 millions de pensionnés). « En 2023, un retraité du secteur public aura donc coûté en moyenne 14 125 euros aux finances publiques, contre 1 230 euros pour un retraité du privé. Un rapport de 1 à 12 ! C'est profondément injuste, car nous payons tous les mêmes impôts ! » s'indigne Vincent Delahaye.
Je ne suis qu'à moitié surpris, il y'a forcément une raison à cette dette colossale. C'en est un des éléments. Pour le coût à l'état, il ne parle que des surcotisations.

Dernière modification par Tzioup ; 07/11/2024 à 11h53.
Non mais tu comprends les salaires dans la fonction publique sont moins élevés par rapport au privé et puis il faut pas confondre les fonction publiques certains ont des boulots pénibles tu vois alors ca fait sens en plus de la sécurité de l'emploi, blablabla.

Le probleme de la France c'est sa lacheté et la raison pour laquelle on en est la aujourd'hui.

Le mec d'en dessous a un peu de mal avec l'ironie, aucune place au débat, c'est du vol caractérisé d'une partie de la population, et injustifiable encore une fois.
Lol le mec pose sa pêche, troll en avance les fonctionnaires qui vont venir selon lui, puis perd direct patience et fait lui même les réponses

Ca pemet le débat sur des bons rails, lancé comme ça... R'marque tu cherchais ptet pas le débat, hein?
et à ça on peut ajouter aussi les nombreuse années successives où l'état a piqué régulièrement dans les réserve de l'AA (même si c'est du privé, c'est lié à l'état et n'a pas totalement son mot à dire si l'état impose. C'est un fonctionnement assez spéciale, alors qu'on est pas fonctionnaires), pour les retraite des fonctionnaires, régimes spéciaux et assimilés (jamais réformé et jamais remis à l'équilibre) pour enfin finir par dire "il n'y a plus de thune, faut détruire l'AA et les complémentaire" (sous injonction de l'EU, bien content de pouvoir mélanger les torchons et les serviettes en terme de compte/cotisation/régimes et en profiter pour détruire un "monopole d'état" anti-libéral en pointant du doigt : "regardez, le système français s'écroule")

Tout ce que je raconte ce sont les informations en internes et de première main, directement du métier. Tout ça vous l'entendez pas des politiques et des médias
Citation :
Publié par skywise
Lol le mec pose sa pêche, troll en avance les fonctionnaires qui vont venir selon lui, puis perd direct patience et fait lui même les réponses

Ca pemet le débat sur des bons rails, lancé comme ça... R'marque tu cherchais ptet pas le débat, hein?
Les mecs découvrent qu'un régime dans lequel on supprime les actifs va forcément être en déséquilibre. Ils vont bientôt dénoncer le déficit du régime des mines aussi

Si demain, on fusionnait les régimes du privé et du public, ça ne changerait rien à la situation. Mais ça permet d'alimenter le discours anti-fonctionnaire.

Enfin si, ça changerait que les fonctionnaires les mieux payés, avec des primes, auraient une meilleure pension, tandis que les professeurs et les fonctionnaires avec peu de primes y perdraient. Ce serait une réforme qui favoriserait les plus aisés.

Dernière modification par Aedean ; 07/11/2024 à 12h00.
Citation :
Publié par Aedean
Les mecs découvrent qu'un régime dans lequel on supprime les actifs va forcément tourner au déséquilibre. Ils vont bientôt dénoncer le déficit du régime des mines aussi

Si demain, on fusionnait les régimes du privé et du public, ça ne changerait rien à la situation. Mais ça permet d'alimenter le discours anti-fonctionnaire.
c'est marrant, le nombre de fonctionnaire ne fait qu'augmenter depuis les années 80
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89volution_des_effectifs_de_la_fonction_publique_en_France


Par contre ça a durée combien de temps les fonctionnaires et régimes spéciaux du publique où ça partait à 50 ans au lieu de 60 ans dans le privé?
Perso j'envisagerais de mettre tous les retraités au smic, les caisses complémentaires devenant optionnelles. Les petites retraites seraient gagnantes, à charge aux individus de se démerder pour épargner/investir en prévision s'ils veulent plus. Le plus compliqué serait la transition avec le système actuel.

Enfin à la condition que ça revienne moins cher à l'état in fine bien sur.
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