"But muh liberty ?"
Tiens sinon c'est un peu dans le sujet mais pas trop mais un peu quand même donc je laisse la modération décider vu que ça ne va intéresser qu'une petite niche de posteurs.
Je parlais avec une super vieille pote (génération 80, et femme jusqu'au bout des... bref) et elle s'étonnait du rejet total du vaccin qui pourrait se faire dans les écoles par certains en me disant "Chais pas si tu te souviens mais quand on était mômes, on s'est fait vacciner à la chaîne dans la salle d'étude et personne avait fait chier".
Et de fait ça m'est revenu mais je ne sais plus pour quel vaccin.
En en parlant avec elle, il nous semble que c'était pour la tuberculose. C'était aux environs de 93/96 et il semblait parfaitement normal à l'époque d'annuler un cours pour aller se faire vacciner au sein même de l'établissement.
Je sais que certains belges qui sont à peu près de cette génération postent ici... ça vous parle ça les gars ?
Parce que si ma mémoire est pas trop baisée, y avait pas besoin de vacci bus ou je sais pas quoi à l'entrée : on s'emmerdait pas (j'ai pas souvenir de débat sur les vaccins à l'époque, pourtant je suis sûr qu'on avait pas le recul sur le vaccin contre la tuberculose à huit cent ans), on foutait trois infirmières dans une salle d'étude ou de gym et en avant.
Bon, vous me direz que c'était pas la même époque. Mais à priori, c'était plus simple

Perso, j'étais en secondaires de 1986 à 1992 et je me souviens très bien de ca.
Je sais plus lequel servait à quoi, mais on avais eu 2 vaccins :
- Le premier c'était un genre de grattage sur la peau, et je me souviens qu'on l'appelait "Cutie" ou un nom du genre.
- Le second, était une injection qui laissait une "boule" sous la peau et qui se résorbait en +- 1 heure.
On les avait fait effectivement à l'école, genre dans la salle d'études, le mec qui nous suivait pour les visites médicales du poste médical du coin était la avec une infirmière et on avançait en rangs

.
Et à cette époque, aucun souci d'"antis" quoi que ce soit, on le faisait point barre, tous les gosses y avaient droit et j'ai pas de souvenirs qu'un des parents ai rouspété.
Maintenant, je vous parle d'un temps ou l'école avait encore du poids dans l'éducation "privée", ou les profs pouvaient encore coller un cancre au mur ou infliger des punitions sans voir débarquer le FBI rameuté par les parents...
La mentalité était toute autre.
J'imagine que faire ca aujourd'hui, ca sera direct une manifestations devant l'école ou des menaces de retirer le gosse de l'établissement de la part de certains parents.
Idem pour les vaccins au niveau pro...
Vers mes 33 ans, j'ai décidé de me réorienter vers le métier d'aide soignant, après 2 ans d'études (promotion sociale), j'ai obtenu mon diplôme et j'ai direct été embauché (lors de l'épreuve finale, il y avait carrément des patrons d'entreprises qui venaient te proposer un taf alors que t'avais même pas encore ton diplôme en main

), et avant de commencer, j'ai du faire en vitesse le vaccin contre l'hépatite B via la médecine du travail en 3 injections (tous les 3 mois de mémoire) dont la dernière ou j'ai pas mal morflé. On m'a pas demandé mon avis, c'était ca ou je pouvais pas bosser.
Et depuis que je suis gosse, suite à un accident ou j'ai été renversé par une voiture à l'âge de 8 ans et ou j'ai été salement arrangé (2 jambes cassées, fracture du crâne, fracture du bassin, etc...), je dois faire celui contre le Tétanos régulièrement aussi (mais je pense qu'il est dans les "obligatoires" pour tout le monde non?
Bref, c'est un peu ca que je comprends pas, la plupart des parents sont de notre génération et ont donc connu cette vaccination "obligatoire" qui n'a jamais posé problème à l'époque, et pourtant une part non négligeable de ces parents "montent au front" contre celui du Covid 19...
Anecdote, j'aurai aimé aussi avoir le vaccin contre la varicelle, car je l'ai faite à... 18 ans, et plus tu la fait tard, plus tu morfle (passé 25 ans elle peut même être mortelle), et je peux vous assurer que pour morfler j'ai bien morflé, 2 semaines en PLS dans mon lit avec une fièvre pas possible, état de fatigue de fou, etc... et je vous parle pas des démangeaisons, j'ai gardé quelques cicatrices de grattage... pourtant j'avais 18 ans et en pleine forme/santé.
A 46 ans je m'en souviens encore