Les films du moment

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Publié par Ciriel/Nyl
Vu Invisible Man :

J'en attendais pas grand chose et au final j'ai passé un très bon moment. Intro très sympa, ambiance angoissante tout le long du film et surtout pas de jump scare à la con.
C'est une blague ? J'y suis allé serein du coup, et moi et mon pote on a passé la moité du film à faire des bons de deux kilomètres ! Ça commence dès le début avec le coup de pied dans la gamelle du chien.. Vraiment, ces jumpscares c'est le cancer du cinéma d'horreur, on m'y reprendra pas.
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Publié par Kalistos
C'est une blague ? J'y suis allé serein du coup, et moi et mon pote on a passé la moité du film à faire des bons de deux kilomètres ! Ça commence dès le début avec le coup de pied dans la gamelle du chien.. Vraiment, ces jumpscares c'est le cancer du cinéma d'horreur, on m'y reprendra pas.
C'est bien pour ça que je me tiens éloigner des prods du genre, le jumpscare c'est vraiment l'effet du réalisateur qui ne sait pas installer une ambiance & qui se repose sur cette technique facile & fainéante pour faire peur. Je déteste ça aussi...

Sinon j'ai vu le dernier Clint Eastwood -Le cas Richard Jewell -, un très bon film plein de sincérité & de tendresse pour les petits gens de son pays avec une mise en lumière des héros du quotidien, un peu caricatural concernant la presse & le FBI, mais en dehors de ça, ça roule!
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Publié par Kalistos
C'est une blague ? J'y suis allé serein du coup, et moi et mon pote on a passé la moité du film à faire des bons de deux kilomètres ! Ça commence dès le début avec le coup de pied dans la gamelle du chien.. Vraiment, ces jumpscares c'est le cancer du cinéma d'horreur, on m'y reprendra pas.
Pas du tout. Le seul moment ou j'étais à deux doigts de sursauter est lorsque Elisabeth Moss veut redescendre du grenier et que l'homme invisible se tient sur l'escabeau mais c'est vraiment le seul.
Idem pour les personnes avec qui je suis allé le voir (nous étions trois) et même dans la salle j'ai pas eu l'impression de voir des gens sursauter (il y'avait une quinzaine de personnes environ pendant cette séance).

Ceci étant dit, c'est très subjectif comme ressenti et nous n'avons pas tous la même sensibilité à ce niveau là, désolé pour ton pote et toi si vous avez passé un mauvais moment en tout cas.
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Publié par Kalistos
C'est une blague ? J'y suis allé serein du coup, et moi et mon pote on a passé la moité du film à faire des bons de deux kilomètres ! Ça commence dès le début avec le coup de pied dans la gamelle du chien.. Vraiment, ces jumpscares c'est le cancer du cinéma d'horreur, on m'y reprendra pas.
Ben à part celui-là et quand elle est dans le grenier, j'ai pas souvenir d'avoir vu d'autres jumpscares. C'est tellement peu en comparaison des autres films d'horreur qu'on a l'habitude de voir.
Avec un retard certain j'ai vu A Hidden Life (Une Vie Cachée), étant un grand fan du cinéma de Malick, il est clair que j'en attendais beaucoup, je n'ai pas été déçu, le film est grandiose!

Le cadre & les paysages montagneux d'Autriche magnifiques, les acteurs, la B.O, la façon de filmer très naturaliste & emprunt de mysticisme du réalisateur, tout concorde à faire du long métrage une expérience inoubliable, ce qu'il est, la vie simple de ce couple & de leurs trois filles dans ce village perché à flan de montagne est tellement juste, tellement belle.

Malick est un esthète, un cinéaste philosophe, il y a quelques longueurs mais largement rattrapés par des moments de pur poésie, comme le passage ou sa femme parle de leur première rencontre ou celui centré sur les trois petites, j'en ai eu des frissons, j'aime cette sensation d'un cinéma empathique, revigorant, cette mise en scène particulière, cette voix off introspective, la nature filmée avec autant de grâce. Malick est un grand réalisateur!

Pour le plaisir des yeux & des oreilles, les scènes en question.
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Publié par .K.
Avec un retard certain j'ai vu A Hidden Life (Une Vie Cachée), étant un grand fan du cinéma de Malick, il est clair que j'en attendais beaucoup, je n'ai pas été déçu, le film est grandiose!
Salut,
Tu pourras peut-être m'expliquer une scène alors?

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Je n'ai pas réussi à comprendre la scène ou sa femme va voir l'administration militaire à la recherche de nouvelles de son époux.
On voit dans cette scène le général(?) en "détresse" dans son bureau à la fin de leur entretien et je n'en vois pas d’explication.
As-tu une idée là-dessus? (J'ai vu le film y a un moment déjà, si le passage n'est pas clair j'essaierai de retrouver l'extrait).
Bonjour
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Je dirais que l'officier doute lui aussi du bien fondé de cette guerre, mais qu'il ne peut pas en faire part à la femme de Franz, ce qui le mettrait en porte à faux vis à vis de sa fonction & ses responsabilités. Il soutient l'action de Franz, mais ne peut pas le partager, parce que c'est un gradé et qu'il a une posture à conserver, surtout face à la femme d'un "traître" à la patrie. Si tu as la scène en question (ou le time code), je suis preneur.
Salut.

J'ai eu l'occasion de voir en avant première le film Miss dans mon petit cinéma de quartier.
Clairement une bonne petite comédie agréable et touchante. Ça se moque gentiment des concours de beauté, avec un petit côté féministe sans non plus tomber dans le pathos ou de l'humour facile.
De plus Alexandre webber qui tiens le role principal est une bonne surprise, surtout pour un premier film cinéma.
Plus vraiment du moment mais j'ai enfin vu Knives Out (A couteaux tirés en vf).
J'ai trouvé ça raté. Y a un beau cast. Mais c'est très mal écrit et il y a des passages où la direction d'acteurs n'est pas génial (avec un tel cast, ça ne peut pas venir des acteurs donc j'en conclu que c'est un problème de direction).
J'ai pas compris d'où viennent les notes dithyrambiques qu'il a.

On sent ce qu'il cherche à faire, mais il n'y arrive pas.

Un exemple léger, c'est le personnage de Benoit Blanc. On sent qu'il veut faire un hommage au belge Hercule Poirot avec ce personnage au nom francophone qui sort trois mots de français au cours du flim. A côté, son origine n'est jamais abordée, il prononce lui même son nom à l'anglaise ("blank"), j'ai déjà entendu des anglophones utiliser les mots français qu'il utilise (donc ça ne permet pas de donner une origine) et son accent et sa façon de parler font plus penser à un anglais (parfois, il fait américain).
Du coup, je ne sais pas trop ce qu'ils ont voulu faire. Mais je sais que l'effet est raté. Heureusement, ça n'apporte rien mais ça ne retire rien non plus.

Autre exemple, c'est le plot.

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Ca commençait pourtant bien. Les interviews montraient que BB était intelligent, arrivait à découvrir ce que les gens cachaient. Elles introduisaient pas mal de mobiles et de problèmes familiaux cachés. Il y avait moyen d'avoir une belle enquête et/ou quelque chose d'un peu plus psychologique.
A ce moment là, ils décident de dévoiler les événements de la soirée. Mais en gardant "secret" un twist qui aurait pu me rappeler ceux de flims d'arnaques comme The Sting ou Ocean's Eleven si seulement ils n'avaient pas utilisé leurs gros sabots (qu'on retrouve à plusieurs moments du flim). Du coup, on sait directement ce qu'il s'est réellement passé.
De toutes façons, le flim se passe ensuite avec trois personnes (donc tout le traitement de la famille reste superficiel) et deux éléments perturbateurs (qui forcent les événements et font que toute l'enquête se résout d'elle même).
Au final, le seul mystère du flim aura été de savoir qui a engagé BB et pourquoi. Et c'est un des rares éléments réussis du flim.




Alors que je m'attendais à une enquête, j'ai plus eu l'impression d'un vaudeville.
Peut-être était-ce l'intention ? J'ai peut être regardé le flim avec un mauvais état d'esprit et, n'ayant pas du tout ce que j'en attendais, j'ai du coup forcément été déçu ?
Au final, je ne comprend pas l'accueil critique et toutes les récompenses qu'il a reçu. Personnellement, je mettrais Motherless Brooklyn devant Knives Out sur tous les plans.
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Publié par .K.
Bonjour
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Je dirais que l'officier doute lui aussi du bien fondé de cette guerre, mais qu'il ne peut pas en faire part à la femme de Franz, ce qui le mettrait en porte à faux vis à vis de sa fonction & ses responsabilités. Il soutient l'action de Franz, mais ne peut pas le partager, parce que c'est un gradé et qu'il a une posture à conserver, surtout face à la femme d'un "traître" à la patrie. Si tu as la scène en question (ou le time code), je suis preneur.



Merci pour ton retour!
J'essaye de retrouver le passage, mais les extraits sont pas trouvables facilement
J'ai enfin regardé 1917 de Sam Mendes et il m'a montré tout ce que j'aime au cinéma. C'est-à-dire une trame cohérente dans ce qu'elle propose, bien que connue dès le départ mais qui fait son job, une réalisation maîtrisée et parfaitement travaillée, étudiée, quasiment parfaite, en plus de bénéficier d'une photographie absolument somptueuse.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette idée de montrer à quel point cela pouvait être difficile, dégueulasse et traumatisant sans pour autant être dans les abus en tout genre. De voir comment pouvaient évoluer les soldats, entre mélancolie, désespoir, détachement et parfois instants de ferveur à l'idée d'accomplir sa mission.

Techniquement, j'ai rarement pris une claque visuelle de cette trempe, hormis avec les films d'Inarritu, Coppola ou de Lanthimos notamment.
Etant fan d'esthétisme au cinéma, j'ai apprécié la méthode utilisée qui consiste à appliquer le plan séquence, ou du moins le semi plan séquence, puisqu'il figure toutefois des montages cachés et à certains endroits. A un moment, le plan séquence se suspend pour reprendre sur un fondu noir, faisant office de mini pause, ce qui est intelligent et bien pensé de la part du réalisateur.

Enfin, le film dispose d'une très bonne mise en scène et un sens de l'acting excellent. C'est très impressionnant de voir à quel point l'acteur principal tient la route sur toute la durée du film. Idem pour les acteurs qui ont de courtes scènes. Pour le peu qu'ils apparaissent, leurs scènes sont très bien jouées et relativement bien pesées, pas surjouées. Ils parviennent à rendre un court instant mémorable.
Le film est lent mais il dispose de scènes fortes et nécessaires, parfois difficiles. La lenteur pose littéralement l'ambiance pesante et stressante d'un champ de batailles.

Par contre j'admets certaines petites incohérences au niveau de certains éléments, notamment la disposition des tranchées qui est un vrai bordel (cela a été relevé dans ce topic),
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les soldats Allemands qui mettent des plombes à viser le soldat anglais, la nana avec son nourrisson, qui vit littéralement dans une cave qui donne à même la rue, alors que les Allemands ont littéralement envahi la ville.

Mais concrètement, la mise en scène est dingue et on fait volontiers l'impasse sur quelques défauts quand le film est globalement bon. Par contre si l'on est pointilleux, ces défauts peuvent être relativement agaçants.


Vraiment, je recommande vivement 1917.

Dernière modification par Lilva ; 07/04/2020 à 10h48.
J'ai regardé Proxima avec Eva Green en astronaute.

En fait ça suit l'avant départ et que c'est pas facile d'être à la fois maman et astronaute.
Y'a pas mal de scènes techniques sur la préparation d'un astronaute.
Vu que j'adore cet univers j'ai bien aimé. Mais j'imagine que pour d'autres ce film sera chiant.
C'était un peu un film hommage sur les femmes astronautes.

Eva Green oblige, on a quand même droit à une scène avec un side boobs.
Parce qu'on a des fans de Lars Von Trier par ici.
J'ai regardé The House That Jack Built récemment et j'aurai besoin de quelques explications sur sa fin.
Le film est assez simple à comprendre. C'est une sorte de métaphore de ses ennuies avec la critique.
Mais la fin, je me demande encore ce qu'il a voulu dire.
Jack arrive en Enfer. Veut traverser un pont cassé en escaladant une paroi. Et il tombe dans les flammes.
Est-ce que quelqu'un pourrait me donner la signification de ce passage ?

Merde je voulais poster ça dans les films pas du moment.
Tant pis.
Je me souviens plus trop du passage en question, mais je crois que Verge lui dit qu'il est toujours possible de retrouver le chemin du "Paradis" et de la rédemption via ce pont destiné à ceux qui aux derniers instants font preuve d'une "foi renouvelée", entendre par là une sorte de repentir, mais Jack veut y accéder par pur arrogance et égoïsme, il se croit capable d'y avoir accès en empruntant un autre chemin, et vu que ça ne fonctionne pas, qu'il n'est évidement pas sincère (sinon le chemin s'ouvrirait devant lui ou l'accès serait plus simple), il tombe dans les flammes. C'est une sorte de dernière épreuve, ou Jack échoue encore lamentablement parce qu'il a peur des enfers, pas parce qu'il regrette ses actions passées, Jack est un raté doublé d'un minable qui n'arrive à rien, à l'image de la maison qu'il veut construire, ses fondations architecturales/morales sont chancelantes.
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Publié par Boultox
Ils ont le droit de faire ça? Il se passerai quoi si un réalisateur décide tout de même de donner un iphone à un méchant?
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Publié par THX
La question se pose pas. Mec, un Américain aller contre Apple, c'est comme un Américain crier Allah Ackbar devant une église après avoir déféqué sur les marches et montré ses couilles aux flics alentour.
Ils n'ont pas le droit d'interdire, ce n'est pas Apple qui décide des lois.
Par contre ils peuvent faire des procès aux productions qui mettrais un Iphone dans les mains d'un méchant.
Est-ce que cella aboutira a une condamnation ? Aucune idée
Apple doit probablement fournir ordinateurs et téléphones, comme tous les "sponsors" de films. Et les donner à la fin du tournage. La condition : pour les gentils.
C'est gagnant-gagnant.
Citation :
Publié par .K.
...
C'est exactement ça. C'est logique vu le développement du film et du personnage.
Film de 2h30, à la fin j'avais un peu de mal. Il est parti super loin dans sa démonstration. Quand il dit que le nazisme c'était une forme d'art (je grossis le trait pour choquer), qu'il parle d'architecture, moi qui suis un cancre, il m'a par moment un peu perdu. D'ailleurs certaines personnes trouvent qu'il a un peu trop tendance à étaler sa science. Moi j'aime bien. Ça change.

Mais sinon, qu'est-ce que ça dit sur Lars et sur ce qu'il pense de toute cette chasse aux sorcières et des "victimes" de polémiques comme lui l'a été ?
J'ai vu ce film comme un bon gros doigts d'honneur à la critique, mais je peux me tromper, surtout que la fin ne montre pas son alter ego de manière positive, voir même en situation d'échec. Un réal bouffi d'orgueil aurait trouvé une parade pour justifier certaines choses. Lui préfère donc échouer.

Anw c'est intéressant. Un film à étudier, pas comme Endgame, même si de ton propre aveu, c'est le film du siècle.

Dernière modification par Nyu ; 15/04/2020 à 16h37.
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Publié par THX
Apple doit probablement fournir ordinateurs et téléphones, comme tous les "sponsors" de films. Et les donner à la fin du tournage. La condition : pour les gentils.
C'est gagnant-gagnant.
Oui probablement, mais je pense que lorsque c'est du sponso, ça coûte un peu plus chère a apple que le materiel ^^
@Nyu
Lars est le roi de la provoc, cette fin nous dit que l'on a beau dire des conneries, faire de mauvaises choses, du moment qu'on est certain de notre propre moralité et de nos limites morales face au mal et à sa personnification, une porte de sortie est toujours possible. (Echo bien sûr à lui même, il dit par là, que ce n'est pas un monstre, que lui est certain de sa moralité, au contraire de Jack).

Il précise aussi que l'art en l’occurrence ici le cinéma, la morale n'a pas lieu d'être, que s'il y a bien un endroit ou l'on peut faire preuve d'un peu moins de morale et qui n'aura pas les mêmes conséquences que dans la vie réelle, ou nos actions lié à notre absence de morale sont dangereuses, c'est bien ici (là aussi il se défend d'anciennes accusations, ou on confond l'homme et son cinéma).

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Le film est une réponse évidente aux critiques faites à son encontre suite à ses propos et son bannissement du festival de Cannes, mais aussi une critique du Mal et à l'évidence de notre impuissance face à lui, ou plutôt, c'est notre capacité à ignorer le mal qui fait que celui-ci prospère, cela se constate dans la scène ou Jack gueule à la fenêtre que personne ne viendra la sauver ou écouter ses lamentations (celles de la victime) ou celle avec le policier, qui devrait être le symbole de la lutte contre celui-ci, mais qui ignore simplement l'appel au secours de la jeune femme.

Lars dit aussi que le mal se combat par le mal, notamment dans cette scène. Il est indispensable de garder notre humanisme et notre moralité lié à celui-ci, mais que face au mal pur comme le nazisme peut l'être (ou d'autres idéologies qui ont le vent en poupe en ce moment), la réponse humaniste est un aveu de faiblesse, et à répondre avec nos concepts moraux relevant de celui-ci, on se fait manger et on devient de fait leurs esclaves.

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Lars pour l'avoir beaucoup écouté, est foncièrement un type bienveillant, c'est sa vision ultra pessimiste et désenchanté qui se trouve dans son cinéma, qui fait qu'on a une vision de lui un peu spécial.

Son cinéma il l'utilise pour pousser le spectateur à réfléchir sur des sujets épineux, et il utilise la provocation, le choc comme moyen pour sortir le spectateur de sa torpeur et le pousser à la réflexion, pour lui un autre spectateur doit sortir de la salle après la vision de l'un de ses films.

Dans Manderlay par exemple il critique la démocratie et la liberté, pas parce qu'il déteste ses concepts, mais parce qu'ils ont des défauts évidents, qu'il convient de regarder en face pour avancer et amorcer un changement. Ca lui a valu des accusations de racisme, de petit despote etc.

Le cinéma de Lars est ultra référencé, d'autant plus dans ses derniers films, à l'excès parfois. Il expose des concepts en les schématisant, comme peut le faire un prof pour simplifier la compréhension d'un problème, sauf que lui utilise des références culturelles pointues qui peuvent perdre.

J'aime beaucoup l'homme et l'artiste, je crois qu'on le sait maintenant.
Très intéressant ce que tu dis.
C'est quand même sympa les réal qui ont un point de vue et des choses à dire.
J'aime sa démarche d'aller jusqu'au bout de ses idées et concepts dans l'espoir de provoquer un électrochoc chez celui qui regarde ses films.
En tout cas il nous force à nous questionner, et ça c'est bien.
Lars von Trier c'est du tout bon, de mon point de vue purement objectif, c'est le meilleur réal vivant, le fond & la forme tout y est, du vrai bon cinéma!
Si l'envie te dit y'a ces deux vidéos, l'une qui explique en 14 mins ce qu'est LVT et l'autre mettant en avant ses magnifiques intros.

Je viens de voir les dernier Bad Boys, bon le film en lui même et très moyen, mais j'ai bien aimé qu'il soit en avance sur son temps...
En effet nous étions mdr ma femme et moi d'avoir une surprise musicale lors du passage de la boîte de nuit !

Et rien que pour ça il mérite bien un 10,5/20 !
Extraction (Tyler Drake):
Je ne l'attendais pas celui là et je l'ai trouvé globalement bien réalisé, vraiment sympa.

Film d'action donc pas grand chose à dire mais qui prend aux tripes puisqu'il se veut réaliste dans une certaine mesure (gestion des blessures et militairement acceptable).

Ça change par exemple du fast fps du récent 1917.

Bref je le conseille
Citation :
Publié par Djunn
Extraction (Tyler Drake):
Je ne l'attendais pas celui là et je l'ai trouvé globalement bien réalisé, vraiment sympa.
J’approuve. Certains parties de plusieurs minutes en plan séquence sont assez saisissantes, et au delà de la prouesse de réalisation (je suppose qu’il y a triche, avec raccord numérique, mais je ne sais pas), ça sert le récit.

J’ai découvert également He Never Died, regardé au pif total, et j’ai vraiment aimé. Sa pseudo-suite, She Never Died est moins intéressante, amis se laisse voir aussi si on aime le genre.
Vu hier "L'Ombre de Staline" avec notamment James Norton, Vanessa Kirby et Peter Saarsgard. Film historique/biographique sur Gareth Jones, le journaliste qui a révélé l'Holodomor (la grande famine ukrainienne) au monde en 1933/34.

Le film est assez inégal, avec quelques longueurs et une réalisation pas toujours très lisible (certains plans font vraiment mal à la tête) + une pseudo romance parfaitement inutile.

Dans l'ensemble, c'est surtout la prestation de l'acteur principal, James Norton, qui est à souligner. Ceci dit et malgré ses 141 minutes, j'ai pas eu le sentiment de m'ennuyer. Pour une reprise ciné, le premier depuis la fin du confinement, c'était qualitatif.
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