[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires

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Je cherche des éléments sur les batteries au graphène qui seraient la prochaine génération


Apparemment on part des technologies connues

Citation :
Une batterie au graphène s’apparente à une batterie lithium-ion traditionnelle. Au lieu du graphite qui est habituellement utilisé dans l’anode et la cathode, on y retrouve du graphène
https://lactualite.com/techno/le-fut...s-au-graphene/






Sachant que les principales technologies actuelles sont

Citation :
La solution de stockage la plus connue aujourd’hui est le lithium-ion qui réunit une grande variété de technologies mises sur le marché : LCO (lithium, colbalt, oxide), LMO (lithium, manganèse, oxide), LFP (lithium, fer, phosphate), NCA (lithium, nickel, cobalt, aluminium), NMC (lithium, nickel, manganèse, cobalt, oxide). Si les batteries NMC se sont largement imposées sur le marché, la compétition n’est pas pour autant terminée.

La technologie LFP, si elle accuse une moins bonne densité énergétique, conserve une forte densité de puissance, une excellente fiabilité avec peu de risque d’incendie et de bonnes performances. Les batteries LFP sont également moins coûteuses à produire, grâce à l’utilisation de matériaux bon marché à la place de métaux plus rares comme le cobalt. Tesla mise désormais sur cette technologie que les constructeurs chinois ont déjà adoptée.


Technologies d'avenir

Citation :
première ligne-pilote pour la fabrication d'une batterie de technologie hybride dite "métal-ion", à base d’aluminium et de graphène. Des matériaux plus communs, moins chers, limitant l’extraction minière et surtout facilement recyclables



L'intérêt du graphène est essentiellement la vitesse de charge

Citation :
Le graphène, qui est fait de carbone, est l'un des matériaux les plus résistants et les plus flexibles au monde. C'est également un excellent conducteur de chaleur et d'électricité, transportant l'électricité plus rapidement, plus efficacement et plus précisément que tout autre matériau. Son invention en 2010 a valu à Andrei Geim et Konstantin Novosiol le prix Nobel de physique.

Le graphène semble être l'un des matériaux les plus prometteurs dans le développement de nouvelles technologies en particulier des batteries. Il permettrait d’en améliorer les performances surtout en ce qui concerne les vitesses de charge.
https://www.radiofrance.fr/francecul...tiques-9175063





Sur une source moins fiable :


Avantages des batteries au graphène
Les principaux avantages des batteries au graphène sont :
  • La densité énergétique de ces batteries sera bien plus élevée.
  • Le temps de charge sera réduit, car les cycles de charge seront 100 fois plus rapides que ceux que nous connaissons aujourd'hui.
  • Elles sont plus fiables en terme de sécurité.
  • Elles pèsent bien moins et elles permettent d'économiser jusqu'à 30% d'espace.
  • Elles donneront aux véhicules électriques une autonomie allant jusqu'à 800 kilomètres.
  • Leur durée de vie sera jusqu'à 4 fois supérieure à celle des piles au lithium.
Inconvénients des batteries au graphène



https://www.projetecolo.com/batterie...ients-390.html
Ca changera pas grand chose, les batteries lithium sont le pendant du moteur à explosion : ça fait (très) longtemps qu'on sait en faire et on a déjà passé beaucoup de temps à l'optimiser.
Jusqu'à y'a pas longtemps, l'essentiel de la recherche en France -mais peut être ailleurs aussi- était dédié à l'amélioration des électrodes mais pas du matériau de stockage lui même.

Ce qui devrait tout changer sont les batteries solides et si je me souviens bien, la production massive devrait commencer dans cette décennie. On sait en faire depuis longtemps mais on ne sait pas encore en faire pour pas cher.
Citation :
Publié par Metalovichinkov
Ca changera pas grand chose
Si tout de même, même si jusqu'ici c'est un peu l'Arlésienne

[ ... ]

Dernière modification par TabouJr ; 26/02/2023 à 11h54.
Question

La petite vidéo qui confirme bien qu’on a eu ces dernières décennies des ministres de l’écologie qui ne sont là pour que pour leur image et qui ne travaillent aucunement leurs dossiers, complaisant dans leur idéologie.
On voit aussi que ce sont les directeurs.rices de cabinet qui manœuvre les choses et son même capable de transformé les résultats de rapports pour que cela leur conviennent…

Hulot ne se souvient même plus d’avoir eu un dossier secret défense lui préconisant de construire 6 EPR en plus et s’en remet à sa directrice de cabinet pour qu’elle explique ce qui en était à l’enquête parlementaire.

Plus cette commission avance et plus c’est révoltant quand on entends les Voynet, Hulot etc…
Citation :
Publié par Jenmir
La petite vidéo qui confirme bien qu’on a eu ces dernières décennies des ministres de l’écologie qui ne sont là pour que pour leur image et qui ne travaillent aucunement leurs dossiers, complaisant dans leur idéologie.
il faudra attendre la sortie du transcript pour lire tout cela tant son contexte, mais on a déjà pas mal d'informations, notamment sur les problèmes d'EDF



145062-1677663472-9581.png

Citation :
Depuis octobre 2022, et jusqu’en avril 2023, la commission d’enquête parlementaire sur les « raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France », obtenue par les députés Les Républicains, auditionne des hauts fonctionnaires, les patrons successifs d’EDF, des scientifiques, des ex-ministres et bientôt des anciens chefs de l’Etat pour tenter de comprendre les fragilités de la France.

Comme le dispose la loi, chacun doit jurer, devant les parlementaires, de « dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité » en levant sa main droite. Dans les faits, chacun présente sa vérité, et il ressort des quarante-quatre auditions déjà menées qu’en ce qui concerne la politique énergétique, il existe beaucoup de vérités différentes.
Citation :
Sur l’énergie, singulièrement le nucléaire, s’affrontent ainsi des légitimités (scientifiques, politiques, entrepreneuriales) et des temporalités variées. Dans le monde très masculin, souvent rugueux, des décideurs en matière d’électricité, la formule la plus dure est venue de l’ancien haut-commissaire à l’énergie atomique Yves Bréchet, en poste entre 2012 et 2018 : « La politique énergétique du pays a été décidée par un canard sans tête. »

Le physicien a raconté avoir remis plus de 4 000 pages de rapports différents à ses autorités tout au long de sa carrière. Il a fustigé les « zozos » et « laquais du prince », l’inculture scientifique des responsables politiques, le remplacement d’un « Etat stratège » par « un Etat bavard », pour expliquer les déboires du nucléaire en France. En 2022, les centrales n’ont produit que 279 térawattheures d’électricité, le pire résultat depuis trente ans.

Les patrons dénoncent la pression trop lourde de l’administration, les hauts fonctionnaires fustigent les velléités d’indépendance des PDG, les scientifiques l’insuffisance du poids donné à la recherche, tandis que les hiérarques politiques insistent sur les erreurs des dirigeants.


Citation :
La longue pause dans la construction de réacteurs nucléaires a fragilisé l’entreprise. C’est l’argument principal, en guise de ligne de défense, des dirigeants d’EDF pour justifier les difficultés, en particulier sur l’EPR de Flamanville (Manche). Un peu moins de 3 milliards d’euros étaient prévus, en 2007, pour construire un réacteur censé entrer en fonctionnement en 2012.

Dix ans plus tard, la facture dépasse les 13 milliards d’euros (selon EDF), et même 19 milliards (d’après la Cour des comptes).


sur les fameux 50% dont on a déjà discuté
Citation :
Dans leur travail d’autopsie, les membres de la commission ont décidé de s’arrêter longuement sur le choix de François Hollande de réduire de 75 % à 50 % le poids du nucléaire dans le « mix » électrique, un engagement de sa campagne en 2012. Ils demandent donc systématiquement aux acteurs de l’époque sur quelle étude d’impact, quelle analyse scientifique, quel projet industriel s’est appuyée la décision. Chaque fois, ou presque, la même réponse : aucune étude, juste une promesse, dont il est apparu qu’elle était à la fois intenable dans les délais (2025) et sans réelle portée contraignante.



sur l'Arenh

Citation :
Dans cette période où les énergéticiens se sont heurtés aux dures lois de la physique, à celles, mouvantes, de la politique, ils ont dû également se confronter aux lois du marché, défendues âprement par Bruxelles. Les anciens PDG d’EDF n’ont pas de mots assez sévères pour critiquer le dispositif inventé afin que l’entreprise publique, devenue société anonyme en 2004, aujourd’hui en cours de renationalisation, puisse conserver le monopole du nucléaire mais abandonne, en échange, des parts de marché à ses concurrents.

Le dispositif porte le nom d’« accès régulé à l’électricité nucléaire historique » (Arenh) et consiste à réserver, à bas prix, une proportion importante de la production d’EDF (100 térawattheures, et même 120 térawattheures en 2022) pour ses concurrents. « Le manque à gagner est considérable, de l’ordre de plusieurs milliards d’euros chaque année : nous touchons 42 euros par mégawattheure, alors que le parc nucléaire nous revient à une cinquantaine d’euros – sans tenir compte du coût de sa reconstruction », a déclaré Jean-Bernard Lévy, en soulignant que le tarif n’avait pas évolué entre 2012 et 2021. L’Arenh explique une partie des résultats d’EDF en 2022, avec une perte abyssale de 17,9 milliards d’euros, l’entreprise ayant dû acheter à prix d’or, sur le marché, une électricité qu’elle avait cédée à ce tarif avantageux.
Citation :
Le dispositif n’avait pas prévu assez de garde-fous face à la tentation − pourtant bien documentée dans l’histoire du capitalisme −, pour des acteurs d’un marché, d’engranger des profits rapides. « Pour un industriel, l’idée même d’accepter de céder sa propre production à ses concurrents virtuels, qui n’ont eux-mêmes aucune obligation de production, est surréaliste. Nous avons fait la fortune de tradeurs, non d’industriels », cingle Henri Proglio.

« On a fabriqué un outil de spéculation pure. On a fait gagner de l’argent à des personnes qui n’ont pas produit un électron », corrobore Yves Bréchet. Même Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies, a considéré qu’il s’agissait d’un « modèle opportuniste ». Les hauts fonctionnaires en poste ont péniblement défendu ce modèle.


et également sur le problème de la corrosion sous contrainte
Citation :
Un des acteurs-clés de l’énergie depuis vingt ans, Antoine Pellion, aujourd’hui secrétaire général à la planification écologique, évoque un « impensé », à l’époque, en France, sur les risques de dysfonctionnements en chaîne : « L’expérience de la corrosion sous contrainte montre que des incidents non planifiés dus au vieillissement ne sont pas improbables. Il faut donc se préparer à ce que pourrait être une alternative, au cas où. » A l’heure où le gouvernement et EDF réfléchissent à une prolongation jusqu’à soixante, voire quatre-vingts ans, de la durée de vie des réacteurs, l’avertissement n’est pas mince.


Sarkozy et Hollande ce sera jeudi 16 mars
Citation :
La commission d’enquête, présidée par le député LR du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger, entendra la première ministre, Elisabeth Borne, le jeudi 2 mars, et les anciens chefs de l’Etat, Nicolas Sarkozy et François Hollande, invités à s’exprimer le jeudi 16 mars. La commission livrera sa propre vérité au début du mois d’avril.

https://www.lemonde.fr/economie/arti...3424_3234.html








quant au débat sur des nouveaux réacteurs à mettre en place, il est compliqué d'autant que les politiques votent sans attendre ses conclusions
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Citation :
La confrontation des positions a certes bien eu lieu car, c’est quasiment une première, outre les porteurs de projet, des tenants du nucléaire, comme les associations Les Voix du nucléaire ou la Société française d’énergie nucléaire, et des opposants tels le collectif Stop EPR ni à Penly ni ailleurs, Greenpeace ou le réseau Sortir du nucléaire, s’y sont d’abord retrouvés. Mais ces deux dernières organisations ont fini par claquer la porte, le 23 janvier, dénonçant « une mascarade démocratique et un sabotage en règle du débat public par le gouvernement ».

Deux EPR déjà programmés

La succession de plusieurs événements explique cette conclusion.
D’abord, l’examen par les sénateurs d’un projet de loi visant à « accélérer » la construction de nouveaux réacteurs sur les sites de centrales déjà existantes. Présenté par le gouvernement, le texte contenait essentiellement des mesures de simplification administrative visant à « sécuriser » un calendrier ambitieux : Emmanuel Macron espère lancer le chantier des deux nouveaux EPR de Penly avant la fin du quinquennat en 2027, pour une mise en service « au plus tard en 2035 ».

Mais, lors des discussions en janvier, la droite sénatoriale a modifié la teneur du projet de loi en supprimant l’objectif de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité à l’horizon 2035, une cible inscrite dans la loi de 2015 « relative à la transition énergétique pour la croissance verte ». A l’inverse, les sénateurs ont inscrit ces 50 % comme minimum de la part du nucléaire à maintenir dans le mix énergétique à l’horizon 2050


https://www.lemonde.fr/planete/artic...3615_3244.html
Citation :
Publié par znog
La confrontation des positions a certes bien eu lieu car, c’est quasiment une première, outre les porteurs de projet, des tenants du nucléaire, comme les associations Les Voix du nucléaire ou la Société française d’énergie nucléaire, et des opposants tels le collectif Stop EPR ni à Penly ni ailleurs, Greenpeace ou le réseau Sortir du nucléaire, s’y sont d’abord retrouvés. Mais ces deux dernières organisations ont fini par claquer la porte, le 23 janvier, dénonçant « une mascarade démocratique et un sabotage en règle du débat public par le gouvernement ».
Greenpeace parlant de "sabotage", j'avoue c'est assez cocasse. Manquerait plus qu'ils parlent d'hypocrisie ou de dogmatisme.
Citation :
Publié par znog
Mais ces deux dernières organisations ont fini par claquer la porte, le 23 janvier, dénonçant « une mascarade démocratique et un sabotage en règle du débat public par le gouvernement ».
Sincerement ? bon debarras.
Sur le fond oui c'est un problème que d'annoncer et prendre déjà des décisions avant même que la conclusion des débats soient rendus. Malheureusement on le voit trop souvent sur un tas de dossier différent à commencer les retraites par exemple. Mais là pour moi on est forcément dans un dialogue de sourd, y a quelques gens sérieux qui avancent des arguments solide qui méritent de débattre sur le sujet (exemple d'un argument solide et qui risque de poser un vrai problème le fait qu'on va lancer des EPR2 alors que les EPR1 n'ont pas fait leur preuve, et qu'on risque de découvrir sur le tas que les EPR2 seront pas si facile que ça à construire, que des problèmes de construction vont se révéler etc... ça c'est un vrai sujet de discutions par exemple), mais la triste vérité c'est qu'on a en réalité des organisations comme Greenpeace dont le fond de commerce c'est de l'anti nucléaire primaire usant et abusant de contre vérité comme on peut le voir chez les Verts et compagnie.

Et on a tellement perdu de temps à cause de gens comme ça et l'indécision (et manque de courage politique) de nos décideurs politiques, qu'on n'est plus en situation de se permettre du faire du cirque autour de ce sujet.

Malheureusement, je crains que tout ça ne va servir d'excuse au anti nucléaire primaire pour faire des actions de blocage et autre. Donc non seulement comme on n'a pas de prototype EPR2 fonctionnel, qu'on va tarder à lancer les chantiers, qu'on va avoir mille et une action militante anti nucléaire, parti comme c'est on aura de la chance si en 2040 on aura un EPR2 fonctionnel.....
La CMA-CGM vient d'annoncer 25 milliards d'€ de bénéfices, ce qui en fait l'entreprise la plus profitable de France, loin devant Total (20 milliards) et Stellantis (17 milliards).

On a donc :
1) un transporteur maritime
2) un pétrolier
3) un constructeur automobile
qui sont les trois entreprises les plus profitables de France.

Sachant qu'on est censé aller vers une forme de décarbonation de l'économie, de décroissance des transports et de démondialisation, cela me laisse songeur. A garder en mémoire la prochaine fois qu'on parle du fuel détaxé pour les avions et les bateaux.
Citation :
Publié par Aloïsius
La CMA-CGM vient d'annoncer 25 milliards d'€ de bénéfices, ce qui en fait l'entreprise la plus profitable de France, loin devant Total (20 milliards) et Stellantis (17 milliards).

Sachant qu'on est censé aller vers une forme de décarbonation de l'économie, de décroissance des transports et de démondialisation, cela me laisse songeur.
Oui mais ça, ce sont les chiffres d'affaires mondiaux. Peux-tu nous indiquer les chiffres d'affaires sur l'activité nationale de ces groupes? Et les comparer avec les chiffres d'affaires d'autres groupes français dont l'activité est en France? Pour que l'on puisse mieux voir si notre pays va à l'encontre de la décarbonisation de l'économie nationale, de décroissance des transports en France et de la démondialisation de l'économie.
Citation :
Publié par Valornim
Oui mais ça, ce sont les chiffres d'affaires mondiaux. Peux-tu nous indiquer les chiffres d'affaires sur l'activité nationale de ces groupes?
Tu me demandes sérieusement l'activité nationale de la CMA-CGM, une compagnie maritime ?

Bref : le sujet n'est pas la compétitivité française, du moins pas directement. La nécessité de décarboner et de démondialiser, c'est pour la planète entière. Le fait que nos champions nationaux du profit soient ces trois entreprises est inquiétant à terme.
Citation :
Publié par Aloïsius
Tu me demandes sérieusement l'activité nationale de la CMA-CGM, une compagnie maritime ?
C'est pas forcément idiot, ça se traduirait par l'activité de la CMA-CGM sur les échanges France / Reste du monde.

Citation :
Publié par Aloïsius
La CMA-CGM vient d'annoncer 25 milliards d'€ de bénéfices, ce qui en fait l'entreprise la plus profitable de France, loin devant Total (20 milliards) et Stellantis (17 milliards).

On a donc :
1) un transporteur maritime
2) un pétrolier
3) un constructeur automobile
qui sont les trois entreprises les plus profitables de France.

Sachant qu'on est censé aller vers une forme de décarbonation de l'économie, de décroissance des transports et de démondialisation, cela me laisse songeur. A garder en mémoire la prochaine fois qu'on parle du fuel détaxé pour les avions et les bateaux.
Stellantis va produire de plus en plus de voiture électrique donc bon je trouve pas ça forcément très inquiétant.
Total fera toujours de la thune vu qu'on est pas prêt de décarboner à 100% l'économie.
Par contre pour le transport maritime, effectivement ça reste un gros secteur émetteur de CO2 et j'ai pas l'impression qu'ils aient beaucoup de pression à changer ça cf https://www.lemonde.fr/les-decodeurs...5_4355770.html
Un truc qui mérite d'être discuté : on parle des batteries électriques des voitures comme moyen d'effacement en heure de pointe, mais un pilotage intelligent du chauffage, notamment des pompes à chaleur est aussi une forme de batterie...


Citation :
Publié par Metalovichinkov
L'eau chaude sanitaire n'est pas celle utilisée pour les circuits de chauffage, en tout cas en France.
J'ose espérer que c'est pareil partout dans le monde.
Faites couler l'eau des radiateurs et demandez-vous si vous cuisineriez dedans.
Citation :
Publié par Metalovichinkov
L'eau chaude sanitaire n'est pas celle utilisée pour les circuits de chauffage, en tout cas en France.
J'ose espérer que c'est pareil partout dans le monde.
J'ai pas compris le rapport. Il s'agit de faire chauffer un peu plus et en avance l'un ou l'autre circuit (ecs ou circuit fermé) pour ne pas chauffer en heure de pointe, pas de faire passer de l'un a l'autre.
D'ailleurs les chauffe eau électriques font déjà ca. Je suppose que des pompes à chaleur avec balon ca existe... Et qu'ils ont un système hp/hc...
Je ne connais pas de pac avec un ballon d'eau chaude, pas pour le circuit de chauffage. Du coup, chauffer le circuit de chauffage pendant les heures creuses permet de... chauffer le logement pendant les heures creuses.
Si c'est le but c'est bien, pas besoin de chauffer plus fort. Si le but est par contre de chauffer plus tard alors non, la physique ne fonctionne pas comme ça. On ne stocke pas non plus l'eau utilisé dans un circuit de chauffage, elle reste dedans

Ou alors, j'ai effectivement rien compris et ce que dit le tweet relève seulement du bon sens : on chauffe pendant les heures creuses.
Chauffer plus ne sert à rien par contre, si on se ballade en T-shirt par 20° en avril et qu'on remet un pull sous ces mêmes 20° en septembre, c'est parce qu'on ressent d'avantage l'écart de température que la température elle même. Chauffer à 25° pour finir à 20° donnera la même sensation de froid que de chauffer à 21 pour descendre à 18°

Dernière modification par Metalovichinkov ; 05/03/2023 à 10h03.
Ben c'est ce qui est dit : tu chauffes la maison en heure creuse et suivant isolation ca laisse une température convenable pour les heures pleines. Genre chauffer plutôt de 5 a 7h, qu'a 7h au moment ou tout le monde se leve.
Et je ne sais pas si une pac air eau a un réservoir interne qu'on pourrait chauffer sans faire circuler dans les radiateurs, si c'est pas le cas je suppose que "water tank" désigne le ballon d'ecs.

Dans tous les cas, il n'est pas marqué de consommer en avance pour chauffer plus tard mais bien de chauffer en avance pour utiliser plus tard. Ce qui n'a rien de physiquement impossible et est en réalité deja le cas de plein de systèmes de chauffage, ca ne révolutionne ni les lois de la physique ni l'usage deja en place en fait

Citation :
Publié par Metalovichinkov
Chauffer plus ne sert à rien par contre, si on se ballade en T-shirt par 20° en avril et qu'on remet un pull sous ces mêmes 20° en septembre, c'est parce qu'on ressent d'avantage l'écart de température que la température elle même. Chauffer à 25° pour finir à 20° donnera la même sensation de froid que de chauffer à 21 pour descendre à 18°
Ben pareil, 25 pout finir a 20 c'est trop, mais en réalité les chauffages chauffent déjà "trop" pour se remettre en route a la température de consigne moins, disons, 1 ou 2 degres
C'est effectivement du bon sens.
Mais est ce les PAC actuelles le font ? Avoir une programmation qui chauffe plutot juste en fin d'heure creuse qu'en debut d'heure pleine par exemple ?

Dernière modification par Bjorn ; 05/03/2023 à 10h10. Motif: Auto-fusion
Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, rappelons que ces "heures creuses" le sont parce que ce ne sont pas les heures de consommation intense, pour diverses raisons. (Horaires, rythmes biologiques etc). Si tout le monde se met à consommer son énergie en heures creuses... ce ne seront plus des heures creuses !
Si demain des moyens techniques permettent à tous d'utiliser leurs équipements et de "charger des batteries en heures creuses", les heures creuses vont juste changer. Par exemple, un arrété de septembre 2022 autorise RTE et Enedis à faire deux heures creuses... de moins par jour.
https://www.kelwatt.fr/prix/heures-c...re-electricite

TLDR: si tlm utilise les heures creuses, c'est plus des heures creuses.
Citation :
Publié par Touful Khan
Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, rappelons que ces "heures creuses" le sont parce que ce ne sont pas les heures de consommation intense, pour diverses raisons. (Horaires, rythmes biologiques etc). Si tout le monde se met à consommer son énergie en heures creuses... ce ne seront plus des heures creuses !
Si demain des moyens techniques permettent à tous d'utiliser leurs équipements et de "charger des batteries en heures creuses", les heures creuses vont juste changer. Par exemple, un arrété de septembre 2022 autorise RTE et Enedis à faire deux heures creuses... de moins par jour.
https://www.kelwatt.fr/prix/heures-c...re-electricite

TLDR: si tlm utilise les heures creuses, c'est plus des heures creuses.
cette question est primordiale,
145062-1678015094-6500.png


en fait le système de pilotage de la demande par les heures creuses n'est pas du tout adapté.

Il me semble que ce qu'il faudrait pour avoir un système pas trop vulnérable, serait un prix de l'électricité diffusé en temps réel aux abonnés et chez eux une domotique de pilotage individuel de la consommation ?
Citation :
Publié par Touful Khan
Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, rappelons que ces "heures creuses" le sont parce que ce ne sont pas les heures de consommation intense, pour diverses raisons. (Horaires, rythmes biologiques etc). Si tout le monde se met à consommer son énergie en heures creuses... ce ne seront plus des heures creuses !
Sauf que c'est pas demain que le gros de la consommation pourra être différé. Les heures pleines le sont parce que ce sont les heures où on bosse, la ou l'industrie et les bureaux consomment. C'est pour ca que dans certains endroits ia une plage heure creuse entre midi et deux.

Alors oui si un jour ia une innovation de dingue qui fait qu'on peut stocker facilement l'énergie pour n'importe quel usage, on pourrait ne plus inciter a consommer en heure creuse.... Mais c'est pas pour dzmain. Et faudra toujours planifier pour savoir qui doit consommer quand.
Citation :
Publié par znog

Il me semble que ce qu'il faudrait pour avoir un système pas trop vulnérable, serait un prix de l'électricité diffusé en temps réel aux abonnés et chez eux une domotique de pilotage individuel de la consommation ?
Ca existe déjà (du moins au R-U): les gens qui ont des chargeurs de voiture "intelligents" peuvent l'associer a un tarif "intelligent" et charger la voiture uniquement quand les prix sont bas (voire négatifs a certains moments!).
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