Ce matin dans le GG sur RMC il y avait une économiste (Cecile Philippe) qui disait qu'il fallait faire autre chose que ces mesurettes qui font plus de mal qu'autres chose au pays.
Au delà du sanitaire, une précision s'impose.
Nous sommes en grande difficulté de production et d'appro, je viens de finir de poncer 500 pieces de métal, nous n'avons plus de pigments, presque plus de fixant, pour mes collègues du froid, on a une pénurie de condensateurs, de pièces de courroie, nous n'avons plus de glissières, presque plus de consommable.
Je reçois une dizaine d'appels par jour pour des pièces, parce qu'il n'y en a plus nul part, et croire que la situation sera " plus normal " en mi avril, c'est se foutre du monde, peut être pour la circulation ( et ça reste à voir ) mais pour l'appareil productif, ce ne sera pas avant des mois, et si personne ne flanche d'ici là.
Ce n'est pas demain que l'on sortira de ce qu'un journaliste a appelé " le tchernobyl chinois "
Il faudra des années économiquement.
PS pour la première fois depuis 2008, un de mes collègues, qui a 40 ans de négoce, vient d'avoir un recul de ses affaires sur un trimestre.
Pour moi, c'est un signe.
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