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Publié par Visionmaster
Pas un jour qui passe sans que Macron et ses affidés ne nous montrent à quel point ils se foutent voire détestent la plèbe, qui n'est bonne qu'à accepter des conditions de travail indignes, histoire d'engraisser encore plus des actionnaires désormais encore moins fiscalisés (mais qu'est-ce que vous voulez ma bonne dame ? C'est comme ça, on ne peut pas faire autrement. TINA hein). Ce type va achever de détruire le peu de cohésion nationale qui restait encore en France.
Ouais .. donc même quand il ne fait rien, il est critiqué.

Cela confirme ce que je disais plus haut : il y a plus de 45% des votants du premier tour de l'élection présidentielle qui ont voté pour des candidats dont les programmes et les idées étaient diamétralement opposées à celles de Macron.

On les retrouvera donc naturellement dans une opposition frontale à tout ce que feront, ou même ne feront pas, Macron et son gouvernement. C'est leur droit le plus strict et leur opinion est tout aussi respectable qu'une autre, mais cela ne change rien à cette mécanique.

Dernière modification par blackbird ; 07/10/2017 à 15h35.
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Publié par blackbird
Ouais .. donc même quand il ne fait rien, il est critiqué.

Cela confirme ce que je disais plus haut : il y a plus de 45% des votants du premier tour de l'élection présidentielle qui ont voté pour des candidats dont les programmes et les idées étaient diamétralement opposées à celles de Macron.

On les retrouvera donc naturellement dans une opposition frontale à tout ce que feront, ou même ne feront pas, Macron et son gouvernement. C'est leur droit le plus strict et leur opinion est tout aussi respectable qu'une autre, mais cela ne change rien à cette mécanique.
Non, là-dessus, je suis tout à fait dans la constance. J'exprimais la même colère par rapport à l'attitude de Cazeneuve dans les gouvernements Hollande. Nous sommes en guerre contre une idéologie, il est important de faire jouer les symboles pour rassembler les Français. Je ne demandais pas spécialement la présence de Macron à cet enterrement. Mais tout du moins celle de son ministre de l'Intérieur.
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Publié par blackbird
Ouais .. donc même quand il ne fait rien, il est critiqué.

Cela confirme ce que je disais plus haut : il y a plus de 45% des votants du premier tour de l'élection présidentielle qui ont voté pour des candidats dont les programmes et les idées étaient diamétralement opposées à celles de Macron.

On les retrouvera donc naturellement dans une opposition frontale à tout ce que feront, ou même ne feront pas, Macron et son gouvernement. C'est leur droit le plus strict et leur opinion est tout aussi respectable qu'une autre, mais cela ne change rien à cette mécanique.
Tu as écrit ça sur un fichier word que tu copies-colle à chacune de tes interventions ?
Ouais .. et bien ils n'étaient pas là. Et l'autre jour Macron était en Correze pour parler de formation et tout ce qu'on a retenu c'est une phrase prononcée en off. Personne ne sait ce qui s'est discuté lors de cette réunion.

Mais je réagissais à la formule "pas un jour qui passe". Elle donne vraiment l'impression que le malaise est permanent, que l'air est devenu irrespirable.

C'est dans ce sens que je parle d'opposition frontale, viscérale même. Beaucoup de citoyens ont soutenu des candidats porteurs d'un programme de rupture. Ce n'est pas parce que ces candidats ont été battus, que leurs électeurs ont disparu. Et on ne leur fera pas changer de conviction. D'où une vraie fracture politique qu'on perçoit dans la virulence des critiques faites à Macron et à son gouvernement.
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Publié par lafa

Il y a des gens encore, aujourd'hui, pour croire que c'était du off ? Vous êtes sérieux là ?
Non parce que du off avec dix caméras, dix micros et en public, ce n'est pas vraiment du off.
Pareil, pendant 1 semaine une polémique a la con a fait oublier le reste et comme ça fonctionne il le refera encore.
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Publié par blackbird
Ouais .. donc même quand il ne fait rien, il est critiqué.

Cela confirme ce que je disais plus haut : il y a plus de 45% des votants du premier tour de l'élection présidentielle qui ont voté pour des candidats dont les programmes et les idées étaient diamétralement opposées à celles de Macron.

On les retrouvera donc naturellement dans une opposition frontale à tout ce que feront, ou même ne feront pas, Macron et son gouvernement. C'est leur droit le plus strict et leur opinion est tout aussi respectable qu'une autre, mais cela ne change rien à cette mécanique.
C'est un peu fatiguant quand même. On parle ici d'une réaction a priori isolée (d'une personne qui déplore d'ailleurs que personne n'a réagi avant lui sur ce sujet) et tu l'ériges en exemple du fait que plus de 45% des votants sont dans une opposition frontale. Tu as l'impression que 45% des intervenants sont venus critiquer Macron sur ce point précis ?

Peut-être qu'il faudrait admettre qu'il y a des gens pour qui certains trucs sont acceptables et d'autres non, et inversement, et que tout le monde n'est pas dans une démarche "contre" aveugle.
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Publié par Paile
Peut-être qu'il faudrait admettre qu'il y a des gens pour qui certains trucs sont acceptables et d'autres non, et inversement, et que tout le monde n'est pas dans une démarche "contre" aveugle.
Je ne pense pas que cette opposition soit aveugle. Je crois qu'elle se fonde sur une conviction et une lecture politique de l'évolution de nos sociétés.

Bien au delà du clivage entre gauche et droite, l'élection présidentielle a mis en avant un clivage entre protectionnisme et souverainisme d'une part, et européisme et ouverture à la mondialisation d'autre part.

De ce point de vue je pense vraiment qu'il y a beaucoup de gens qui ne PEUVENT pas être d'accord avec la politique que mènent Macron et son gouvernement, car leurs visions sont diamétralement opposées. Macron a fait une analyse de la situation, il postule qu'une France forte dans une Europe forte est nécessaire et anticipe les mutations que vivent actuellement nos économies, d'où la réforme du code du travail, celles de l'assurance chômage et de la formation professionnelle, et la priorité donnée à la réduction du déficit.

Tout cela pour dire que je ne crois pas que Macron puisse faire mieux en terme de popularité. Je pense que les gens qui le soutiennent, ou plutôt qui ne s'y opposent pas, attendent de lui qu'il mette en oeuvre ses réformes et qu'il obtienne des résultats. Pour l'instant il ne dévie pas de sa route et fait ce qu'il avait dit qu'il ferait. Il profite en outre de la désorganisation de l'opposition, encore trop centrée sur l'ancien clivage entre gauche et droite et par là morcelée. Mais il y a là une forte attente qui ne saurait être déçue sans de lourdes conséquences politiques.

Dernière modification par blackbird ; 07/10/2017 à 19h49.
Ta statistique me parait réductrice : dans les 66% dont tu parles, il y a une bonne part qui, sans adhérer au projet d'En Marche, l'ont jugé préférable comparé à celui de sa concurrente du second tour. On peut tout au plus dire que la quasi totalité desdits 66% pense qu'on ne résoudra pas les problèmes actuels en se repliant sur soi même, en appliquant une politique discriminatoire ou en jetant des musulgnoules dans la Seine.

Ce qui ne rend pas la position de Collomb défendable hein, je précise au cas où.
Le bon sens voudrait que tu soutiennes celui qui impacte le moins ton quotidien non? Donc c'est bien que les français s'y retrouvent. Apres en effet, si des gens pensent comme toi, que l'autre camp proposait des lynchages de masse... j'imagine que ça peut avoir un effet dissuasif, mais après ça demande un certain travail d'analyse...
Citation :
Publié par Milkman
Bon après ils ont eu le soutient de 66% des électeurs, c'est que les gens doivent s'y retrouver au final
Le second tour n'est pas vraiment un bon contexte d'analyse de l'adhésion, surtout face au Front National. Pour le premier tour, Macron n'a récolté les voix que d'à peu près un quart des français, dont une proportion assez faible avait voté pour lui par adhésion à son projet/ses idées. Les joies du scrutin uninominal à deux tours, qui permettent à un type d'imposer à tous les idées de 10% de la population.

Collomb nous dit donc qu'on peut très bien travailler à 200km de chez soi tant qu'on a le train (ou l'autoroute).
Vous sentez la préparation du terrain pour la réforme du chômage ?
Deux solutions :
On peut déménager, c'est viable sur le long terme (mais c'est probablement pas ce à quoi il fait référence)
On peut faire le trajet en voiture : un calcul rapide me dit que ça coutera 100€ par jour (et encore, avec une voiture économique, et c'est tout compris bien sûr), ce qui n'est absolument pas viable. Même en covoiturant à 5, un smic représentant 50€ par jour, 40% de son salaire dans le transport c'est juste pas viable.

De manière générale je suis toujours très surpris par l'immobilisme qui règne en France.
On trouve bien des gens, même des jeunes diplômés sans aucune attache, qui cherchent du taf uniquement dans leur petit département..
Citation :
Publié par Milkman
Ca résume assez bien En Marche, des benêts complètement déconnectés des réalités (du moins celles des 99%)
Bon après ils ont eu le soutient de 66% des électeurs, c'est que les gens doivent s'y retrouver au final
Ça résume bien 99% des politiques surtout. Pas seulement en marche .
Qu'une (grosse) usine ferme dans un coin paumé de campagne, c'est un drame.
Qu'une nouvelle usine ouvre à cet endroit et que l'ensemble des salariés y retrouvent un emploi, c'est un rêve.
En bon libéraux orthodoxes, Macron et ses ministres détestent ou méprisent les fonctionnaires.
Mais comme ils sont censés préparer la France à relever les défis de l'avenir, ou je ne sais quelle formule creuse, ils prétendent vouloir renforcer la recherche : souvenez-vous de Macron appelant les scientifiques américains à venir bosser en France. Ou bien des objectifs de Lisbonne 2000.

Bref, quand on mélange les deux, ça donne ça :
http://huet.blog.lemonde.fr/2017/10/...-dans-le-bleu/

Destructions d'emplois dans toutes les agences de recherche. SAUF dans l'ANR, l'Agence Nationale de la Recherche. Laquelle est la seule à ne faire aucune recherche, puisque son travail consiste uniquement à faire chier les chercheurs et à faire des listes (les plus longues possibles) de laboratoires à qui on supprimera les crédits.
Autrement dit, une agence de bureaucrates totalement inutiles qui n'existent que pour faire perdre leur temps et pour humilier les chercheurs. Elle a été créée dans le but exprès de précariser les chercheurs, en les embrigadant dans le management de projet (la saloperie qu'on doit renouveler tous les ans et qui consiste à se battre pour sucer la bite des petits chefs dans l'espoir de ne pas être viré). Elle voit donc ses moyens renforcés.

Les médico de Jol me corrigeront si je ne me trompe, mais je crois que son principe est similaire à celui ayant présidé à la création des ARS : on met en place une caste grassement payée de bureaucrates parasites dont le seul objectif et la seule fonction est de pourrir les services publics et les agences de l'Etat.

Je pense que tout programme réaliste de redressement de la France passerait par la suppression de ces agences charognardes puisque leur objet, leur projet, leur fonction, leur but est justement l'abaissement de la France. Le fait que Macron et sa bande aient choisi de les renforcer encore aux dépends des vraies agences de recherche illustre bien l'inanité politique de cette clique.
L'ANR est une plaie, des centaines d'heures de perdus a remplir des papiers pour voir des centaines de dossier refusé au lieu de faire de la recherche.

Et beaucoup de personnes jugent que les dossiers sélectionnés ne sont pas jugé sur des critères scientifiques mais plus sur des critères d'actualités politiques ou social.

De toute manière la recherche public en France c'est mort, y'a 2 universités qui s'en sortent : Strasbourg qui est un pillié de la recherche chimique en France et l'UPMC ainsi que ses partenaires proches qui permettent d'avoir un centre scientifique de haut niveau. Le manque de moyen sur le court terme mais aussi les quantités grandissante de travail administratif sur le long terme ( toujours et encore justifier des dépenses de laboratoires ) rendent le travail de moins en moins plaisant.
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