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Publié par blackbird
Une chose est claire : à la présidentielle, il y a 45% des votants qui ont soutenu des candidats qui étaient porteurs d'un programme de rupture, à savoir LePen, Mélenchon et NDA. Leurs idées en matière économique et sur le plan européen étaient, et sont toujours, diamétralement opposées à celles de Macron..

Par conséquent vous les retrouverez dans une posture d'opposition frontale à la politique du gouvernement à chaque occasion.
Et Hamon? Tu la oublier volontairement?
Citation :
Publié par KaleosIzBack
Un jour, on vivra peut-être dans un monde où la règle sociale n'imposera plus de poser dans les 20 premières secondes à un inconnu "qu'est-ce que tu fais dans la vie"... Mais tant que ce n'est pas le cas, on se mesurera la nouille avec le travail.
Alors là je suis d'accord avec toi à 100%. Cette question est un moyen de situer la personne en face de nous sur notre échelle de valeur en fonction de son activité professionnelle et c'est vachement réducteur...
D'un autre côté, c'est peut-être un instinct animal d'essayer de jauger l'interlocuteur et de voir la menace qu'il peut représenter, tu remplacerais cette question par quelle autre?
Citation :
Publié par Obierwan MILKS
Alors là je suis d'accord avec toi à 100%. Cette question est un moyen de situer la personne en face de nous sur notre échelle de valeur en fonction de son activité professionnelle et c'est vachement réducteur...
D'un autre côté, c'est peut-être un instinct animal d'essayer de jauger l'interlocuteur et de voir la menace qu'il peut représenter, tu remplacerais cette question par quelle autre?
C'est quoi tes passions? Tes inspirations?
Citation :
Publié par KaleosIzBack
Et... En quoi est-ce que réduire le chômage ne permet pas de réduire la précarité, la survie, la pauvreté ?
Parce que tous les emplois ne sont pas forcément stables (donc précarité), ou correctement rémunérés (donc pauvreté) ? Il suffit de regarder la situation de l'Allemagne ou de l'Angleterre.

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Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Passer de la situation d'un être humain qui gagne N euros par mois grâce à des aides sociales en étant au chômage à ce même être humain qui doit travailler pour gagner ces mêmes N euros est une grave régression.
Absolument faux face à de nombreuses études sociales : Les gens sont nettement plus heureux de travailler à salaire égale plutôt que d'être au chômage. Bien sur vous pourrez trouver des cas particuliers qui vont dans le sens inverse, mais restons sur une échelle statistique GLOBALE pour apprécier la réalité de cette affirmation.

Vous réduisez le travail à "gagner de l'argent". Interrogez les artisans, commerçants, ouvriers spécialisé qui gagnent le smic s'ils sont prêt, pour le même salaire d'aides, à abandonner leur travail.
Citation :
Publié par barbe
Absolument faux face à de nombreuses études sociales : Les gens sont nettement plus heureux de travailler à salaire égale plutôt que d'être au chômage.
Sauf que lesdites études montrent que les effets de dépression liés au chômage sont dus à la pression sociale qui existe autour du chômage, ainsi qu'aux blocages existants suite à la situation (pour obtenir un prêt, obtenir un logement, etc). Les individus débarrassés de cette pression et qui s'adonnent aux activités de leur choix hors emploi obtiennent les mêmes avantages (notamment en terme de sociabilisation et "d'impression de contribuer à la société") et se sentent plus heureux.
Citation :
Publié par barbe
Vous réduisez le travail à "gagner de l'argent". Interrogez les artisans, commerçants, ouvriers spécialisé qui gagnent le smic s'ils sont prêt, pour le même salaire d'aides, à abandonner leur travail.
C'est d'ailleurs un test simple : demandez à n'importe qui s'il est prêt à cesser de travailler en échange d'une rente d'un million d'euros net (ou toute autre énorme somme) par mois. Ils sont excessivement rares ceux qui refuseront, preuve que le "bonheur au travail" ou "l'épanouissement au travail" demeurent surtout des mythes (bourgeois, d'ailleurs).
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Parce que tous les emplois ne sont pas forcément stables (donc précarité), ou correctement rémunérés (donc pauvreté) ? Il suffit de regarder la situation de l'Allemagne ou de l'Angleterre.
Sur la rémunération on est d'accord. Le simple fait de ne pas pouvoir vivre de sa participation active à la société (je périphrase pour pas qu'un gros malin fasse la différence travail productif et improductif parce qu'on s'en tape ) est un problème majeur à traiter.

La précarité en revanche, si elle a été initiée par des mouvements économiques, est de plus en plus liée à des secteurs se créant et mourant plus rapidement qu'une carrière globale. Dès lors, dans la mesure où le nombre de métier que l'on pourra faire de sa sortie d'école à sa retraite chute tous les ans, la précarité devient un signe des temps en même temps qu'une aspiration économique.

Et dans un monde où on ne réglera pas la précarité, il vaut mieux l'accompagner que refuser son existence par idéologie
[Modéré par Silgar : ...]

J'avoue avoir relu plusieurs fois la phrase sur Sarkozy/intellectuels/Macron/ médiocrité et je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'elle veut dire dans l'esprit de son auteur.

Dernière modification par Silgar ; 07/10/2017 à 17h36.
Citation :
Absolument faux face à de nombreuses études sociales : Les gens sont nettement plus heureux de travailler à salaire égale plutôt que d'être au chômage. Bien sur vous pourrez trouver des cas particuliers qui vont dans le sens inverse, mais restons sur une échelle statistique GLOBALE pour apprécier la réalité de cette affirmation.
Le chômage est une situation atroce car elle a une finalité : la fin de ses droits. Et que plus les périodes de chômages augmentent, plus il est difficile de retrouver un emploi.
Tu sembles oublier cela dans ton équation, si aujourd'hui tu demandes à un gars qui fait un travail peu qualifié, qu'il pourrait toucher son SMIC non pas à retourner des steak chez MacDo ou taffer comme un esclave chez Lidl, mais à ne pas travailler et toucher indéfiniment son même SMIC sans bosser, t'inquiète pas que la réponse sera très vite vue.

Citation :
Et dans un monde où on ne réglera pas la précarité, il vaut mieux l'accompagner que refuser son existence par idéologie
Etonnament les entreprises françaises n'ont jamais autant donné de dividendes à leurs actionnaires que ces dernières années (on est même champion d'Europe !).
Qu'on arrête de parler de raréfication du travail pour justifier la précarité, c'est un problème avant tout de re-distribution des richesses.
Citation :
Publié par Worstbobo
J'avoue avoir relu plusieurs fois la phrase sur Sarkozy/intellectuels/Macron/ médiocrité et je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'elle veut dire dans l'esprit de son auteur.
Sarkozy multipliait les saillies contre les chercheurs qui cherchent mais ne trouvent pas, se moquer de la princesse de Clèves et adoptait un langage pseudo-populaire à base de "pov'con" et autres "Vous savez dans la crise...y a beaucoup de gens qui perdent leur sang-froid. Surtout parmi les élites. C't' une grande caractéristique. On se demande parfois, plus y z'ont fait d'études... A part Patrick . Mais franch'ment, par moments, on s'demande c'est à quoi ça leur a servi toutes ces années pour avoir autant de mauvais sens !"
A l'inverse, Macron se targue de poésie et de lettres classiques, vante Jurgen Habermas et s'épanche sur "les gens qui ne sont rien" et "foutent le bordel" au lieu de chercher un job qui leur permettrait de "se payer un costard".

Je caricature l'un et l'autre et probablement Nof aussi, mais je suppose que c'est ainsi qu'il faut le prendre. Sarkozy a adopté un discours populiste tandis que Macron a un discours élitiste. Je parle de discours, hein, la politique réellement conduite, c'est encore autre chose.

Dernière modification par Silgar ; 07/10/2017 à 17h35.
Citation :
Publié par Aloïsius
Sarkozy multipliait les saillies contre les chercheurs qui cherchent mais ne trouvent pas, se moquer de la princesse de Clèves et adoptait un langage pseudo-populaire à base de "pov'con" et autres "Vous savez dans la crise...y a beaucoup de gens qui perdent leur sang-froid. Surtout parmi les élites. C't' une grande caractéristique. On se demande parfois, plus y z'ont fait d'études... A part Patrick . Mais franch'ment, par moments, on s'demande c'est à quoi ça leur a servi toutes ces années pour avoir autant de mauvais sens !"
A l'inverse, Macron se targue de poésie et de lettres classiques, vante Jurgen Habermas et s'épanche sur "les gens qui ne sont rien" et "foutent le bordel" au lieu de chercher un job qui leur permettrait de "se payer un costard".

Je caricature l'un et l'autre et probablement Nof aussi, mais je suppose que c'est ainsi qu'il faut le prendre. Sarkozy a adopté un discours populiste tandis que Macron a un discours élitiste. Je parle de discours, hein, la politique réellement conduite, c'est encore autre chose.
OK merci, expliqué comme ça, je comprends mieux.
Citation :
Publié par Hark²
Etonnament les entreprises françaises n'ont jamais autant donné de dividendes à leurs actionnaires que ces dernières années (on est même champion d'Europe !).
Qu'on arrête de parler de raréfication du travail pour justifier la précarité, c'est un problème avant tout de re-distribution des richesses.
Dans le passage que tu cites, je parlais de la précarité dans le temps, pas de la précarité financière sur laquelle je suis tout à fait d'accord avec toi (même si on sera probablement pas d'accord sur les moyens de changer ça ).
Personne pour relever que ni le Président, ni le Premier Ministre, ni le Ministre de l'Intérieur, ni d'ailleurs aucun membre du gouvernement n'était présent aux obsèques des 2 jeunes filles tuées à Marseille dimanche dernier ? On dépasse toute indécence de mon point de vue : j'ai conspué Cazeneuve autant que j'ai pu pour sa gestion du terrorisme, mais au moins il avait la décence d'être présent aux obsèques (du Père Hamel par exemple). Hollande avait tenté d'apaiser les choses en allant au chevet du célèbre Théo. Là, non rien. Quelle lâcheté. Une indifférence quasi-totale de la part de l'Etat. Une indifférence d'autant plus cruelle que les 2 jeunes filles étaient étudiantes en médecine et en soins infirmiers, c'est-à-dire qu'elles faisaient le choix positif de vouloir aider les autres...

Pas un jour qui passe sans que Macron et ses affidés ne nous montrent à quel point ils se foutent voire détestent la plèbe, qui n'est bonne qu'à accepter des conditions de travail indignes, histoire d'engraisser encore plus des actionnaires désormais encore moins fiscalisés (mais qu'est-ce que vous voulez ma bonne dame ? C'est comme ça, on ne peut pas faire autrement. TINA hein). Ce type va achever de détruire le peu de cohésion nationale qui restait encore en France.
Citation :
Publié par Visionmaster
Personne pour relever que ni le Président, ni le Premier Ministre, ni le Ministre de l'Intérieur, ni d'ailleurs aucun membre du gouvernement n'était présent aux obsèques des 2 jeunes filles tuées à Marseille dimanche dernier ?
Je l'ignorais et je m'en fous. Ce n'est pas le rôle que j'attends d'eux.
Je veux des administrateurs de la chose publique, pas des assistantes sociales pour le moindre fait divers médiatisé.
Citation :
Publié par Visionmaster
Personne pour relever que ni le Président, ni le Premier Ministre, ni le Ministre de l'Intérieur, ni d'ailleurs aucun membre du gouvernement n'était présent aux obsèques des 2 jeunes filles tuées à Marseille dimanche dernier ? .
Le préfet était présent et représentait le gouvernement et le président. Personne ne s'est plaint de l'absence de Macron ou Philippe, y compris dans la famile (en tout cas pas lu le contraire). Peut-être était-ce le souhait de la famille de ne pas trop politiser les obsèques ?
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Je l'ignorais et je m'en fous. Ce n'est pas le rôle que j'attends d'eux.
Je veux des administrateurs de la chose publique, pas des assistantes sociales pour le moindre fait divers médiatisé.
Une nation, ça tient aussi par des symboles, qu'ils soient d'ailleurs totalement véridiques ou complètement romancés. En matière de lutte anti-terroriste, le symbolisme n'y est pas, désolé. Entre Cazeneuve qui ne présente sa démission ni après le Bataclan ni après Nice (alors qu'il s'agit quand même de 2 énormes échecs de son ministère) - quitte à ce qu'elle soit refusée -, entre l'absence du gouvernement à l'enterrement de ces deux jeunes filles, le compte n'y est pas. Nous sommes français, pas américains. Nous nous sommes constitués comme une nation et notre histoire sociale est celle d'un peuple relativement uni depuis le début du XXème siècle (quand bien même cette union s'est faite au forceps). Dans notre devise, il y a "fraternité", c'est-à-dire le fait de compter les uns sur les autres. Quand on ne peut plus compter sur la solidarité du gouvernement auprès de familles victimes d'un drame national, où est la fraternité ? Quand Woerth, Sarkozy & consorts ou les petites frappes de banlieue s'en sortent toujours impunément face à la justice, alors que, toi, personne n'est disponible quand tu veux déposer ta plainte pour agression sexuelle, où est l'égalité ? Quand la seule réponse de nos gouvernements néo-libéraux au terrorisme est toujours plus de restriction des libertés individuelles sans que cela n'ait jamais montré la moindre efficacité, où est la liberté ?

Je dis simplement : attention, nos élus sont les garants de la cohésion nationale. Même si le "Liberté, Egalité, Fraternité" n'a jamais été parfaitement respecté, au moins nos gouvernants tentaient de jouer sur la symbolique de son existence pour unifier la nation. Je vois tout l'inverse aujourd'hui, depuis Sarkozy jusqu'à Macron, en passant par Hollande, mais le mouvement semble s'accélérer avec "Jupiter", i.e. celui qui vit dans le ciel, bien loin des problèmes des mortels. Probablement pas par hasard que les inscriptions dans les clubs de tir explosent ou la vente de matériel d'auto-défense. Quand les gens se sentent lâchés par l'Etat-Nation, alors ils se recroquevillent sur eux-mêmes et sur la défense de leur petit périmètre. A n'importe quel prix.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Hark²
... si aujourd'hui tu demandes à un gars qui fait un travail peu qualifié, qu'il pourrait toucher son SMIC non pas à retourner des steak chez MacDo ou taffer comme un esclave chez Lidl, mais à ne pas travailler et toucher indéfiniment son même SMIC sans bosser, t'inquiète pas que la réponse sera très vite vue.
Et à côté il cherchera à faire du black pour compléter.
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
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