Pour en finir avec la mentalité des pillards, un petit passage très intéressant :
Waterstone, c'est une chaîne de librairie. Intacte. Currys et les autres, ça vent des iphones et autres gadgets. Pillés. Quand je vous dis que les pillards sont des abrutis et que leur comportement s'explique largement par leur manque d'éducation et d'instruction.
Tu en sais rien du tout. Tu te permet de juger une foule sans connaitre rien d'eux.
A la revente un iphone doit bien valoir plus cher qu'un livre.
Ce ne sont pas les pillards qui fixent les prix, si le gadget a plus de valeur que des livres c'est bien parce que le marché, le jeu de l'offre et de la demande en a décidé ainsi.
Ça ne justifie pas les pillages pour autant. Mais le vrai vol a bien lieu et se chiffre à des milliards.
"Alors que la Grèce ne cesse de se débattre pour échapper à la faillite totale provoquée par l’énormité de sa dette, alors que les citoyens européens ont déjà payé cher la crise financière en sauvant les banques en 2008 et pourraient à nouveau devoir payer pour faire sortir l’Union de la crise de la dette européenne actuelle, Wolfgang Hetzer, conseiller anti-corruption à l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf), a accordé une entrevue au quotidien allemand Die Welt et dans laquelle il évoque u ne mafia financière qui a corrompu le monde politique.
La cupidité des financiers associée à la corruption des politiques a, selon lui, mené aux crises et menaces actuelles. Il n’est pas le seul à le penser. « Lorsque le Premier ministre grec Giorgos Papandreou était en Allemagne, il a déclaré que son pays est dans cette difficile situation parce que la corruption est largement répandue en Grèce », a-t-il déclaré.
« Les politiciens laissent le travail législatif aux mains des institutions financières elles-mêmes »
L a crise a éclaté parce que les financiers ont agi avec cupidité, produisant des dérivés financiers hautement spéculatifs et dangereux. Mais rien ne serait arrivé si les politiques avaient pris des mesures. Il n’y a eu aucune surveillance. Le monde politique n’a pas limité le périmètre d’action des financiers. Il a laissé faire.
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