La Dette ou la Dissolution - Futur gouvernement de Sébastien Lecornu

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Publié par Aloïsius
Cette histoire de dette, et les politiques qui en découlent, trouvent leur illustration récente dans le vol des joyaux de la couronne au musée du Louvre. On apprend que le musée a pris un retard énorme dans la mise en place d'équipement de sécurité. Pourquoi ? Parce que des comptables ont voulu faire des économies de bouts de chandelle. Résultat, la perte de joyaux d'une valeur inestimable, qui représente probablement plusieurs fois le coût des équipements qui aurait pu les protéger.

Les comptables sont à la politique ce que l'intendance est à l'armée : ils doivent suivre. Quand ils dirigent, le désastre est assuré. C'est aussi vrai dans le privé, comme Intel ou Boeing l'ont prouvé ces dernières années.
Oui c'est lamentable et c'est vraiment à l'image de la France, c'est même pas qu'une question d'équipement, même niveau humain il y a un gros problème.

Les mecs sont arrivés, se sont fait passer pour des ouvriers et ont découpés la fenêtre à la disqueuse en plein jour.
En admettant que ce soit de vrais ouvriers personne dans le musée ne s'est dit qu'il fallait les surveiller.

Et surtout il n'y avait personne pour garder la salle alors qu'il y a des centaines de millions d'euros dedans.
S'ils n'ont pas d'équipement de sécurité au moins qu'ils mettent un gardien, on est sur du crétin de competition là.

Et à la fin les mecs arrivent à se barrer en moto avec un commissariat de police juste à côté.
Donc en fait depuis tout ce temps le musée était open bar et personne en savait rien, fallait juste oser.

Dernière modification par Poka ; 20/10/2025 à 06h34.
Citation :
Publié par Bjorn
C'est pas pour ça que ça doit coûter 10e. C'est pas le prix réel
Je suis d’accord. Mon point c’est que pour le coup, même si c’était 10x ou 20x plus cher y’aurait toujours pas d’autres alternatives. (Contrairement à un CRL-MRS ou CRL-AMS, par exemple).
Citation :
Publié par Bjorn
Je dis n'importe quoi mais par exemple il y a des charleroi / rodez je crois ( ou ce genre de choses) pour quelques euros, c'est une hérésie, et une taxe la dessus ne rendra pas ces vols assez cher pour dissuader
Il y a mieux avec le puy en velay : https://www.mediacites.fr/complement...rent-wauquiez/

1 Millions d'euros d'argent public pour 5 personnes/jour.
Citation :
Publié par Dondrub
Il y a mieux avec le puy en velay : https://www.mediacites.fr/complement...rent-wauquiez/

1 Millions d'euros d'argent public pour 5 personnes/jour.
C'est fou comme Wauquiez est léger avec l'argent public. Clairement, si ce mec arrive au pouvoir un jour, ce sera encore plus désastreux que Sarko ou Macron pour les finances.
Citation :
Publié par Carminae
Donc pour un truc qui va impacter moins de 1% des gens, il faut rien faire ?

Ca me rappelle les ZFE et ceux qui disaient "elles font faire comment les ambulances?"

Bien sûr qu'il faut :
  • Arrêter les subventions aux compagnies aériennes
  • Taxer fortement l'usage de l'avion
C'est sûr la taxe c'est la solution miracle, à quoi elle sert si l'avion décolle quand même ? La pollution est toujours là
Citation :
Publié par Persée
C'est sûr la taxe c'est la solution miracle, à quoi elle sert si l'avion décolle quand même ? La pollution est toujours là
On est dans un pays démocratique.

C'est plus smooth d utiliser les taxes pour décourager l utilisation afin de la rendre économiquement moins viable.
Que de décider à la place des utilisateurs ce qu ils ont le droit de faire ou pas.

Genre le tabac, l alcool etc.. ce n'est bien évidemment pas suffisant.
Mais c'est la taxe est un des éléments des politiques de dissuasion que ce soit sur des politiques écologiques, santé etc...
Oui mais dans le cas du réchauffement climatique, c'est bien trop lent, pour que ce soit efficace il faudrait que la taxe double/triple/quadruple le prix des billets d'un coup.

Là, on est encore dans la fable de la grenouille et de l'eau bouillante.
Tu peux dire que c'est insuffisant.

Mais une fois que tu a dis que c'est insuffisant, tu peux pas dire ça ne sert a rien car tu viens de dire que c'est insuffisant...
Citation :
Publié par Persée
C'est sûr la taxe c'est la solution miracle, à quoi elle sert si l'avion décolle quand même ? La pollution est toujours là
In fine la taxe réduit le trafic aérien. Autrement dit : non certains avions ne décolleront pas.
Citation :
Publié par Quint`
Ce débat devrait juste s'arrêter à "oui on peut cibler la mesure, pour éviter les 1% d'effets de bord sur certains cas particuliers, et ça ne change rien à sa nécessité ni sa pertinence".
Parfaitement, tout le monde devrait être pour. Il suffit juste de cibler pour aider ceux qui doivent renforcer les zones en question pour un travail nécessaire qui ne peut pas être réalisé par la population localement faute de gens qualifiés, et bien sur aussi aider les familles à se voir. Bon cela rajouterai de la paperasse, mais là vu le gain à gagner cela vaut coup.


Citation :
Publié par Persée
C'est sûr la taxe c'est la solution miracle, à quoi elle sert si l'avion décolle quand même ? La pollution est toujours là
Il n'y a pas de solution miracle, les usa ont tenté d'interdire l'alcool et on a vu le résultat... Le tabac on a pas été assez con pour faire pareil et on augmente les taxe, et oh miracle cela a contribué à diminuer la consommation de tabac. On fait avec ce qu'on a, si on interdit du jour au lendemain l'utilisation de l'avion pour des trajets dans l'ue ce serait un peu ridicule... Surtout que là c'est aussi une occasion de prendre de l'argent sur des gens qui ont de l'argent et veulent pas se faire chier à perdre du temps dans des trajets en train.
Je vais essayer de ne pas prêcher pour ma paroisse dans ce texte mais essayer de donner des explications factuelles.

En un mot, le trafic aérien, c'est un peu comme les riches, ça peut très facilement nous filer entre les doigts, à l'étranger. Et même hors Europe.
La différence par contre, c'est que c'est pas une poule aux oeufs d'or : les marges du secteur sont assez faibles.

Le trafic aérien a cru ces dernières années en Europe. Mais la France n'a pas capté la même croissance que la moyenne. En partie à cause des taxes qui ont déjà augmenté deux fois en moins de 5 ans.
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/d..._t1_2025_1.pdf
Les taxes que ce secteur paient sont diverses et variées, taxe sur les billets d'avion (TSBA), tva sur les vols intérieurs, droits d'émission sur le carburant (dont les prix sont en train d'exploser en ce moment, et c'est une taxe qui mène d'ailleurs à des surconsommations de carburant en raison du mode de calcul), redevances de navigation aérienne, redevances d'aéroport, cotisations sociales et tous les autres impôts habituels pour les entreprises basées en France. Mais également taxes et amendes sur le bruit, et certainement d'autres que je ne connais pas.
Et le bénéfice collatéral c'est les recettes du tourisme.

Le problème, c'est que si on augmente les taxes, ainsi qu'on l'a constaté, les passagers peuvent fuir vers un autre pays. Pas le passager qui fait Paris-Marseille (encore que, il pourrait très bien faire un Paris Genève et Genève Marseille), si la taxation était spécifique aux vols français et mal fichue.
Pour ceux qui ne croient pas à l'impact que pourrait avoir la taxation : j'ai déjà vu un passager faire Paris-Nice en passant par Londres, car c'était moins cher.
Mais ce dont je parle, c'est le passager qui fait du long courrier. Par exemple Paris Tokyo.

Lui, soit il prend la compagnie nationale en vol direct. La France n'ayant pas le droit de survoler la Russie, le temps de vol est énormément rallongé.
Soit il prend un vol Paris - Istanbul puis Istanbul - Tokyo. Et là, il ne perd même pas tant de temps que ça car les Turcs ont le droit de survoler la Russie (valable sur toutes les destinations Asie pas trop au sud)
La taxation s'appliquera sur un tronçon moyen courrier au lieu de long courrier.
Et en plus, la compagnie ne paiera aucune cotisation sociale en France.

Donc la France dans ce schéma est complètement perdante à augmenter la taxation des billets.
Au lieu d'avoir 40 à 60% du prix du billet qui parte en recette pour l'état, ça sera un pourcentage très très faible.

De même, pour les étrangers, imaginons un passager qui fait Rio de Janeiro - Singapour. Celui-ci a mille options, dont l'une est la correspondance à Paris. Si on augmente trop nos taxes, on ne verra jamais ce passager passer en correspondance à Roissy et il ne financera pas notre modèle social en payant les salaires des personnels de la compagnie.
De même, un touriste américain qui voudrait visiter l'Europe, si on lui augmente trop la taxation des billets d'avion, il ira visiter autre chose que la France. Et on aura ni les recettes liées à la compagnie, ni les recettes liées au tourisme sur place.
Toutes les typologies de passagers sont donc touchées par cette taxation. Et tous peuvent développer des stratégies d'évitement.

Voilà donc pourquoi il faut être très parcimonieux sur la taxation des compagnies aériennes.
Certains pays l'ont compris, par exemple la Suède, bien qu'elle ait été initiatrice du mouvement "flygskam", aujourd'hui a supprimé son équivalent de la TSBA.
https://www.lefigaro.fr/voyages/ce-p...erien-20250703

Quant à la pollution, vous irez en parler aux chinois, indiens, qui construisent des aéroports de l'envergure de Roissy littéralement par dizaines, plus modernes et beaux. Tout le kérosène qu'on ne consommera pas, ils le consommeront avec plaisir. Quitte à s'intoxiquer (il ne fait pas beau en Inde, ils acceptent un smog quasi permanent)
Vu qu'on est pas sur un topic concernant la pollution, je ne m'étendrai pas dans les détails des calculs, mais le train est loin d'être l'oie blanche climatique qu'on décrit, surtout hors de France.
Pour une fois, je vais être d'accord et confirmer ce que dit Lesterknob. Revenant en France relativement régulièrement de mon pays d'expatriation, je n'en ai absolument rien à faire que mon vol long-courrier arrive à Francfort, Genève, Barcelone ou Londres plutôt qu'à Roissy. Je dois de toute façon faire la dernière portion de mon voyage en train (ou voiture de location), car ma famille n'habite pas à Paris, et vu le maillage ferroviaire européen actuel, n'importe quel hub aéroportuaire d'Europe de l'Ouest sera bien connecté à ma destination finale. Donc si j'économise 200-500€ sur mon billet en évitant les taxes françaises pour un surcoût de 100-200 € en train, ça ne me dérange absolument pas d'atterrir à l'étranger. Il n'est pas dit que ma consommation CO2 baisse, parce que rien ne dit que le trajet sera plus court (si j'atterris à Francfort en venant de l'Ouest ou à Madrid en venant de l'Est, c'est le contraire), mais aussi parce que ce n'est pas en amputant de 5-10% la durée de mon vol que ça va amputer proportionnellement mes émissions CO2 (une grande partie du CO2 émis par l'aviation est en coûts fixes par vol).

De toute façon, ce n'est pas comme si c'était le pied d'arriver à Roissy. L'aéroport est à l'image de la France, dégueulasse, rempli de mendiants (notamment du côté de la jonction TGV), les cabines Parafe sont en trop petit nombre par rapport aux capacités des avions, sont lentes et fréquemment en panne, les douaniers ne savent pas dire bonjour, les files d'attente à la sécurité sont super mal gérées (au moins ils ont les nouveaux scanners maintenant, 5 ans après le reste du monde), quel choc par rapport aux aéroports du Nouveau nouveau monde (Asie, Moyen-Orient). Aucun plaisir non plus à prendre le RER B (personnellement, c'est taxi pour prendre la correspondance avec une des gares parisiennes, je ne supporte plus ce train). Quant au métro parisien, son anachronisme devient chaque jour plus criant en 2025 : le nombre d'escaliers sans solution alternative (escalator ou ascenseur) est inadmissible au XXIème siècle et devrait être la priorité par rapport aux rénovations du matériel roulant.

Tout ça pour dire qu'en dehors du maillage TGV (qui devient parfois inaccessible financièrement à cause des coûts dynamiques), l'infrastructure des transports en France est au mieux datée (par rapport aux voisins européens), au pire complètement désuète (comparée aux pays asiatiques) et qu'augmenter les taxes aéroportuaires ne fera qu'à augmenter l'effet repoussoir.
Citation :
Publié par Lesterknob
Je vais essayer de ne pas prêcher pour ma paroisse dans ce texte mais essayer de donner des explications factuelles.

En un mot, le trafic aérien, c'est un peu comme les riches, ça peut très facilement nous filer entre les doigts, à l'étranger. Et même hors Europe.
La différence par contre, c'est que c'est pas une poule aux oeufs d'or : les marges du secteur sont assez faibles.
https://www.transportenvironment.org...au-royaume-uni

Pourtant ce genre de graphe existe.

Soit la source est mauvaise, soit il y a d'autres taxes (il y a déjà la contribution pour l'unitaid ) que l'article ne prends pas en compte, soit les compagnies basées en France ne sont pas compétitives face à Londres/Allemagne malgré l'avantage fiscale ?
Citation :
Publié par Xouthos
https://www.transportenvironment.org...au-royaume-uni

Pourtant ce genre de graphe existe.

Soit la source est mauvaise, soit il y a d'autres taxes (il y a déjà la contribution pour l'unitaid ) que l'article ne prends pas en compte, soit les compagnies basées en France ne sont pas compétitives face à Londres/Allemagne malgré l'avantage fiscale ?
Le problème, c'est que les chiffres tu leur fais dire ce que tu veux.
Si tu ne prends que la fiscalité directe sur les billets, tu peux avoir des disparités, mais ce qui compte c'est le niveau de taxation globale à la fin.
Et même le niveau de taxation par rapport au service, parce que entre avoir, comme dit visionmaster, des douaniers en nombre insuffisants, des machines hors d'âge (perso j'évite ces contrôles donc je ne vois pas ces problèmes directement), des mendiants de partout, des infrastructures sales, ou alors tout le contraire, au point où tout est nickel, tu es prêt à payer un peu plus pour avoir le second.

Et c'est difficile de réaliser une analyse complète, sauf à être comptable dans une compagnie aérienne avec une vision globale des comptes (ce que je ne suis pas).
Par exemple, le royaume uni est sorti de l'UE, donc a fortiori je pense qu'ils sont sortis aussi du schéma européen de compensation carbone.
Donc s'ils paient plus de taxes sur les billets mais pas la taxe carbone, peut-être que ces deux taxes là sont d'un ordre de grandeur comparable ? (Sauf que notre taxe carbone va exploser dans les années qui arrivent, pas la leur s'ils n'en ont pas)

La vision globale, tu peux la regarder par le prisme très général des prélèvements obligatoires dans le pays. Le royaume uni a un niveau de prélèvements obligatoires de seulement 36% contre 46% en France. Une compagnie aérienne étant avant tout une entreprise basée dans un pays, cela veut dire que British Airways est beaucoup moins taxée sur toute la partie "conventionnelle" de la taxation (les cotisations sur les salaires, les impôts fonciers, les impôts sur les bénéfices, bref ce que paient toutes les entreprises).
10 points de prélèvements obligatoires en moins, ça leur donne un avantage énorme sur nous, qu'ils ne vont pas trop obérer par leur taxation des billets.

Dernier point : ton article datant de plus d'un an, il y a eu une augmentation notable de taxe depuis, et donc l'écart qui est illustré dans les graphiques s'est réduit. Je vois assez bien la part de taxes dans mes billets d'avion. Je suis allé chercher les chiffres précis. En 2020 pour un vol intérieur je payais 28€19 de taxes (taxes imputables au passager : aéroport, TSBA..). Le même trajet 5 ans plus tard c'est 39€86. +11€ et des brouettes. On arrive donc à 14€27 au lieu de 15.5 pour l'allemagne, sur ton graphe. L'écart est quasiment annulé.
De même sur le long courrier, on a dépassé les pays bas, et on s'approche de l'allemagne, sur ton graphe.
Citation :
Publié par Visionmaster
Pour une fois, je vais être d'accord et confirmer ce que dit Lesterknob. Revenant en France relativement régulièrement de mon pays d'expatriation, je n'en ai absolument rien à faire que mon vol long-courrier arrive à Francfort, Genève, Barcelone ou Londres plutôt qu'à Roissy. Je dois de toute façon faire la dernière portion de mon voyage en train (ou voiture de location), car ma famille n'habite pas à Paris, et vu le maillage ferroviaire européen actuel, n'importe quel hub aéroportuaire d'Europe de l'Ouest sera bien connecté à ma destination finale. Donc si j'économise 200-500€ sur mon billet en évitant les taxes françaises pour un surcoût de 100-200 € en train, ça ne me dérange absolument pas d'atterrir à l'étranger. Il n'est pas dit que ma consommation CO2 baisse, parce que rien ne dit que le trajet sera plus court (si j'atterris à Francfort en venant de l'Ouest ou à Madrid en venant de l'Est, c'est le contraire), mais aussi parce que ce n'est pas en amputant de 5-10% la durée de mon vol que ça va amputer proportionnellement mes émissions CO2 (une grande partie du CO2 émis par l'aviation est en coûts fixes par vol).

De toute façon, ce n'est pas comme si c'était le pied d'arriver à Roissy. L'aéroport est à l'image de la France, dégueulasse, rempli de mendiants (notamment du côté de la jonction TGV), les cabines Parafe sont en trop petit nombre par rapport aux capacités des avions, sont lentes et fréquemment en panne, les douaniers ne savent pas dire bonjour, les files d'attente à la sécurité sont super mal gérées (au moins ils ont les nouveaux scanners maintenant, 5 ans après le reste du monde), quel choc par rapport aux aéroports du Nouveau nouveau monde (Asie, Moyen-Orient). Aucun plaisir non plus à prendre le RER B (personnellement, c'est taxi pour prendre la correspondance avec une des gares parisiennes, je ne supporte plus ce train). Quant au métro parisien, son anachronisme devient chaque jour plus criant en 2025 : le nombre d'escaliers sans solution alternative (escalator ou ascenseur) est inadmissible au XXIème siècle et devrait être la priorité par rapport aux rénovations du matériel roulant.

Tout ça pour dire qu'en dehors du maillage TGV (qui devient parfois inaccessible financièrement à cause des coûts dynamiques), l'infrastructure des transports en France est au mieux datée (par rapport aux voisins européens), au pire complètement désuète (comparée aux pays asiatiques) et qu'augmenter les taxes aéroportuaires ne fera qu'à augmenter l'effet repoussoir.
Que le gap se creuse entre les infrastructures en France et d'autres pays : oui, comme c'est le cas dans pleins de secteurs. Au pif on peut regarder l'évolution de l'indicateur de développement humain. La dynamique est générale. Ca ne te dérangerait pas de de voir l'enseignement et nos écoles se dégrader d'années en années et de voir en parallèle que nos infrastructures aériennes rayonnent mondialement grâce à l'argent publique notamment ?

On est dans un contexte où il faut faire avec moins, la question c'est comment on arbitre. Le secteur aérien qui profite notamment d'une fiscalité avantageuse sur les carburants, qui représente en bonne partie des déplacements de confort, est un bon candidat.

Qu'il y ai des stratégies d'évitement c'est évidemment à prendre en compte dans la politique à mettre en oeuvre pour optimiser l'efficacité des mesures en limitant (notamment masi pas que) les stratégies d'évitement. Pour autant cela ne rend pas la faisabilité et la pertinence caduque. Les acteurs de la société civil qui pensent ces politiques intègrent ces comportements.
Il s'agit aussi de penser le sujet largement en englobant aussi le reste des modes de transport. Si on peut, par exemple, au passage sur l'argent récupérée, rendre attractif/financer le reste des modes de transport ça peut avoir du sens.


Le contexte est le suivant :
- les finances vont mal, on est en train de défoncer les services publiques (entre autre) et a priori ça ne va pas s'arrêter. Où choisit-on d'arbitrer?
- le secteur aérien est in fine voué à diminuer du fait des pressions sur l'approvisionnement en pétrole, amenée à diminué par contrainte de disponibilité
- c'est un levier pour diminuer nos émissions GES. Quand bien même on s'en fou, les 2 points au dessus devraient suffire à se questionner
- j'ajouterai un dernier : le secteur aérien emploi beaucoup en France, que l'on pense correctement les évolutions du secteur aérien de demain (pour nous localement en France, mais mondialement aussi) me semble particulièrement important. Attendre que les flux/la demande diminuent dans ce secteur ne fera qu'accentuer les conséquences et la vulnérabilité pour nos entreprises françaises et tous le tissu industriel associé et au bout du compte pour nos finances publiques aussi (ça fait tourner l'économie). Il faut penser l'avenir pour anticiper les changements. Pour prendre un exemple factuel : une partie de la sous traitance peut être ré-orientée vers d'autres secteurs dans le futur, à condition d'anticiper et se préparer à l'avenir. On peut aussi attendre, prendre cher, injecter des subventions pour faire tenir tout cela artificiellement quand le secteur sera dans le dur sans être maitre des causes des changements structurels du secteur.
Appuyons-nous sur la société civil qui pense ces changements, par exemple ce groupe d'ingénieurs qui imagine, pense et étudie cet avenir pour faire des propositions concrètes : https://decarbo.org/engagement.html

Citation :
Les secteurs aériens et spatial occupent un place particulière, dans les coeurs comme dans le paysage de la transition énergétique. Industries de pointe, du rêve et de l'exploit, à l’impact climatique négligeable, contribuant à la découverte du monde et au progrès scientifique pour leurs défenseurs, activité coûteuse et superflue, lubie des ultra-riches rompus à l’exercice de minimiser leurs émissions pour leurs détracteurs.

AÉRO DÉCARBO soutient l’idée que, par-delà ces positions caricaturales trop souvent exposées au grand public, une autre voix mérite se faire entendre.
Nous qui aimons l’aviation, l'espace et qui pour beaucoup en ont fait leur métier, nous qui aimons la technique, les grandes découvertes, toute cette prodigieuse intelligence humaine mobilisée pour faire voler des machines vers des horizons toujours plus lointains, nous affirmons aimer plus encore la vie, la nature et la science - cette science qui décrit aussi rigoureusement les phénomènes aérodynamiques et climatiques, cette science dont on ne peut à la fois jouir des bienfaits et ignorer les bouleversements qu’elle projette.

Nous, ingénieurs de l'aérien ou du spatial, pilotes, contrôleurs aériens, employés de compagnies aériennes, usagers ou simples amoureux de l’aérospatial, affichons l’ambition de créer les conditions d’un débat apaisé sur la capacité du secteur à maitriser ses émissions de gaz à effet de serre, à survivre et à se développer dans un mondes aux ressources finies et dans des proportions compatibles avec un monde vivable en 2100. Nous, aérospatiophiles climato-concernés, revendiquons pouvoir faire partie de la solution plutôt que du problème, en portant une parole transparente, désintéressée et scientifiquement étayée sur ce que peut faire - mais aussi ne peut faire - le secteur aérospatial pour se décarboner.

Dernière modification par -Black-Shadow- ; 21/10/2025 à 10h18.
Macron qui continue à pourrir la vie politique française
Citation :
Depuis la Slovénie, Emmanuel Macron a par ailleurs contredit son Premier ministre : alors que ce dernier avait clairement employé le mot «suspension», pour évoquer l’interruption des effets de la réforme jusqu’au 1er janvier 2028, Emmanuel Macron a estimé que «ce n’est ni une abrogation ni une suspension, [mais] le décalage d’une échéance, […] celle des 63 ans au 1er janvier 2027 qu’il a décalée au 1er janvier 2028 avec un financement par des économies».
Si l’objectif est d’avoir la censure des socialistes, c’est exactement ce qu’il faudrait faire.

Au passage, on voit qu’il est incapable de se taire et de rester dans ce qui relève de son champ de compétence.
Citation :
Publié par Aedean
Macron qui continue à pourrir la vie politique française
Euuuh, c'est purement ce que dit la patronne de la cgt dans tous les médias:
C'est un décalage pour deux classes d'âge jusqu'à l'échéance 2027.

Binet aussi pourrit la politique française ?

Sinon, effectivement, il joue encore la mouche du coche.
Binet elle critique cette suspension/decalage. Et oui sur le fond c’est bien ça.

Mais Macron il est en train de savonner la planche de son premier ministre en donnant des arguments à LFI qui explique depuis l’annonce que ce n’est pas une suspension.

Macron pourrit donc la vie politique intérieure française en rajoutant du fuel sur l’incendie actuel.

Enfin je sais pas, les négociations sont difficiles, le premier ministre s’est maintenu sur la base d’un accord de suspension. Et là t’as son N+1 qui débarque et démolit l’argumentaire du premier ministre, ce qui va forcément fragiliser sa position. Et celle des socialistes.
Citation :
Publié par Aedean
Macron qui continue à pourrir la vie politique française


Si l’objectif est d’avoir la censure des socialistes, c’est exactement ce qu’il faudrait faire.

Au passage, on voit qu’il est incapable de se taire et de rester dans ce qui relève de son champ de compétence.
C'est bel et bien un gel de la réforme jusqu'au premier janvier 2028 puisque sauf à ce qu'une nouvelle loi la modifie d'ici là, elle reprendra son cours telle quelle à ce moment là.
Une suspension n'aurait pas eu date de fin et aurait nécessité un nouveau vote pour la remettre en route.

Techniquement ce que dit Macron est ce qui a été vendu au PS et que ce dernier a accepté.
Pour la plèbe il fallait que le PS continue à appeler ça une suspension parce que c'était ce qu'ils avaient demandé à la base, mais ce n'est pas le deal qu'ils ont accepté.

Donc non ils ne censureront pas pour cette raison.
Pour que ça arrive il va falloir attendre que leurs électeurs leur secoue les puces quand les députés vont sur les marchés de leurs circonscriptions.
Et ça n'arrivera probablement que vers la fin de la discussion sur le budget au parlement, quand on saura à peu près tout ce qui devra être lâché pour que l'amendement sur les retraites soit voté.
Parce qu'en en faisant un amendement, pas le choix il faudra voter POUR le budget pour que l'amendement passe.
Tout rejet de ce budget rendrait caduque ce gel de la réforme et donc rien n'aura changé pour personne.
Même si dans les faits, Macron ne dit que la vérité, il n'en manque pas moins que ça n'a pas d'intérêt de reprendre "non c'est pas une suspension". Ça montre en effet deux choses, il n'est pas capable comme il l'a pourtant mainte fois promis de ne pas se mêler de politique intérieure en cours, et De laisser gouvernement et parlement travailler. Et secundo, il en fait toujours une affaire de fierté personnelle mal placée, et lui qui se voit comme le défenseur de la stabilité politique alors qu'il est son fossoyeur, n'est même pas capable de se taire et de faire profil bas quand ça servirait en effet cette stabilité.
Citation :
Publié par Aedean
Macron qui continue à pourrir la vie politique française


Si l’objectif est d’avoir la censure des socialistes, c’est exactement ce qu’il faudrait faire.

Au passage, on voit qu’il est incapable de se taire et de rester dans ce qui relève de son champ de compétence.
Reste que à ce stade : ce n'est pas une suspension en droit mais un décalage jusqu'à post échéance 2027 (comme le démontre très bien Binet).

Et il n'y aura véritablement suspension que si le parlement vote pour.
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