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La Dette ou la Dissolution - Futur gouvernement de Sébastien Lecornu
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Alpha & Oméga
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1 Millions d'euros d'argent public pour 5 personnes/jour. |
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Insuffisant, ce n'est pas inefficace, ne déforme pas mes propos mais j'arrête là c'est totalement HS.
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Alpha & Oméga
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| -Black-Shadow- |
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Dieu souverain
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Je vais essayer de ne pas prêcher pour ma paroisse dans ce texte mais essayer de donner des explications factuelles.
En un mot, le trafic aérien, c'est un peu comme les riches, ça peut très facilement nous filer entre les doigts, à l'étranger. Et même hors Europe. La différence par contre, c'est que c'est pas une poule aux oeufs d'or : les marges du secteur sont assez faibles. Le trafic aérien a cru ces dernières années en Europe. Mais la France n'a pas capté la même croissance que la moyenne. En partie à cause des taxes qui ont déjà augmenté deux fois en moins de 5 ans. https://www.ecologie.gouv.fr/sites/d..._t1_2025_1.pdf Les taxes que ce secteur paient sont diverses et variées, taxe sur les billets d'avion (TSBA), tva sur les vols intérieurs, droits d'émission sur le carburant (dont les prix sont en train d'exploser en ce moment, et c'est une taxe qui mène d'ailleurs à des surconsommations de carburant en raison du mode de calcul), redevances de navigation aérienne, redevances d'aéroport, cotisations sociales et tous les autres impôts habituels pour les entreprises basées en France. Mais également taxes et amendes sur le bruit, et certainement d'autres que je ne connais pas. Et le bénéfice collatéral c'est les recettes du tourisme. Le problème, c'est que si on augmente les taxes, ainsi qu'on l'a constaté, les passagers peuvent fuir vers un autre pays. Pas le passager qui fait Paris-Marseille (encore que, il pourrait très bien faire un Paris Genève et Genève Marseille), si la taxation était spécifique aux vols français et mal fichue. Pour ceux qui ne croient pas à l'impact que pourrait avoir la taxation : j'ai déjà vu un passager faire Paris-Nice en passant par Londres, car c'était moins cher. Mais ce dont je parle, c'est le passager qui fait du long courrier. Par exemple Paris Tokyo. Lui, soit il prend la compagnie nationale en vol direct. La France n'ayant pas le droit de survoler la Russie, le temps de vol est énormément rallongé. Soit il prend un vol Paris - Istanbul puis Istanbul - Tokyo. Et là, il ne perd même pas tant de temps que ça car les Turcs ont le droit de survoler la Russie (valable sur toutes les destinations Asie pas trop au sud) La taxation s'appliquera sur un tronçon moyen courrier au lieu de long courrier. Et en plus, la compagnie ne paiera aucune cotisation sociale en France. Donc la France dans ce schéma est complètement perdante à augmenter la taxation des billets. Au lieu d'avoir 40 à 60% du prix du billet qui parte en recette pour l'état, ça sera un pourcentage très très faible. De même, pour les étrangers, imaginons un passager qui fait Rio de Janeiro - Singapour. Celui-ci a mille options, dont l'une est la correspondance à Paris. Si on augmente trop nos taxes, on ne verra jamais ce passager passer en correspondance à Roissy et il ne financera pas notre modèle social en payant les salaires des personnels de la compagnie. De même, un touriste américain qui voudrait visiter l'Europe, si on lui augmente trop la taxation des billets d'avion, il ira visiter autre chose que la France. Et on aura ni les recettes liées à la compagnie, ni les recettes liées au tourisme sur place. Toutes les typologies de passagers sont donc touchées par cette taxation. Et tous peuvent développer des stratégies d'évitement. Voilà donc pourquoi il faut être très parcimonieux sur la taxation des compagnies aériennes. Certains pays l'ont compris, par exemple la Suède, bien qu'elle ait été initiatrice du mouvement "flygskam", aujourd'hui a supprimé son équivalent de la TSBA. https://www.lefigaro.fr/voyages/ce-p...erien-20250703 Quant à la pollution, vous irez en parler aux chinois, indiens, qui construisent des aéroports de l'envergure de Roissy littéralement par dizaines, plus modernes et beaux. Tout le kérosène qu'on ne consommera pas, ils le consommeront avec plaisir. Quitte à s'intoxiquer (il ne fait pas beau en Inde, ils acceptent un smog quasi permanent) Vu qu'on est pas sur un topic concernant la pollution, je ne m'étendrai pas dans les détails des calculs, mais le train est loin d'être l'oie blanche climatique qu'on décrit, surtout hors de France. |
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![]() Et surtout n'oubliez pas, non à l'assistanat. |
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Pourtant ce genre de graphe existe. Soit la source est mauvaise, soit il y a d'autres taxes (il y a déjà la contribution pour l'unitaid ) que l'article ne prends pas en compte, soit les compagnies basées en France ne sont pas compétitives face à Londres/Allemagne malgré l'avantage fiscale ?
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Dieu souverain
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Citation :
Si tu ne prends que la fiscalité directe sur les billets, tu peux avoir des disparités, mais ce qui compte c'est le niveau de taxation globale à la fin. Et même le niveau de taxation par rapport au service, parce que entre avoir, comme dit visionmaster, des douaniers en nombre insuffisants, des machines hors d'âge (perso j'évite ces contrôles donc je ne vois pas ces problèmes directement), des mendiants de partout, des infrastructures sales, ou alors tout le contraire, au point où tout est nickel, tu es prêt à payer un peu plus pour avoir le second. Et c'est difficile de réaliser une analyse complète, sauf à être comptable dans une compagnie aérienne avec une vision globale des comptes (ce que je ne suis pas). Par exemple, le royaume uni est sorti de l'UE, donc a fortiori je pense qu'ils sont sortis aussi du schéma européen de compensation carbone. Donc s'ils paient plus de taxes sur les billets mais pas la taxe carbone, peut-être que ces deux taxes là sont d'un ordre de grandeur comparable ? (Sauf que notre taxe carbone va exploser dans les années qui arrivent, pas la leur s'ils n'en ont pas) La vision globale, tu peux la regarder par le prisme très général des prélèvements obligatoires dans le pays. Le royaume uni a un niveau de prélèvements obligatoires de seulement 36% contre 46% en France. Une compagnie aérienne étant avant tout une entreprise basée dans un pays, cela veut dire que British Airways est beaucoup moins taxée sur toute la partie "conventionnelle" de la taxation (les cotisations sur les salaires, les impôts fonciers, les impôts sur les bénéfices, bref ce que paient toutes les entreprises). 10 points de prélèvements obligatoires en moins, ça leur donne un avantage énorme sur nous, qu'ils ne vont pas trop obérer par leur taxation des billets. Dernier point : ton article datant de plus d'un an, il y a eu une augmentation notable de taxe depuis, et donc l'écart qui est illustré dans les graphiques s'est réduit. Je vois assez bien la part de taxes dans mes billets d'avion. Je suis allé chercher les chiffres précis. En 2020 pour un vol intérieur je payais 28€19 de taxes (taxes imputables au passager : aéroport, TSBA..). Le même trajet 5 ans plus tard c'est 39€86. +11€ et des brouettes. On arrive donc à 14€27 au lieu de 15.5 pour l'allemagne, sur ton graphe. L'écart est quasiment annulé. De même sur le long courrier, on a dépassé les pays bas, et on s'approche de l'allemagne, sur ton graphe. |
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Budget 2026 : les députés votent par erreur la suppression de la taxe sur les holdings
Si en plus ils n'arrivent même plus à voter maintenant...
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Alpha & Oméga
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On est dans un contexte où il faut faire avec moins, la question c'est comment on arbitre. Le secteur aérien qui profite notamment d'une fiscalité avantageuse sur les carburants, qui représente en bonne partie des déplacements de confort, est un bon candidat. Qu'il y ai des stratégies d'évitement c'est évidemment à prendre en compte dans la politique à mettre en oeuvre pour optimiser l'efficacité des mesures en limitant (notamment masi pas que) les stratégies d'évitement. Pour autant cela ne rend pas la faisabilité et la pertinence caduque. Les acteurs de la société civil qui pensent ces politiques intègrent ces comportements. Il s'agit aussi de penser le sujet largement en englobant aussi le reste des modes de transport. Si on peut, par exemple, au passage sur l'argent récupérée, rendre attractif/financer le reste des modes de transport ça peut avoir du sens. Le contexte est le suivant : - les finances vont mal, on est en train de défoncer les services publiques (entre autre) et a priori ça ne va pas s'arrêter. Où choisit-on d'arbitrer? - le secteur aérien est in fine voué à diminuer du fait des pressions sur l'approvisionnement en pétrole, amenée à diminué par contrainte de disponibilité - c'est un levier pour diminuer nos émissions GES. Quand bien même on s'en fou, les 2 points au dessus devraient suffire à se questionner - j'ajouterai un dernier : le secteur aérien emploi beaucoup en France, que l'on pense correctement les évolutions du secteur aérien de demain (pour nous localement en France, mais mondialement aussi) me semble particulièrement important. Attendre que les flux/la demande diminuent dans ce secteur ne fera qu'accentuer les conséquences et la vulnérabilité pour nos entreprises françaises et tous le tissu industriel associé et au bout du compte pour nos finances publiques aussi (ça fait tourner l'économie). Il faut penser l'avenir pour anticiper les changements. Pour prendre un exemple factuel : une partie de la sous traitance peut être ré-orientée vers d'autres secteurs dans le futur, à condition d'anticiper et se préparer à l'avenir. On peut aussi attendre, prendre cher, injecter des subventions pour faire tenir tout cela artificiellement quand le secteur sera dans le dur sans être maitre des causes des changements structurels du secteur. Appuyons-nous sur la société civil qui pense ces changements, par exemple ce groupe d'ingénieurs qui imagine, pense et étudie cet avenir pour faire des propositions concrètes : https://decarbo.org/engagement.html Citation :
Dernière modification par -Black-Shadow- ; 21/10/2025 à 10h18. |
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Macron qui continue à pourrir la vie politique française
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Au passage, on voit qu’il est incapable de se taire et de rester dans ce qui relève de son champ de compétence. |
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C'est un décalage pour deux classes d'âge jusqu'à l'échéance 2027. Binet aussi pourrit la politique française ? Sinon, effectivement, il joue encore la mouche du coche. |
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Une suspension n'aurait pas eu date de fin et aurait nécessité un nouveau vote pour la remettre en route. Techniquement ce que dit Macron est ce qui a été vendu au PS et que ce dernier a accepté. Pour la plèbe il fallait que le PS continue à appeler ça une suspension parce que c'était ce qu'ils avaient demandé à la base, mais ce n'est pas le deal qu'ils ont accepté. Donc non ils ne censureront pas pour cette raison. Pour que ça arrive il va falloir attendre que leurs électeurs leur secoue les puces quand les députés vont sur les marchés de leurs circonscriptions. Et ça n'arrivera probablement que vers la fin de la discussion sur le budget au parlement, quand on saura à peu près tout ce qui devra être lâché pour que l'amendement sur les retraites soit voté. Parce qu'en en faisant un amendement, pas le choix il faudra voter POUR le budget pour que l'amendement passe. Tout rejet de ce budget rendrait caduque ce gel de la réforme et donc rien n'aura changé pour personne. |
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Et il n'y aura véritablement suspension que si le parlement vote pour. |
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) que l'article ne prends pas en compte, soit les compagnies basées en France ne sont pas compétitives face à Londres/Allemagne malgré l'avantage fiscale ?