Attend, t'essaies de démontrer quoi en mélangeants des informations concernant différents variants, entre autres ?
Pour Omicron, les dés sont lancés, nous verrons bien comment il conviendra de réagir, je ne sais pas comment cela se passe au R-U, avons nous assez de recul pour voir les risques ?
Ah, parce que face à un risque avec incertitudes, il faut attendre que la catastrophe se soit produite, ou qu'elle soit certaine de se produire, pour réagir ? J'espère que tu ne seras jamais en charge d'analyse de risques ou de définition de règles de gestion de crise.
Dans la réalité, quand tu fais une analyses d'un risque tu essaies de le quantifier en terme de gravité et de probabilité d'occurence et quand tu as des incertitudes, quelle que soit la méthode utilisée, tu finis par les intégrer en te plaçant du coté de la sécurité par rapport au scénario moyen (autrement dit, tu vas sur-évaluer volontairement le risque par rapport à la meilleure estimation que tu peux en faire). En gros depuis quelques semaines on sait que le variant Omicron va arriver en France et devenir rapidement majoritaire avec un taux de reproduction très élevé. Par contre on a des doutes concernant sa gravité sachant qu'aucune information ne va dans le sens de dire qu'il serait devenu bénin. On sait également depuis pas mal de temps qu'il va arriver avec une situation épidémique déjà à la limite du maitrisable en France à cause du variant delta (notamment à cause des décisions prises antérieurement et de la stratégie de riposte graduée qui consiste de fait à se trouver quasiment en permanence sur la corde raide).
La position rationnelle à prendre me parait assez évidente.
Après si on fait de la comm' et du story telling en tissant une toile d' alternative facts (désolé pour les anglicismes dégueulasses) dans l'objectif premier de défendre sa coté de popularité, c'est autre chose.
Dernière modification par Soumettateur ; 18/12/2021 à 08h05.
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