[wiki] [Ecologie] Changement climatique lié à l'effet de serre

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Encore un effet inattendu ici des gigantesque feu de forêt
https://www.lemonde.fr/planete/artic...4804_3244.html



Citation :
Les cendres résultant de la combustion de forêts et de brousse contiennent des particules de fer, d’azote, de phosphore. Transportées par les vents en altitude, celles de la catastrophe australienne – dont certaines ont été projetées jusqu’à 16 kilomètres de haut – sont allées fertiliser d’immenses étendues de l’océan Austral. Ces eaux froides, ordinairement pauvres en fer et peu productives en phytoplancton, ont alors connu des efflorescences « sans précédent », selon les auteurs de cette étude. Les images satellitaires ont traduit la couleur verte apparue en surface comme une anomalie d’une ampleur qui a surpris les scientifiques.

Si on y réfléchit ça semble logique, mais ce dire qu'on arrive à observer un tel effet dans une immensité d'eau tout ça à cause de feu de forêt, ça a quelque chose de dingue. Et au passage si y avait besoin de preuve que l'homme par ses rejets massif de CO2 dans l’atmosphère peut impacter le climat et son environnement, là c'est une sacré démonstration.
Question bête, est-ce qu'il existe des solutions pour l'industrie pour polluer moins + émettre moins de CO2 ? Je me rappelle avoir lu un article sur des travaux BTP je crois (ou entretien de route/trottoirs...) sur Lyon où Doucet disait que c'était le premier projet "low-carbone", et je me suis demandée à quel point le gain était réel.

Parce que autant on peut manger moins de viande, moins utiliser sa voiture, etc. autant l'industrie c'est chaud de s'en passer (d'autant plus dans un contexte où on nous dit qu'il faut réindustrialiser la France... j'y croirai quand je l'aurai vu ceci dit).
Le shift project a fait ce qu'il y a de plus aboutie à mon avis sur ce sujet.


Citation :

Les outils de la transformation

Pour diminuer les vulnérabilités de l’industrie française face aux risques physiques et conserver l’intégrité de notre système économique, différentes transformations doivent s’opérer dans le secteur. D’une part, les procédés industriels peuvent être en partie décarbonés via la décarbonation de l’énergie utilisée, l’efficacité énergétique et potentiellement le recours aux technologies de capture et stockage du carbone dans l’industrie lourde, dont le potentiel reste à investiguer. La décarbonation passe surtout par un effort de sobriété et de modification des usages des matériaux (remplacement du ciment par du bois pour la construction, recyclage de l’acier grâce aux fours à arc électriques). Plus globalement, l’augmentation de la durée de vie des biens via notamment leur réemploi en fin de vie doit devenir un pilier de la politique industrielle à venir. Le développement d’une importante filière de recyclage permettra à l’industrie d’exploiter le gisement de matières premières que représentent nos déchets et donc de réduire sa dépendance aux importations.

https://theshiftproject.org/plan-de-...t-les-dechets/
Merci, c'est super intéressant, mais du coup, est-ce que les industrie s'investissent vraiment dedans ou est-ce que c'est un think tank qui fait des propositions qui ne sont (pour le moment en tous cas) pas suivies ?
En tout cas un truc qui serait pas mal pour les forcer, ce serait, idée novatrice, une taxe carbone.


Citation :
Publié par -Black-Shadow-
La version grand public du dernier rapport du haut conseil pour le climat est dispo. Bourrés d'info/infographies intéressantes.

https://www.hautconseilclimat.fr/wp-...ublic_2021.pdf
"Avion (vol intérieur)" - bon et ils sont où les vols internationaux, comme d'hab ?
Parce que c'est pratique si personne intègre les vols internationaux dans son calcul, ils sont jamais à personne, personne n'est responsable, et on peut continuer d'aller pépouze à Dubai pour un week-end entre "influenceurs".
Citation :
Publié par Ariendell
Question bête, est-ce qu'il existe des solutions pour l'industrie pour polluer moins + émettre moins de CO2 ? Je me rappelle avoir lu un article sur des travaux BTP je crois (ou entretien de route/trottoirs...) sur Lyon où Doucet disait que c'était le premier projet "low-carbone", et je me suis demandée à quel point le gain était réel.

Parce que autant on peut manger moins de viande, moins utiliser sa voiture, etc. autant l'industrie c'est chaud de s'en passer (d'autant plus dans un contexte où on nous dit qu'il faut réindustrialiser la France... j'y croirai quand je l'aurai vu ceci dit).
Alors c'est pas trop pour l'industrie en particulier, plutôt la grande consommation, mais une solution "simple" c'est d'arrêter de transporter du vide ou de l'eau.
Le vide parce que ça n'apporte rien à personne ; l'eau parce qu'on y a tous accès, en tout cas dans nos pays développés, directement au robinet.

C'est pour ça qu'il y a quelques années on a vu sur nos écrans télé de grandes campagnes de pub pour du déo "compact" : le nouveau PDG de ... euh Unilever je crois à l'époque avait poussé à fond pour ce type de produit.

Contre le vide, il faut concentrer et remplir au maximum les emballages. Eviter au maximum les emballages dits "doypack" : le sac plastique de M&Ms qui tient debout tout seul.
Le modèle à suivre pour du solide, c'est la boîte à sucre, les fameux rectangles bien serrés dans leur emballage, pas les horreurs avec des petits coeurs tout meugnons.

Contre l'eau, il reste beaucoup à faire. Regardez les rayons entretien de la maison et entretien du corps en grande surface : les lessives, les "pods", la javel liquide, les lave-vitre, les savons, les shampooings, le dentifrice, etc.
Tout ça existe sans eau dedans.

Si on travaille là-dessus, ça prendra moins de place chez le fabricant, dans l'entrepôt de stockage, sur les rayons de grande surface, dans notre coffre, et chez nous ; et il y aura moins de camions sur les routes. Et ce sera moins lourd aussi.
Citation :
Publié par Ariendell
Merci, c'est super intéressant, mais du coup, est-ce que les industrie s'investissent vraiment dedans ou est-ce que c'est un think tank qui fait des propositions qui ne sont (pour le moment en tous cas) pas suivies ?
Le but du PTEF est officiellement de peser pour les élections présidentielles afin de donner matière aux débats sur les transformations nécessaires de la société française.

Il y a beaucoup de travail avant que des visions globales comme celle du shift project finissent par diffuser dans la société.

Le positionnement actuel des différents acteurs de l'économie de "l'ancien monde", concernant la "transition" est principalement lié des problématiques d'image (green-washing). Celles qui s'en préoccupent directement, c'est à dire pas exclusivement pour l'image, sont celles dont les résultats financiers dépendent de l'évolution du climat. Immédiatement, les assureurs/actuaires. Mais c'est normal parce que c'est leur travail : même sans changer leur manière de travailler, ils peuvent avancer dans l'anticipation. Et c'est leur métier (enfin en partie).

En revanche, pour faire bouger des domaines, tous interconnectés, mais dont les logiques de rentabilités immédiates sont facilement remplies par des gains de productivité accrues et dont la survie passe par la croissance de l'activité, il est impossible d'avancer dans une transition décroissante sans se tirer une balle dans le pied. C'est pour ça qu'il faut légiférer et réglementer : la libre concurrence n'autorise que peu de latitude de changement qui n'est pas une adaptation immédiatement rentable.
Bien d'accord.
J'ajouterai que la 2ème chose qui touche au résultat financier des entreprises et donc qui fait bouger l'industrie c'est les conséquences d'aujourd'hui du dérèglement climatique. Par exemple l'industrie est grande consommatrice d'eau, il y a pas mal de zones dans le monde où il y a déjà moins d'eau dispo. Moins d'eau -> moins de production. Donc ils tentent de s'adapter. Mais dans le système actuel rien ne dis que l'adaptation de l'industrie (à court terme principalement) à ces conséquences va dans le bon sens. A priori l'adaptation va dans le mauvais sens car il faut faire un "effort" qui coûte (pas que des €, aussi des émissions).
Exemple pour illustrer cette idée :
- certaines exploitations minières (très consommatrices en eau) sont, à cause du manque d'eau ces dernières années, couplées à une usine de déssalement (qui tourne au gaz principalement).
- un peu plus proche de nous, hors industrie donc, mais c'est le même principe : pour s'adapter à la hausse des températures localement -> climatisation.
Concernant la taxonomie verte, Thomas Pellerin-Carlin estime que l'issue la plus probable et l'intégration du nucléaire dans la taxonomie et l'exclusion du gaz... mais après les élections allemandes.
J'espère que son analyse se révélera juste.

https://www.euractiv.fr/section/clim...energie-verte/


Il rappelle aussi que l'hésitation à considérer le nucléaire civil comme "verte" est bien plus forte en Europe. Il cite par exemple la construction de 3 nucléaires qui viennent d'être subventionnés à quasi 1 milliard pour être compétitif face au gaz, avec le soutien de groupes environnementaux.
La Cop26 débute à Glasgow le 31 Octobre. Son président, Alok Sharma, déclare (Guardian) :

Ce que nous essayons de faire ici, à Glasgow, est vraiment difficile. Ce qu'ils ont fait à Paris a été brillant, ça a été un accord cadre, mais de nombreuses règles détaillées ont été laissées au futur.
C'est comme si nous arrivons à la fin d'un examen papier et que les questions les plus difficiles ont été laissées de côté et vous manquez de temps : l'examen se termine dans une demie-heure... Comment allez-vous répondre à celles-ci ?

C'est définitivement plus difficile que Paris, à de nombreux niveaux.

C'est à dire : s'il n'aboutissait pas, il aurait prévenu ?

Pour ma part, il me semble que parmi les pistes, une taxation à 5% des cryptomonnaies pourrait être à réfléchir, vu leur impact significatif.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 23/10/2021 à 14h32.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
C'est à dire : s'il n'aboutissait pas, il aurait prévenu ?

Pour ma part, il me semble que parmi les pistes, une taxation à 5% des cryptomonnaies pourrait être à réfléchir, vu leur impact significatif.
Je crois qu'on en est a un point que des taxes, ça sert plus a grand chose... C'est interdire les dépenses énergétiques inutiles, qu'il faudrait faire. Par exemple surtaxer les téléphones mobiles, c'est plus le problème. Ce qu'il faut, c'est interdire l'achat de plus d'un téléphone aux 3 ans (ou 2, ou 5, j'en sais rien). Pareil pour les voyages, déplacements, immobilier (maisons secondaires ou plus, locatif avec 3 immeubles... je sais pas quelle limite il faudrait prendre c'est pas mon domaine j'ai pas les chiffres), l'automobile, les télévisions, ordinateurs, la bouffe tant en production qu'en consommation peut-être aussi...

Une taxe n'empêche pas le CO2 de s'amasser dans l'atmosphère. Hors si/quand on sera à un +2° global (ou plus), avec tout ce qu'a priori ça entraînerait, c'est pas des taxes et/ou des caisses pleines dont une majorité à 85% des humains auront besoins. Ça sera la merde, partout à plus ou moins forte amplitude, et une catastrophe pour le vivant.
Pour que ça puisse marcher, il faudrait alors fermer les frontières, interdire l'argent liquide, le troc et la revente entre particulier et traquer les faits et gestes de tous les franaçais, en France et à l'étranger.
Sinon toutes ces restriction ne feront que créer un marcher noir.

Autant dire que ce n'est absolument pas applicable dans le monde réel.
Ah ben dès le départ, j'ai l'impression que c'est toute la/les sociétés humaines qu'il faudrait revoir. D'où le problème, c'est un tantinet vaste, compliqué et pas loin d'être irréalisable surtout vu le laps de temps qu'il reste, pendant qu'on continue à polluer (et de plus en plus malgré les "efforts" déjà faits).
Citation :
Publié par baboudumonde42
Une taxe n'empêche pas le CO2 de s'amasser dans l'atmosphère.
Je suis d'accord avec toi sur le fond, mais il existe bien des techniques pour capturer le CO2, qu'elles soient simples (planter des arbres), complexes (directement capturer le CO2 et le stocker) ou indirectes (financer des travaux réduisant le coût carbone, comme améliorer l'isolation).

Si tu mets une taxe arbitraire et que tu te sers de l'argent récolté pour offrir une prime à toute ta population, tu ne feras rien d'utile contre le réchauffement climatique. En revanche, si tu indexes cette taxe sur le coût carbone réel de l'action concernée et si tu l'utilises pour compenser ce coût carbone, avec des mécanismes de contrôle, tu peux sensiblement diminuer l'impact de l'action concernée.

Prenons les voyages en avion. Je pense qu'une interdiction des vols de moins de 2 000 kms serait une mesure nécessaire. Néanmoins, si on imagine une taxe correspondant au coût carbone de chaque vol, qui serait utilisée pour compenser un volume équivalent de CO2, on peut faire d'une pierre deux coups : d'un côté l'augmentation des prix incitera les gens à ne plus prendre l'avion et de l'autre l'argent récolté permettra de diminuer l'impact de ceux continuant à prendre l'avion.
Citation :
Publié par Rooyo*
Contre le vide, il faut concentrer et remplir au maximum les emballages. Eviter au maximum les emballages dits "doypack" : le sac plastique de M&Ms qui tient debout tout seul.
Le modèle à suivre pour du solide, c'est la boîte à sucre, les fameux rectangles bien serrés dans leur emballage, pas les horreurs avec des petits coeurs tout meugnons.
C'est dommage, les marketeux ont besoin de l'exact contraire: un paquet le plus grand possible pour enfumer le client sur la quantité réelle de produit, phénomène particulièrement présent dans la malbouffe qui cible les pauvres, chips et préparations culinaires surgelées.
Pour capturer le CO2, paradoxalement, coller de l'asphalte partout marche bien.

Pour l'avion j'y vois cependant une difficulté: traverser certaines zones en train est sinon impossible, du moins carrément dangereux. Si j'aimerais avoir la possibilité d'aller au Japon en train, quitte à y passer 3 jours, passer par la Russie, la Chine et divers Terroristans me branche assez moyennement. En europe maintenant le souci ne se pose plus, mais pour le train très longue distance le souci de la sécurité va se poser. (Le bateau c'est vraiment trop long pour certains trajets, et je suppose que c'est p)as terrible niveau écolo non plus)

Dernière modification par Lolmao the Dong ; 23/10/2021 à 17h41.
Citation :
Publié par Galatium
Je suis d'accord avec toi sur le fond, mais il existe bien des techniques pour capturer le CO2, qu'elles soient simples (planter des arbres), complexes (directement capturer le CO2 et le stocker) ou indirectes (financer des travaux réduisant le coût carbone, comme améliorer l'isolation).

Si tu mets une taxe arbitraire et que tu te sers de l'argent récolté pour offrir une prime à toute ta population, tu ne feras rien d'utile contre le réchauffement climatique. En revanche, si tu indexes cette taxe sur le coût carbone réel de l'action concernée et si tu l'utilises pour compenser ce coût carbone, avec des mécanismes de contrôle, tu peux sensiblement diminuer l'impact de l'action concernée.

Prenons les voyages en avion. Je pense qu'une interdiction des vols de moins de 2 000 kms serait une mesure nécessaire. Néanmoins, si on imagine une taxe correspondant au coût carbone de chaque vol, qui serait utilisée pour compenser un volume équivalent de CO2, on peut faire d'une pierre deux coups : d'un côté l'augmentation des prix incitera les gens à ne plus prendre l'avion et de l'autre l'argent récolté permettra de diminuer l'impact de ceux continuant à prendre l'avion.
Mettons que je serais d'accord avec ça quand les fameuses technologies quasiment prêtes à être déployées et visibles seulement dans des machins d'investissements plus ou moins confidentiels ou carrément fumeux seront plébiscité s par un consensus scientifique. C'est a dire pas par "Sciences et Gros Sous, le magazine des boursicoteurs malins".
En fait la COP26 c'est l'évènement qui acte que l'on ne va pas réagir à temps et qu'on va définitivement au désastre, non ?
Au mieux les pays s'engagent sur des objectifs très lointains qu'ils ne tiendront pas...
C'est limite le temple du Greenwashing pour les hommes politiques.
Citation :
Publié par Timinou
En fait la COP26 c'est l'évènement qui acte que l'on ne va pas réagir à temps et qu'on va définitivement au désastre, non ?
Heu non. Cet évènement, c'est l'élection de Bush en 2000. La lutte contre le réchauffement, c'est mort depuis 21 ans. Si les USA avaient dépensé l'argent perdu dans leur guerre pétrolière en Irak pour préparer leur transition énergétique, on serait où à votre avis ?

En France, la catastrophe, ça a été le sabordage de superphénix. Si on avait poursuivi les efforts quelques années de plus, on serait en train de construire des réacteurs de 4 génération consommant 100 fois moins d'uranium que les actuels, permettant de brûler les déchets nucléaires et on aurait de l'électricité pilotable pour plusieurs milliers d'années, ce qui laisse le temps de voir venir.

En Europe, c'est quand l'Allemagne a décidé de protéger son charbon coûte que coûte, en sacrifiant son nucléaire et en cherchant à développer des ENR complétées par du gaz naturel, c'était il y a plus de dix ans.

Plus généralement, dans le monde, c'est aussi quand la Chine est entrée dans l'OMC, lui permettant d'inonder la planète de produits fabriqués avec de l'électricité charbonneuse, c'était là aussi au début des années 2000.
Oui c'est sûr qu'il y a eu plein d'évènements qui représentent des moments clés.
Mais dans cette COP26, tout le monde est au courant et on sait qu'au mieux en réagissant de manière radicale dès maintenant on pourrait limiter la catastrophe et on fait un grand sommet pour dire qu'on s'engage pour 2050/2060 au mieux...
Bref pour moi c'est un peu le dernier renoncement officiel.
Citation :
Publié par Aloïsius
Heu non. Cet évènement, c'est l'élection de Bush en 2000. La lutte contre le réchauffement, c'est mort depuis 21 ans. Si les USA avaient dépensé l'argent perdu dans leur guerre pétrolière en Irak pour préparer leur transition énergétique, on serait où à votre avis ?

En France, la catastrophe, ça a été le sabordage de superphénix. Si on avait poursuivi les efforts quelques années de plus, on serait en train de construire des réacteurs de 4 génération consommant 100 fois moins d'uranium que les actuels, permettant de brûler les déchets nucléaires et on aurait de l'électricité pilotable pour plusieurs milliers d'années, ce qui laisse le temps de voir venir.

En Europe, c'est quand l'Allemagne a décidé de protéger son charbon coûte que coûte, en sacrifiant son nucléaire et en cherchant à développer des ENR complétées par du gaz naturel, c'était il y a plus de dix ans.

Plus généralement, dans le monde, c'est aussi quand la Chine est entrée dans l'OMC, lui permettant d'inonder la planète de produits fabriqués avec de l'électricité charbonneuse, c'était là aussi au début des années 2000.
Ca me fait mal de lire ça. Tellement de gâchis.. J'essaie d'imaginer un monde parallèle où les US auraient investi plusieurs billions de dollars dans la transition énergétique il y a 20 ans et la France avec des réacteurs de 4eme géneration et tous les effets d'émulations à côté... soupir.
Pour les centrales cela s'explique: l'écologie politique est née dans les années 70, ou la peur de l'atome, de l'URSS et de la 3eme guerre mondiale était encore très forte. La crise des missiles SS20 date encore des années 80, l'atome a eu une presse très négative pendant très longtemps. Les écologistes se sont en partie construit leur identité la dessus, il est normal qu'ils aient du mal à s'en débarrasser.

Cela dit, même si l'on a perdu des compétences, on peut les recréer. Ce serait ne pas repartir sur cette voie de façon définitive qui serait criminel pour les générations futures.
Parce que faut pas se leurrer, le problème principal de la COP 26 ou des engagements internationaux, c'est que pour nous ça va encore passer à peu près. En 2050 si je suis pas mort je devrais pas en être très loin, et c'est pas dans la Sarthe ou l'Allier que les soucis vont être les plus problématiques dans un premier temps.
Ceux qui naissent aujourd'hui par contre vont au devant de gros, gros problemes.

Note de mon journal, le 30/10/2021: aujourd'hui, je n'ai toujours pas remis le chauffage.
Citation :
Publié par Lolmao the Dong
Pour les centrales cela s'explique: l'écologie politique est née dans les années 70, ou la peur de l'atome, de l'URSS et de la 3eme guerre mondiale était encore très forte.
Et les financements et soutiens de l'URSS aux mouvements antinucléaires occidentaux, massifs.

Je dis ça, je ne dis rien. A l'époque, c'était l'URSS qui tirait profit de l'activisme antinucléaire des Allemands. Aujourd'hui, c'est Gazprom. Je ne serai pas surpris si certains réseaux avaient été conservés, réactivés ou émulés...
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