[POGNAX][débats variés] La culture de l'annulation

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Je pense aussi que crier aux loups partout, tout le temps, n'a rien de franchement intéressant.

Si tous les sujets lié à la représentation des Français, de notre société réelle et actuelle, sont réduites à une analogie des dérives Américaines, tout ça ne mènera pas bien loin, et l'on passera à coté de bonnes idées par le simple fait que dès que quelqu'un entend diversité, représentation, il sera de facto disqualifié parce qu'un tiers en fera une lecture racialiste, alors qu'il s'agit ici vraisemblablement d'une lecture universaliste, donc Française.

Je trouve aussi la programmation de France TV depuis un certains temps plus pertinente et audacieuse, ils tentent des choses, comparé au service il y a quelques années, complètement sclérosé, cela fait du bien et augure du meilleur pour l'avenir. Dernièrement, j'ai vu une très bonne série d'un réalisateur Français de renom (Jean Xavier de Lestrade) diffusé et financé par France 2, c'est un succès critique mérité et les audiences ont suivies, la série s’appelle Laetitia.


Dernière modification par .K. ; 17/11/2020 à 23h46.
Citation :
Publié par .K.
et l'on passera à coté de bonnes idées par le simple fait que dès que quelqu'un entend diversité, représentation, il sera de facto disqualifié parce qu'un tiers en fera une lecture racialiste, alors qu'il s'agit ici vraisemblablement d'une lecture universaliste, donc Française.
https://www.csa.fr/Informer/Collecti...-la-vague-2019

Je vous laisse jauger de l'universalisme d'une étude qui divise la population ainsi :

Blancs ; Non-Blancs (Arabes, Noirs, Asiatiques, Autres).

Par ailleurs, la dichotomie fondamentale blanc/non-blanc n'est jamais qu'une nouvelle transcription du "one drop rule" américain, qui est à la fois le produit et l'expression du racisme le plus infect. Les "blancs" sont placés à part de tous les autres. Et les métis sont mis bien entendu dans le "autre".

Et ces braves gens du CSA de mesurer des variations au % près en cherchant à qualifier de "positif" ou de "négatif" leurs approximations grossières. Le tout dans une démarche qui se fracasse dès qu'on réfléchit un minimum.

Un exemple tout con : ils mesurent le % de rôles négatifs tenus par les "blancs" et les "non-blancs", en se félicitant que "Un effort particulièrement important a ainsi été réalisé par les chaînes afin de ne pas donner une image stigmatisante des populations perçues comme « non-blanches » dans leur programmation." C'est la page 13.
Génial ! Manquerait plus qu'on ait des anti-héros "noirs, arabes, asiatiques ou autres". Après tout, suffit d'interroger n'importe quel geek amateur de space opera, tous préfèrent Lando Carlissian (héro noir) à Darth Vader (méchant blanc, malgré son uniforme).
Je ne vois pas ce que vient faire le CSA dans cette histoire, et comment il nomme les différentes populations Françaises, s'il s'agit d'une étude destiné à l’analyse des populations Françaises et de leur représentation, il convient, dans un soucis de clarté de les nommer.

Encore une fois l'étymologie est une discipline qu'il convient d’analyser sans y apposer un filtre idéologique pour en dénoncer le contenu, quand le CSA utilise blanc ou noir, cela ne signifie aucunement qu'ils adhèrent et partagent l'idéologie racialiste Américaine.

/fin du HS

Je me répète, la représentation de la diversité, d'une société Française actuelle, factuelle et réelle n'a rien d'idéologique, c'est même son contraire, puisque c'est un objectivisme opposé au subjectivisme lié à une idéologie.
Citation :
Publié par Aloïsius
Après tout, suffit d'interroger n'importe quel geek amateur de space opera, tous préfèrent Lando Carlissian (héro noir) à Darth Vader (méchant blanc, malgré son uniforme).

Vu le tintouin que fait le geek quand on lui propose un super-héros noir, j'ai un sérieux doute.

J'ai grandi avec des films dans lesquels les noirs/arabes sont: des délinquants, des terroristes, des clowns ou de sympathiques seconds couteaux.

C'est con, mais ca te donne une idée de ta place dans la société: t'as le droit de monter mais pas trop, tu peux balbutier comme Jamel ou te tromper de mots comme Omar Sy, c'est pas grave, l'inculture est mignonne chez toi, au pire tu finiras délinquant/terroriste, au fond, est-ce qu'on attend vraiment mieux de toi ?

Tu combines ca au "le suspect, un francais d'origine maghrébine" au JT et les boules puantes balancées par les politiques parce que c'est vendeur, t'as interêt à avoir les reins solides pour t'arracher à cette représentation qu'on fait de tes semblables.
Et le pire, c'est que les blancs qui t'entourent, ils ont vu les mêmes trucs que toi et tu dois leur faire à chaque fois la démonstration du fait que tu es différent de ca.

Alors oui, d'autres représentations, plus nombreuses, plus égalitaires, plus de nuances dans la palette des profils, je suis mille fois pour.
Ca vous donne envie le communautarisme à l'anglo-saxonne? Moi pas.
Ces quotas c'est une idée de merde. En France on est Français ou on ne l'est pas, point. Il y a pas à partager entre blancs, non blancs, un peu blancs etc
C'est dingue cette fascination de certains pour ce genre d'idées venues des US alors qu'elles sont justement en train de peu à peu foutre leur pays en l'air.
C'est effectivement l'exemple type de la stupidité de ces classification. Mon oncle par alliance est "de souche" depuis je ne sais combien de génération, il est fan de Sardou, j'suis prêt à parier qu'il vote FN. Et il a la même tronche que Zidane, en plus vieux et plus petit.
J'ai des élèves avec des prénoms arabes et des noms polonais ; des prénoms américains et des noms arabes ; des noms composés franco-allemand, des prénoms grecs et la peau "noire "; des prénoms tirés du seigneur des anneaux, des noms franchouillard et un faciès "maghrébin" (mais si ça se trouve leurs ancêtres viennent de l'Océan Indien, j'en sais rien) ; etc. : ils rentrent où dans vos petites cases exiguës s'ils passent la télé ?
"Alors, OK, vous avez la peu ébène et des nattes colorées, c'est très bien pour nos quota, mais "Cassandre Zilbestein", ça va pas le faire pour le CSA"


Alors je sais bien que les racistes ont un pouvoir surnaturel pour détecter les gens qu'ils n'aiment pas : je suis tombé sur le cul quand un de mes élèves avec une dégaine de surfeur californien (blond vénitien, bronzé, vêtements large et t-shirt metallica...) m'a dit qu'il était régulièrement emmerdé aux douanes contrairement à sa demi-soeur pâlichonne parce que lui est métis et que son bronzage n'en est pas un contrairement à ce que j'imaginais. Mais faut-il capituler et se mettre à mesurer la raideur des cheveux, le teint de la peau, et à classer toute la population dans "blanc, non-blanc (arabe, noir, asiatique, autre)" ?
Citation :
Publié par ClairObscur
Ca vous donne envie le communautarisme à l'anglo-saxonne? Moi pas.
Ces quotas c'est une idée de merde. En France on est Français ou on ne l'est pas, point. Il y a pas à partager entre blancs, non blancs, un peu blancs etc
C'est dingue cette fascination de certains pour ce genre d'idées venues des US alors qu'elles sont justement en train de peu à peu foutre leur pays en l'air.
En attendant, aux EU, ils ont eu un président noir, des maires de grande villes noirs, de grands médecins/scientifiques noirs, de grands journalistes noirs, de grands sportifs noirs... Nous, on a des sportifs noirs et... enfin... comment dire.... surtout des sportifs noirs en fait. Et Harry Roselmack

C'est quand même la limite de l'universalisme à la française : on est tous égaux, seule la compétence compte. Mais pas de bol, les "non blancs" préfèrent s'orienter vers les métiers moins intéressants et moins payés. mais c'est leur choix.

Concernant la "classification" américaine : elle est déclarative et chacun est libre de se situer où il veut. Obama avait opté pour afro-américain alors qu'il est métis de fait.
Pour revenir sur la méthodologie du CSA, du lien posté plus haut et de votre lecture racialiste de celui-ci, je permets une dernière digression, comme précisé plus bas, le CSA tous les ans depuis des années maintenant, utilise cette méthodologie pour une plus grande représentation de la diversité dans nos médias, ce n'est pas juste une question de race.
Citation :
Contexte et méthodologie

Les résultats du baromètre rappellent aux chaînes, à échéances régulières, la nécessité de mieux nourrir leurs antennes de personnes diverses ainsi que de programmes représentatifs de la diversité sociale et non de le faire seulement de manière événementielle. Au fil des années, afin de prévenir la diffusion de visions stéréotypées ou de propos sources d’amalgames sur les antennes, le CSA a fait évoluer son baromètre en y intégrant de nouveaux critères quantitatifs – tels que la situation de précarité ou, pour la première fois en 2018, celui du lieu de résidence – mais aussi qualitatifs, tel que le rôle positif, négatif ou neutre des personnes intervenant à l’antenne.

Qu'est-ce que le baromètre de la diversité ?

La méthode repose sur l’observation des programmes et l’indexation des personnes qui s’expriment à l’antenne. Elle est réalisée par personne et par émission. En conséquence, une personne est indexée une fois, et une fois seulement, dès lors qu’elle prend la parole. L’indexation de chaque critère est réalisée en tenant compte des catégories de sens commun supposées, c’est-à-dire, selon la perception qu’en aurait la plupart des téléspectateurs. Cette perception se constitue tout au long du programme, en fonction de nombreux éléments qui peuvent être visibles à l’écran, dits, écrits ou même induits.

Les sept critères actuellement indexés sont :
  • l’origine perçue (perçu comme « blanc », perçu comme « noir », perçu comme « arabe », perçu comme « asiatique », « autre »)
  • le sexe (« masculin », « féminin »)
  • la catégorie socioprofessionnelle (« CSP+ », « CSP–», « inactifs » et « activités marginales ou illégales »)
  • le handicap (« oui », « non »)
  • l’âge (« - de 20 ans », « 20 - 34 ans », « 35 – 49 ans », « 50 – 64 ans » et « 65 ans et + »)
  • la situation de précarité (« oui », « non »)
  • le lieu de résidence (« centre-ville », « quartiers périphériques de pavillon et de petits immeubles », « grands ensembles de banlieues populaires », « villages », « DOM-TOM »).
Ce travail d’indexation a concerné :
  • près de 2 400 programmes (environ 1 450 heures).
  • près de 37 800 personnes indexées.
Le CSA fait son boulot pour promouvoir une vision réelle, factuelle de la société Française en dehors de tout dogmes idéologiques, si cela amène à une plus grande diversité sur nos plateaux télé, à l'écoute de profils particuliers avec une expérience qui leur est lié, cela ne peut être que salvateur, puisqu'on y injecte plus de réalité.

@ClairObscur
Il n'est pas question de partager mais d'unifier, et c'est bénéfique. Encore une fois, je pense qu'il faut réfléchir avant de crier aux loups, surtout qu'il n'y a pas de réels arguments autres que c'est de "l'idéologie Américaine", alors que si l'on s'y penche, ce n'est pas le cas, c'est son contraire (je l'ai expliqué plus haut).

Il ne s'agit pas d'une fascination loin de là, du moins pour ma personne, mais de prendre de la distance, d'y réfléchir et ne pas se retrancher derrière des idées préconçues et faciles.

Si une proposition relevant d'une étude objective de la réalité et de sa transposition dans nos médias me parait bonne et partageant mes vœux d'unité, d'une analyse de la société Française réelle et de sa représentation, et cela même si certains en font des rapprochements douteux pour en disqualifier le contenu et la proposition, je la plébisciterais, peu importe si cela fait des mécontents.

L’assimilation passe aussi par le représentation, et cela est assez paradoxal, puisque beaucoup promeut l'universalisme, l'assimilation mais sans que celle-ci ne se voit, se constate.

Je pense qu'il faut s’émanciper de la chasse aux sorcières hystériques qui voit le mal partout, d'une main idéologique Américaine, au point de tout agglutiner et de s'y perdre. Isolons les propositions, réfléchissons avant de porter un jugement hâtif et définitif, personnellement, c'est ce que je m'emploie à faire.

Le débat de ce qui est blanc ou non qui semble s'amorcer n'est pas très intéressant, comme celui d'analyser chaque mot (ce qui est ridicule) pour en déceler le possible charge idéologique (ce qui est d'autant plus ridicule), ce n'est pas ma vision d'un débat, d'une réflexion porteuse.

Si votre proposition pour retranscrire, montrer à l'écran, dans nos débats télévisuels des profils atypiques, consiste à laisser faire le temps, que celui-ci se chargera de retranscrire le plus fidèlement possible l'extrêmement large société Française, vous allez attendre longtemps. Ce n'est uniquement par l'action concrète, mécanique, humaine que les changement s'opèrent et c'est ce que fait la directrice de FranceTV.

Qui plus est, le débat tourne uniquement autour de la race comme une sale obsession de tout un chacun, celle-ci semble être pourvoyeuse de bien des frustrations, alors que le débat concerne un tout, représentation des différentes couches sociales, géographiques, des handicapes....à méditer.
Citation :
Publié par Mahorn
En attendant, aux EU, ils ont eu un président noir, des maires de grande villes noirs, de grands médecins/scientifiques noirs, de grands journalistes noirs, de grands sportifs noirs... Nous, on a des sportifs noirs et... enfin... comment dire.... surtout des sportifs noirs en fait. Et Harry Roselmack

C'est quand même la limite de l'universalisme à la française : on est tous égaux, seule la compétence compte. Mais pas de bol, les "non blancs" préfèrent s'orienter vers les métiers moins intéressants et moins payés. mais c'est leur choix.

Concernant la "classification" américaine : elle est déclarative et chacun est libre de se situer où il veut. Obama avait opté pour afro-américain alors qu'il est métis de fait.
Gaston Monnerville voudrait te dire deux mots.
Protip : il était contemporain du temps où l'on mettait les noirs au fond des bus et où ils avaient leur fontaines et entrées réservées aux USA.
J'hallucine quand je lis ici certains prétendre qu'on devrait s'inspirer du système américain parce qu'ils ont eu Obama alors qu'on a eu que Taubira...

Flint, ça vous dit quelque chose ? Il faut combien d'Oprah pour compenser la fermeture des bureaux de vote dans les quartiers afro-américains ou des saloperies comme ce qu'il s'est passé à Flint ? Le "rêve américain" dans toute sa splendeur : une arnaque.
Citation :
Publié par .K.
Je pense aussi que crier aux loups partout, tout le temps, n'a rien de franchement intéressant.

Si tous les sujets lié à la représentation des Français, de notre société réelle et actuelle, sont réduites à une analogie des dérives Américaines, tout ça ne mènera pas bien loin, et l'on passera à coté de bonnes idées par le simple fait que dès que quelqu'un entend diversité, représentation, il sera de facto disqualifié parce qu'un tiers en fera une lecture racialiste, alors qu'il s'agit ici vraisemblablement d'une lecture universaliste, donc Française.
D'accord mais tu ne peut pas nier d'où ça vient quand Delphine Ernotte dit elle même "les américains ne financent pas les projets où sans diversité il faut faire pareil".

Citation :
Je trouve aussi la programmation de France TV depuis un certains temps plus pertinente et audacieuse, ils tentent des choses, comparé au service il y a quelques années, complètement sclérosé, cela fait du bien et augure du meilleur pour l'avenir. Dernièrement, j'ai vu une très bonne série d'un réalisateur Français de renom (Jean Xavier de Lestrade) diffusé et financé par France 2, c'est un succès critique mérité et les audiences ont suivies, la série s’appelle Laetitia.
J'étais en train de me dire que justement, son envie de "rajeunir" la télévision avait supprimé les quelques raisons de regarder la télévision. Mais on y échappe jamais complètement vu le monopole de l'Etat. Par contre on regardant pas souvent, on est marqué de voir les changements qui aux autres ne sont pas là.
Le service public est devenu un officine de propagande, je comprend que ça plaise, mais me concernant la modèle BBC sur "nos valeurs : la diversité, l'équité" me révulse.
Tout ça fait parti de la militance de service public : ce que choisit de promouvoir l'Ina, les sujets des émissions, les sempiternelles réflexions du bon côté des animateurs et les valeurs.

Enfin je ne me fais pas des idées, quand j'étais jeune les germes étaient déjà là simplement c'était moins voyant, plus bête dans la démarche.

Citation :
Publié par Aloïsius
Et ces braves gens du CSA de mesurer des variations au % près en cherchant à qualifier de "positif" ou de "négatif" leurs approximations grossières. Le tout dans une démarche qui se fracasse dès qu'on réfléchit un minimum.

Un exemple tout con : ils mesurent le % de rôles négatifs tenus par les "blancs" et les "non-blancs", en se félicitant que "Un effort particulièrement important a ainsi été réalisé par les chaînes afin de ne pas donner une image stigmatisante des populations perçues comme « non-blanches » dans leur programmation." C'est la page 13.
Génial ! Manquerait plus qu'on ait des anti-héros "noirs, arabes, asiatiques ou autres". Après tout, suffit d'interroger n'importe quel geek amateur de space opera, tous préfèrent Lando Carlissian (héro noir) à Darth Vader (méchant blanc, malgré son uniforme).
Oui, non content de diviser l'humanité en deux, ils vont jusqu'à féliciter ce qui n'est rien de moins qu'une propagande. Propagande qui contredit l'objectif de représenter la réalité.
Parce que rendre le réel c'est aussi rentre les disproportions et ça le CSA se refuse bien de juger si l'ensemble des représentations positives ou négatives est plus ou moins probable.
D'ailleurs, je me demande entre les sexes comment ils font pour les personnages positifs et négatifs, est-ce qu'il faut faire des efforts importants pour pas stigmatiser ?

Citation :
Publié par Peleiade
J'ai grandi avec des films dans lesquels les noirs/arabes sont: des délinquants, des terroristes, des clowns ou de sympathiques seconds couteaux.

C'est con, mais ca te donne une idée de ta place dans la société: t'as le droit de monter mais pas trop, tu peux balbutier comme Jamel ou te tromper de mots comme Omar Sy, c'est pas grave, l'inculture est mignonne chez toi, au pire tu finiras délinquant/terroriste, au fond, est-ce qu'on attend vraiment mieux de toi ?

Tu combines ca au "le suspect, un francais d'origine maghrébine" au JT et les boules puantes balancées par les politiques parce que c'est vendeur, t'as interêt à avoir les reins solides pour t'arracher à cette représentation qu'on fait de tes semblables.
Et le pire, c'est que les blancs qui t'entourent, ils ont vu les mêmes trucs que toi et tu dois leur faire à chaque fois la démonstration du fait que tu es différent de ca.
Si c'est représentatif, est-ce que c'est mal ? Parce qu'on peut discuter de l'exagération mais si tu as une fiction sur Anne De Bretagne, elle est blanche et si tu as un terroriste Islamiste il a tout de même plus de chance d'être arabe et d'être un homme.
Donc on fait jouer les terroristes par surtout des blancs ? Est-ce qu'on peut faire jouer les violeurs par des femmes aussi, puisqu'on est dans un débat large sur la représentation et pas du tout du favoritisme ? Ou alors on change le fond et pas la couleur de peau ?

Citation :
Publié par .K. (#30998621
Si votre proposition pour retranscrire, montrer à l'écran, dans nos débats télévisuels des profils atypiques, consiste à laisser faire le temps, que celui-ci se chargera de retranscrire le plus fidèlement possible l'extrêmement large société Française, vous allez attendre longtemps. Ce n'est uniquement par l'action concrète, mécanique, humaine que les changement s'opèrent et c'est ce que fait la directrice de FranceTV.

Qui plus est, le débat tourne uniquement autour de la race comme une sale obsession de tout un chacun, celle-ci semble être pourvoyeuse de bien des frustrations, alors que le débat concerne un tout, représentation des différentes couches sociales, géographiques, des handicapes....à méditer.
Le contenu est différent de ceux qui le produisent. Oui une télévision rempli d'hommes blancs de plus de 50 ans (sic la présidente) peut parler et aborder les sujets de la France dans son ensemble.
Les personnes qui s'expriment, ou plutôt leurs caractéristiques identitaires classifié par le CSA, n'ont pas de rapport directe avec une vision, un discours, etc...
C'est le contenu qui doit être interrogé comme le fait Acrimed par exemple, et ça n'a pas de rapport avec la diversité du personnel.

Mais c'est la croyance des partisans de la diversité, qui finit immanquablement par des leaders communautaires (comme notre chère présidente par exemple) qui pensent tous la même chose et le diffuse dans nos médias comme représentatif.
Tant qu'on ne dénoncera pas le racket de la diversité on permettra à plus de racketteurs de s'aider à accéder au pouvoir et il faudra payer plus, toujours plus.

Dernière modification par Veilugarux ; 18/11/2020 à 04h01.
Citation :
Publié par Veilugarux
D'accord mais tu ne peut ps nier d'où ça vient quand Delphine Ernotte elle même éructe "les américains ne financent pas les projets où y a pas de diversité il faut faire pareil".
Tout le monde l'a lu, moi même, et pourtant je n'y fais aucune analogie aux dérives Américaines, et si cela consiste à une idée Américaine remastérisée à la Française, c'est bénéfique. Il y a une page dédiée à ce sujet sur les valeurs de France télévision que j'ai posté la page précédente, on est très loin d'une feuille de route lié aux mouvances identitaires.

Qui plus est, j'ai cité Laetitia qui est très bonne série, d'un très bon réalisateur Français financé par France télévision, il n'y a aucun noir et ça serait mal venu, puisqu'il s'agit d'une fiction inspirée d'un fait divers. Dans ce sens, un personnage de fiction peut être joué par n'importe qui, du moment que sa personne, n'est pas un élément essentiel de l'histoire, qui se veut une reconstitution fidèle ou historique.

D'ailleurs au contraire de mes interlocuteurs, je cesserais de me focaliser sur la "race" ou la couleur pour servir mon propos, quand le sujet est la diversité dans son ensemble sociale, géographique, lié à un handicap etc.
Citation :
J'étais en train de me dire que justement, son envie de "rajeunir" la télévision avait supprimé les quelques raisons de regarder la télévision. Mais on y échappe jamais complètement vu le monopole de l'Etat. Par contre on regardant pas souvent, on est marqué de voir les changements qui aux autres ne sont pas là.
Le service public est devenu un officine de propagande, je comprend que ça plaise, mais me concernant la modèle BBC sur "nos valeurs : la diversité, l'équité" me révulse.
Tout ça fait parti de la militance de service public : ce que choisit de promouvoir l'Ina, les sujets des émissions, les sempiternelles réflexions du bon côté des animateurs et les valeurs.

Enfin je ne me fais pas des idées, quand j'étais jeune les germes étaient déjà là simplement c'était moins voyant, plus bête dans la démarche.
Si cela consiste à remplacer Derrick par des programmes de qualités et Français, mettant en avant la création Française, comme celui que j'ai pu citer plus haut, je signe, et effectivement, c'est une raison suffisante pour de nouveau regarder la télévision, du moins me concernant. Après, tout est question de comment on consomme la culture, et quoi, c'est à dire ce que nous désirons regarder.

Un programme comme Laetitia très naturaliste dans son approche (style propre au réalisateur), ne plaira pas à ceux consommant du divertissement Américain. Vu son succès critique et son audience, je suis pour ma part très heureux de constater que certains Français ont pu apprécier à sa juste valeur une création originale d'un service public Français, c'est ce que j'attends d'une chaîne publique, diffuser de la qualité, des programmes culturels nationaux, portant une réflexion, cherchant à faire réfléchir le téléspectateur, servant au plébiscite à la création et à la culture Française.

Concernant la BBC désolé de te le dire, mais c'est un modèle. La chaîne a su complètement se renouveler et porter à un niveau international des séries Anglaises de renoms, de très bonne factures, ce changement de direction a porté la création sérielle Anglaise et avec elle ses acteurs, ses réalisateurs et son patrimoine culturel, le style anglo-saxon, Peaky Blinders, Inside n°9, Docteur Who, Guerre & Paix, Fleabag, The Hour, Taboo, Luther, Sherlock et j'en passe.

Il ne s'agit pas seulement d’œuvres de fictions, la BBC offre les meilleurs, les plus beaux documentaires animaliers que j'ai pu voir, notamment ceux de David Attenborough. Idem concernant les documentaires lié à l'art ou la culture, notamment l'immense Civilisations à laquelle j'avais consacré un billet sur mon site internet.

En 2010 la BBC était au plus mal et lança un plan de restructuration. Depuis elle s'échine à prendre des risques et redéfinir les codes, ce qui est payant, l'audience augmente, la culture Anglaise d'excellence et leurs acteurs trouvent écho dans le monde entier. Si la France s'inspire de la BBC, c'est un très bon exemple, nous avons aussi des talents, beaucoup de créatifs, une culture féconde qui n'attend que d'être mise en scène et distribuée.

(Petit aparté sur l’effervescence des séries Anglaises, d'abord le système favorise les auteurs plus que les œuvres de commande, elles sont plus libres, plus impertinentes, et ne s'appliquent pas à copier les Etats-Unis, elles partagent une identité culturelle Anglaise et ça se constate, ça se voit!)
Citation :
Le secret de l'impertinence à l'anglaise vient de ces poches de liberté au cœur des grands groupes audiovisuels. Le système favorise les auteurs plus que les œuvres de commande. Dans ces conditions, des séries singulières peuvent émerger. Personne n'a empêché Ricky Gervais de tourner The Office, portrait féroce et drôle du monde du travail. Et personne n'a tenté non plus de transformer Skins, la célèbre série sur les adolescents, en bluette façon Hélène et les garçons : on y aborde tout, de la drogue à l'anorexie, en passant par la sexualité. Encore rare à la télé de notre côté de la Manche, cette quête sociologique, qui préfère le réel au glamour, les antihéros aux stéréotypes, les petites gens aux grandes stars, se fraie un chemin dans tous les genres. Une télé, pourtant grand public, plus proche du cinéma d'un Ken Loach que des produits formatés à l'américaine.
https://www.telerama.fr/series-tv/se...ses,112599.php
Citation :
Robert Wulff Cochrane producteur pour Channel4, qui a lancé Cast Offs, avec des vrais handicapés dans les rôles principaux. «La BBC a un devoir d'innovation, doit prendre des risques. Nous avons un public extrêmement large. Du coup, nous ne pouvons pas plaire à tout le monde. Il faut donc nous diversifier. La télévision n'est pas seulement une histoire d'audiences, c'est aussi une question culturelle, un service», explique quant à lui Ben Evans. Un point de vue surprenant de ce côté-ci de la Manche, où on aurait plus volontiers expliqué qu’avec un public «extrêmement large», il faut être consensuel…

Ben Evans producteur pour la BBC, qui insiste sur la totale liberté de la BBC face au 10 Downing Street. «La télévision britannique dispose d'une autonomie totale face au pouvoir, confirme Bernard Besserglick. La BBC se considérerait presque comme un contre-pouvoir, une force culturelle agissante, qui peut et doit proposer des points de vues contraires à l'orthodoxie.» Ce qui n’est pas encore exactement la définition de France Télévisions, sa cousine publique hexagonale…

Ben Evans. Le but des fictions étant d'explorer la société et les comportements humains, il est parfois nécessaire d'aller plus loin dans les contenus “explicites”, mais ça ne doit jamais être gratuit. Il faut être honnête, ne pas s'autocensurer, sinon les téléspectateurs ne croiront pas à la réalité de ce qu'on leur montre, et partiront.» On en revient donc au «dialogue» instauré entre les chaînes et leurs téléspectateurs, et à ce refus de tout paternalisme. «Nous ne cherchons jamais à être provocateur ou à créer la controverse, conclut Robert Wulff-Cochrane, mais omettre de traiter des rugosités de la réalité, c'est prendre les téléspectateurs pour des enfants

«La Grande-Bretagne favorise la production nationale, conclut Bernard Besserglick. On voit beaucoup moins de séries américaines en Angleterre qu'en France. Il n'y a pas de quotas, mais les productions nationales suffisent à remplir les grilles. 90% des soirées de prime time fiction sont occupées par des séries nationales.»

http://www.slate.fr/story/27693/seri...on-britannique
Pour les accusations de propagandes, les chaines nationales que ce soit ici ou en Angleterre vu que tu en parles, pour eux c'est la routine, chacun y trouve les démons qu'il a envie d'y trouver et qui ne correspond pas à ses paradigmes, et de tous les cotés. Bref rien de nouveau.
Citation :
En décembre 2019, Boris Johnson accuse la BBC de ne pas être impartiale, le groupe audiovisuel prendrait parti, selon lui, en faveur des anti-conservateurs. Le Premier ministre considère pour cette raison que la BBC ne mérite pas de recevoir des fonds publics et envisage de décriminaliser le non-paiement de la redevance, ce qui pourrait avoir pour effet une diminution de 240 millions d'euros des revenus du groupe audiovisuel16.

Le manque d'impartialité de la BBC a été pointée du doigt par les travaillistes. Pendant la campagne précédant les élections générales britanniques de 2019, la BBC a censuré des images embarrassantes pour Boris Johnson, préférant diffuser des images d'archives. Elle fait également supprimer les rires du public lors de la retransmission du passage du Premier ministre dans une émission télévisée, lorsque celui-ci avait demandé à la population de lui faire confiance5.
Citation :
Le contenu est différent de ceux qui le produisent. Oui une télévision rempli d'hommes blancs de plus de 50 ans (sic la présidente) peut parler et aborder les sujets de la France dans son ensemble.
Les personnes qui s'expriment, ou plutôt leurs caractéristiques identitaires classifié par le CSA, n'ont pas de rapport avec une vision, un discours, etc...
C'est le contenu qui doit être interrogé comme le fait Acrimed par exemple, et ça n'a pas de rapport avec la diversité du personnel.
Je passerais outre la couleur de peau qui, à mes yeux, est un peu trop mis en avant ici au détriment du reste, du coup je vais illustrer ma pensée par un autre exemple.

Voir un politicien ou un habitué des salons bourgeois parler des problèmes de la France d'en bas, des déboires que peuvent vivre les pauvres, des couches sociales inférieures, ça a beaucoup moins d'impact et beaucoup moins de vie, il manque la réalité vécue dans ses propos, tandis que si on invitait un citoyen de cette couche sociale, parler d'une réalité qu'il connait concrètement et qu'il vit, il sera plus à même d'expliquer, d'illustrer, de décrire cette réalité, que celui sortant de la bourgeoisie et ne sachant rien de la dure réalité d'une vie de pauvreté.

Par exemple le prix d'un ticket de métro ou d'un pain au chocolat, est un exemple concret de distance et dissonance entre ces deux mondes. Confronter la réalité d'une situation vécue à un discours fatalement subjectif puisque non vécu, ne sachant donc rien de cette réalité pourtant omniprésente et touchant une large part des citoyens, c'est hautement bénéfique pour le débat.

Dernière modification par .K. ; 18/11/2020 à 05h18.
Je trouve que cette discussion sur une forme de discrimination positive assumée aurait plus sa place sur le sujet racisme et discriminations que cancel culture.

Si la cancel culture poursuit parfois des objectifs de discrimination positive (voir l'histoire des directeurs musées américains), elle le fait en diabolisant ceux qui doivent être remplacés, les accusant d'autre chose que d'être simplement des Blancs. Il n'y a pas cette violence additionnelle dans l'idée de simplement rendre la télévision plus diverse. Par ailleurs l'argument semble être de vouloir la rendre simplement représentative de la diversité française plutôt que d'aboutir à une sur-représentation des minorités.

Le seul point où on pourrait y trouver de la propagande c'est dans l'idée de prendre en compte la positivité ou négativité des rôles, revenant à vouloir plutôt donner aux Blancs ceux de méchants plutôt que de rendre leur répartition également représentative. Mais c'est quelque part dans la logique du principe français de ne pas publier de statistiques ethniques sur des sujets comme la délinquance plus qu'une "américanisation". Celle ci impliquerait plutôt que même les séries les plus progressistes (voir celles de David Simon par exemple) traduisent les chiffres sur la délinquance noire régulièrement présentés aux américains.

Puis ça n’empêchera pas beaucoup de représentants de minorités d'avoir droit à des rôles "positifs" de clichés ambulants (ce qui m'évoque la très célébrée série rap "Validé" avec le cousin sympa mais arriéré servant de comic relief seul à avoir un accent algérien et le rival Black ridiculement susceptible du héros qui ne se réconcilie avec lui que sous l'influence du seul personnage de musicien blanc - joué par son réalisateur blanc en plus). Et ça doit être ce qui se trouve de plus "inclusif" dans le paf actuel.
Citation :
Publié par Twan
Par ailleurs l'argument semble être de vouloir la rendre simplement représentative de la diversité française plutôt que d'aboutir à une sur-représentation des minorités.
Oui enfin 25% (l'objectif fixé) de non blanc ça me parait énorme pour la société française. Ca fait 1/4 de la population...
Si tu rajoutes tous les étrangers blancs on va pouvoir commencer à parler du grand remplacement

Il faudrait qu'on commence à avoir des chiffres sérieux si c'est vraiment l'objectif ...

Dernière modification par gnark ; 18/11/2020 à 10h36.
Elle a raison sur le renouvellement, il faut virer tous ces politiques qui ont des cerveaux malades. comme disais notre ami journaliste.

Entre les journalistes et les politiques nous sommes bien servis en France...
Citation :
Publié par Peleide
Vu le tintouin que fait le geek quand on lui propose un super-héros noir, j'ai un sérieux doute.
Le seul exemple qui me vienne en tête c'est Heimdall, ca avait un peu grogné car il fait pas très nordique, fatalement. (Les asiatiques non plus)
Personne n'a rien dit quand FSLJ a eu le rôle de Fury, celui-ci étant noir dans les comics dpuis déja pas mal de temps. Donc généraliser sur "le geek" est hors de propos.

J'ai toujours été opposé à la discrimination positive, car elle fait de ses bénéficiaires des représentants non de leur minorité, mais de la discrimination positive elle-même. Elle ne donne à ses bénéficiaires aucune crédibilité, ca dessert tout le monde.
Si l'on veut avoir plus de personnes non blanches à la télévision, il faut leur donner les outils leur permettant d'entrer dans les écoles de journalisme avec le même ratio de réussite que les autres. Ce qui commence par le budget de l'EN, dont on sait malheureusement comment il est traité par les partis politiques au pouvoir depuis 18 ans.
Ca aurait par contre le gros défaut d'amener une plus vive concurrence aux fistons des élites...
Citation :
Publié par Peleide
Vu le tintouin que fait le geek quand on lui propose un super-héros noir, j'ai un sérieux doute.
Quand c'est dans un film où T'challa fait des gros wesh cousine à sa soeur baigné dans une photo numérisée dégueu avec des Nike wakandaises en placement produit et des acteurs qui forcent parfois tellement leur accent qu'on dirait du mauvais Michel Leeb, oui il peut être légitime à râler. Ils paraissent bien loin les bons souvenirs et l'histoire et les persos ultra stylés d'Avengers #62 (le comic)
Quand c'est dans un film où Blade va botter le cul de vampires néonazis et de carnassiers voraces qui pètent la classe et l'animalité, avec un Wesley bien badass et un réal qui assure à la manoeuvre et aime vraiment le genre, et qui a d'ailleurs beaucoup innové en terme de technique cinématographique à l'époque, il adore.

Peut-être qu'en fait il veut juste des adaptations de qualité ?

Dernière modification par Capitaine Courage ; 18/11/2020 à 14h14.
C'est juste dans la continuité du cancer qui ronge les USA et qui doit venir passer malheureusement chez nous...
Remplacer des personnages culturellement blanc par des noirs etc..

Ca leur fait plaisir, ils se sentent fort. Sauf que c'est sûrement cette ambiance qui contribue et/ou à contribué à la monter de Trump. Quand la sois disant élite, donneuse de leçon crache sur la "culture" américaine blanche, se l'accapare et la tord tout en t'insultant etc... Ca créé du ressentiment.

Hier, Biden à gagner avec peu de marge de manœuvre contre Trump, demain, il se passera quoi ?

Ces gauchistes jouent avec le feu et malheureusement il est devenu incontrôlable. 4 ans c'est court. Trump a pu être "contrôlé" pas sûr que ça passe avec le prochain, surtout que Trump a monter qu'on pouvait aller bien loin dans le non respect démocratique.

Ca implique un autre problème culturel états-uniens, les afro-américains ont réussis à percer dans la musique (et le rap), mais dans beaucoup de secteur culturel, ils ont absents.

Blade cité plus haut est une création d'un auteur blanc tout comme la panthère noire (black panther cest plus cool anglais je crois ).
Citation :
Publié par Marnot
Blade cité plus haut est une création d'un auteur blanc tout comme la panthère noire (black panther cest plus cool anglais je crois ).
Et c'est un auteur noir (et français au passage), Olivier Coipel, qui a relancé la série Thor devenue moribonde et l'a dessinée pendant des années pour ce qui a été parmi ses meilleurs arcs.

EDIT :
En image

L'oeuvre

detail.jpg


L'auteur

1180w-600h_disney-legends-jack-kirby.jpg


Mais aussi


L'oeuvre

621693-thor600_coipelcover.jpg


L'auteur

10.10.10OlivierCoipelByLuigiNovi.jpg



Et bien selon les plus excités de la culture woke, corollaire de la cancel culture, dans la mesure où chacun doit être assigné à résidence en fonction de sa couleur de peau et ne créer que ce qui lui ressemble, c'est une hérésie.

Dernière modification par Capitaine Courage ; 18/11/2020 à 15h01.
Citation :
Publié par Mahorn
En attendant, aux EU, ils ont eu un président noir, des maires de grande villes noirs, de grands médecins/scientifiques noirs, de grands journalistes noirs, de grands sportifs noirs... Nous, on a des sportifs noirs et... enfin... comment dire.... surtout des sportifs noirs en fait. Et Harry Roselmack

C'est quand même la limite de l'universalisme à la française : on est tous égaux, seule la compétence compte. Mais pas de bol, les "non blancs" préfèrent s'orienter vers les métiers moins intéressants et moins payés. mais c'est leur choix.

Concernant la "classification" américaine : elle est déclarative et chacun est libre de se situer où il veut. Obama avait opté pour afro-américain alors qu'il est métis de fait.
Et chez les Anglo-saxons c'est varié déjà juste en sport
exemple : Hamilton (UK ), Simone manuel (usa ), Ibtihaj Muhammad (usa ) et ce sans les habituels Tiger woods et cie.
Citation :
Publié par Airman
Et chez les Anglo-saxons c'est varié déjà juste en sport
exemple : Hamilton (UK ), Simone manuel (usa ), Ibtihaj Muhammad (usa ) et ce sans les habituels Tiger woods et cie.
Je comprend pas trop le sens de ton intervention.
Chez nous non ?
Yannick Noah, Jean-Baptiste Mendy (RIP), Laura Flessel, Pascal Gentil, Marie-José Pérec, Jackson Richardson, Surya Bonaly, Teddy Riner, Tony Parker .... Ils font tous le même sport ?
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