Je remarque également que, depuis les années 1900 jusqu'aux années 80, le 1/2 fond était dominé par les anglais (Coe, Ovett, Cram). Personne n'a jamais parlé de génétique.
Pour la génétique, les années 80, c'est la préhistoire. On est loin d'avoir déchiffré le genome humain, mais dans les années 80 on avait même pas commencé.
Le premier genome humain de référence, pour mémoire, c'est en 2003. Avant, les études sur la variabilité génétique de l'être humain, c'est un grain de poussière.
Bref, personne ne parlait de Génétique et pour cause.
L'étude montre :
- qu'il y a une zone géographique surreprésenté (vallée du grand rift) (controls 20%, national athletes 65%, international athletes 81%)
- qu'il y a une méthode de déplacement surreprésenté (controls 22%, national athletes 73%, international athletes 81%)
Elle ne montre pas que parmi ces zones il y a une surreprésentation d'une ethnie par rapport aux autres ethnies de la zone, juste par rapport au reste du Kenya, ce qui vu la taille du pays et la diversité de ces environnements a peu de signification.
D'ailleurs en furetant un peu sur le wikipédia anglophone à propos des ethnies cités ont apprend qu'elles sont largement majoritaires dans la zone géographique surreprésentée. Et en comparant le groupe de contrôle avec les statistiques du recensement Kenyan de 2009, le groupe de contrôle semble bien être douteux mais ce n'est pas bien important.
Bref, ce n'est pas assez convaincant pour moi.
C'est dit texto dans le résumé qu'une ethnie est largement surreprésentée. Après, comme dit, il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Je peux pas te forcer.
Là pour le coup, tu raisonnes comme un creationniste ou un climatosceptique, totalement hermétique aux éléments de preuve (que tu demandais pourtant). J'ai compris, reste sur ta position, si ça correspond mieux à ton idéologie et ta vision du monde, je m'en fous perso, les athletes kenyans ne sont pas une question d'importance en ce qui me concerne.
Dernière modification par Borh ; 04/01/2017 à 00h28.
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