Le problème du référendum c'est qu'il arrive trop tard (le 5 juillet, alors que la grèce a besoin de fond le 30 juin) et interrompt de fait les négociations, qui avaient encore une chance d'aboutir.
Peut être que dans l'esprit des dirigeants grecs, c'était un ultime moyen de pression pour peser sur les négociations. Une sorte de grand bluff. Peut être il y a t il encore une chance, mais c'est en train la de très, très mal tourner.
Le contribuable Européen, ne veut pas donner plus d'argent à la grèce. S'il y avait une référendum dans l'Europe sur combien on doit encore donner par habitant à la grèce, je ne doute pas du résultat.
La grèce se suicide. Le plus triste dans l'histoire, c'est que ce ne sont pas les riches propriétaires et privilégiés grecs exemptés d’impôts qui paieront les pots cassés, mais encore une fois la classe moyenne et pauvre.
Dès demain matin, si les banques ouvrent ça sera la ruée pour retirer son argent et la grèce risque de ne pas avoir assez de liquidité. Le seul moyen c'est d'en imprimer, et elle ne peut pas imprimer des Euros, donc pour cela elle doit sortir de l'Euro.
Sinon pour l'anecdote, le décompte des votes du parlement dans la nuit à propos du referendum :
179 voix pour : Syriza, ANEL et Aube Dorée (gauche radicale, extrême droite, néo-nazis).
120 contre : Neo Demkratia, To Potami et le KKE (droite, centre, communistes).
Quand les extrêmes de tout bord sont au pouvoir, qu'est ce qu'il peut mal tourner ?
Quand à tous ceux qui se réjouissent du "sursaut démocratique grec", j'espère qu'ils ont conscience d'avoir la chance de pouvoir observer cette crise de loin, en vacance les pieds en éventail au bord de la piscine dans un pays riche comme la France. C'est donc bien facile de prêcher le courage.