En choisissant le bon job au bon moment. Il y a clairement un côté chance
Y a encore un ou deux ans, je t'aurai rejoins totalement sur le facteur chance. Plus aujourd'hui. Non, ce n'est pas de la chance. D'ailleurs ni toi ni moi n'avons fait parti de la première vague, la vraie. Celle où les mecs qui ont commencé au bas de l'échelle en 99/2000 sont aujourd'hui CEO/COO/MD/Consultants à leur compte ou dans de grosses boites de notre industrie.
Je vois dans plusieurs boites des gens commençant au bas de l'échelle et au fil des ans prendre des responsabilités d'encadrement. Ce que je pourrais à la limite concéder c'est qu'on a gagné environ 3 à 5 ans sur notre évolution de carrière.
Encore aujourd'hui, l'évolution à la méritocratie est possible. Mais comme tu l'as très bien dit, il faut s'en donner les moyens. Comme partout en fait.
Plus ça va et moins je vois de spécificité à notre industrie. Tu rejoins une grosse boite, c'est comme n'importe quelle industrie avec progression lente, grille de salaire, etc.
Tu rejoins une start up, c'est plus casse gueule mais aussi plus de possibilité, comme dans d'autres industries là encore.
Le facteur chance, je n'y crois plus un seul instant. Même dans ton cas. Ca n'aurait pas été Ryzom, tu aurais capitalisé ton expérience bénévole ailleurs (ce que j'ai fait aussi).
@Andromalius : Oui en bougeant en Allemagne il y a 4 ans de cela, j'ai accepté une baisse de salaire + une régression en responsabilité par rapport à mon XP Pro. Après, tu as raison, toi dans ta situation tu ne pourrais pas te le permettre car comme tu le dis, appart' & loisirs qui coûtent un bras ne te permettent pas d'investir dans une carrière en acceptant une baisse temporaire de ton niveau de vie. Et oui depuis que l'on s'est vu j'ai eu "quelques" négo en plus.
A l'époque j'étais comme Taome. Je ne vivais que pour le taf pour arriver là où j'en suis aujourd'hui. Par contre, aujourd'hui, je me suis bien calmé et je commence à construire quelque chose de ma vie perso. Chaque moment d'une vie a ses priorités.
Je n'exclue évidemment pas de recommencer à bosser comme un dingue si un projet intéressant venait à voir le jour, mais ce serait du temporaire et non du constant comme avant.