.
Le pire truc, c'est l'étudiant en droit qui va sur la base Dalloz pour pomper le plan d'un juriste lors d'un commentaire d'arrêt.
Bon ok c'était il y a 10 ans avant l'arrivée de smartphones mais franchement c'était pratiquement impossible de tricher.
Voici les mesures prises à l'université que je fréquentais:
- Répartition des élèves sur plusieurs amphi (le choix du lieu était évidemment imposé)
- 4 ou 5 sièges d'écart entre les élèves
- A l'entrée, un numéro t'était donné aléatoirement et tu devais t'installer à la place correspondante
- tu ne pouvais prendre que de quoi écrire... Sacs, vestes etc devaient rester au vestiaire
- plusieurs surveillants arpentaient l'amphi dont certains restaient au fond donc étaient en permanence dans ton dos
- Les feuilles de brouillon t'étaient données sur des feuilles de couleur (la couleur était aléatoire) et siglées avec le blason de l'université
- Même si ton bic tombait par terre, tu ne pouvais pas le reprendre mais lever la main pour qu'un surveillant le ramasse
- Si QCM, il y avait plusieurs questionnaires avec les questions dans un ordre différents pour éviter la triche de ceux qui ont une bonne vue
- Dans certains cours, nous pouvions prendre nos codes de lois mais il étaient vérifiés et sondés par les surveillants en cours d'examen
Le seul moment possible pour tricher était à la fin de l'épreuve le moment ou les copies sont reprises. Comme il y a un léger brouhaha, tu pouvais éventuellement demander une rapide renseignement. Mais cela devait se faire vite et donc ne modifiait certainement pas la note de plus de quelques dixièmes
Enfin, j'ai passé il y a quelques semaines, un concours. Dans celui-ci, tous le monde devait déposer sur son bureau son portable éteint... Donc impossible de tricher