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[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires
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17/01/2022, 10h23 |
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Comme je disais si nos centrales avaient 20 ans de moins, là on pourrait faire mumuse et faire ce pari du 100% puisqu'on aurait de la marge de sécurité. Mais là on n'a aucune marge, c'est un saut dans l'inconnu. Si ça foire on fait comment ? |
17/01/2022, 10h39 |
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(1) : Ce que dit le rapport : page 42 : Citation :
(2) : Ce que dit le rapport : page26: Citation :
Note personnelle : Tu as réussis non pas à être plus nucléariste que la filière nucléaire, mais à être plus nucléariste que ce que la-dite filière pense qu'il est possible d'être. |
18/01/2022, 17h57 |
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Ce n'est pas tant une contradiction qu'un plafond légal. La stratégie nationale bas carbone (SNBC) résulte notamment de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) du 18 août 2015 (laquelle a déjà été amendée à plusieurs reprises, notamment par la loi du 08 novembre 2019 que j'ai citée) et qui fixe "des objectifs à moyen et long termes", dont la volonté de porter la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % (article L100-4 du Code de l'Energie).
Donc le rapport de RTE est en parfaite adéquation avec la loi puisque l'objet juridique sur lequel il s'appuie (la SNBC) est l'expression directe de la loi, laquelle fixe un plafond à 50% de la production électrique d'origine nucléaire. Et tous les acteurs s'inscrivent dans cette logique, ce qui est normal puisque le débat public doit malgré tout être cadré. Ma volonté était de préciser (là où tu vois une contradiction de ma part) qu'il est dommage d'arriver à la conclusion que le scénario N03 (avec 50% de nucléaire) est apparemment le meilleur au regard... - des émissions de CO2, - des moyens financiers à mobiliser, - pilotage du réseau électrique, - des risques dans sa réalisation, ...alors même que le rapport n'envisage pas l'opportunité d'une part du nucléaire plus importante. Peut-être (certainement même) qu'un scénario avec 80% d'électricité d'origine nucléaire aurait montré qu'il était mieux disant que le N03. Mais on ne le saura pas puisque cela est interdit par la loi, donc inexistant dans la SNBC, donc non abordé dans le rapport de RTE. Mon point de vue est-il plus clair ainsi ? |
18/01/2022, 18h32 |
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Je commence à croire surtout que tu vois des choses dans le rapport qui n'y sont pas et qu'il y a un véritable problème de compréhension du-dit rapport, notamment sur le point que le scénario N03 est un maximum industriel (c'est juste là, page 26, il suffit de prendre le rapport et lire la page c'est pas long) . Ensuite le scénario le plus fiable dans le cadre SNBC c'est le N2. EDIT : Je comprend que l'on puisse soupçonner ce scénario de viser le 50% de nucléaire compte tenu de la loi, mais je vous invite à regarder les moyens techniques déployés dans les différents scénario N, et posez vous la question de savoir si vous voulez dépasser la-dite limite, à quoi ressemblerait la dite solution ? EDIT 2: Pour information : N1 : - prolongement du parc existant à 60 ans - Construction de centrale EPR avec 2 réacteur par site tout les 5 ans N2 : - N1 mais EPR tout les 3 ans au lieu de 5 N03 : - prolongement du parc au-delà de 60 ans - EPR tous les 3 ans ou plus vite si possible - installation de SMR Dernière modification par Lugi Sakabu ; 18/01/2022 à 20h05. |
18/01/2022, 19h45 |
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Manifestement un peu quand même puisque tu me prêtais une volonté qui n'était pas la mienne.
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Il est écrit en page 11 : Citation :
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Il n'y a pas une seule fois où le scénario N2 apparaît comme étant plus fiable techniquement, climatiquement ou économiquement parlant. Citation :
...qui montre que le rythme de construction des capacités nucléaires françaises sur la période 1978-2002 (et plus singulièrement sur la période 1978-1990) était en moyenne plus de trois fois plus rapide que ce qui est projeté pour la période 2035-2060 dans le scénario N03 de RTE. Autrement dit, si l'objectif est d'atteindre le plus rapidement et le plus assurément la neutralité carbone dans la production d'électricité, le nucléaire est la seule réponse valable. Et c'est bien parce que l'objectif n'est pas d'atteindre le plus rapidement et le plus assurément la neutralité carbone que l'on s'autorise à regarder des scénarios loufoques à base d'ENR. Ce rapport est remarquable, il est très bien rédigé, parfaitement documenté, on peut seulement regretter qu'il ne soit pas lu, en particulier par les médias et les politiques. Citation :
- Reproduction du programme nucléaire des années 1975-1990 avec un à deux réacteurs par an pendant 15 ans sur la période 2028-2043 pour atteindre la neutralité carbone dès la fin des années 2030. Qui dit mieux ? Du point de vue des émissions de CO2, c'est la meilleure solution. Du point de vue du calendrier pour atteindre la neutralité carbone, on gagne près de 20 ans. Du point de vue des aléas technologiques, il n'y en a aucun. Du point de vue du pilotage et de la stabilité du réseau, c'est la meilleure solution. Du point de vue financier, c'est la solution la moins onéreuse. Du point de vue économique, c'est une production presque 100% française avec des emplois presqu'exclusivement localisés en France. Du point de vue social, c'est la solution qui contribue le plus à la sécurité sociale et aux finances publiques. Du point de vue géopolitique, c'est la solution qui nous assure la plus grande indépendance énergétique, en particulier dans le cadre de l'électrification des usages. A un moment, il faut admettre que les ENR sont une impasse. Dernière modification par Silgar ; 31/01/2022 à 16h45. |
19/01/2022, 14h21 |
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Reste l'option de reconstruire des réacteurs de 2ème génération, qui sont a priori moins complexes (et donc dont on pourrait supposer que ça se construise plus vite), mais je ne suis pas sur que cette option soit entendable politiquement (ni même souhaitable pour être honnête). |
19/01/2022, 14h37 |
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Edit : Citation :
Une fois que l'on a compris les déterminants physiques permettant d'atteindre les objectifs de neutralité carbone, le problème demeure ce que l'on est prêt à accepter ou non (par idéologie, par mode de vie, par proximité avec son lieu de vie, par esthétique, par peur, par intérêt financier, etc.). Mais ne faisons pas croire que les ENR sont une solution de long terme, en particulier si l'électrification des usages s'intensifie. Tout au plus c'est une solution transitoire pour effacer les centrales à charbon (que nous n'avons pas en France) dans certains pays et s'accommoder du gaz pendant quelques décennies. A ce titre, n'oublions pas le postulat (incompréhensible) de la SNBC qui prévoit une baisse de la consommation d'énergie finale en 2050 par rapport à aujourd'hui : L'électricité consommée en France aujourd'hui représente environ 400 TWh (soit 1600 TWh x 25%) et la SNBC postule que la consommation d'électricité à l'horizon 2050 sera de 511,5 TWh (soit 930 TWh x 55%), donc à peine 100 TWh de plus. Ceci alors même que l'électrification des usages et le remplacement des énergies fossile doivent être absorbés à hauteur de 700 à 800 TWh. Sauf à être magicien, je doute que l'on soit en mesure de remplacer 700 à 800 TWh d'énergie fossile par seulement 100 TWh d'énergie électrique. Dernière modification par Silgar ; 19/01/2022 à 18h15. |
19/01/2022, 14h41 |
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Ces points en particuliers sont problématiques : Difficile d'être plus clair, c'est écrit noir sur blanc dans le rapport de RTE : c'est bien la SNBC qui "détermine le cadrage de référence" de l'étude réalisée par RTE. Donc le problème de compréhension, je ne crois pas qu'il soit de mon côté. Non. Que la limite légale soit ce qui limite les scénarios N0 c'est une connexion que tu fais, et n'est mentionné nulle part dans le rapport. Le point important rappelé chaque fois qu'est mentionné les 4 lettres SNBC sont son objectif principal, à savoir, la réduction des émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone. Si l'autre objectif de réduction de la part du nucléaire avait limitant pour les scénario N0, cela aurait probablement été mentionné lorsqu'ils sont abordés (ce qui n'est pas du tout page 11). Personnellement, ça m'intéresse également de savoir ce qui limite nos capacité d'installation du nucléaire en-deça de ce qu'on faisait il ya 40 ans, y a de bonnes chances pour que ce soit humain, peut être même réglementaire, mais je parierais sur une multiplicité des raisons. Le scénario N2 est moins disant que le scénario N03 sur la totalité des sujets abordés dans le rapport, du coup je ne comprends pas ton propos. Pour ma part, je m'en tiens à ce qui est écrit dans le rapport. Les illustrations suivantes permettront à chacun de se faire son opinion : Bah, c'est pas compliqué ce que je dis. Quand tu dis que le scénario N03 est le moins risqué c'est faux, et c'est en contradiction directe avec ce que dit le rapport, notamment un graphique curieusement absent de la liste de ceux censés nous éclairer dans notre réflexion. Un oubli sans doute. Lire le rapport permettra à chacun de savoir ce dont on parle. Les morceaux choisis, je ne sais pas à quoi cela peut servir, à part éviter de se remettre en question. Il est pas long ça se fait. Le point où je te rejoins, par contre, c'est que le cadre SNBC est limitant et confine à l'absurde, puisqu'in fine il dépend assez peu de la filière énergie et de ses performances. Je pense que s'il y a une discussion à avoir c'est probablement là qu'elle se trouve. Enfin, là, plus que sur le contenu du rapport lui-même. EDIT : Citation :
Dernière modification par Lugi Sakabu ; 19/01/2022 à 20h35. |
19/01/2022, 20h18 |
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-Black-Shadow- |
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Alpha & Oméga
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https://actu.fr/normandie/flamanvill..._48067014.html
Il y a un peu de conditionnel, en cas de malchance, je croit que ces premier EPR nous aurons tout fait. En tout cas si ça peut repousser à fin 2024 son entrée en services je ne serait pas contre. Édit: au moin pour les prochain EPR, on seras prêt. |
20/01/2022, 18h23 |
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- Juin 2018 : Macron prépare la vente d'ADP. - L'opposition râle. Les Français râlent. Une pétition s'ouvre. Elle atteint 1,2 millions de signature (loin des 4,7 millions requis pour remettre en question le projet) - Janvier 2020 : Le COVID arrive. - Mars 2020 : Le gouvernement suspend la vente parce que "les conditions ne sont pas du tout favorables" alors que l'action ADP a perdu 30% le 21 février 2020. Et il y en a qui voudraient reprocher à Macron de ne pas avoir vendu au pire moment de la valeur de l'action ? Genre il aurait du vendre quand l'action était à 80 balles alors qu'elle était à 180 quelques mois plus tôt ? |
27/01/2022, 14h00 |
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Ce que tu dois ne pas comprendre c'est que sans cette opposition ADP aurait été vendu avant le COVID avant de perdre sa valeur et que l'état aurait fait une bonne affaire ...
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27/01/2022, 14h04 |
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En plus de mémoire c'était les chinois qui étaient en lice non ?
Or dans la même période y avait un scandale avec l'aéroport de Toulouse https://lexpansion.lexpress.fr/actua...n_2063434.html En plus vendre ADP qui était rentable pour gagner 3 sous, sans rien résoudre la question de la dette. En plus aéroport stratégique. C'était scandaleux surtout pour que ça termine dans les mains de l'Etat chinois (oui oui pour moi les sociétés privé indépendante du pouvoir en Chine, ça n'existe pas). Bref c'est une bonne chose que ç'a n'a pas pu se faire. D'autant que franchement personne n'est dupe. Si ca avait été vendu c'était juste avant la crise. Donc l'Etat aurait du raquer pour venir soutenir ADP privatiser puisque l'acheteur se serait retrouvé dans la merde. A chaque fois qu'on a privatisé un bien public commun. On se retrouve avec la situation perte pour le contribuable, gain pour l'actionnaire. Donc on peut refaire l'histoire, mais au final l'Etat aurait pas gagné grand chose. Et les contribuables 0. |
27/01/2022, 14h28 |
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#25762 |
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