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Comme à peu prés 25 millions de français, j'ai regardé le débat Royal - Sarkozy, largement retransmit par une dizaines de chaîne de télévisions hertziennes, du câble, du satellite et du net.
Comme beaucoup j'ai noté les bons points de l'un et de l'autre lors. J'ai sourit quand Segolene a proposé de faire raccompagner toutes les femmes à leurs domiciles après leur travail. Et puis il y a eu le moment choc, le moment où j'ai réellement eu l'impression d'avoir un vrai moment de vérité politique, un équivalent de "vous n'avez pas le monopole du coeur" ou "pouvez-vous vraiment me le dire dans les yeux" ou bien encore "vous parlez du passé mais quel dommage qu'entre temps vous soyez devenu l'homme du passif". Ainsi, donc, voici l'extrais en question. Si vous trouvez que la coupure de début et de fin sont partisanes, vous pouvez voir ou revoir les propos avant et après de l'extrais dans le cadre de l'ensemble du débat Comme vous pouvez le voir Sarkozy est clairement décontenancé. Il cherche dans ses feuilles, lance des regards aux deux journalistes, essai de changer de sujet. Enfin non, ça, c'est ma traduction à moi car c'est ainsi que je le vois. Et donc je voudrais savoir sur la base de cet extrais de 6 minutes d'un débat qui aura duré plus de deux heures, ce que d'autre sensibilité que la mienne en auront retenu. Est-ce que Segolene nous a fait une crise d'hystérie, ou bien sa colère était-elle légitime par rapport à un discours qu'elle aurait trouvé réellement choquant, de la part du candidat UMP qui parlait du drame des handicapés non scolarisés, alors même que son gouvernement a détruit les emplois d'aide à la scolarisation de ces enfants. Plus largement, que pensez vous de ce moment précis de télévision (qui au demeurant restera dans ma mémoire sans le moindre doute comme le débat d'entre deux tours le plus "dure" jamais vue depuis l'existence de cette exercice de style) ? |
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Greg le millionnaire |
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