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Publié par Le Monstre
Boris Vian alors, ça me parait parfaitement coller pas mal à ce que tu demandes.
- L'écume des jours
- L'herbe rouge
- L'arrache-coeur
Je plussoie.

Et je suis d'accord avec Pile concernant la barrière de l'âge.

Sinon jette un oeil au bouquin "Les dents du tigre" de Maurice Leblanc, il est vraiment terrible.
C'était plus pour cibler ce qui serait susceptible de me plaire que pour fixer une barrière, en général à 16 ans on a pas les mêmes goûts littéraires qu'à 26.

Au final j'ai acheté L'écume des jours, Hannibal et un ami m'a passé les Millenium, merci .
Message supprimé par son auteur.
Personnellement, je viens de lire la série Malaussène de Daniel Pennac et j'ai trouvé ça vraiment chouette. Le héros m'a bien plu même si le réalisme n'est pas forcément au rendez-vous (salut je me fait exploser le cerveau et je survis/ j'avorte et on greffe le foetus dans l'utérus d'une autre femme).

Sinon, je viens de commencer un classique: La peste d'Albert Camus. C'est vraiment plaisant à lire, j'ai accroché dès les premières lignes.
A 16 ans tout t'es accessible. Tu decouvriras plus sur le monde en lisant que par n'importe quel autre moyen, a ton age (autre que te faire jetter de chez toi par tes parents et te retrouver embarque dans des plans galere en premiere main).
Bon bah ça fait longtemps que j'avais pas écrit ici, j'en ai lu un paquet depuis ^^

- la fin du cycle d'Hyperion (Endymion et The Rise Of Endymion), génial et une fin superbe

- Le Cid, Corneille, que j'apprécie toujours autant

- Les Fourberies de Scapin, Molière
- L'Avare, Molière

- Histoire du Théâtre du Moyen-Âge à la Renaissance (très synthétique et instructif sur les mystères, les farces etc

- Jane Eyre, Charlotte Brontë. Un superbe roman du XIXe siècle, qui aborde plein de thèmes intéressants . Très très bien écrit et de ce fait assez difficile à lire en langue originale (le vocabulaire est assez ancien, en fait), mais très agréable. Il raconte l'histoire d'une jeune fille orpheline, placée chez une tante qui ne l'aime pas du tout. Elle ira ensuite dans une école aux conditions de vie difficiles, puis deviendra gouvernante dans un grand manoir du seigneur Rochester. S'en suivra peu à peu une histoire d'amour très vite troublée par des secrets trop lourds. Il aborde les thèmes de l'honneur, de la passion, etc

- The Portrait Of A Lady, Henry James. Le chef d'oeuvre d'Henry James. Il raconte l'histoire d'une jeune Américaine débarquée en Angleterre, une âme forte soucieuse de conserver son indépendance et sa liberté, et qui va tomber dans le piège des conventions sociales et de la "norme". Une réflexion intéressante justement sur ces conventions sociales, et une fin originale bien que très triste.

- Tom Sawyer, Mark Twain. Toujours aussi fantastique, Mark Twain, Bien que les enfants de ses romans évoluent dans l'Amérique puritaine en plein expansion, encore majoritairement pauvre et rurale, on s'y croirait et Mark Twain a su saisir et peindre avec une incroyable exactitude l'esprit de l'enfance, l'odeur de la nature, le bruit des bagarres, la saveur des amours enfantines et les nombreuses bêtises. Tout cela dans un anglais savoureux, notamment dans les dialogues. Ça se lit tout seul.


Là je viens d'attaquer Les Caractères de La Bruyère, j'en suis à la préface précédant les Caractères de Théophraste qui eux mêmes précèdent ceux de La Bruyère. Bon, j'ai étudié ça, mais j'avais 16 ans et je trouvais ça dégoûtant et chiant. J'espère apprécier beaucoup plus cette lecture
Des lectures "sérieuses". J'en ai lu quatre de ta liste pendant mon interminable cursus scolaire mais ça ne me serait pas venu à l'idée de les lire pour le plaisir.


Je voudrais conseiller un livre même si ce n'est pas celui que je lis en ce moment, c'est le livre que j'ai le plus offert :

L'hygiène de l'assassin de Amélie Nothomb.
Je me suis mis depuis ce matin à Pour en finir avec Dieu de Richard Dawkins.
Dans la même veine que ses autres livres, mais plus choquant, plus agressif, plus percutant sur tout ce qui touche à la religion. En darwiniste convaincu il démolit méticuleusement point à point l'argumentaire des religieux, à sa méthode donc pas toujours finement et avec un parti pris plus que certain, mais pas sans intérêt ni avec une certaine ironie.

J'apprécie toujours son style d'écriture, même si je ne suis pas partisan de toutes les idées qu'il a pu évoquer au fil de ses œuvres, il a le mérite de développer de nombreux concepts, de présenter de nombreuses anecdotes croustillantes ... j'imagine bon nombre d'américains se tourmenter en pensant que les Pères Fondateurs ont pu verser dans un athéisme certain pour quelques uns d'entre eux .
Citation :
Publié par Knoutissima
Des lectures "sérieuses". J'en ai lu quatre de ta liste pendant mon interminable cursus scolaire mais ça ne me serait pas venu à l'idée de les lire pour le plaisir.

Ben Molière je trouve ça très agréable à lire (je suppose que c'est ce que tu as lu pendant ton cursus), le Cid également, bien que ce soit en vers c'est tout de même très facile (bon là je connais un paquet de gens qui trouvent ça chiant il est vrai )


Les Caractères ça a plus de potentiel chiant il est vrai. Là je lis les Caractères de Théophraste et bon, voilà quoi ce sont des caractères. L'avarice, l'impudent etc. ce sont de très bons portraits sur les hommes mais à priori je ne découvre rien pour l'instant. Je pense que c'était bien plus savoureux à l'époque où les hommes ignoraient réellement leurs vices
Ce thread me donne méchamment envie de dévaliser mon bouquiniste

Sinon en ce moment je suis en train de lire "Un type bien ne fait pas ça..." d'Axel Kahn.

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L'auteur, après nous avoir livré une partie de son parcours personnel et professionnel, nous offre le fruit de ses réflexions éthiques et morales sur des sujets tels que l'euthanasie, l'homoparentalité, la prostitution, l'avortement ou encore le phénomène des mères porteuses.

Présentation de l'auteur

Citation :
Chercheur de renommée internationale, Axel Kahn est docteur en médecine et docteur ès sciences, généticien, ancien directeur de l'institut Cochin, directeur de recherche à l'INSERM et depuis 2007, président de l'Université Paris Descartes. Il a également été membre pendant douze ans du Comité consultatif national d'éthique et président du comité des sciences de la vie à Bruxelles.
Extrait du livre en 4ème de couverture

Citation :
Par deux fois mon père m'a lancé des injonctions qui n'ont cessé de me poursuivre: "Un garçon bien ne dit pas ça" après que, à l'âge de sept ans, j'ai interpellé un petit camarade avec des accents racistes. Et "Il faut faire durement les choses nécessaires, sois raisonnable et humain" dans la dernière lettre qu'il écrivit avant de se jeter d'un train à pleine vitesse. Déchiffrer ces messages a été l'un des fils rouges de mon itinéraire intellectuel et de ma vie d'homme. Je ne suis pas certain d'y être parvenu dans le sens exact que Jean Kahn donnait à ses propos, mais j'ai élaboré moi-même un corpus de valeurs que je suis capable d'expliciter, de fonder en logique, de telle sorte que mes interlocuteurs et lecteurs puissent s'en saisir pour les contredire ou se les approprier.
Pour ceux qui connaissent un peu le personnage, son étonnante capacité de vulgarisation se retrouve aussi bien à l'oral qu'à l'écrit, faisant de ce bouquin quelque chose de très accessible et agréable à lire.

Au passage, je suis preneur quant aux suggestions de lectures dans la même veine
Acheté tout à l'heure et déjà terminé ( ) : Mohamed SIFAOUI, Pourquoi l'islamisme séduit- il ?, Paris, Armand Colin, collection "Eléments de réponse", 2010, 255 pages (18 euros).

A la fois sérieux, à mon sens bien documenté et argumenté. Globalement clair. Pas forcément d'accord avec tout ce que l'auteur peut écrire, mais clairement oui sur les constats qu'il peut faire sur l'idéologie qui sous- tend la "nébuleuse islamique" et sur sa dangerosité idéologique.

Dix chapitres, après une très bonne introduction qui problématise bien et apporte de bonnes définitions (une bonne intro donc).

1- Retour sur l'histoire tumultueuse de l'islamisme (la partie historique de l'ouvrage, qui nécessite à mon sens une première connaissance des espaces et périodes concernées, sous peine d'être un peu perdu).
2- L'islamisme est- il un totalitarisme ? (très bon chapitre en dépit des critiques qu'on peut porter sur le fond).
3- Tariq Ramadan est- il islamiste ? (très bonne "mise à nu" d'un islamiste féroce pourtant "propre sur lui" et "bon client" des médias européens).
4- Les "idiots utiles" de l'islamisme (bonne analyse de la manière dont certains "intellectuels" auto- proclamés se font les défenseurs de l'islamisme le plus radicale, sur fond de déviance des idées au coeur de la démocratie. A lire... témoignage d'une bonne "crise de la pensée européenne" à mon sens).
5- Pouvoirs publics et islamistes : qui se joue de qui ? (titre évocateur).
6- Quand les islamistes utilisent les médias et internet pour séduire (une bonne description des méthodes de prosélytisme, des variantes du discours islamiste et de la part de responsabilité des médias dans la diffusion de cette idéologie abjecte).
7- Des non- musulmans séduits par l'idéologie islamiste (retour sur les "convertis" et sur leur prosélytisme).
8- Les idéologues de la haine.
9- Que veulent les islamistes ? (retour sur les finalités d'un courant politique qui instrumentalise la religion musulmane et capture la parole des Musulmans pour s'exprimer en leur nom).
10- Comment agir face à l'islamisme (je l'ai lu comme un "pamphlet républicain" de la part d'un laïque de confession musulmane : j'ai trouvé ça vraiment intéressant, et j'ai été étonné de l'intransigeance républicaine qu'il appelle de ses voeux, de la dénonciations des élites à laquelle il se livre, et de la criminalisation de l'idéologie islamiste qu'il réclame. En gros, j'ai trouvé un passage qui a bien résumé ce que je peux penser moi- même depuis ces dernières années).

Seul bémol auquel j'ai été sensible : Sifaoui dénonce l'islamisme et notamment la victimisation qu'il instrumentalise auprès de certaines populations pour mieux les asservir à ses buts. Mais je trouve qu'il tombe lui- même (légèrement il est vrai) dans la victimisation des Musulmans de France. Sans être faux, le tableau me semble un peu noirci par moment. Du moins, on aurait aimé sur ce point plus de sources pour qu'il donne du "corps" à ce ressenti, pour montrer clairement qu'on est bien dans la réalité quantifiée et non dans le ressenti social.
Disons que, sur le fond, c'est le seul "reproche" que je pourrais lui faire. Je vais de ce pas lui en faire part, puisqu'il donne les coordonnées de son blog.

A noter que sur la question, Sifaoui est considéré comme une référence, et un militant. Cela étant, son travail me semble tout à fait construit et il ne dit rien sans référence précise (et ça, c'est à mon sens le premier gage de sérieux).

Pour info, ses autres livres :
- La France malade de l'islamisme, Le Cherche Midi, 2002.
- Mes "frères" assassins, Le Cherche Midi, 2003.
- Combattre le terrorisme islamiste, Grasset, 2007.
- Ben Laden dévoilé, Editions 12 Bis, 2009.

Pour plus d'infos, on peut voir son blog. http://www.mohamed-sifaoui.com/
Ou voir de nombreuses vidéos via Youtube ou Dailymotion.

EDIT : je viens de tomber sur la présentation du livre faite à la radio, avec entrevue de l'auteur : http://www.youtube.com/watch?v=YF2YVZ4BO-A
Citation :
Publié par Ysengwen
http://www.mnemos.com/JOOMLA2/images/couvertures/Brion/Le-dit-t1-BD.jpg http://www.mnemos.com/JOOMLA2/images/couvertures/Brion/Le-dit-t2-BD.jpg
J'ai commencé le premier, c'est vraiment différent à ce à quoi je m'attendais. C'est vraiment écrit comme la bible en plus moderne, mais pas peur des répétitions, pas peur de faire venir des informations d'on ne sait où, etc...
J'aime beaucoup en revanche la causalité de toute les actions. Chaque partie commence pas un jeu du démons et toute la partie montre ses conséquences et les malheurs que ça engendre sur de nombreux personnage, nations, voire sur le monde. Et pourtant ce Démon, est vraiment attachant, cruel, mais très humain finalement.

En revanche, pas vraiment gênant, mais qui choque un peu c'est la reprise de nombre mythe, légende de nombreuses coutumes, mais souvent revisité, parfois de façon inattendue.
Moi j'ai fini 1984 de Georges Orwell il y a quelques jours, c'est plutôt bien foutu mais je l'ai trouvé gonflant. On m'as prêté la trilogie Millénium donc j'ai de quoi faire maintenant
J'ai lu aujourd'hui le témoignage de Rudolf Hoess, commandant d'Auschwitz, publié (réédité) en 2005 chez Poche / La Découverte (11,5 euros).
Poignant et terrifiant, même si La mort est mon métier de Robert Merle (lu il y a longtemps) en donnait une version romancée.
J'avais lu l'année dernière L'espace de la révélation d'Alastair Reynolds, et bien aimé si ce n'est pour une fin qui tombait dans le genre "délire mystico-bizarroïde/religieux" que je n'apprécie vraiment pas.

Lu ces derniers jours le T2 de la série, La cité du gouffre.
Le personnage principal, Tanner Mirabel de Sky's Edge, ex-soldat pas très net reconverti dans la sécurité d'un type qui l'était encore moins, se réveille avec de "petits" problèmes de mémoire après le voyage en cryosomnie de 15 ans qui l'amène à Yellowstone sur les traces de l'homme dont il s'est juré d'avoir la peau, responsable de la mort de son employeur et de la femme qu'il aimait.
Une peste biotech survenue pendant leur voyage a métamorphosé la Cité du Gouffre, privant une bonne part de la ville et de ses habitants des technologies les plus avancées qui en faisaient une des merveilles de l'espace interstellaire connu. Régression technologique et changements sociétaux au programme, Tanner fait vite figure de proie peu commode puis de trouble-fête dans le jeu de chasse à l'homme clandestin et mortel organisé par une certaine frange blasée de l'élite, tandis que ses rêves étranges et ses crise mémorielles éveillé tracent en parallèle l'histoire assez cynique et noire de la fin du voyage spatial de la flotte colonisatrice de son propre monde natal de Sky's Edge... le sien, vraiment ?

Peut-être pas un chef-d'œuvre immortel mais j'ai trouvé ça enlevé et bien mené.

Et honte aux saucissonneurs, un poche de 960 pages c'est parfaitement faisable, maniable et lisible.

Autres découvertes périphériques à la lecture :
• Un blog (anglophone, mais contributions de couv' "convenables" de tous pays bienvenues pour autant que vous produisiez le cliché ou le scan vous-même), qui s'efforce de collectionner les couvertures de SF/Fantasy les plus kitsch et croquignolettes.
http://www.goodshowsir.co.uk/
• Un site de "lectures sociales" francophone gratuit, moins établi pour le moment que le très connu LibraryThing ou le plus francophone Babélio (tous deux payants au-delà d'une certaine taille de biblio). Il y a pour l'instant une très forte densité d'amateur(trices) de bit-lit, un peu plus d'amateurs d'autres genres littéraires ne ferait sans doute pas de mal
http://booknode.com/
Miniatures attachées
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Nom : revelation.jpg
Taille : 235x400
Poids : 35,8 Ko
ID : 110332   Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : chasmcityfr.jpg
Taille : 400x670
Poids : 61,1 Ko
ID : 110333  
Un roman français actuel et enthousiasmant c'est assez rare pour mériter un petit post.

HHhH * de Laurent Binet( Grasset )

*comme ça se prononce

Comme un bon scénario de cinéma le propos tient en une ligne: le récit de l'assassinat de Heydrich par deux résistants tchécoslovaques.

L'histoire est je pense méconnue par chez nous (elle l'était pour moi en tous cas) et pourtant tout y est stupéfiant: les intervenants, la préparation, le déroulement, les conséquences. ( L'épisode de la crypte est à lui seul complètement improbable.)

Binet décrit en parallèle la naissance du projet, son déroulement, sa vision, cette partie amène du coup sa petite part de narcissisme voire un peu d'auto-complaisance mais un bon bouquin peut se permettre d'être un peu agaçant parfois imho, et il a le mérite d'y poser quelques vraies bonnes questions, en particulier: "comment faire un roman avec de l'histoire (ou l'inverse)".

Reste la question du pourquoi un roman plutot qu'un ouvrage historique classique
bin c'est déja quand même un moyen de faire de Gabcik et Kubis beaucoup plus que juste deux noms, que l'histoire est tellement étonnate que le simple récit des faits suffit à transfomer ce livre en page turner. Par ailleurs en laissant plus de place a l'humain ( et l'inhumain d'ailleurs) dans cette histoire, il n'empêche pas du tout de se tourner ensuite vers des ouvrages plus classiques ( ce serait même le contraire, c'est assez incitatif au final)

sans forcement inciter tout le monde a se jeter dessus sine die, c'est au minimum un titre à garder en tête pour la sortie poche qui se fera un jour ou l'autre
Citation :
Publié par Leni
Bon bah ça fait longtemps que j'avais pas écrit ici, j'en ai lu un paquet depuis ^^

- la fin du cycle d'Hyperion (Endymion et The Rise Of Endymion), génial et une fin superbe

Marrant, je suis justement en train de finir le dernier tome.

Dan Simmons est vraiment un super auteur, mais y'a vraiment des passages chiaaaaaaaaaaants comme la mort dans ses bouquins.
Dans Illium et Olympos on se tape je sais pas combien de Sonnets de Shakespeare, dans Le cycle d'Hyperion c'est Keats, les Cantos, les trucs zen, les listes longues comme le bras de tous les gens qui sont à un endroit (Sur le pont du vaisseau, il y avait 54 mecs, voici leurs noms), etc...

Je me rappelle plus de l'échiquier du mal mais il me semble que c'était beaucoup plus atténué.
Citation :
Publié par Kam'
Je me rappelle plus de l'échiquier du mal mais il me semble que c'était beaucoup plus atténué.
J'avais trouvé l'Echiquier du mal beaucoup plus indigeste que les cycles Illium / Olympos et Hypérion / Endymion, plus lourd, mais rien d'anormal dans le sens où l'atmosphère complète du bouquin, en raison de son thème, se doit d'être très pesante. Un peu aussi à l'image du Chant de Kali, toujours de Simmons, son atmosphère est si lourde que parfois cela donne l'impression d'être réellement dans une purée de pois nauséabonde.

Pour des lectures plus digestes et rapides, Les fosses d'Iverson, décapant et cynique, ou encore Les fils des ténèbres, plus classique.
Citation :
Publié par Kam'
Marrant, je suis justement en train de finir le dernier tome.

Dan Simmons est vraiment un super auteur, mais y'a vraiment des passages chiaaaaaaaaaaants comme la mort dans ses bouquins.
.

Je n'ai lu que le cycle d'Hyperion et celui d'Endymion, donc je peux pas juger des autres, mais je me suis pas une seule fois fait chier dans ses bouquins, hormis peut être deux passages qui trainaient en longueur dans dans le cycle d'Endymion (quand ils sont sur la planète de glace puis dans le dernier tome quand Raul a son calcul rénal) =)

Les passages zen qui expliquent la philosophie d'Aenea je trouve ça super bien foutu, et les poèmes de Keats sont magnifiques, donc ça me dérange pas !


En parlant de poésie, je vais relire les Fleurs du Mal, tiens ça fait un bail (depuis le lycée en fait, lol).

J'ai terminé les Caractères, et j'ai plutôt bien aimé, surtout les chapitres "Des Esprits Forts" qui s'attaque aux athées (je suis pas du tout d'accord avec La Bruyère, mais j'ai néanmoins apprécié son éloquence), "De la Chaire", et "De la Cour". "Des ouvrages de l'esprit" est également assez intéressant
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