En premier chef le premier ministre lui-même qui se refuse à négocier et qui prend des décrets dans le dos des parlementaires en cherchant à doubler les franchises médicales, contre l'avis de tous, y compris de la sécurité sociale, alors même qu'il sait qu'il va tomber lundi.
Sans compter que lorsque le PS n'a pas voté la censure en début d'année, Bayrou, au lieu de chercher à travailler avec eux, les a régulièrement attaqué. Il n'a toujours pas digéré la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires.
Encore récemment, face au contre-budget socialiste, au lieu de proposer de négocier, il répond :
"On abandonnerait la politique pour moi vitale pour le pays" pour une "autre" politique "plus laxiste", "plus à la dérive", a-t-il ajouté.
La marge de négociation qu'il propose c'est de passer de 2 jours à 1 jour.
Le problème c'est que le centre se refuse à toute négociation qui remettrait en cause une partie des réformes qu'ils ont mené depuis 2017. Cela ne peut qu'aboutir à ce blocage. Il préfère s'allier à la droite sénatoriale, qui au passage refuse de s'engager totalement, plutôt que négocier avec la seule force qui peut leur apporter la majorité : la gauche allant des socialistes au parti communiste.
Et le président Macron qui ne chercher pas à trouver une solution pour la stabilité du pays, mais à protéger son héritage. On se retrouve donc avec un président qui au lieu d'être facilitateur est facteur de chaos et d'instabilité. Quand je vois qu'on parle maintenant de nommer Vautrin, Darmanin ou Lombard comme premier ministre, c'est qu'ils n'ont rien compris.
On doit d'abord commencer par former une majorité sur un programme partagé et non pas nommer des personnalités qui ne pourront pas plus agir.
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