La Dette ou la Dissolution II - Bayrou tombera t-il ?

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Publié par Aloïsius
Seulement trois ?

Extrême-droite, droite conservatrice, droite libérale, centristes mort-vivant, gauche réformiste, gauche libertaire, gauche radicale, extrême gauche.

Alors certains de ces groupes peuvent s'allier avec leurs voisins, mais ce sont toujours des alliances fragiles et temporaires. Certains sont exclus de la représentation nationale car trop isolés. Mais on compte actuellement quatre blocs à l'Assemblée, dont un a déjà volé en éclat quelques semaines après l'élection et ne se reformera sans doute pas.
Sauf que la 5ème république, modifiée par le général de Gaulle, est faite pour fonctionner avec un président de la république est une majorité absolue stable sortie des urnes. Il y a des obstacles à peu près infranchissables à la formation d'une alliance de majorité issues de blocs différents pour diriger le pays :

- le président de la république est juge et parti dans le choix du premier ministre
- le président nomme qui il veut ou ne nomme personne tant qu'il veut
- il n'est pas nécessaire qu'un premier ministre ait formé de coalition majoritaire pour être nommé

En gros le seul test d'un gouvernement c'est la motion de censure. Par exemple on a vu que le RN est depuis 8 mois dans la majorité tout en étant déclaré officiellement dans l'opposition et comme il n'y pas de programme de coalition, mais uniquement un accord obscur négocié dans l'ombre, l'instabilité est totale. D'ailleurs quand une alliance majoritaire tient sur des accords secrets, on est bien loin de la démocratie.
Citation :
Publié par Cyela
Mais si faut dissoudre, avec l'extreme droite en tête, j'ai hate d'entendre melenchon faure, les écolos et les communistes demander bardella en premier ministre, parce que quand même ils sont arriver en tête et sinon c'est pas la démocratie...
L'extrême-droite n'est pas traitée comme les autres partis et ne doit jamais l'être, c'est le principe du cordon sanitaire : pas d'alliance, pas de collaboration, pas de discussions.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
L'extrême-droite n'est pas traitée comme les autres partis et ne doit jamais l'être, c'est le principe du cordon sanitaire : pas d'alliance, pas de collaboration, pas de discussions.
C était le cas ce n'est plus le cas.

Actuellement, le RN est moins combattu et attaque que LFI.

Le cordon sanitaire c'est du passé, de même que le barrage républicain.

Puis disons le, on a actuellement au gouvernement des anti IVG, anti woke, homophobe, pro Likoud etc . Etc ...
La limite avec le RN est tenu chez certains républicains catholiques conservateurs.
Citation :
Publié par Soumettateur
Sauf que la 5ème république, modifiée par le général de Gaulle, est faite pour fonctionner avec un président de la république est une majorité absolue stable sortie des urnes. Il y a des obstacles à peu près infranchissables à la formation d'une alliance de majorité issues de blocs différents pour diriger le pays :

- le président de la république est juge et parti dans le choix du premier ministre
- le président nomme qui il veut ou ne nomme personne tant qu'il veut
- il n'est pas nécessaire qu'un premier ministre ait formé de coalition majoritaire pour être nommé
La fin de mon cours sur la 5e République depuis 2022 a pour titre "crises et blocages" ou quelque chose de ce style.

Le système ne fonctionne plus. Mais quand je regarde ce qui se passe ailleurs (RU, USA, Italie...), j'ai l'impression que la crise est plus profonde qu'un problème d'adaptation des institutions.
Logique, on fait face à de nombreux problèmes systémiques et mondiaux tels que :
  • La destruction de notre biotope, qui nécessiterait à la fois une coopération mondiale et des sacrifices importants pour être enrayée, teintant toute perspective d'avenir en noir.
  • Les conséquences des politiques économiques Reagan-Tatcher et l'avènement des oligarques partout dans le monde, qui ont acquis un pouvoir politique démesuré du fait de leurs fortunes démentielles, similaires aux mega-corpos décrites dans les ouvrages cyberpunks.
  • L'arrivée de technologies de l'information (médias sociaux, big data, neurosciences, LLM) permettant aux régimes hostiles et aux oligarques d'influencer l'opinion comme jamais, déstabilisant leurs ennemis naturels que sont les démocraties.
  • La mort des idéologies positives. Déjà car il est difficile d'avoir le moindre optimisme du fait du premier point, ensuite car la plupart des idéologies du XIXème et du XXème siècle on pu être testées et soit ont conduit à des échecs, soit donnent lieu à des trucs fonctionnels mais pas du tout sexy vu qu'elles sont basées sur la recherche du compromis et de la politique des petits pas. Du coup les idéologies du XXIème siècle sont mortifères au possible (transhumanisme, les comploplos, les incels, etc.)
  • Le monde a été plus ou moins complètement expliqué, il n'y a plus de mystère rencontrés au quotidien, et on a tous accès à une information vulgarisée en quelques clics. Tout phénomène peut immédiatement être documenté et analysé. Il n'y a plus besoin d'intervention du surnaturel, plus de place pour les miracles, les cryptiques et les UFOs. La religion n'est plus nécessaire à l'être humain, et du coup, les derniers religieux, menacés de disparition, réagissent comme des animaux acculés et deviennent le plus vicieux et violent possible.

Et si tous n'y sont pas sensibles de façon similaires, aucun gouvernement n'a encore trouvé de façon réaliste de gérer ces cinq problèmes mortels, ni même exprimé de volonté forte de ne serait-ce que les prends à bras le corps.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
  • La mort des idéologies positives. Déjà car il est difficile d'avoir le moindre optimisme du fait du premier point, ensuite car la plupart des idéologies du XIXème et du XXème siècle on pu être testées et soit ont conduit à des échecs, soit donnent lieu à des trucs fonctionnels mais pas du tout sexy vu qu'elles sont basées sur la recherche du compromis et de la politique des petits pas. Du coup les idéologies du XXIème siècle sont mortifères au possible (transhumanisme, les comploplos, les incels, etc.)
La première (chronologiquement) des idéologies positives, c'était l'humanisme, qui allait de pair avec la révolution scientifique. On avait l'habitude de le voir combattu par l'extrême-droite (qui haïssait aussi les Lumières), mais il est aussi rejeté par une partie de la gauche radicale. Du coup, il ne reste que des ruines.
Si l'Assemblée reste constituée comme elle est, comme le craint Bayrou - et c'est ce qui lui a fait demander un vote de confiance - le prochain budget pourrait ne pas être voté.

Pour autant, Emmanuel Macron n'a aucune raison, puisqu'on lui éclate son premier ministre, d'aller servir l'opposition davantage :
  • surtout qu'on lui a dit en Septembre dernier, devant les résultats, combien c'avait été inconséquent et mal avisé de sa part
  • et qu'on lui annonce que s'il y procédait, là, maintenant, ça pourrait être encore plus difficile pour lui...
  • le budget, avec une "pire assemblée pour lui", il ne passerait pas davantage, voire encore moins bien.
À mon avis, il ne dissoudra pas.
En plus, en retenant l'assemblée et en laissant ce stress sur le sujet de la dette, il force le sujet de la prochaine campagne présidentielle - qui ne va plus tarder - sur ce sujet-là.
Et là, ça va pas être simple pour tous les partis...
Son premier ministre n’a pas vraiment eu besoin de personne pour « s’éclater », honnêtement… Il s’y est assez bien pris tout seul.
Effectivement il s'est foutu dedans tout seul en faisant son vote de confiance sur la réduction de la dépense publique comme seule et unique politique possible.

Son discours est démonté de façon limpide (vers le début) par Clément Viktorovitch :



Au passage bien sûr il passe son décret dégueulasse de doublement des frais médicaux.
C'est pas nouveau que le seul axe possible pour la France version macroniste.

C'est réduire le poid des prestations sociales et protection qui pèsent sur les entreprises (surtout les grosses).
Et que la France soit un paradis fiscal pour les ultra riches.

Afin de favoriser l investissement et augmenter la compétitivité des entreprises.

Le volet sociétal passé après, ils préférons s associer avec l antichambre de l extrême droite qu avec le courant socialiste de gauche par exemple.

Cette politique doit forcément marcher, si elle ne marche pas c'est qu on est pas allé assez loin.

A ce titre, c'est la faute des électeurs, de l opposition, des français qui ne font pas f effort qui bloque le pays en remettant en question cette politique.

Le clientélisme, l incompetence de Bayrou de gérer un moment politique aussi difficile, les problèmes de communication, les effets de bords de leurs politiques de division, de passage en force (répression + 49:3 + magouilles), les multiples affaires au cu.
Tout ça c'est pas bien grave et c'est pas de leurs fautes, un peu comme la dette.

Voilà un peu le discours ambiant de ce qui reste de leurs électeurs.

On parle de division des français certe mais il y a un truc où ils majoritairement d accord c'est qu ils ne veulent plus de ce gouvernement.
Ils ne sont juste pas d accord par quoi on le remplace.
Et c'est la seule raison qui fait tenir la Macronie actuellement, ça et leurs manque de dignité.

Et "bloqué" le pays en s accrochant au peu de pouvoir qui leurs restent leurs permettra juste de passer quelques petits decrets en mesquinerie...
Ou de voter des budget consensuel.
Et distribuer quelques avantages.
Ça n avancera donc pas de bcp de fait jusqu'en 2027.

Dernière modification par ind ; 07/09/2025 à 13h54.
Citation :
Publié par Aloïsius
La première (chronologiquement) des idéologies positives, c'était l'humanisme, qui allait de pair avec la révolution scientifique. On avait l'habitude de le voir combattu par l'extrême-droite (qui haïssait aussi les Lumières), mais il est aussi rejeté par une partie de la gauche radicale. Du coup, il ne reste que des ruines.
La montée de l'extrême droite un peu partout dans le monde occidental me semble avoir une origine assez claire : la crise économique qui dure depuis déjà pas mal de temps.

Evidemment si on regarde des indicateurs hors-sol comme la croissance du PIB ou les cours des indicateurs boursiers, on peut passer à coté de cette crise. Mais la réalité c'est que les classes populaires et moyennes subissent un déclassement (de multiples sources en attestent, on peut parler par exemple du rapport de l'OCDE sur le déclassement des classes moyennes) et ne bénéficient pas de ces bulles. Qu'une infime minorité en profite pour s'enrichir aux dépends de la majorité est plutôt de mon point de vue un facteur aggravant. Et la théorie du ruissellement (qui n'est d'ailleurs pas une théorie scientifique mais uniquement au mieux au croyance balancée dans le débat public) ne trompe plus personne.

L'élection de Trump est un exemple flagrant de ce phénomène : pendant que Biden ventait son bilan économique, les déclassés qui n'ont pas vu la couleur des fruits de la croissance ou qui ont été les perdants de la fin des discriminations (par exemple les hommes blancs non diplomés qui ont vu les femmes diplomées leur passer devant en termes de revenus alors que jusque dans les années 2000 ce n'était pas le cas) alors que rien n'est venu compenser pour eux ce ré-équilibrage, ont voté Trump.

Mais on (=les macronistes au sens large) nous explique qu'il faut faire perdurer le système qui a vu une minorité privatiser les fruits de la faible croissance de l'économie réelle, donc tout va bien.

Dernière modification par Soumettateur ; 07/09/2025 à 15h17.
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Publié par Soumettateur
La montée de l'extrême droite un peu partout dans le monde occidental me semble avoir une origine assez claire : la crise économique qui dure depuis déjà pas mal de temps.
De mon pdv, ce n'est pas une ou la "crise économique".
Ce sont les contradictions du capitalisme dans un monde occidental qui se veut figure de proue des droits de l'homme alors qu'il n'y a plus beaucoup d'extra richesses pillées ailleurs à partager.

Je veux donc dire que ce n'est pas une crise, c'est systémique.

Dernière modification par Ex-voto ; 07/09/2025 à 16h40.
Citation :
Publié par Aaltar
J'en arrive à me demander si Macron ne tente pas de nous mettre dans la sauce volontairement. La cerise sur le gâteau serait un Bardela à Matignon.
Il avait parlé de se représenter en 2032, alors ca peut se tenir dans le sens ou "ah ! vous avez élu le RN, vous avez vu que c'était nul mais je reviens en sauveur !"

Mais bon, ca me semble être un pari à la con.

Dernière modification par cyber clochard ; 07/09/2025 à 16h49.
Citation :
Publié par cyber clochard
Il avait parlé de se représenter en 2032, alors ca peut se tenir dans le sens ou "ah ! vous avez élu le RN, vous avez vu que c'était nul mais je reviens en sauveur !"

Mais bon, ca me semble être un pari à la con.
T’as une source où il parle de se représenter en 2032 ?
Qui sait ce qu'il a en tête tellement ses décisions sont incompréhensibles.

Il aurait été même capable de se mettre d'accord avec Bayrou pour que celui-ci provoque sa destitution par le biais du vote de confiance, crée une énième crise politique sans issue avec une dissolution qui donne un résultat similaire à celui de l'année dernière et donc une démission pour sortir la tête haute avant le marasme économique qui attends la France en faisant porter le chapeau aux Français qui auraient été incapable d'élire un parlement pouvant aller de l'avant en terme de projet politique et donc de redressement budgétaire qui aurait hypothétiquement évité toute intervention de la BCE - FMI.
En premier chef le premier ministre lui-même qui se refuse à négocier et qui prend des décrets dans le dos des parlementaires en cherchant à doubler les franchises médicales, contre l'avis de tous, y compris de la sécurité sociale, alors même qu'il sait qu'il va tomber lundi.

Sans compter que lorsque le PS n'a pas voté la censure en début d'année, Bayrou, au lieu de chercher à travailler avec eux, les a régulièrement attaqué. Il n'a toujours pas digéré la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires.

Encore récemment, face au contre-budget socialiste, au lieu de proposer de négocier, il répond :
Citation :
"On abandonnerait la politique pour moi vitale pour le pays" pour une "autre" politique "plus laxiste", "plus à la dérive", a-t-il ajouté.
La marge de négociation qu'il propose c'est de passer de 2 jours à 1 jour.

Le problème c'est que le centre se refuse à toute négociation qui remettrait en cause une partie des réformes qu'ils ont mené depuis 2017. Cela ne peut qu'aboutir à ce blocage. Il préfère s'allier à la droite sénatoriale, qui au passage refuse de s'engager totalement, plutôt que négocier avec la seule force qui peut leur apporter la majorité : la gauche allant des socialistes au parti communiste.

Et le président Macron qui ne chercher pas à trouver une solution pour la stabilité du pays, mais à protéger son héritage. On se retrouve donc avec un président qui au lieu d'être facilitateur est facteur de chaos et d'instabilité. Quand je vois qu'on parle maintenant de nommer Vautrin, Darmanin ou Lombard comme premier ministre, c'est qu'ils n'ont rien compris.

On doit d'abord commencer par former une majorité sur un programme partagé et non pas nommer des personnalités qui ne pourront pas plus agir.
Citation :
Publié par prootch
Le fait est que les français ont élu des parlementaires incapables de trouver un accord de compromis.
Non? Les français ont participé au barrage républicain pour éviter une majorité RN, puis les membres de la coalition (NFP et centre) ont décidé de chier sur cet effort collectif : Mélenchon s'est attribué les victoires comme si tous les votes étaient des votes de conviction, Macron a décidé que bosser avec le NFP était de l'hérésie.
Les français ont élu des parlementaires incapables de tenir le moindre engagement. Malheureusement le mensonge lors d'une campagne électoral n'est pas répréhensible.
Bah tu fais le même constat final, quelques soient les motifs des français, le résultat de la popolitique est là : des politiques qui ne veulent pas de compromis (melanchon qui refuse tout écart de son programme, macron qui refuse tout écart à sa politique, le rn qui refuse toute politique qui ne soit pas anti immigration, les socialistes qui disent toujours vouloir négocier mais décrédibilisés par leur alliance et des LR qui ne veulent pas appliquer une autre politique que... la leur.
Citation :
Publié par Aedean
En premier chef le premier ministre lui-même qui se refuse à négocier et qui prend des décrets dans le dos des parlementaires en cherchant à doubler les franchises médicales, contre l'avis de tous, y compris de la sécurité sociale, alors même qu'il sait qu'il va tomber lundi.

Sans compter que lorsque le PS n'a pas voté la censure en début d'année, Bayrou, au lieu de chercher à travailler avec eux, les a régulièrement attaqué. Il n'a toujours pas digéré la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires.

Encore récemment, face au contre-budget socialiste, au lieu de proposer de négocier, il répond :


La marge de négociation qu'il propose c'est de passer de 2 jours à 1 jour.

Le problème c'est que le centre se refuse à toute négociation qui remettrait en cause une partie des réformes qu'ils ont mené depuis 2017. Cela ne peut qu'aboutir à ce blocage. Il préfère s'allier à la droite sénatoriale, qui au passage refuse de s'engager totalement, plutôt que négocier avec la seule force qui peut leur apporter la majorité : la gauche allant des socialistes au parti communiste.

Et le président Macron qui ne chercher pas à trouver une solution pour la stabilité du pays, mais à protéger son héritage. On se retrouve donc avec un président qui au lieu d'être facilitateur est facteur de chaos et d'instabilité. Quand je vois qu'on parle maintenant de nommer Vautrin, Darmanin ou Lombard comme premier ministre, c'est qu'ils n'ont rien compris.

On doit d'abord commencer par former une majorité sur un programme partagé et non pas nommer des personnalités qui ne pourront pas plus agir.
Je pense qu ils ont au contraire tout compris.

L objectif étant la division de la gauche pour éviter un scénario en 2027 ou elle serait présent en coalition au second tour.
Je rappelle que le PS étant former de deux courants un de gauche majoritaire et un hollandiste.


Le PS est dead au présidentielle de toute façon et LFI ne sera pas présent au second tour car il lui manquera peut-être quelques points.

Un "NFP" est d office au second tour voilà le danger.

Ils préfèrent jouer la barrage donc contre le RN.

Et les soutiens de Macron face ils gagnent avec un candidat de type droite/centriste pile ils gagnent car le RN ne remettra très peu l héritage économique de Macron.

Dernière modification par ind ; 07/09/2025 à 18h29.
Citation :
Publié par Metalovichinkov
Non? Les français ont participé au barrage républicain pour éviter une majorité RN, puis les membres de la coalition (NFP et centre) ont décidé de chier sur cet effort collectif : Mélenchon s'est attribué les victoires comme si tous les votes étaient des votes de conviction, Macron a décidé que bosser avec le NFP était de l'hérésie.
Les français ont élu des parlementaires incapables de tenir le moindre engagement. Malheureusement le mensonge lors d'une campagne électoral n'est pas répréhensible.
Il a jugé que le programme de la NFP était trop radical, le NFP a joué cette radicalité, chacun assume sa position sauf que l'un des deux a la possibilité de faire des choix.

Fallait pas trop coquiner avec Mélenchon en lui laissant le pilotage de la NFP.

Avec moins de radicalité la politique voulue par le NFP aurait peut être été écouté.

Quand j'écoute ce que disent mes collègue à la pause déjeuner, une chose me frappe : des gens qui étaient modérés veulent voter radicalité mais fustigent les LFI à l'assemblée et le bordel généralisé. Je ne leur demande pas ce qu'ils vont voter mais je suis plutôt inquiet de l'ampleur que ça prend.

Ce qui rajoute à mon inquiétude c'est que les gens n'ont plus grand chose à sauver du modèle actuel, c'est ce qui faisait que la digue contre le RN tenait jusque là.
L'idée que la situation est devenue insoluble, couteuse, à crédit pour des résultat toujours plus mauvais fait son chemin et va forcément entrainer une réaction.
J'entends des choses que je n'avais jamais entendu dans mon cadre professionnel.
Citation :
Publié par prootch
Bah tu fais le même constat final, quelques soient les motifs des français, le résultat de la popolitique est là : des politiques qui ne veulent pas de compromis (melanchon qui refuse tout écart de son programme, macron qui refuse tout écart à sa politique, le rn qui refuse toute politique qui ne soit pas anti immigration, les socialistes qui disent toujours vouloir négocier mais décrédibilisés par leur alliance et des LR qui ne veulent pas appliquer une autre politique que... la leur.
Oui, la différence est que tu blâmes les français alors que la vérité est que les politiques ont (encore) joué la carte du barrage républicain pour (encore) se torcher avec ensuite. La responsabilité n'est pas ceux pour qui on a voté, c'est ce qu'ils ont fait des votes.

@Aaltar : le résultat est que le barrage républicain sera moins efficace que la ligne Maginot, même Chirac à 82% n'a pas été aussi arrogant que Macron et Mélenchon.

@ind : les quelques semaines où le NFP ne voulait absolument aucun compromis n'a pas aidé hein, les torts sont partagés entre le centre et la gauche c'est pas que Macron qu'a chié sur le barrage républicain.

Dernière modification par Metalovichinkov ; 07/09/2025 à 18h45.
La base LFI ne votera pas LR/centre.
La base Centriste ne votera pas LFI ou un groupe de gauche si il y a LFI.

Ils ont bien bosser en effet, les dernières législatives appeler au barrage puis sortir un ni LFI, ni RN.

A laissé des traces au centre et a gauche, le report risque d être catastrophique.

Le RN a un boulevard devant lui.

Dernière modification par ind ; 07/09/2025 à 18h42.
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