[POGNAX] L'extrême-droite en France et dans le Monde

Répondre
Partager Rechercher
Niveau RN, dès qu'on gratte la surface, on retrouve effectivement des connexions avec des organisations pas jolie jolie comme le GUD : https://www.lemonde.fr/politique/art...78_823448.html

Citation :
Comme le montre une liste récemment publiée par le groupe Identité et démocratie (ID, extrême droite) sur le site du Parlement européen, deux de leurs sociétés, l’une de communication (e-Politic), l’autre de préimpression (Unanime), ont encaissé l’an dernier quelque 690.000 euros versés par la délégation européenne du Rassemblement national (RN), auxquels s’ajoutent 139.000 euros de refacturations et frais de postage.
Imo ça empêchera pas le RN de progresser dans l'opinion publique.

Pour les motivations des émeutiers, elles ne sont pas si évidentes.
Citation :
Les motivations ? Opportunisme et adrénaline sont évoqués avant Nahel
Les motivations des personnes interpellées posent question, relève le rapport. L’opportunisme (41 % des cas) est la première explication donnée, principalement pour les auteurs de vols. Concernant les faits de dégradation et d’affrontement avec les forces de l’ordre, le premier motif mis en avant est l’influence du groupe (29 %), talonné par la curiosité et la recherche d’adrénaline (23 %).

Fait pour le moins étonnant, l’émotion suscitée par le décès de Nahel est invoquée dans moins de 8 % des cas, principalement par des individus résidant à Nanterre ou en région parisienne. Certains mettent en avant leur volonté de « rendre justice à Nahel, car ça aurait pu être moi », écrivent les auteurs.
https://www.leparisien.fr/amp/faits-...U7DTHMRDWI.php

J'ai regardé envoyé spécial hier soir. Quelques émeutiers de Montargis ont été interviewé. Première justification invoquée par certains d'eux sur les pillages et destructions : "ben les magasins appartiennent à l'Etat et on a la rage contre l'Etat"

Dernière modification par Hiolaltios ; 01/12/2023 à 11h46.
Y avait aussi une sorte de phénomène de mode après les émeutes de Minneapolis aux USA et le mouvement BLM, les gens pour la plupart n'avaient aucune revendication politique mais faisaient juste leur emplette
Citation :
Publié par Hiolaltios
Pour les motivations des émeutiers, elles ne sont pas si évidentes.

https://www.leparisien.fr/amp/faits-...U7DTHMRDWI.php
Dans le cas présent on parle de ceux qui ont participés plusieurs jours après les faits déjà. Personnellement je parlais de l'embrasement initial (parce que c'est parti en pillage 3-4 jours après le début des émeutes). Ceux qui ont participés dès les deux premières nuits c'est très probablement à cause de la mort de Nahel (et clairement c'est l'étincelle originelle).

Citation :
Publié par Hiolaltios
J'ai regardé envoyé spécial hier soir. Quelques émeutiers de Montargis ont été interviewé. Première justification invoquée par certains d'eux sur les pillages et destructions : "ben les magasins appartiennent à l'Etat et on a la rage contre l'Etat"
En fait ça s'est fait en plusieurs étapes, la première c'était de viser les flics puis ensuite ça s'est déplacé dans le centre-ville. Après oui clairement ce ne sont pas des malins mais ce qui semble relativement clair (en tout cas pour ceux là), c'est que la cible c'était l'État (et ça ça indique un problème de fond), même s'ils se plantaient sur ce qui est l'État.
Citation :
Publié par Anthodev
En fait ça s'est fait en plusieurs étapes, la première c'était de viser les flics puis ensuite ça s'est déplacé dans le centre-ville. Après oui clairement ce ne sont pas des malins mais ce qui semble relativement clair (en tout cas pour ceux là), c'est que la cible c'était l'État (et ça ça indique un problème de fond), même s'ils se plantaient sur ce qui est l'État.
Et naturellement les émeutiers sont aussi sincères qu'ils sont ignorants. "La vie de ma mère, juré je savais pas que les magasins appartenaient pas à l'Etat".

Quel foutage de gueule.

Il s'avère que je pratique ce genre de personnage au quotidien et je sais parfaitement à quel point ils sont capables de mentir de manière instantanée et en se convainquant de leurs mensonges.
Si l'on observe souvent dans les médias français les élections européennes à travers le prisme des résultats locaux, il est important de noter que le fonctionnement réel diffère. Nos députés se retrouvent à former des groupes et des alliances au niveau de l'Union européenne. Le FN, n'ayant pas la capacité de constituer un groupe majoritaire, s'est fixé pour objectif d'obtenir une minorité de blocage. À cette fin, il tente de collaborer avec des éléments peu recommandables au sein de l'Europe :


Citation :
Pour avoir longtemps vécu au domaine de Montretout, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), dans un hôtel particulier dont les portes claquaient régulièrement, Marine Le Pen a acquis une certaine tolérance pour ses voisins de palier. Ainsi ne s’offusque-t-elle pas de la colocation du Rassemblement national (RN), au Parlement européen, avec les derniers alliés de Vladimir Poutine en Europe centrale, des nostalgiques du IIIe Reich ou les partis les plus xénophobes du continent. Qu’importe la stratégie de normalisation en France, l’abandon de ses outrances verbales ou de sa volonté de divorce avec l’Union européenne (UE) : rien ne doit empêcher la reconduction, au Parlement européen, d’un large groupe à l’issue des élections du 9 juin 2024.
Citation :
Côté déco, un député bavarois du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), l’allié allemand du RN, exposait dans sa chambre un ordre SS signé d’Heinrich Himmler, l’un des principaux organisateurs de la Shoah. La police n’a pas goûté le reste des écrits à la gloire d’Adolf Hitler ni les armes retrouvées sur place, et elle a embarqué l’élu, le 30 octobre. Il reste soutenu par l’AfD, dont la section bavaroise est noyautée, selon la presse allemande, par une fraternité néo-nazie.
Citation :
En quinze jours, les chefs de parti et leurs alliés potentiels se sont retrouvés à trois reprises, à Strasbourg, Lisbonne et Florence. Marine Le Pen s’est rendue personnellement à un meeting du leader populiste portugais André Ventura, un habitué des propos aux relents racistes contre « les Gitans » et « le multiculturalisme ». Il convenait de sécuriser le ralliement de son parti, Chega (« ça suffit »), dont le slogan – « Dieu, patrie, famille et travail » – s’inspire directement de la dictature de Salazar.
Citation :
Lors du congrès qui a investi les candidats cet été, un de ses colistiers a dénoncé les « gangs musulmans » qui contribuent à la « décadence de l’Europe », un autre a qualifié les homosexuels et les personnes transgenres de « baiseurs d’enfants tolérés par l’Etat », et une troisième a prôné la « remigration » des étrangers, concept cher à l’extrême droite identitaire, affirmant que les « changements de population sont plus importants que le changement climatique ».
Citation :
Autre allié essentiel du RN à Strasbourg et en tête des sondages en Autriche, le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) a durci sa ligne depuis sa reprise en main en 2021 par Herbert Kickl, promoteur de la théorie raciste et xénophobe du « grand remplacement ». Habitué des manifestations antivax durant l’épidémie de Covid-19, il collabore avec le mouvement identitaire autrichien qu’il aime qualifier de « simple ONG de droite ». En septembre, il publiait une vidéo apocalyptique montrant comme seul espoir le balcon du palais impérial de Vienne, duquel Adolf Hitler a célébré l’Anschluss en 1938.
Citation :
Ainsi du Parti populaire conservateur d’Estonie (EKRE), pourfendeur des élites, de la démocratie libérale et des droits des personnes LGBT, et dont le dirigeant a souvent tenu des propos ouvertement racistes. Ou du parti tchèque Liberté et démocratie directe (SPD), très hostile aux réfugiés ukrainiens, qui souhaite « interdire la promotion de l’islam en République tchèque » et organiser un référendum sur la sortie de l’Union.
Citation :
Le premier, ouvertement homophobe et qui qualifie les Roms de « parasites », n’hésite pas à user de provocations antisémites. Quant à M. Simion, son parti a prospéré sur un message antivaccin et complotiste. Selon lui, le concept de la « ville du quart d’heure » cache une volonté de « l’Etat de laisser seulement un rayon de quinze minutes pour vos activités pour bien vous surveiller » et Bruxelles veut « forcer [les Roumains] à manger des insectes ».
Le Rassemblement national cultive ses alliances avec les partis les plus extrémistes d’Europe

Voter FN aux Européennes, c'est donner du pouvoir politique à ces personnes.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Voter FN aux Européennes, c'est donner du pouvoir politique à ces personnes.
Pas seulement aux Européennes. Tout comme il y a des internationales communistes ou islamistes, il y a une internationale de l'extrême-droite. Quand Le Pen, Orban, Trump ou Millei gagnent des élections, ils se renforcent les uns les autres. Nos sociétés sont ultra-connectées.
Comme soupçonné, ce serait des agents de Police qui ont filés les informations personnelles des suspects et de leur famille aux fachos qui sont descendus à Romans, et là le "problème" c'est que cette histoire risque de forcer le Ministère à faire face au fait que la Police est infiltré par l'extrême-droite et qu'ils n'ont pas trop envie de le faire :
Citation :
Ils avaient les noms, adresses et numéros de téléphone des neuf suspects, avant de lancer leur tentative d’expédition xénophobe destinée à punir les supposés responsables de la mort du jeune Thomas, tué par un coup de couteau, le 18 novembre devant une salle des fêtes de Crépol (Drôme). Comment cette liste détaillée des suspects et des membres de leur famille est-elle tombée entre les mains de ces militants d’extrême droite qui cherchaient à en découdre, en se rendant à Romans-sur-Isère (Drôme), dans le quartier de la Monnaie, le 25 novembre dernier ?

Cette question serait au cœur des investigations du parquet de Valence, saisi par les familles des suspects, dont certaines, menacées, ont dû changer de lieu de résidence. Le Parquet soupçonnerait des fuites au sein même de la police, et tenterait actuellement d’identifier les agents qui en seraient responsables, selon des révélations du Canard enchaîné, publiées mercredi 6 décembre.

Une enquête dont les conclusions inquiéteraient au plus haut point la Place Beauvau, qui craint selon l’hebdomadaire satirique, les déflagrations de cette « grenade dégoupillée » susceptible de soulever « le couvercle d’une réalité inavouable », à savoir « l’infiltration de l’ultra droite », au sein du ministère de l’Intérieur.

Certains policiers et gendarmes ne prennent par ailleurs même plus la peine de s’en cacher, en diffusant sur les réseaux sociaux des propos xénophobes. Un policier varois avait à cet égard, comme le rappelle Le Canard enchaîné, fini par être suspendu après avoir multiplié sur une boucle Telegram nommée « Fr Deter », pour « Français déterminés », des messages racistes ainsi que des appels à la haine et à la violence.

Source : https://www.humanite.fr/politique/ca...extreme-droite
À noter également que dans les derniers projets d'attente d'extrême-droite, des (ex-)policiers/militaires sont systématiquement concernés :
Citation :
Le Canard enchaîné souligne par ailleurs que dans toutes ses enquêtes liées aux tentatives d’attentats fomentés par des militants d’extrême droite, la DGSI récolte systématiquement « dans ses filets » plusieurs anciens de la police ou de l’armée et cite pour exemple ce policier retraité arrêté, le 17 novembre dernier, pour avoir fourni des armes « à des néonazis en guerre contre les Antifas ».

Comme le relève l’hebdomadaire satirique, le 3 avril dernier, Jean-François Carenco, alors ministre des Outre-Mer avait pointé du doigt cette porosité inquiétante entre les institutions et l’extrême droite. S’alarmant de « la présence d’un nombre significatif d’individus connus au titre de leur proximité avec l’ultra droite parmi les forces armées et de sécurité », il avait mis en garde les élus contre « l’infiltration d’institutions sensibles qui entraîne des vulnérabilités susceptibles de mettre en péril des opérations ou d’attenter directement à la sûreté de l’État. »

Source : même article
Bref il serait grand temps de faire le ménage au sein de la Police (il manquerait plus qu'un jour un attentat de l'extrême-droite réussisse avec la participation de membres des FDO, là on va avoir un bon gros shitstorm sur les bras).
L'extrême-droite française tente d'utiliser la même technique que l'extrême-droite américaine en tentant de s'immiscer dans les différentes strates de l'Éducation Nationale :
Citation :
« Parents vigilants », les zemmouristes à l’assaut de l’Éducation nationale

Afin de lutter contre une supposée « menace woke », une petite galaxie de personnages autour d’Éric Zemmour souhaite entrer au cœur de l’Éducation nationale. L’inquiétude face à ce mouvement est remontée jusqu’à Gabriel Attal, après la tenue d’un colloque au Sénat. [...]

« Parents vigilants a opté pour des pratiques dangereuses pour nos collègues », ont alerté cinq organisations syndicales le 15 novembre, dans une lettre adressée au ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, après la tenue du colloque au Sénat.

« Le mode opératoire est bien identifié. Une personnalité d’extrême droite dénonce sur les réseaux sociaux tel cours ou telle activité, s’ensuit une campagne de harcèlement en ligne, allant parfois jusqu’à la publication du nom et de l’adresse d’enseignant·es visé·es, et parfois d’un rassemblement devant l’école ou l’établissement. Face à la gravité des menaces, certains de nos collègues ont même dû bénéficier d’une protection policière », écrivent-elles.

Après s’être un temps vécu comme un groupe de pression extérieur, Parents vigilants ne cache plus sa volonté d’entrer au cœur de la machine, par le biais des élections de parents d’élèves. Vécu en général comme un non-événement, ce scrutin rassemblait en 2022 plus de six millions de parents, pour environ 300 000 élu·es, appelé·es à siéger dans les conseils d’école et d’administration des collèges et lycées plusieurs fois par an. La grande majorité de ces parents ne sont affiliés nulle part, mais les deux organisations les plus représentatives sont actuellement la FCPE et la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep). [...]

Le collectif d’extrême droite semble en effet avoir un plan de bataille précis en tête : « Quand un parent témoigne de ce qu’il a pu voir dans son établissement, il y a deux choses, détaille Agnès Marion. On l’invite à aller voir l’établissement, en disant par exemple : “Voilà, j’ai un problème, on a trouvé des livres dans un CDI qui ont quasiment des contenus pornographiques, qui ne sont pas à destination de nos enfants.” Et puis il y a des choses plus symboliques où on peut avoir des actions plus médiatiques. » [...]

Le réseau d’extrême droite articule son propos autour de deux axes forts : une supposée baisse du niveau des élèves et des professeurs – il s’est d’ailleurs « réjoui » des récentes annonces de Gabriel Attal sur le collège – et la lutte contre la « propagande islamo-gauchiste ». Invitée à s’exprimer au colloque qui s’est tenu au Palais du Luxembourg, la professeure de français Ève Vaguerlant, autrice d’Un prof ne devrait pas dire ça (L’Artilleur), a ainsi exposé son analyse. [...]

L’éducation à la sexualité est l’autre cheval de bataille des Parents vigilants. « C’est un sujet qui inquiète énormément les parents. J’ai des témoignages de parents qui sont très perturbés par ce que leur enfant a pu entendre en cours d’éducation à la sexualité. Parfois, ça tutoie la sexualisation des enfants, quand vous avez des ateliers d’éducation à la sexualité, que vous apprenez à un enfant de 8 ans, de primaire, ce qu’est la sodomie, la fellation… », assure Agnès Marion à Mediapart, sans apporter plus de précisions sur ces cas – un recueil de témoignages « vérifiés » est promis pour bientôt.

Lors du colloque au Sénat, deux intervenantes ont pris la parole sur cette question : Sophie Audugé et Ariane Bilheran. La première est déléguée générale de SOS Éducation, omniprésente dans les médias d’extrême droite où elle dénonce l’influence des « lobbys transactivistes » à l’école, qui voudraient « imposer une nouvelle guerre des sexes » en incitant les enfants à changer de sexe.

La seconde va plus loin, tenant régulièrement un discours complotiste sur la volonté de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de légaliser la pédocriminalité via l’éducation à la sexualité. « Les lois des États devront se soumettre à la politique de l’OMS. C’est la légalisation progressive de la pédophilie », déclarait la conférencière il y a quelques mois dans un entretien avec l’ancien animateur Karl Zéro, avant d’enchaîner sur l’influence supposée de Bill Gates et de Rockefeller pour instaurer un « contrôle mental de masse ». [...]

En France, le collectif proche d’Éric Zemmour s’appuie sur une caisse de résonance médiatique efficace qui relaie ses « alertes » et alimente les polémiques : CNews. Sur les plateaux du média propriété de Vincent Bolloré, Mathieu Bock-Coté ou la rédactrice en chef du magazine Causeur Élisabeth Lévy relaient régulièrement les signalements du réseau d’extrême droite sur la baisse de niveau, la montée du « wokisme » ou les dangers de l’éducation sexuelle dans les écoles.

Source : https://www.mediapart.fr/journal/fra...tion-nationale
Bref ça cherche à faire du DeSantis et le problème c'est qu'ils ont des relais en France (la galaxie Bolloré et une partie de l'appareil politique) qui peuvent les aider à pousser leur agenda.
Vite, vite, prenez l'air surpris : un député d'extrême-droite au service d'une puissance étrangère. Cette fois, il ne s'agit pas de la Russie, mais de la Chine.

Citation :
Dans les textos consultés par les journalistes, rédigés en anglais, cet homme d’âge inconnu, dont il ne semble exister aucune photographie en ligne, lui demande des informations sur des réunions confidentielles organisées au Parlement européen, s’enquiert du recrutement de sources potentielles et confie quelques « missions ». L’agent propose notamment la diffusion d’éléments de langage prochinois, à propos du Covid-19, des Ouïgours – la minorité musulmane opprimée dans la région du Xinjiang – ou des manifestations pour la démocratie à Hongkong, durement réprimées par Pékin. [...]

En contrepartie de tout ce travail, Frank Creyelman est rémunéré par Daniel Woo. Ce dernier le paye en cryptomonnaie par le biais de Binance, la célèbre plate-forme chinoise. « Comment faire avec les crypto ? Je suis un ancien, moi ? », s’amuse l’ex-député, dans un texto écrit en 2022.
Et sans changer, les crypto-monnaies sont utilisées une fois de plus à des buts néfastes.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Vite, vite, prenez l'air surpris : un député d'extrême-droite au service d'une puissance étrangère. Cette fois, il ne s'agit pas de la Russie, mais de la Chine.


Et sans changer, les crypto-monnaies sont utilisées une fois de plus à des buts néfastes.
Le terme "crypto-communiste" prend un tout autre sens du coup.

Cela étant, les Chinois pour le coup sont complètement cons s'ils font appel aux capacités d'analyse de ce type.

Citation :
Trois jours plus tard, l’ancien parlementaire, aujourd’hui âgé de 62 ans, reçoit une relance. En guise de premier rapport, il reprend quelques poncifs de l’extrême droite : le leader belge aurait « acheté » son nouveau poste à coups de manœuvres politiques ; il serait lié aux « internationalistes proches de George Soros », le milliardaire américain d’origine hongroise, régulièrement pris pour cible par l’ extrême droite. « Il adore l’argent, mais n’est pas ami avec la Chine ou la Russie », conclut Frank Creyelman.
Ce qui est drôle, c'est cette dernière phrase. "il adore l'argent MAIS n'est pas ami avec la Chine ou la Russie". Je pense que ça en dit long sur les motivations des "amis" de la Chine et de la Russie. Au passage, on remarque que face à cette contradiction, la solution de Creyelman c'est naturellement le complot juif mondial.

Dernière modification par Aloïsius ; 15/12/2023 à 12h50.
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Et sans changer, les crypto-monnaies sont utilisées une fois de plus à des buts néfastes.
Au moins ça sera facile de tracer les fonds, contrairement à une valise de cash
Énième exemple qu'il n'y a qu'une méthode efficace pour limiter/contrer le discours d'extrême-droite : le cordon sanitaire (strict). Un papier de l'université de Cambridge explique pourquoi, en Wallonie l'extrême-droite est extrêmement minoritaire :
Citation :
Why are populist radical right parties (PRRPs) more successful in some countries than in others? This question is analysed here by focusing on Belgium. While Flanders (the northern, Dutch-speaking part of Belgium) was home to one of the strongest far-right movements in Europe, Wallonia (the southern, francophone part) has remained ‘immune’ to such tendencies. The article argues that different historical experiences have given rise to a hostile political environment for PRRPs in Wallonia, where mainstream parties and the media have created a successful cordon sanitaire. In Flanders, mainstream parties and the media have gradually become more accommodative towards PRRPs.

Source : https://www.cambridge.org/core/journ...8809C228791575
Et à préciser que le cordon sanitaire en Wallonie est exercé à la fois par les media et les partis politique. À noter que la même méthode fonctionne sur les autres plateformes où on avait vu par exemple l'effet qu'avait provoqué Alex Jones, Richard Spencer, etc... quand ils ont été déplateformés, leur audience a chuté fortement et leur présence dans leur media significativement moindre (malheureusement cette méthode a commencé à être utilisé trop tard pour empêcher la dérive vers le trumpisme).

Mais la recette est partiellement simple pour limiter la montée de l'extrême-droite : arrêter de discourir sur leur thèmes avec leur termes et limiter très fortement leur accès aux media (et dans notre cas, ça signifie surtout d'arrêter de mettre en plateau les éditorialistes d'extrême-droite (ceux qui viennent de Valeurs Actuelles, le JDD, Causeur, une partie du Figaro, les think thank d'extrême-droite, et d'inviter tous les matins ou presque le RN/Reconquête hors élection etc...)).
Citation :
Publié par Anthodev
(et dans notre cas, ça signifie surtout d'arrêter de mettre en plateau les éditorialistes d'extrême-droite (ceux qui viennent de Valeurs Actuelles, le JDD, Causeur, une partie du Figaro, les think thank d'extrême-droite, et d'inviter tous les matins ou presque le RN/Reconquête hors élection etc...)).
C'est pas ce que dit l'étude :
Citation :
Given that many other European countries have already witnessed the breakthrough of a successful PRRP, it is questionable whether the Walloon model could be exported beyond the Belgian borders.
Et ensuite je suis curieux de savoir comment tu fais. J'imagine que tu n'as pas prévu, la main sur le coeur de demander aux milliardaires propriétaires d'aller encore un peu plus ouvertement s'ingérer dans la ligne éditoriale des médias. La seule autre solution que je vois elle est législative.
Citation :
Publié par Elric
C'est pas ce que dit l'étude :
Donc pour toi, quand l'etude constate que le modele wallon fonctionne et se pose la question (ce que tu quotes) d'exporter ce modèle qui semble fonctionner, ca ne permet pas d'envisager (le propos d'antho) qu'on puisse l'appliquer ?
C'est moi ou tu quotes un propos qui va dans le sens de ce que voulait initialement refuter?
Je cite la conclusion de l'étude. Conclusion qui signale que la possibilité d'exporter le modèle wallon dans des pays où l'extrême droite est déjà implantée n'est pas une évidence.
D'où ma question à Anthodev : Comment ?

Dernière modification par Elric ; 18/12/2023 à 03h40.
Citation :
Publié par Elric
Je cite la conclusion de l'étude. Conclusion qui signale que la possibilité d'exporter le modèle wallon dans des pays où l'extrême droite est déjà implantée n'est pas une évidence.
D'où ma question à Anthodev : Comment ?
Évidemment que ça nécessite du législatif. Demander aux ultra riches propriétaire des médias d'appliquer d'eux même le cordon sanitaire est idiot : c'est justement pour promouvoir l'extrême droite qu'ils ont acheté ces médias.
Bien sur que réduire l'influence des Bollore ou autre sur le paysage médiatique ne pourra passer que par du législatif autour de l'indépendance des médias.
Citation :
Publié par Aloïsius
Pas seulement aux Européennes. Tout comme il y a des internationales communistes ou islamistes, il y a une internationale de l'extrême-droite. Quand Le Pen, Orban, Trump ou Millei gagnent des élections, ils se renforcent les uns les autres. Nos sociétés sont ultra-connectées.
Tu vas pouvoir rapidement ajouter à cette liste le nom de Tom Van Grieken. Président du Vlaams Belang, parti ultra nationaliste et d'extrême droite dans la partie Flamande de la Belgique. Et qui n'est pas au pouvoir uniquement grâce à un "cordon sanitaire" instauré entre tous les autres partis. Mais, ce cordon sanitaire est remis en cause à chaque élections, tant le parti d'extrême droite rafle de plus en plus de voies.

Pour situer un peu les apôtres, la caste dirigeante de ce parti, se réunis chaque année à une commémoration des ex collaborateurs Nazis, et autres joyeusetés du genre...

Ils prônent l'éclatement de la Belgique, la Flandre qui devienne un pays autonome, grosse répression sur les étrangers et en mettre un maximum dehors. Grosse répression sur les Wallons et les foutre dehors de la Flandre (universités y compris), et faire main basse sur Bruxelles (vu qu'elle est enclavée dans la partie Flamande du pays).

On en parle peu, mais en cas de rupture du fameux cordon sanitaire, le Vlaams Belang est de très loin le premier parti en Flandres en intentions de vote, et on vote l'année prochaine... Le gros risque serait que la N.VA (parti Flamand de droite, plus modéré mais ayant tout de même des solides revendications nationalistes et d'indépendance de la Flandre, et qui est au gouvernement), décide de le rompre pour s'allier avec les extrémistes du Vlaams Belang, ca avait déjà été en pour-parler lors des précédentes élections.

Le cordon sanitaire est très solide en Walllonie, mais semble de plus en plus mince en Flandres...
Bonjour,

Je fais partie de la (probable) majorité d'observateurs silencieux mais néanmoins très intéressés de ce forum, et j'en profite à l'occasion pour remercier tous ses participants, au nom de ceux-là, pour les débats et informations d'une relative qualité par rapport à d'autres recoins de web.

Je me permets de poster afin de compléter ce qu'à très justement dit mon compatriote du dessus par rapport à certains aspects du contexte belge qui sont trop peu abordés dans l'étude et qui peuvent très facilement échapper aux non-initiés (le pays sur le plan institutionnel et politique est d'une complexité absurde déjà pour ses propres ressortissants). Je m’excuse d’avance pour la longueur de mon explication.

Le "cordon sanitaire" belge, qui existe tant en Flandre qu'en Wallonie (et à Bruxelles) n'a aucune assise légale ou réglementaire. Il a une existence totalement informelle.

Il implique une exclusion du paysage médiatique ET une exclusion de toute participation dans des majorités au sein d'exécutifs avec d'autres partis politiques dit "démocratiques".

Le cordon sanitaire concerne les parties dit "d'extrême droite", sans affecter les partis considérés "d'extrême gauche", malgré les appels de certains (en ce compris en Wallonie) pour les y inclure.

Il est à noter que le cordon sanitaire a indirectement déjà sauté, en Flandre, dans les exécutifs communaux (https://wiki.suffrage-universel.be/i...stes_ou_partis).

L'étude de l'université de Cambridge est critiquable dans son objet : examiner le cordon sanitaire sous le prisme de l'emergence de partis de droite ou d'extrême droite en Europe dit "populistes" pour s'interroger sur son apparente efficacité constatée en Wallonie.

En réalité, un facteur bien belgo-belge explique pourquoi, nonobstant l'apparente porosité de ce fameux cordon, l'extrême droite Flamande perce (et est, en intention de vote, le premier parti politique à l'échelle du pays), alors qu'en Wallonie, aucune extrême droite crédible ne semble pouvoir émerger : la question de l'indépendance de la Flandre, et plus généralement, tout ce qui relève du "communautaire" comme on l'appelle ici.

Afin de bien comprendre pourquoi le cordon sanitaire, de mon point de vue d'observateur belge bien entendu, est une vraie spécificité du paysage politique et institutionnel belge et qu'il est difficile voire impossible de le transposer à d'autres pays, il est nécessaire de l'examiner du point de vue flamand (A) et du point de vue wallon (B).

A) En Flandre :

En effet, l'extrême droite, et la droite nationaliste NV-A ont pour principal programme politique l'établissement d'un Etat flamand indépendant à plus ou moins long terme. Bien évidemment, d'autres éléments communs aux partis populistes de droite en Europe s'y retrouvent (rejet de l'immigration, méfiance/hostilité à l'égard de l'Union européenne, etc.). Mais ce qui cristallise les électeurs de ces partis est clairement, en premier lieu, la question communautaire.

Les rapports économiques et institutionnels entre la Flandre et la Wallonie en sont majoritairement la raison. La Flandre est l'une des régions les plus prospères d'Europe, tandis que la Wallonie est l'une des moins prospères (en tout cas en Europe de l’Ouest). L'organisation institutionnelle fédérale est faite de telle sorte que, après 6 réformes de l'Etat, persistent ce qu'on appelle les "transferts" qui sont de l'ordre de plusieurs milliard d'€/an (le dernier chiffre exact m'élude mais je peux sourcer si besoin) qui financent le modèle social wallon.

C'est pour cette raison principalement, que le Vlaams Belang grimpe dans les sondages, malgré les multiples transferts de compétences en faveur des régions (qui deviennent constitutionnellement autonomes budgétairement dans les matières ainsi transférées).

B) En Wallonie :

La partie francophone du pays est une région caractéristique de la désindustrialisation. Siège de plusieurs grands fleurons industriels vers la fin du XIXème et le début du XXème siècle, c'est aujourd'hui une région significativement moins prospère économiquement que son voisin néerlandophone (7,9% de taux de chômage en Wallonie contre 3,3% au deuxième trimestre 2023 - https://statbel.fgov.be/fr/themes/em...homage#figures) avec de très fortes disparités en fonction des provinces, les plus peuplées comme le Hainaut et Liège ayant des taux de chômage de 15,8% et 15,2%, respectivement (les grandes villes desdites provinces vont jusqu’à atteindre des taux supérieurs à 20% - https://www.iweps.be/wp-content/uplo...10/dmc2309.pdf).

L’électorat wallon a toujours voté conformément à ce que l’on pourrait attendre d’un électorat sociologiquement issu d’un ancien bassin industriel aujourd’hui dans une situation telle que décrite ci-dessus, avec une assise très forte et jusqu’à très récemment, pratiquement incontestée, du Parti Socialiste.

Si aucun parti d’extrême droite ne perce en Wallonie, les récentes élections, et a fortiori les récents sondages, indiquent une percée très importante du PTB (Parti des Travailleurs Belges), parti considéré généralement comme d’extrême gauche, et que l’on peut aisément qualifier de « populiste ».

Il n’existe aucun séparatisme wallon comme il en existe en Flandre, à mettre en lien avec la situation socio-économique wallonne, dont l’économie est, peu ou prou, maintenue à flot au moins en partie par les transferts venus de Flandre.

L’absence de revendications nationalistes analogue à celle que l’on peut trouver en Flandre explique partiellement l’absence d’émergence d’une force politique similaire au Vlaams Belang en Wallonie.

Le vote « contestataire », en revanche, s’exprime tout aussi fortement qu’en Flandre (si l’on considère qu’un vote Vlaams Belang est un vote contestataire et « populiste ») à l’égard du PTB, qui enregistre une forte et constante progression ces dernières années (en Wallonie et à Bruxelles).

En conclusion,

Le cordon sanitaire en Belgique a été mis en place spécifiquement à l’égard de l’extrême droite « séparatiste » au sortir de la seconde guerre mondiale. Celui-ci faiblit en Flandre justement parce que le soutiens au séparatisme (ou, plus exactement, le soutiens à une autonomisation plus poussée de la Flandre) croît substantiellement.

Plus la part de l’électorat « ignorée » par application du cordon sanitaire augmente, plus celui-ci pose question sur le plan démocratique, et plus celui-ci est délicat à maintenir.

A l’inverse, en Wallonie, il n’existe aucune raison de voter pour un parti au programme similaire à celui du Vlaams Belang (mais en version wallonne). Le vote contestataire s’exprime donc à l’égard de l’extrême gauche populiste, qui partage certains marqueurs politiques d’autres partis populistes de droite européens, comme la méfiance/hostilité à l’égard de l’UE. Les électeurs du PTB en Wallonie sont d’ailleurs sociologiquement très proches des « nouveaux » électeurs du Rassemblement national (ceux que les médias appellent « les laissés-pour-compte de la mondialisation »).

Vu que la part de l’électorat « ignorée » par le cordon sanitaire est plus que marginale en Wallonie, celui-ci ne pose pratiquement aucun problème d’éthique démocratique et ne pose dès lors que très peu question (sauf en ce qui concerne son élargissement au PTB réclamé par certains membres du MR, parti de centre-droit francophone).

Un dernier point commun aux deux régions et participant de cette spécificité belge est le système du vote obligatoire. Le vote est un droit, mais aussi un devoir, à l’inverse de la France (et de la majorité des pays démocratique). La principale conséquence est le niveau d’abstention abyssal constaté à chaque élection. Le vote de contestation est donc « dilué » par rapport à l’effet électoral du vote contestataire que l’on peut constater dans les autres pays (comme la France). Ce qui donne encore moins de poids à l’extrême droite potentielle en Wallonie alors que le vote contestataire est déjà aspiré par le PTB.

tl:dr : je critique la prise en compte insuffisante du contexte « communautaire » spécifiquement belge dans l’examen de la pratique du cordon sanitaire afin d’y dégager des conclusions se rapportant à d’autres situations, avec d’autres partis d’extrême droite.

Dernière modification par Mørn ; 18/12/2023 à 15h35.
Pour quelles raisons Bardella serait premier ministre en cas de dissolution ?

En tout cas, si cela arrive, nombre d'électeurs de la dernière élection présidentielle vont être cocus. Voter Macron pour faire barrage au RN et finir avec Bardella premier ministre. Sans oublier la loi immigration qui pourrait revenir encore plus dure qu'au départ.
Pour synthétiser mon camarade Belge, qui nous a pondu un pavé de qualité :

- On pourrait comparer la situation de la Flandre avec celle de la Catalogne, la région la plus riche du pays, qui voudrait se retrouver seule a profiter de son économie. Mais...

- La Flandre est riche, mais elle manque de main d'oeuvre et à une pyramide des âges un peu dégueulasse. Pour schématiser à fond, le Flamand est un agriculteur-éleveur qui a connu les belles années et à fait fortune, roule en grosse Volvo ou/et BMW, à environ 50-55 ans, va dans un beau resto tous les samedi, et aux Baléares 2x/an. Je schématise à fond hein, pas taper...

- A l'inverse, la Wallonie est "pauvre", elle se remets très difficilement de l'effondrement/départ du secteur sidérurgique (merci Arcelor Mittal), qui a ravagé une bonne partie des région de Liège et de Charleroi en terme de chômage et de détresse sociale. Un combo de manque de clairvoyance et une incompétence flagrante des politiques depuis + 50 ans, ont fait qu'on est passé d'une des région les plus riche au Monde au début du 20eme siècle, à une des région les plus "pauvre" de l'Europe Occidentale en à peine un siècle. Mais, à l'inverse des Flamands, les Wallons font des gosses, et il y a beaucoup de chômeurs, donc de main d'oeuvre disponible, pour peu qu'on la forme.

De ce constat, et même si c'est un voeu de bon nombre de politiciens Flamands, pour ne pas dire Flaminguants, toute personne qui se penche un minimum sur le sujet, sait très bien que l'indépendance de la Flandre est tout à fait logique au niveau financier immédiat, mais avec un gouvernement d'extrême droite à sa tête, fermant la porte à toute immigration (donc même des Wallons), ca serait un suicide économique à court terme, car ils n'auront pas assez d'actifs pour faire tourner leurs usines/commerces/etc... C'est déjà le cas actuellement, alors qu'ils recrutent de plus en plus dans le Nord de la France, en Wallonie, voir carrément au Mexique https://www.lemonde.fr/economie/arti...0467_3234.html

Du coup, il faut faire attention, l'extrême droite Flamande n'est pas la même que celle en France, ou dans d'autre pays, car pour beaucoup de ses membres, ce n'est pas tant les "étrangers" d'autres pays qu'elle vise, mais bien les "étrangers" de son propre pays actuel, à savoir les Wallons, qu'ils traînent comme un gros boulet, et qui leurs pompent x euros par mois en charges sociales...

Je suis certain que si on faisait un sondage, dans les sondages, en demandant aux votants du Vlaams Belang pourquoi ils font ce choix, un fameux pourcentage répondrait que c'est "contre les Wallons et le Fédéralisme", et pas "contre les étrangers des autres pays".
Citation :
Publié par Anthodev
Énième exemple qu'il n'y a qu'une méthode efficace pour limiter/contrer le discours d'extrême-droite : le cordon sanitaire (strict). Un papier de l'université de Cambridge explique pourquoi, en Wallonie l'extrême-droite est extrêmement minoritaire :
Dans quelques mois je répondrais sans doute « foutaises ». Le cordon sanitaire il existait Parlement européen aussi et il n’en reste plus que peau de chagrin (cf. PPE). Les élections du printemps prochain risquent de l’emporter définitivement. Côté Belgique, je désespère de retrouver cet article qui montrait que, paradoxalement, MLP était assez populaire en Wallonie (je l’avais posté). Et puis le cordon sanitaire c’est bien, mais ça n’empêche pas Chez Nous de faire de la pub par des média dont l’importance est croissante en s’inspirant du Vlaams Belang (p. ex., du groupe Meta). Je ne dis pas qu’ils vont percer* mais je dis « attention ». Pour le reste, le parallèle entre la Wallonie et la France (par exemple) n’est pas pertinent amha. Je rejoins mes VDD du Plat Pays. Le parallèle Parlement européen-France l’est, malheureusement, probablement plus.

*Pour contextualiser, le « grand baromètre » de décembre.
Miniatures attachées
Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle

Nom : IMG_9696.jpg
Taille : 1125x1874
Poids : 430,0 Ko
ID : 721172  
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés