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Niveau RN, dès qu'on gratte la surface, on retrouve effectivement des connexions avec des organisations pas jolie jolie comme le GUD : https://www.lemonde.fr/politique/art...78_823448.html
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Pour les motivations des émeutiers, elles ne sont pas si évidentes. Citation :
J'ai regardé envoyé spécial hier soir. Quelques émeutiers de Montargis ont été interviewé. Première justification invoquée par certains d'eux sur les pillages et destructions : "ben les magasins appartiennent à l'Etat et on a la rage contre l'Etat" ![]() Dernière modification par Hiolaltios ; 01/12/2023 à 11h46. |
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[POGNAX] L'extrême-droite en France et dans le Monde
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En fait ça s'est fait en plusieurs étapes, la première c'était de viser les flics puis ensuite ça s'est déplacé dans le centre-ville. Après oui clairement ce ne sont pas des malins mais ce qui semble relativement clair (en tout cas pour ceux là), c'est que la cible c'était l'État (et ça ça indique un problème de fond), même s'ils se plantaient sur ce qui est l'État. |
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Si l'on observe souvent dans les médias français les élections européennes à travers le prisme des résultats locaux, il est important de noter que le fonctionnement réel diffère. Nos députés se retrouvent à former des groupes et des alliances au niveau de l'Union européenne. Le FN, n'ayant pas la capacité de constituer un groupe majoritaire, s'est fixé pour objectif d'obtenir une minorité de blocage. À cette fin, il tente de collaborer avec des éléments peu recommandables au sein de l'Europe :
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Voter FN aux Européennes, c'est donner du pouvoir politique à ces personnes. |
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Déplacement des messages concernant la mort de Thomas à Crépol, sur le thread [Faits Divers] Violences individuelles: leurs traitements judiciaires et récupérations politiques.
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Comme soupçonné, ce serait des agents de Police qui ont filés les informations personnelles des suspects et de leur famille aux fachos qui sont descendus à Romans, et là le "problème" c'est que cette histoire risque de forcer le Ministère à faire face au fait que la Police est infiltré par l'extrême-droite et qu'ils n'ont pas trop envie de le faire :
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Pourquoi ça parle de xénophobie? [ ... ]
Dernière modification par TabouJr ; 07/12/2023 à 18h13. |
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Metalovichinkov |
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L'extrême-droite française tente d'utiliser la même technique que l'extrême-droite américaine en tentant de s'immiscer dans les différentes strates de l'Éducation Nationale :
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Vite, vite, prenez l'air surpris : un député d'extrême-droite au service d'une puissance étrangère. Cette fois, il ne s'agit pas de la Russie, mais de la Chine.
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Cela étant, les Chinois pour le coup sont complètement cons s'ils font appel aux capacités d'analyse de ce type. Citation :
Dernière modification par Aloïsius ; 15/12/2023 à 12h50. |
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Énième exemple qu'il n'y a qu'une méthode efficace pour limiter/contrer le discours d'extrême-droite : le cordon sanitaire (strict). Un papier de l'université de Cambridge explique pourquoi, en Wallonie l'extrême-droite est extrêmement minoritaire :
Citation :
Mais la recette est partiellement simple pour limiter la montée de l'extrême-droite : arrêter de discourir sur leur thèmes avec leur termes et limiter très fortement leur accès aux media (et dans notre cas, ça signifie surtout d'arrêter de mettre en plateau les éditorialistes d'extrême-droite (ceux qui viennent de Valeurs Actuelles, le JDD, Causeur, une partie du Figaro, les think thank d'extrême-droite, et d'inviter tous les matins ou presque le RN/Reconquête hors élection etc...)). |
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C'est surtout qu'au pays de Bolloré, vouloir déplateformer l'extrême-droite ne me semble pas très réaliste.
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Bonjour,
Je fais partie de la (probable) majorité d'observateurs silencieux mais néanmoins très intéressés de ce forum, et j'en profite à l'occasion pour remercier tous ses participants, au nom de ceux-là, pour les débats et informations d'une relative qualité par rapport à d'autres recoins de web. Je me permets de poster afin de compléter ce qu'à très justement dit mon compatriote du dessus par rapport à certains aspects du contexte belge qui sont trop peu abordés dans l'étude et qui peuvent très facilement échapper aux non-initiés (le pays sur le plan institutionnel et politique est d'une complexité absurde déjà pour ses propres ressortissants). Je m’excuse d’avance pour la longueur de mon explication. Le "cordon sanitaire" belge, qui existe tant en Flandre qu'en Wallonie (et à Bruxelles) n'a aucune assise légale ou réglementaire. Il a une existence totalement informelle. Il implique une exclusion du paysage médiatique ET une exclusion de toute participation dans des majorités au sein d'exécutifs avec d'autres partis politiques dit "démocratiques". Le cordon sanitaire concerne les parties dit "d'extrême droite", sans affecter les partis considérés "d'extrême gauche", malgré les appels de certains (en ce compris en Wallonie) pour les y inclure. Il est à noter que le cordon sanitaire a indirectement déjà sauté, en Flandre, dans les exécutifs communaux (https://wiki.suffrage-universel.be/i...stes_ou_partis). L'étude de l'université de Cambridge est critiquable dans son objet : examiner le cordon sanitaire sous le prisme de l'emergence de partis de droite ou d'extrême droite en Europe dit "populistes" pour s'interroger sur son apparente efficacité constatée en Wallonie. En réalité, un facteur bien belgo-belge explique pourquoi, nonobstant l'apparente porosité de ce fameux cordon, l'extrême droite Flamande perce (et est, en intention de vote, le premier parti politique à l'échelle du pays), alors qu'en Wallonie, aucune extrême droite crédible ne semble pouvoir émerger : la question de l'indépendance de la Flandre, et plus généralement, tout ce qui relève du "communautaire" comme on l'appelle ici. Afin de bien comprendre pourquoi le cordon sanitaire, de mon point de vue d'observateur belge bien entendu, est une vraie spécificité du paysage politique et institutionnel belge et qu'il est difficile voire impossible de le transposer à d'autres pays, il est nécessaire de l'examiner du point de vue flamand (A) et du point de vue wallon (B). A) En Flandre : En effet, l'extrême droite, et la droite nationaliste NV-A ont pour principal programme politique l'établissement d'un Etat flamand indépendant à plus ou moins long terme. Bien évidemment, d'autres éléments communs aux partis populistes de droite en Europe s'y retrouvent (rejet de l'immigration, méfiance/hostilité à l'égard de l'Union européenne, etc.). Mais ce qui cristallise les électeurs de ces partis est clairement, en premier lieu, la question communautaire. Les rapports économiques et institutionnels entre la Flandre et la Wallonie en sont majoritairement la raison. La Flandre est l'une des régions les plus prospères d'Europe, tandis que la Wallonie est l'une des moins prospères (en tout cas en Europe de l’Ouest). L'organisation institutionnelle fédérale est faite de telle sorte que, après 6 réformes de l'Etat, persistent ce qu'on appelle les "transferts" qui sont de l'ordre de plusieurs milliard d'€/an (le dernier chiffre exact m'élude mais je peux sourcer si besoin) qui financent le modèle social wallon. C'est pour cette raison principalement, que le Vlaams Belang grimpe dans les sondages, malgré les multiples transferts de compétences en faveur des régions (qui deviennent constitutionnellement autonomes budgétairement dans les matières ainsi transférées). B) En Wallonie : La partie francophone du pays est une région caractéristique de la désindustrialisation. Siège de plusieurs grands fleurons industriels vers la fin du XIXème et le début du XXème siècle, c'est aujourd'hui une région significativement moins prospère économiquement que son voisin néerlandophone (7,9% de taux de chômage en Wallonie contre 3,3% au deuxième trimestre 2023 - https://statbel.fgov.be/fr/themes/em...homage#figures) avec de très fortes disparités en fonction des provinces, les plus peuplées comme le Hainaut et Liège ayant des taux de chômage de 15,8% et 15,2%, respectivement (les grandes villes desdites provinces vont jusqu’à atteindre des taux supérieurs à 20% - https://www.iweps.be/wp-content/uplo...10/dmc2309.pdf). L’électorat wallon a toujours voté conformément à ce que l’on pourrait attendre d’un électorat sociologiquement issu d’un ancien bassin industriel aujourd’hui dans une situation telle que décrite ci-dessus, avec une assise très forte et jusqu’à très récemment, pratiquement incontestée, du Parti Socialiste. Si aucun parti d’extrême droite ne perce en Wallonie, les récentes élections, et a fortiori les récents sondages, indiquent une percée très importante du PTB (Parti des Travailleurs Belges), parti considéré généralement comme d’extrême gauche, et que l’on peut aisément qualifier de « populiste ». Il n’existe aucun séparatisme wallon comme il en existe en Flandre, à mettre en lien avec la situation socio-économique wallonne, dont l’économie est, peu ou prou, maintenue à flot au moins en partie par les transferts venus de Flandre. L’absence de revendications nationalistes analogue à celle que l’on peut trouver en Flandre explique partiellement l’absence d’émergence d’une force politique similaire au Vlaams Belang en Wallonie. Le vote « contestataire », en revanche, s’exprime tout aussi fortement qu’en Flandre (si l’on considère qu’un vote Vlaams Belang est un vote contestataire et « populiste ») à l’égard du PTB, qui enregistre une forte et constante progression ces dernières années (en Wallonie et à Bruxelles). En conclusion, Le cordon sanitaire en Belgique a été mis en place spécifiquement à l’égard de l’extrême droite « séparatiste » au sortir de la seconde guerre mondiale. Celui-ci faiblit en Flandre justement parce que le soutiens au séparatisme (ou, plus exactement, le soutiens à une autonomisation plus poussée de la Flandre) croît substantiellement. Plus la part de l’électorat « ignorée » par application du cordon sanitaire augmente, plus celui-ci pose question sur le plan démocratique, et plus celui-ci est délicat à maintenir. A l’inverse, en Wallonie, il n’existe aucune raison de voter pour un parti au programme similaire à celui du Vlaams Belang (mais en version wallonne). Le vote contestataire s’exprime donc à l’égard de l’extrême gauche populiste, qui partage certains marqueurs politiques d’autres partis populistes de droite européens, comme la méfiance/hostilité à l’égard de l’UE. Les électeurs du PTB en Wallonie sont d’ailleurs sociologiquement très proches des « nouveaux » électeurs du Rassemblement national (ceux que les médias appellent « les laissés-pour-compte de la mondialisation »). Vu que la part de l’électorat « ignorée » par le cordon sanitaire est plus que marginale en Wallonie, celui-ci ne pose pratiquement aucun problème d’éthique démocratique et ne pose dès lors que très peu question (sauf en ce qui concerne son élargissement au PTB réclamé par certains membres du MR, parti de centre-droit francophone). Un dernier point commun aux deux régions et participant de cette spécificité belge est le système du vote obligatoire. Le vote est un droit, mais aussi un devoir, à l’inverse de la France (et de la majorité des pays démocratique). La principale conséquence est le niveau d’abstention abyssal constaté à chaque élection. Le vote de contestation est donc « dilué » par rapport à l’effet électoral du vote contestataire que l’on peut constater dans les autres pays (comme la France). Ce qui donne encore moins de poids à l’extrême droite potentielle en Wallonie alors que le vote contestataire est déjà aspiré par le PTB. tl:dr : je critique la prise en compte insuffisante du contexte « communautaire » spécifiquement belge dans l’examen de la pratique du cordon sanitaire afin d’y dégager des conclusions se rapportant à d’autres situations, avec d’autres partis d’extrême droite.
Dernière modification par Mørn ; 18/12/2023 à 15h35. |
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merci !
Notez que je suis en train de commencer https://www.radiofrance.fr/francecul...efaite-5480849 effectivement, l'argumentaire de Brice Couturier est intéressant : https://pca.st/82jl6nny#t=4m10s au point où on en est, mieux vaut une dissolution et Jordan Bardella avec un gouvernement de cohabitation que MLP présidente et avec tous les pouvoirs en 2027. |
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Pour synthétiser mon camarade Belge, qui nous a pondu un pavé de qualité :
- On pourrait comparer la situation de la Flandre avec celle de la Catalogne, la région la plus riche du pays, qui voudrait se retrouver seule a profiter de son économie. Mais... - La Flandre est riche, mais elle manque de main d'oeuvre et à une pyramide des âges un peu dégueulasse. Pour schématiser à fond, le Flamand est un agriculteur-éleveur qui a connu les belles années et à fait fortune, roule en grosse Volvo ou/et BMW, à environ 50-55 ans, va dans un beau resto tous les samedi, et aux Baléares 2x/an. Je schématise à fond hein, pas taper... - A l'inverse, la Wallonie est "pauvre", elle se remets très difficilement de l'effondrement/départ du secteur sidérurgique (merci Arcelor Mittal), qui a ravagé une bonne partie des région de Liège et de Charleroi en terme de chômage et de détresse sociale. Un combo de manque de clairvoyance et une incompétence flagrante des politiques depuis + 50 ans, ont fait qu'on est passé d'une des région les plus riche au Monde au début du 20eme siècle, à une des région les plus "pauvre" de l'Europe Occidentale en à peine un siècle. Mais, à l'inverse des Flamands, les Wallons font des gosses, et il y a beaucoup de chômeurs, donc de main d'oeuvre disponible, pour peu qu'on la forme. De ce constat, et même si c'est un voeu de bon nombre de politiciens Flamands, pour ne pas dire Flaminguants, toute personne qui se penche un minimum sur le sujet, sait très bien que l'indépendance de la Flandre est tout à fait logique au niveau financier immédiat, mais avec un gouvernement d'extrême droite à sa tête, fermant la porte à toute immigration (donc même des Wallons), ca serait un suicide économique à court terme, car ils n'auront pas assez d'actifs pour faire tourner leurs usines/commerces/etc... C'est déjà le cas actuellement, alors qu'ils recrutent de plus en plus dans le Nord de la France, en Wallonie, voir carrément au Mexique https://www.lemonde.fr/economie/arti...0467_3234.html Du coup, il faut faire attention, l'extrême droite Flamande n'est pas la même que celle en France, ou dans d'autre pays, car pour beaucoup de ses membres, ce n'est pas tant les "étrangers" d'autres pays qu'elle vise, mais bien les "étrangers" de son propre pays actuel, à savoir les Wallons, qu'ils traînent comme un gros boulet, et qui leurs pompent x euros par mois en charges sociales... Je suis certain que si on faisait un sondage, dans les sondages, en demandant aux votants du Vlaams Belang pourquoi ils font ce choix, un fameux pourcentage répondrait que c'est "contre les Wallons et le Fédéralisme", et pas "contre les étrangers des autres pays". |
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