La progression de la science : jusqu'où ?

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Publié par Dim7
Le problème c'est pas tant la propulsion mais la résistance du corps humain à l’accélération, qui est connue et expérimentée. Alors à moins de vouloir faire ton voyage en plusieurs millénaires ce qui me semble futile, ces problèmes sont insurmontables.

A moins d'aller vers le transhumanisme le corps humain actuel est trop fragile pour ce type de voyage (sans même parler des radiations).
Justement c'est le transhumanisme que je pointe du doigts !
Citation :
Publié par Dim7
Le problème c'est pas tant la propulsion mais la résistance du corps humain à l’accélération, qui est connue et expérimentée. Alors à moins de vouloir faire ton voyage en plusieurs millénaires ce qui me semble futile, ces problèmes sont insurmontables.
Ben nan.

Sans considération des différents problèmes techniques que ça pose, à 1g d'accélération, tu tends vers des vitesses approchant c "assez" rapidement. Et 1g, je pense que nos organismes y sont habitués...

C'est pas une durée insurmontable.
Citation :
Publié par Mr. Pringle
C'est surtout une question de présomption. Dans beaucoup de lectures sur le sujet, on retrouve les gens estimant que l'état de nos connaissances actuelles est proche de l'asymptote sur la courbe de croissance des avancées scientifiques. Ok on a bien avancé depuis le temps où on pensait que la terre était plate, mais tant que ça ?

Non seulement c'est pessimiste, mais il faut aussi se demander si la "vanité" des scientifiques de générations antérieurs (qui estimaient impossible un grand nombre de faits) ait pu disparaitre dans la communauté aujourd'hui...
Bon pour répondre, je pense que oui nos connaissances ont énormément progressé au cours du XX ème siècle. Si je prends l'exemple de la physique fondamentale, aujourd'hui on en est quand même réduit à construire un accélérateur à plusieurs milliard d'euros (le LHC) pour montrer l'existence d'une particule (le boson de Higgs) prédite 50 ans auparavant par la théorie.

Bien sûr, nous ne savons pas encore tout. Mais on ne peut pas faire non plus comme si on avait rien compris. Et il n'est pas dit non plus que ce qui nous reste à découvrir soit du même ordre de grandeur ou ait les même retombées technologiques que ce que nous avons déjà découvert. Le futur étant assez incertain, c'est possible, mais c'est pas acquis non plus.
En prenant encore l'exemple de la physique, comprendre que la matière est constituée d'atomes et comment ils s'agencent présente certainement plus d'applications à notre échelle que comprendre que les quarks ont une masse à cause de l'interaction avec le champs de Higgs.

Après oui, peut-être qu'une énorme révolution scientifique arrivera, mais en attendant y a-t-il une autre solution que de se baser sur ce qu'on sait (ou ce qu'on sait qu'on ne sait pas) pour essayer de réfléchir et de se projeter dans l'avenir ?
Et on s'en fout de savoir si c'est pessimiste, si ça parait vaniteux ou autre, c'est juste essayer de faire les prédictions les plus éclairées possibles aux vues de nos connaissances actuelles. Peut-être qu'on se plantera, mais au moins on aura essayer de réfléchir rationnellement au problème. Je préfère encore ça à dire tout et n'importe quoi juste pour flatter ses fantasmes technologiques.

Parce que si certains scientifiques font effectivement preuves de vanité, en face il y a énormément de gens qui se disent que tout est possible pour continuer à rêver qu'un jour ça sera comme dans la guerre des étoiles. Et ces gens là ne sont pas moins vaniteux puisque même si l'immense majorité n'ont des connaissances plus que sommaire en physique (c'est à dire au mieux des restes mal compris de ce qu'ils ont appris au lycée), ils se permettent de penser que la vitesse de la lumière c'est surfait, un jour on la dépassera fingers in the nose.

Et puis enfin l'argument du "tous les grands savants de l'époque pensaient que c'était impossible et pourtant on l'a fait" est quand même vachement rarement étayés de sources. On se contente de dire "les scientifiques disaient que" sans avoir jamais pris le soin de vérifier. Alors effectivement on peut en trouver quelques uns qui se sont bien plantés (ami Lord Kelvin je pense à toi), mais d'une manière plus globale et statistique, est-ce que les "scientifiques" ont eut plus ou moins tort que les autres sur l'avenir (j'avoue je n'en ai aucune idée) ?
Citation :
Publié par Baobab
Ben nan.

Sans considération des différents problèmes techniques que ça pose, à 1g d'accélération, tu tends vers des vitesses approchant c "assez" rapidement. Et 1g, je pense que nos organismes y sont habitués...

C'est pas une durée insurmontable.
Tout à fait mais ça n'enlève pas les problèmes de décélération et de navigation, ainsi que celui des nombreux impacts dévastateurs à ces vitesses.

Par exemple, passer le nuage d'Oort à une fraction (signifiante) de la vitesse de la lumière semble suicidaire. Et il se passe quoi si les autres étoiles ont également ce genre de nuage?
La densité du nuage d'Oort est toute relative. T'as sacrément peu de chance de te cogner dans quoi que ce soit.

Citation :
Le nuage d'Oort externe pourrait contenir plusieurs millions de milliards de noyaux de comètes de plus de 1,3 km, chacun distant de l'autre de plusieurs dizaines de millions de kilomètres.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nuage_d%27Oort
La discussion est intéressante mais je me pose une question qui va plus directement aux éventuels chercheurs/experts qui sont vraiment au fait de l'actualité scientifique (que ce soit en sciences sociales ou dures d'ailleurs ).

J'ai l'impression en lisant les articles des disciplines que je connais (anthropologie, philosophie, linguistique) que les avancées ne semblent pas être très importantes ... J'ai lu au début du sujet que certains trouvaient que le serpent se mordait la queue. Est-ce vraiment le cas ? L'impression que laissent les articles de ces 5 dernières années (peut-être plus ?) est que la recherche se transforme en un verbiage très discutable et spéculatif, volontairement flou, dans la mesure où l'on peine à réellement reconstruire de nouveaux cadres progressifs et innovants pour les disciplines en question ... Les "vraies" révolutions de pensée n'ont pas forcément convoqué un vocabulaire alambiqué et peu défini d'ailleurs, les textes de Bergson au début du XXème le prouvent. Pourtant j'ai l'impression qu'aujourd'hui, la philosophie se cherche une raison d'être qui est parfois faussement technique et qui donne l'illusion d'avancer ... La même en science politique ou en anthropologie. Et d'après certaines participations ici, ils semblerait que ce soit aussi le cas pour les sciences "dures", la physique en premier visiblement. La limite ici serait alors dissimulée derrière un mouvement scientifique qui consiste en une reformulation verbeuse des avancées faites jusqu'à présent (c'est exagéré, mais admettons que ce soit ce vers quoi le progrès scientifique tende).

Qu'en est-il de cette impression du coté de ceux qui cherchent ? Et si vraiment le serpent se mord la queue, qu'est-ce qui justifie cela, un problème de moyens ou une limite naturelle a dépasser les cadres existant ? Si la progression de la science a des possibilités et des limites, j'ai l'impression que c'est surtout là que tout se joue.

Dernière modification par soylent ; 22/05/2014 à 14h12.
Citation :
Publié par soylent
(...)
Pour les sciences sociales j'aurais dit le contraire, j'ai plus l'impression qu'elles n'ont jamais autant progressé.

La médecine continue également de se développer.

Après pour les sciences fondamentales... Pour le coup c'est vrai que j'ai l'impression que les théories sont déjà là, qu'on a déjà "tout" compris, et qu'on ne fait plus qu'affiner à la marge (par exemple la théorie de l'évolution, les dernières décennies tendent à prouver qu'elle se fait par cycle de longues périodes avec peu de variations, suivies de brusques périodes avec de grandes variations, et non comme on le pensait d'abord une évolution constante).
J'en profites pour poser une reflexion assez... ouverte, pleine d'interrogation de ma part. (ca a peut être déjà été abordé et je m'en excuse)

J'ai vraiment l'impression que pas mal de progrés technologique ont des influences sociales et le point qui m'interesse se situe surtout dans le domaine des études et du travail.

Mon petit frére souhaite se lancer dans le milieu de l'interpretariat et suit un cursus scolaire spécifique. Nous avons depuis débattu sur la pertinence de ce choix car ,pour moi, les innovations technologiques ou scientifiques permettront forcemment dans un futur assez proche de bénéficier d'applications permettants des traductions instantannées de plus en plus poussées.

D'où ma reflexion sur les metiers s'orientant uniquement sur le savoir et le traitement de l'informations, sont-ils amenés a progressivement disparaître?

Aussi, est-ce que vous pensez que nos dirigeants (sans rentrer dans les théories du complot toussa...) ont conscience de ce "probléme' et pourraient brider certaines technologiques pour préserver certaines professions?
Je pense qu'actuellement on tend vers une diminution du nombre de découvertes. Le siècle dernier aura apporté beaucoup de changements, mais on peut attribuer ça à deux facteurs imho : on est de plus en plus vivant sur la terre, et la population est de plus en plus instruite. Il y a donc plus de chances qu'un type arrive à faire une découverte importante.
Cela dit, la population mondiale ne va probablement pas augmenter dans les mêmes proportions dans le prochain siècle (on était 1.6 milliards en 1900), et surtout on va arriver à un plafond au niveau de l'éducation, une fois que tous les jeunes auront tous la possibilité de faire des études, la quantité de chercheurs potentiels ne pourra plus croître beaucoup. De plus le prix des recherches a tendance à être de plus en plus élevé, ce qui tend à diminuer leur nombre/fréquence.

Je rejoins également l'avis des posteurs disant que l'on commence à apercevoir des limites dures dans la science. Pour reprendre un exemple cité plus haut, dans le cadre d'un voyage interstellaire à la vitesse de la lumière, un impact avec une particule de 1kg à plus ou moins c (300 000 km/s) dégagerait 2 fois plus d'énergie que la plus grosse bombe nucléaire jamais testée, qui était elle même 10 000 fois plus puissante que celle qui a explosé à Hiroshima, aucune ébauche de technologie ne peut actuellement pallier à un problème de ce genre à ma connaissance. Et même une collision avec un truc de 0.1 grammes (poids d'un gros grain de sable) dégarerait aurant d'energie que la bombe d'Hiroshima.

Tant qu'on ne découvre pas une branche totalement nouvelle de la physique, j'ai du mal à imaginer une révolution qui affecterait notre quotidien dans le genre de l'électricité. Après, on peut aussi se demander quel est le but de la science : si c'est juste pour améliorer notre quotidien et faire des trucs avec des applications concrètes, on arrive aussi à une limite. Nous vivons déjà dans le confort, et les choses qui amélioreraient de manière importante nos conditions de vie ne sont pas légions étant donné qu'on peut déjà faire à peu près tout ce qu'on veut. Les seules avancées que je peux imaginer qui 'amélioreraient' vraiment la vie de tous les jours sont des prothèses permettant d'améliorer le corps humain, avec peut être des possibilité assez vaste, comme la "télépathie", ou encore un moyen de transport très rapide, un moyen de gérer nos déchets/produire de l'énergie, et éventuellement un moyen de transférer sa conscience dans un nouveau corps. Je pense que la technologie ultime atteignable par l'être humain est la conversion matière<=>énergie avec un 'bon' rendement, mais nous en sommes encore très très loin.


@Dessus : Imho tous les métiers de traitement de l'information sont amenés à disparaître, par contre si dans un futur lointain l'humanité n'a plus besoin de travailler, j'aime à penser qu'elle s'orientera davantage vers le 'savoir', avec une portion des individus faisant de la recherche fondamentale par "plaisir". Concernant la dernière phrase, je pense que les dirigeants sont totalement dépassés par les évolutions technologiques, et que si quelque chose de réellement novateur est inventé dans le monde actuel, il est impossible de le brider.

Dernière modification par Hecatrombe ; 22/05/2014 à 14h46.
Citation :
Publié par Rigby

D'où ma reflexion sur les metiers s'orientant uniquement sur le savoir et le traitement de l'informations, sont-ils amenés a progressivement disparaître?

Pour le savoir c'est assez safe imho : tout ce qui est juriste, philosophe, historien demande une réflexion que les IA ne possèdent pas et ne sont pas encore prête à posséder.

Traitement de l'information, aka, accueil, secrétaire, bibliothécaire, c'est envisageable je pense.
Citation :
Publié par Rigby

Mon petit frére souhaite se lancer dans le milieu de l'interpretariat et suit un cursus scolaire spécifique. Nous avons depuis débattu sur la pertinence de ce choix car ,pour moi, les innovations technologiques ou scientifiques permettront forcemment dans un futur assez proche de bénéficier d'applications permettants des traductions instantannées de plus en plus poussées.

D'où ma reflexion sur les metiers s'orientant uniquement sur le savoir et le traitement de l'informations, sont-ils amenés a progressivement disparaître?
Si l'objectif a terme c'est de traduire des articles de l'Equipe ou de 20 Minutes (ou des emails informels au boulot), y'a un risque que les débouchés soient pas terribles. ().

Mais un traducteur professionnel aujourd'hui on va le demander dans des domaines pointus (droit.juridique (salut le parlement européen), négociations, littérature) où il faut comprendre ce qui est dans la langue d'origine pour le reformuler précisément sans aucune perte de sens voire en respectant un certain style ou un champs lexical.
Donc le combo traducteur+formation dans certains domaines restera à mon avis viable un bon moment.
Entièrement d'accord avec Assurancetourix.

Après c'est pas un des métiers qui recrute le plus traducteur mais :
1. Quel métier recrute vraiment en ce moment ?
2. La situation a le temps de changer d'ici là
3. Il vaut probablement mieux faire le métier dont on a envie, même si on va avoir des galères, qu'avoir un métier qu'on aime pas (et où il y aura aussi des galères)
Citation :
Publié par soylent
(...)
Des avancées il y en a encore, après c'est sûr ce n'est pas aussi important que la mécanique quantique ou la relativité générale en reprenant (encore) l'exemple que je connais le mieux qui est celui de la physique.
Mais il faut faire aussi attention qu'en général, on se focalise toujours sur ce qui est le PLUS fondamentale, à savoir pour la physique : la physique des particules et la cosmologie. Mais entre ces deux extrêmes il existe énormément de branches qui continuent à progresser. Et même si demain on se rend compte qu'on a tout compris des lois fondamentales aux échelles les plus petites ou les plus grandes, il restera encore à comprendre précisément comment elles s'agencent aux échelles intermédiaires. Après c'est sûr, pour la plupart des gens c'est souvent moins bandant que de se dire qu'on travail sur LE truc le PLUS fondamental.

Un exemple assez bon je pense est celui du très médiatisé Higgs. A sa découverte on a pu entendre des trucs du genre "on a découvert l'origine de la masse". Sans être complètement faux, c'est assez imprécis puisqu'il faut préciser que le Higgs donne la masse aux particules élémentaires. Mais si le Higgs me permet de comprendre la masse des quarks composant un neutron, il ne m'explique pas comment il se fait que la masse de ce dernier soit plusieurs centaines de fois plus importante que les quarks qui le composent.

Enfin, il faut voir qu'avec le progrès énorme que font les supercalculateurs, il risque d'y avoir pas mal de portes qui vont s'ouvrir. Dans mon domaine (physique nucléaire), il y a plein de trucs qui ont été couché sur papier il y a 50 ou 60 ans et c'est seulement aujourd'hui qu'on commence à avoir des ordinateurs assez puissant pour les faire en pratique.
D'ailleurs j'attends impatiemment que les informaticiens nous sortent des machines Exaflopiques ...
Citation :
Publié par Jargal
...
C'est vrai que l'on a beaucoup découvert ses dernières décennies, la dernière grosse chose à découvrir en physique c'est la réunification, en biologie comment se forme la vie à partir de choses "inertes", etc... Il reste des champs de découverte qui eux-mêmes amèneront à d'autres champs d'action et de découverte. Mais il est vrai qu'actuellement il est assez improbable de découvrir quelque chose de vraiment exotique qui prendrait tout le monde à contre-pied. Par contre ou la science à énormément à progresser, c'est dans la science mise en pratique.
On sait énormément de chose mais on ne sait pas franchement utiliser ces découvertes, on constate beaucoup de chose mais on est bien incapable de reproduire à volonté et de manière lambda ces même chose (fusion, photosynthèse...).

La il y a encore tout à découvrir... Comment utiliser les choses que l'on découvre, comment les reproduire de manière utile.
Citation :
Publié par Sangwiss
Donc non pour la propulsion à ion ? Non pour la découverte des possibles propriétés de la matière noire ? On fait un gros doigts aux travaux d'Alcubierre ?
Le problème de tout ça c'est l'exploitation, facile à imagine dur a réaliser.
Citation :
Publié par Jargal
Après oui, peut-être qu'une énorme révolution scientifique arrivera, mais en attendant y a-t-il une autre solution que de se baser sur ce qu'on sait (ou ce qu'on sait qu'on ne sait pas) pour essayer de réfléchir et de se projeter dans l'avenir ?
debione m'a ôté la réponse de la bouche (enfin plutôt des doigts). Le grand intérêt des avancées scientifiques, c'est la mise en application parce que le savoir c'est intéressant, mais il n'a pas d'incidence palpable sur nos vies. Et personne ne peut réfuter que sur cette voie, on a encore une énoooooorme marge de progrès et c'est celle-là qui mérite notre attention avant d'hypothétique révolutions sur les lois de la physique fondamentale puisqu'elles mêmes devront être mise en pratique pour avoir un réel intérêt.
Citation :
Publié par Hecatrombe
Après, on peut aussi se demander quel est le but de la science : si c'est juste pour améliorer notre quotidien et faire des trucs avec des applications concrètes, on arrive aussi à une limite. Nous vivons déjà dans le confort, et les choses qui amélioreraient de manière importante nos conditions de vie ne sont pas légions étant donné qu'on peut déjà faire à peu près tout ce qu'on veut. Les seules avancées que je peux imaginer qui 'amélioreraient' vraiment la vie de tous les jours sont des prothèses permettant d'améliorer le corps humain, avec peut être des possibilité assez vaste, comme la "télépathie", ou encore un moyen de transport très rapide, un moyen de gérer nos déchets/produire de l'énergie, et éventuellement un moyen de transférer sa conscience dans un nouveau corps. Je pense que la technologie ultime atteignable par l'être humain est la conversion matière<=>énergie avec un 'bon' rendement, mais nous en sommes encore très très loin.
Concernant la partie que j'ai mise en gras :

Le confort c'est un ressentiment que tu as par rapport à un référentiel. Un noble dans une période ancienne pourra penser qu'il a déjà le maximum de confort possible, parce qu'en face de ses congénères et par rapport à tout ce qu'il pense possible il se sent privilégié. Alors que la personne lambda d'aujourd'hui à un confort bien supérieur à cette personne (il est plus en sécurité, à l'abris de bon nombre de maladies, il peut traverser la terre en en 2j par les airs, peut contacter n'importe qui sur la planète en direct, la liste est quasi infinie ...).

Bref, le niveau de vie peut toujours augmenter (sous réserve de ressources infinies, évidemment) mais tu ne peux pas forcement le ressentir puisque ta notion de confort est contemporaine.

Un exemple en faisant l'hypothèse que la téléportation existe dans le futur, qu'elle est démocratisée et relativement bon marché : Une personne de ce futur là se sentira lésée et "pas dans le confort" si jamais il n'y a pas accès. Aujourd'hui toi tu ne peux pas souffrir du fait que tu n'as pas accès à la téléportation, puisqu'elle n'existe pas : elle n'est pas dans ton référentiel.
Citation :
Publié par Mr. Pringle
C'est surtout une question de présomption. Dans beaucoup de lectures sur le sujet, on retrouve les gens estimant que l'état de nos connaissances actuelles est proche de l'asymptote sur la courbe de croissance des avancées scientifiques. Ok on a bien avancé depuis le temps où on pensait que la terre était plate, mais tant que ça ?

Non seulement c'est pessimiste, mais il faut aussi se demander si la "vanité" des scientifiques de générations antérieurs (qui estimaient impossible un grand nombre de faits) ait pu disparaitre dans la communauté aujourd'hui...
Biais de raisonnement lié au fait que tu es incapable d'envisager le changement a long terme. Que ca soit de ta progression en tant qu'individu (tout le monde pense qu'il n'est plus le meme que 10 ans en arriere. Mais la plupart des gens pensent quand meme que leur personalité sera identique dans le futur), pour la société, ou la science.
Vous pensez quoi du concept de singularité technologique ?
Pour résumer brièvement, lorsqu'on arrivera à concevoir les premières Intelligences Artificielles, celles-ci permettront de découvrir de nouvelles techno et de concevoir des I.A encore plus performantes qui feront des I.A encore plus performantes qui feront...
Cela aurait pour conséquence une supra avancée techno dans un laps de temps assez court. J'avais lu je sais plus où que les premières vraies I.A étaient attendues pour 2045 (mais j'imagine que c'est une date complètement sortie du chapeau)
QU'on a aucune idée de par ou commencer a chercher pour y arriver. Alors la prediction pour 2045, lolol.
Le concept est interessant en revanche. Si jamais ca arrive un jour, c'est la fin de l'humanité telle qu'on la connait aujourd'hui.
Citation :
Publié par Doudou
Vous pensez quoi du concept de singularité technologique ?
C'est "prévu" depuis les balbutiements de l'IA. C'est passionnant, mais 2045 me semble optimiste.

Pour avoir étudié le sujet de la bio-informatique, l'étape arrivant après la miniaturisation des composants électroniques, les possibilités de calcul sont extraordinaires, quelques cellules recèlent dans leur adn une puissance de calcul plus grande que tous les ordinateurs d'aujourd'hui réunis. Il faut franchir le cap de l'instruction de calcul ordonnée à la cellule, ensuite on aura théoriquement les ressources de calcul nécessaires au développement de l'IA next gen.
Perso j'ai l'intime conviction que d'ici peu nous serons capables de créer une "matrice" (voir film) c'est à dire immerger complètement le cerveau humain dans un univers virtuel. A ce moment, qui restera "vivre" dans le monde réel ?

L'émergence d'une IA me semble aussi incontournable. Mais je ne vois pas de raisons qu'elle se retourne contre l'humanité.
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